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au 31 Mai 21 :
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Blitz Lost Complex
Par Natsu
Gundam Wing/AC  -  Romance/Humour  -  fr
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Chapitre 2
-Ah, bonjour monsieur Yuy.

-

Voila. On y est.

Le habituel « Ah, bonjour monsieur Yuy », dont le h du « Ah » est bien prononcé, en apparence angélique, bienveillant, plein d’attention et rempli de promesses. Fausses bien sûr.

Il faut savoir amadouer le gardon.

Et elle est douée pour ça. Enfin avec moi, ça marche pas.

Une fois par semaine. Mon heure de discussion pseudo-philosophique à parler de moi. Je suis la vedette. A parler de pourquoi suis je si tranchant avec les autres. Pourquoi j’ai un avis si négatif sur le monde.

Réponse selon moi : il suffit de regarder l’étrangeté déroutante et la lourdeur des gens, et on comprendra.

Réponse selon Peacecraft : tout n’est pas noir sur Terre.

Non. Avec elle, tout est rose. Même son tailleur.

D’ailleurs je m’étonne encore qu’elle ne se soit pas teint les cheveux et les sourcils en rose.

Et pourquoi les bordures de ses lunettes sont noires.

Et elle ose me souhaiter le bonjour.

-

-Vous avez 22 minutes de retard !

-

Et de la poussière dans la salle d’attente.

-

-Oh ? Je m’améliore.

-

C’est ça, fais ta tête de petite niaise toute gentille, un sourire mimant l’amusement, comme si j’avais voulu faire une blague.

Comme si c’était mon truc, de faire des blagues.

Très drôle. Très très drôle. Si je ne la connaissais pas, je dirais qu’elle se vante.

Et quoi que je dise, ça l’amuse, cette peste. Mais dites moi en quoi suis- je drôle ?

-

-Si vous croyez que j’ai que ça à faire d’attendre ma psy qui me sert à rien … qu’est ce que vous diriez si, moi, j’arrivais aussi toujours en retard ?

-Eh bien, ne vous gênez pas. Venez en retard, faites perdre du temps à tout le monde si ça vous amuse.

-

Elle le prend comme ça, avec un petit ton léger, style, je fais mon intéressante. Style, que comparé à moi, elle a une excuse pour être en retard. « Je travaille voyons ! » Vous appelez ça travailler, s’asseoir et écouter la vie des gens ?

Ah, et puis avec son auréole au dessus de la tête… Au dessus de son éternelle coupe de cheveux chignon, façon substitut féminin du procureur, en jupe courte mais pas assez pour qu’on puisse dire que ça fait pétasse.

Je la déteste. Je la déteste, je la déteste, je la déteste.

Vous savez quoi ? Je la déteste.

-

-Très bien, vous avez gagné.

-

Son kif, c’est de me faire enrager. Parce qu’elle sait très bien, là, que j’enrage. En levant ses sourcils comme ça pour me faire la remarque qu’elle a fait, elle sait pertinemment qu’elle appuie sur un point sensible de mon existence.

Ne pas venir à l’heure, c’est contre nature. Je peux pas. Il y a déjà assez de pas doué de la vie qui le font, je ne vais pas essayer de leur ressembler.

L’heure c’est l’heure. Avant l’heure, c’est pas l’heure. Après l’heure, c’est pu l’heure. Il y a un juste milieu à tout.

Me demander de ne pas venir à l’heure, c’est me demander de ne pas critiquer les gens.

-

-Encore une fois, monsieur Yuy, encore une fois :).

-

Bordel mais VAS-Y ! Enfonce moi !!! T’es contente, hein ?? Tu les connais mes points faibles, alors profites en !!! Harpie !

Force est de constater qu’elle a un tout petit peu raison sur ça (mais vraiment très peu). C’est pas rare que je me fasse embobiner de la sorte par elle. Et c’est la seule qui y arrive.

C’est aussi pour ça que je la déteste.

Cette femelle est la pire de toutes. Et pourtant, ça descend bas.

-

-Mais enfin, c’est pas compliqué de respecter ses horaires ! Vous êtes psy en plus. L’heure passée, faut dire « Bon allez, c’est bien beau tout ça mais faudrait que vous dégagiez, y’a d’autres personnes qu’il faut que j’écoute. Vous êtes pas tout seul sur Terre. » !

-Parlez pour vous. Ce n’est pas aussi simple que ça. Contrairement à vous, il y a des personnes qui cherchent du réconfort et qui viennent parce qu’ils en éprouvent le besoin, et non parce que leur médecin leur a dit de le faire. Ils viennent parce qu’ils aiment venir. Ils le veulent sincèrement. Et moi, j’ai sincèrement envie de les aider, comme vous, même si vous ne le croyez pas.

-

Ouais bon c’est les déprimés qui croient qu’en quelques rendez vous avec un psy ça ira mieux.

Les psy sont des magiciens. Ils font disparaître tous les problèmes d’un coup de baguette magique. Vous le saviez ?

Et pleurer comme une baleine sur son sort résout aussi beaucoup de choses.

-

-Je m’en fous de la vie des autres, moi.

-Je l’ai bien remarqué. Mais je ne suis pas comme vous. Je fais des concessions.

-

Et moi, j’en fais pas des concessions ?

Bosser avec une bande de crétins et aller parler avec une conne qui défend les crétins, c’est pas de la concession ?

Non c’est sûr, se prendre le chou parce qu’un handicapé mental fait pas correctement son métier c’est normal. C’est comme blablater avec une madeleine qui inonderait le bureau de ses larmes.

Qu’elle pleure, elle pissera moins.

-

-Ca ne vous fera pas être à l’heure.

-Pardonnez-moi de m’excuser pour mon retard.

-Vous ne vous excusez pas, vous vous justifiez.

-Vous vous attendiez à ce que je me prosterne devant vous en ne disant rien ?

-Non. J’ai horreur de ce genre de comportement.

-Je sais, c’est pour ça que je vous explique pourquoi je suis en retard.

-

Et voila, elle est parti dans son trip.

Je me demande pourquoi elle n’est pas actrice.

Le physique, c’est pas grave. Y’a toujours la chirurgie esthétique pour la rattraper.

-

-Dites, on commence à la nuit tombée ? Ou peut être qu’on attend le Père Noël.

-Ni l’un ni l’autre. Entrez dans mon bureau s’il vous plait.

-

Non, je préfère rester papoter dans ce magnifique couloir triste dont les papiers peints commencent à se décoller du mur dans les coins.

Je vous l’ai dis que cette femme avait le don de m’énerver ? Je sais même pas pourquoi je continue à la fréquenter. Elle me prend la tête pour un rien. Je n’aime pas sa façon coincée de se déplacer, de parler, de tout. Et comme mon ancien patron, je peux lui lancer vanne sur vanne elle ne bronchera pas. Mais contrairement à avec lui, ça m’énerve. Parce qu’elle se sent supérieure. Elle me laisse le dire en disant « Mais oui, mais oui, vous avez raison » comme pour les papy, avec un petit sourire genre je pense le contraire.

Elle se sent le philosophe qui pardonne à tout le monde qui croit que les autres ne comprennent pas et c’est pour ça qu’il pardonne. Et je supporte pas ça.

Au passage, il faut que je pense à rayer le nom de mon patron de ma mémoire pour laisser de la place aux choses salutaires.

-

-Alors, que me vaut votre visite aujourd’hui ?

-C’est vous qui me donnez rendez-vous à chaque fois.

-

Et comme un con, quand on me donne rendez-vous même pour des choses qui ne valent rien, j’y vais.

C’est plus fort que moi. Je suis carré. C’est comme avec l’heure.

-

-Oui, et heureusement sinon vous ne le feriez pas.

-C’est juste.

-Et ça serait un tort.

-Ca, je ne sais pas.

-Vous me critiquez, mais vous avez toujours quelque chose à me dire au final. Alors commençons. Quel évènement est t’il survenu cette semaine ?

-

J’ai mangé, j’ai bu, j’ai dormi, j’ai bossé… ce sont les événements qui m’arrivent toutes les semaines.

-

-Mon patron se tire de ses fonctions. Il fuit.

-Votre patron a démissionné ?

-

Ce qui est bien par contre, c’est qu’elle sait déchiffrer mon langage. Ca ne fait pas d’elle une personne intelligente, mais c’est mieux que rien.

Attendez…

Non, je retire ce que je viens de dire : c’est PAS mieux que rien.

-

-Oui, je ne sais pas ce qu’il lui a prit. Sûrement un coup de tête. Je ne sais pas ce qui l’a fait prendre cette décision.

-Racontez moi ce départ… comment le vivez vous ?

-Bien. Je ne vois pas pourquoi je serais sensé me lamenter ou le prier de ne pas se casser.

-Que ressentez vous ?

-

Rien. J’en ai rien à foutre.

Et ces questions sont vraiment pourries. Banales. Clichées.

-

-La tout de suite ? Un profond ennui.

-Est ce que vous vous attendiez à ce départ ? Est ce que vous vous y étiez inconsciemment préparé ? Parce que ça va être un changement pour vous. Cet homme vous a accepté alors que vous n’avez rien fait pour. L’ennui que vous ressentez est peut être un contrecoup de votre future vie sans lui.

-

Stupéfiant.

Mais où est ce qu’elle va chercher des conneries pareilles ?

-

-Vous comprenez ?

-Vous me prenez pour un con ?

-Pas du tout, je cherche à savoir pourquoi cela ne vous fait apparemment ni chaud ni froid.

-Eh ben trouvez et dîtes-le moi rapidement.

-Deux secondes…

-

Et là, elle va se caler bien confortablement dans son fauteuil, elle va croiser les doigts devant son nez et regarder le vide.

Voila.

Pourquoi elle fait ça ?

Pour paraître concentrée. Même si ça marche pas. Je ne suis pas dupe.

Pendant ce temps, moi je fous rien, je regarde les tableaux autour de moi qui ornent les murs (étranges entre parenthèses, mais faut pas chercher à comprendre, c’est sûrement pour mettre dans l’ambiance).

Et elle gagne du temps. Me fais perdre le mien.

-

Oui, les psy sont des professionnels de la comédie. Ils savent leur rôle : faire mine de faire fonctionner leur tête même s’ils n'en ont pas.

Faire mine de résoudre un problème par une explication super compliquée qu’ils prennent par un bout, y rajoutent un autre, mixent le tout et le résultat semble cohérent parce que c’est tellement tiré par les cheveux que c’est forcément la solution du problème.

Professionnels jusqu’au bout. A la fin de leur réflexion, ils arrivent à sortir un truc débile qui n’a aucun rapport avec le schmilblick, mais comme la personne en face d'eux est déprimée et veut croire à n’importe quoi, elle comprend rien, mais elle est sûre que ce que le psy dit est vrai.

Si elle l’a pas trouvée elle-même, la solution, c’est qu’elle est compliquée. Et comme le psy propose un truc compliqué, c’est bon, ça passe.

Ca les fait réfléchir, ça les occupe, et ça leur fait oublier pourquoi ça va pas à l’origine.

Forts, hein ?

C’est quand même malin de faire ce métier (si on peut appeler ça un métier). Ca rapporte, ils sont payés à rien foutre et ils ont pas eu besoin de faire des grosses études. Ils se cassent pas la tête, quoi. Le bon plan.

-

-Et si vous essayiez de vous imaginer demain par exemple, quand le nouveau patron arrivera ?

-Je ne vois pas où vous voulez en venir.

-

A part nulle part, bien sûr.

-

-Eh bien, comment vous allez réagir quand il vous parlera, quand il vous convoquera parce que vous aurez dis à une de vos collègues de ne pas mettre du rouge parce que, non seulement ça ne fait pas sexy sur elle, mais en plus ça la grossi…

-

Elle va pas recommencer avec cette histoire qui m’a coûté toute une scène de la part de cette secrétaire qui « n’en pouvait plus, qu’elle était au bout du rouleau, que je suis monstrueux, que je n’ai pas de cœur ni de goûts, que désormais elle ne veut plus entendre une seule remarque de ma part, ni le son de ma voix parce que je crache le mal, que je vomi des mauvaises paroles volontairement blessantes et que je pourri l’existence de tout le monde ».

Bouuuh… que je suis vilain.

Putain qu’est ce qu’elle m’a fait chier celle là à ce moment là… Bien sûr, on sort le grand jeu, les grands mots, les larmes et tout le tralala, et hop. Tous les collègues viennent à sa rescousse.

Ben ouais mais quand on a 40 ans passé on met des vêtements appropriés. Ceux d’une pétasse de 19 ans c’est pas vraiment dans la liste. Elle a honte de vieillir ? Fallait pas naître, ou se suicider dés qu’elle a vu sa première ride.

-

-Je ne suis pas voyant, je ne sais pas moi… je verrai sur le coup.

-Certainement pas. C’est maintenant qu’il faut voir, pour corriger et vous faire éviter de dire n’importe quoi.

-Je dis tout sauf n’importe quoi.

-Excusez moi, mais pour dire ce que vous avez dit à cette dame, autant ne pas ouvrir la bouche.

-Je ne vous excuse pas, et je ne vais pas lui dire que ça lui va bien ! Après elle va continuer de le mettre.

-Mais si elle aime bien ?

-Mais elle se rend ridicule. Je lui ai donné un conseil.

-

A moins qu’elle aime bien qu’on se foute de sa gueule…

-

-Eh bien essayez de le tourner autrement. Et puis vous n’êtes pas son ami, vous n’avez pas à la conseiller. L’important ce n’est pas de plaire aux autres, mais de se plaire à soit même.

- Je lui épargne de se taper la honte.

-

Ma gentillesse me perdra.

-

-En plus, à ce que vous m’avez dit, vous le lui avez dit en public. Ca, c’est la honte.

-Pas si elle se plait à elle-même, comme vous le prétendez si bien. Ca devrait rien lui faire si elle est persuadée que c’est faux.

-Mais contrairement à vous, elle sait se remettre en question et reconnaître ses torts…

-

Bon. On va pas s’éterniser sur ça. Ca s’est passé y’a deux semaines, c’est fini. Et puis pour moi, dès l’instant où c’est dit de toute façon, c’est fini.

-

-Revenons au départ de votre directeur. Croyez vous qu’il part sans regret ?

-Hein ? J’imagine que non, vu la joyeuseté de sa fête d’adieux.

-En êtes vous sûr ? Vous l’avez remercié ?

-Remercier pour quoi ? Pour partir ? Non. J’aurai dû ?

-

L’idée ne m’est pas venue à l’esprit, mais c’est vrai que dans un sens elle n’était plutôt pas mal…

Mais comme c’est Peacecraft qui l’a émise, elle est mauvaise.

-

-Non, pas pour partir, mais de vous avoir entièrement prit sous son aile.

-

Qu’est ce qu’il ne faut pas entendre. Bientôt elle va me demander de construire un temple à son effigie et de faire des offrandes. Merde, c’est le Chauve, c’est pas le pape.

-

-Ce que vous pouvez être niaise quand vous vous y mettez…

-Peut être qu’il aurait aimé voir de votre part une petite, même infime, part de gratitude. Je vous rappelle que sans lui vous seriez au chômage. C’est toujours agréable pour quelqu’un quand on le remercie, surtout d’une personne comme vous. Je suis sûre que ça lui aurait infiniment confirmé le fait qu’il a bien fait de vous garder.

-

Que c’est touchant.

Sainte Peacecraft.

-

-C’est ses affaires s’il avait besoin de quelqu’un qui a des capacités. Je ne suis là que pour faire parfaitement ce qu’il me demande, pas pour me prosterner à ses pieds pour m’avoir gardé. On me demande de faire un boulot, je le fais. Je n’attends qu’un salaire à la fin du mois. Les services mutuels se terminent là.

-

Je gagne cette manche et elle se retient de soupirer. Je la connais. Quand elle baisse les yeux et qu’elle pince ses lèvres comme ça, c’est qu’elle se rend compte qu’on ne me fera pas changer d’avis et que je suis dans un sens, irrécupérable.

Elle se penche sur son bureau, les mains jointes, posées à l’horizontale, les avants bras sur le bureau sombre, et elle me regarde d’un air indescriptible. Ca, c’est pour essayer de cerner mes pensées. Sauf que ma barrière mentale l’en empêche.

Elle agit toujours comme ça quand elle sent que je lui échappe.

Si elle pense « Je t’aurai, mon gaillard. Tôt ou tard, je te piégerai. » moi je lui répond dans ma tête « Tu peux toujours courir, espèce de folle ».

Si elle se dit « Je n’y arriverai jamais. », je lui confirme.

C’est pas demain la veille qu’elle me changera, et qu’elle changera la face du monde avec ses discours de paix et ses intentions de messie.

Elle se croit une des seules personnes raisonnables qui tentent de faire faire aux gens un monde meilleur à cinquante euros la leçon.

-

Au final, encore aujourd’hui, je n’ai rien appris en sortant de chez elle. Je ne me sens pas plus informé sur ma situation, et mon esprit n’a pas prit de nouvelles formes.

Elle ne me fait pas vouloir réfléchir sur mon sort, et à vrai dire celui-ci ne me déplait pas. A l’origine ce sont les gens que je n’aime pas. J’ai beau essayer de savoir pourquoi ils sont comme ça, pourquoi ils sont si stupides, si… nuls, je n’arrive pas à lui tirer les vers du nez.

Elle ne me répond pas, elle parle de moi.

Je veux bien changer si les gens changeaient aussi. Mais c’est pas le cas.

Ils sont comme ils sont, et je ne les supporte pas.

Leur façon de parler, leurs sujets de conversation, leur façon de s’habiller, de marcher, de travailler (ou plutôt de ne pas travailler), d’agir, leurs petites réflexions débiles censées être drôles, leurs vies minables… tout en eux me repousse.

Je fais avec. Et pour les remettre à leur place, pour leur montrer qu’ils sont cons et pas importants, pour leur lever les yeux de leur nombril, il faut que je leur dise d’essayer d’être invisible parce que ça vaut mieux pour tout le monde.

Comment expliquer ce dégoût des gens, même pas de la société, seulement des gens pris individuellement ?

Et même quand ils sont plusieurs, ils sont individualistes. En groupe, il y a toujours l’intérêt personnel qui prime.

 
 
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