manyfics
     
 
Introduction Les news
Les règles Flux RSS
La Faq Concours
Résultats ManyChat
Plume & Crayon BetaLecture
Nous aider Les crédits
 
     

     
 
Par date
 
Par auteurs
 
Par catégories
Animés/Manga Comics
Crossover Dessins-Animés
Films Jeux
Livres Musiques
Originales Pèle-Mèle
Série ~ Concours ~
~Défis~ ~Manyfics~
 
Par genres
Action/Aventure Amitié
Angoisse Bisounours
Conte Drame
Erotique Fantaisie
Fantastique Général
Horreur Humour
Mystère Parodie
Poésie Romance
S-F Surnaturel
Suspense Tragédie
 
Au hasard
 
     

     
 
au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Faux Semblant
Par Ringo
D.Gray-Man  -  Romance/Humour  -  fr
11 chapitres - Complète - Rating : K+ (10ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 2     Les chapitres     4 Reviews     Illustration    
Partager sur : Facebook | Twitter | Reddit | Tumblr | Blogger
Souvenir 2

Je n'ai jamais aimé les cours. Je ne m'intéresse qu'à la littérature et à l'Histoire. Je suis un vrai rat de bibliothèque et pourtant, je ne suis pas mauvais en sport et je me débrouille dans les langues et dans les sciences. En réalité, j'ai des facilités dans toutes les matières, ce qui les rend donc inintéressante à mes yeux. Nombres de fois les professeurs m'ont convoqué dans leurs bureaux pour me parler de ce problème d'inattention. Quand comprendront-ils que je n'en ai rien à carrer ? Le proviseur et le sous-proviseur, eux,  sont persuadé que je fais tout ceci pour me rendre intéressant, pour me pavaner. Qu'ils pensent ce qu'ils veulent, ce n'est pas mon problème. Toutes les semaines, j'ai droit à leurs remontrances. Comment font-ils pour ne pas s'en lasser... ? Maintenant, je fais tout pour éviter leurs convocations, mais bon, ça ne fonctionne pas toujours. J'ai déjà Grand-père qui me prend la tête avec mes études depuis ma petite enfance, j'aimerais qu'on me lâche à présent. J'en ai marre qu'ils me posent ces éternelles et agaçantes question "Que comptes-tu fais plus tard ?", "Penses-tu au moins à ton avenir ?", "Quand comptes-tu grandir enfin ?" Je ne compte pas grandir, la vie d'adulte ne me plaît pas.

 

Début Mai :

 

Cela fait un mois tout rond que les cours ont reprit et je ne cherche toujours pas à travailler au plus grand damne des enseignants. Ils m'ont enfin lâché, répétant que je ne suis qu'un cas désespéré. Je m'en fiche. Je n'aime pas ressembler à un pingouin, je n'aime pas les uniformes. Mais bon, ils le savent déjà. Pour preuve de mes dires, il m'est déjà arrivé de rappliquer au lycée vêtu de mes vêtements de tous les jours, l'uniforme ayant été malencontreusement sali par de l'encre de chine. Bien sûr, ce n'était pas de ma faute puisque le chat de Grand-père aimait par-dessus tout jouer sur mon bureau et que mon habit d'écolier était sur ma chaise. Quelle petite joueuse, celle-là.

 

J'ai la désagréable impression que les journées se répètent sans cesse. Je passe mon temps à courir dans les couloirs -bien que cela soit interdit- afin de fuir et si possible semer toutes ces filles glousseuses et seulement attiré par mon physique. Je l'ais entendu dire que mon cache-oeil me donnait un air bad boy et venant de leur part, je ne sais pas du tout comment le prendre, alors autant ne pas se vexer. Je vais par la suite en cours et maugréer pendant près d'une heure en me demandant pourquoi diable ce lycée est-il obligé d'être mixte. Ne s'inquiète-t-il pas du fait qu'un jour, je me retrouverais à l'hôpital et pour cause de la furie de toutes ces harpies aux doigts crochus. Je vous jure que, quelques fois, elles ressemblent à des sorcières. Ces filles m'effraient. Je me demande qu'elle serait leur réaction si je leur avouais que j'étais gay... Mouais, elles ne me croiraient sûrement pas, trop persuadée qu'elles auraient toutes leurs chances avec moi. Elles n'ont pas comprit qu'elles n'en ont aucune, peut-être qu'un jour... ou pas.

 

La fin des cours est également répétitive. Je suis obligé de courir hors du cours afin de ne pas laisser le temps à toutes ces écolières, dans la fleur de l'âge, de me poursuivre. Généralement, je me cache sur les toits, mais elles ont réussit à trouver ma planque récemment. Pétard, qu'elles sont tenaces... Moi aussi. Je n'ai pas dit mon dernier mot. Puisque je ne peux pas me cacher au sommet des bâtiments, je vais me cacher à l'intérieur. Je vais éviter d'aller à la bibliothèque, je serais trop prévisible. Je continus de courir lorsque j'entre précipitamment dans des vestiaires. Je me vautre sur le sol, hurlant 'Victoire' dans mon crâne, soulagé de découvrir qu'ils sont pour nous, les hommes. Les filles n'ont pas le droit d'y entrer. Je les entends crier mon prénom, me cherchant partout et j'ai la bonne idée de me cacher dans une douche individuelle alors que j'entends la porte s'ouvrir et une voix féminine m'appeler. Au bout de quelques secondes, la porte se referme et les bruits de ces hystériques s'éloignent. J'ai eut chaud...

 

Il n'est plus question que je sorte de ces vestiaires. Quoique, je pourrais toujours voir ceux qui s’entraînent sans être dérangé, j'aime être spectateur. De plus, j'entends des bruits dans la salle. Je sors de la douche individuelle et me dirige vers l'endroit d'où provient ce bruit intriguant. Tiens, je n'étais jamais venu ici. Ca doit être où s'entraîne les kendoka et autre club ayant besoin de tatamis. La salle est spacieuse et pas désagréable. Il n'y a pas de banc, pas de chaise, on doit sûrement s'asseoir à même le sol. Tous les murs sont vierges, sauf un seul qui recouvert de shinaï et de katana de toutes tailles et de couleurs différentes. Ma foi, c'est assez décoratif. Je m'intéresse par la suite à la jeune fille qui s'entraîne, me tournant le dos. Je dis fille parce qu'elle a les cheveux long -je rassure, je ne suis pas du tout sexiste, bien au contraire-. Tiens, cette queue de cheval celui du mystérieux élève que j'ai remarqué lors de mon discours de bienvenu. Je l'ai enfin retrouvé bien que je n'ai jamais vraiment cherché à la retrouver. Elle s'arrête d'un coup d'un seul. Elle a dut m'entendre. Remarque, je n'ai jamais cherché à être discret. Elle ne se retourne pas, alors je confirme ma présence en ces lieux en la saluant :

 

-Salut, jeune fille ! Je te dérange pas trop ?

 

... Mort de trouille. J'aurais été poltron, je l'aurais fait dans mon froc. Elle est très rapide. Je sais pas comment elle a fait, mais en un quart de seconde, elle s'est retrouvé devant moi et m'a plaqué contre le mur en me menaçant de son shinaï. Après avoir rassemblé toutes mes facultés et mes idées quelques peu éparpillés, je me rends compte enfin de ma grande bourde. C'est pas une fille, mais un garçon et celui-ci me regarde avec un air meurtrier. Il est quelque peu effrayant à me regarder comme ça et ça ne s'arrange pas lorsque sa voix sort de sa bouche.

 

-Dégage de là, Teme, ou je te découpe en lamelle...

 
 
Chapitre précédent
 
 
Chapitre suivant
 
 
 
     
     
 
Pseudo :
Mot de Passe :
Se souvenir de moi?
Se connecter >>
S'enregistrer >>