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au 31 Mai 21 :
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Faux Semblant
Par Ringo
D.Gray-Man  -  Romance/Humour  -  fr
11 chapitres - Complète - Rating : K+ (10ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 4     Les chapitres     4 Reviews     Illustration    
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Souvenir 4
Beaucoup de personne me disent que je suis un misanthrope. Je m'en fou totalement. Qu'ils pensent ce qu'ils veulent ce ne sont que des crétins. Qu'ils me foutent la paix avec leurs préjugés idiot. Tch... Je sais pas si c'est mon nouveau lycée où les gens qui s'y rendent qui sont désespérant. J'hésite encore entre les deux. Même si on s'ennuyait à mourir dans mon ancien établissement, j'aimais ma maison. Je m'y sentais à ma place. Là, j'ai envie d'aller en cours comme l'envie d'aller à la messe et je déteste ma nouvelle baraque. Trop moderne avec sa cuisine américaine, etc. Et dire que j'ai du jouer des pieds et des mains et surtout de mon katana pour que ma chambre reste à mon image. Simple avec un futon, une chaise et un bureau. Pas envie de m'encombrer comme mon idiot de frère. D'ailleurs, celui-la me fait chier à rappliquer dans ma piaule avec sa clope au bec. Est-ce que je rapplique dans sa chambre avec mes vêtements sales ??!! Mais bon, pour l'instant je suis un peu coincé. D'un côté, y'a la baraque avec mon crétin de grand-frère et mes parents pas doué de leurs cerveaux et de l'autre, y'a le satané baka usagi dans le lycée qui me tape sur les nerfs. Remarque, c'est un bon défouloir. Ca fait du bien de calmer ses nerfs sur lui. Lui aussi m'énerve à rameuter -même si c'est pas sa faute, mais j'y crois qu'à moitié- toutes une bande, que dis-je un troupeau, une espèce entière de fille mal lêchées et en manque de beaux garçons. Tss... du moment qu'elles me foutent la paix, je vais pas vraiment me plaindre, sauf si elles continuent à me vriller les tympans.

Début Juin, P.O.V. Yu :

Je vais le tuer, j'en ai marre !!! Il me suit partout, où que je vais attirant ces satanés follasses. J'ai beau le menacer de mille tortures, lui promettre mille mort, le frapper, rien n'y fait. Il est têtu et je n'ai pas de patience. Il vient me voir tous les matins avec un sourire niais, m'accueillant comme un crétin. Il s'incruste à ma table le midi et me déblatère toute sa vie et ses relations pseudo-amoureuses. Il me suit dans les couloirs lors des récréations enfin, il vient me vient me voir et nous sommes obligé de nous barrer en courant à cause de la race féminine qui n'a d'yeux que pour lui -et moi récemment, mais c'est majoritairement lui et c'est pas plus mal. le soir, je me réfugie au club de kendo et me calme, très sommairement, les nerfs sur mon ennemi imaginaire qui a, à présent, la tronche de ce baka de rouquin. Qu'il me lâche !!!

Il m'agace à toujours parler tout le temps. J'ai le beau le frapper continuellement -et je peux vous assurer que ça fait du bien- rien n'y fait, il parle encore. Il est où le bouton "OFF" ?! Retirez-lui les piles, débranchez-le, désactivez-le, formatez-le, frappez-le, assommez-le, tuez-le, faites quelque chose bordel ou je réponds plus de moi ! Cela fait un mois qu'il me colle au train et j'effraye dorénavant toute ma classe -mais bon, je m'en fou- et tout ça, parce que je suis continuellement énervé à cause de ce crétin de rouquin borgne et pas doué de son 
cerveau. Il s'entendrait bien avec ma famille... Kami-sama, faites qu'il ne les rencontre jamais, pitié !

Le soir venu je me dirige vers ma salle favorite de l'année, parce que je compte pas rester ici de toute façon. Trop insupportable et si je passe encore une seconde année avec le baka usagi aux basques, je fais un malheur (1). Pourtant l'instant, il ne m'a pas encore repéré et j'en suis soulagé. 'Pas sûr de tenir la scolarité avec son flot de parole incessant. Quoique, je déchante très vite. Au croisement d'un couloir ,que je dois obligatoirement emprunter si je veux arriver à destination, je le vois. Merde. Apparemment lui, ne m'a pas vu. Ouf. Je devrais sûrement faire demi-tour et utiliser un autre chemin, mais je l'entends parler. A qui il cause, au mur ? Je savais qu'il lui manquait une case -et sûrement plein d'autres- mais pas à ce point tout de même, enfin j'espère. Ou pas, en fait. J'écoute.

-... Fait si longtemps !
-... Ouais.

Mouais. 'Pas pratique d'écouter à l'insu de deux personnes qui, apparemment, sont de sexe masculin -pour le crétin borgne, j'ai encore un doute que je ne veux pas éclaircir- et qui parlent doucement. En tout cas, le rouquin a pas l'air très heureux de retrouver le mec qui s'extasie pour un rien. Putain s'il attire aussi les mecs, je lui plante mon katana là où ça fait bien mal ! J'ai déjà assez à supporter lui et les poufiasses. Je sorts de mes pensées de meurtre volontaire et quelque peu prémédité et continu d'écouter leur conversation. Pas très facile quand on est loin d'eux.

-... Toujours tu sais.
-... Histoire ancienne.

Je hausse très sensiblement un sourcil étonné. Pas que je le soit réellement, mais c'est la première fois que j'entends le crétin borgne -je sais plus comment il s'appelle et j'ai pas envie de m'en souvenir. Et puis, pourquoi je reste à glandouiller là, à écouter une conversation débile -dont je ne comprends rien d'ailleurs- alors que ça le regarde pas et que j'en ai rien à carrer des connaissances qui doivent pas voler aussi haut que lui. Je fais demi-tour pour emprunter un autre chemin car je ne veux pas les croiser. Un peu de tranquilité me fera le plus grand bien. Je remonte les escaliers par lesquels je suis descendu (2) lorsque j'entends une voix gueuler :

-... Lavi !
- Lâche-moi !

... J'avais pas dit que je voulais pas me souvenir comment il s'appelait, déjà ? Ils m'énervent à contredire mes pensées peu cohérente ces derniers temps. Je marche calmement vers mon lieu de prédilection -club de kendo- lorsque j'entends une voix familière et particulièrement agaçante retentir dans le couloir dans lequel je me trouve. Niveau discrétion, ils font pas dans la dentelle ces deux boulets. Je dis rien, je l'ignore complètement. Lui, me rejoins et ne dit rien aussi. Il a vraiment en colère. Même si ça lui va pas ce visage crispé et son œil flamboyant, il a toujours l'air d'un débile profond. Tandis que je me change dans les vestiaires, il se dirige avec un bouquin à la main dans la salle. Il sait pertinemment que je déteste qu'on me regarde me changer. Je suis pas exhibitionniste ! L'ignorant totalement, je m'entraîne seul, comme d'habitude. Il me fout la paix pour une fois, c'est une première. Et j'espère que ce sera pas la dernière.

L'entraînement terminé -le responsable de cette salle voulant rejoindre sa femme qui fêtait son quarantième anniversaire et pensant soixante-quinze kilos -faudra lui dire qu'on en a rien à carrer de sa femme- nous vira presque comme des malpropres de lieux. Pas de paroles échangées à sens unique, le silence, le calme. Pourquoi c'était pas comme ça depuis le début ? A la sortie de l'enceinte, il me lance un bref "bonne nuit, à demain" et s'en va de son côté. Je ne réponds pas -depuis quand je dois répondre- et rentre chez moi. Dans ma chambre, je suis énervé contre moi-même. Je devrais heureux que cette journée se soit déroulé dans le calme, mais non. Je l'ai pas trouvé parfaite ou peut-être trop. Enfoiré de Baka Usagi !!
 
 
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