- Bonjour Myriam ! Comment va-tu ? Duo n’est pas avec toi ?

- Bonjour Quatre, bonjour Heero ! Ça va, je suis un peu fatiguée, j’ai assez mal dormis. Et non, Duo n’est pas avec moi, je n’ai pas eu de nouvelle ce week-end…

- Il serait malade ?

- Je ne sais pas Quatre. Je te dis, je n’ai plus de nouvelles.

- Samedi…

Heero hésita, Quatre et Myriam l’encouragèrent du regard, le japonais reprit :

- Samedi on était ensemble, Hélène était partie en week-end avec l’autre-là… euh…

- Daniel ? l’aida Myriam.

- Oui, c’est ça. Bref, on était tranquille sur le canapé et il est rentré, il avait plus de 24h d’avance et votre mère n’était pas là.

- Comment cela se fait ? s’étonna Quatre.

- Aucune idée, tout ce que je sais, c’est que j’ai été mis dehors sans autre forme de procès, enfin, j’ai quand même eut le temps de prendre mes affaire et consoler un minimum Duo.

- Il y a une raison particulière, tu crois ?

- Et bien… C’est-à-dire que…

- Heero ! Vous faisiez quoi ?

- Rien ! on s’embrassait seulement.

- Sûr ?

- Certain Myriam ! on ne faisait rien de plus.

- Bizarre… Tu a vu le regard qu’il avait ?

- Hn… Homophobe.

- Shit ! Et qu’est-ce qu’il a fait après ?

- Je ne sais pas, fit le japonais piteusement. Duo m’a dit de partir, il ne voulait sans doute pas que…

- Donc tu ne sais pas ce qui lui est arrivé ! Et tu te dis un petit ami ! Tu n’es qu’un…

- K’so ! J’ai appelé 15 fois par heure depuis que je suis parti, il ne m’a pas répondu une seule fois, je tombais toujours sur sa messagerie ! J’ai laissé une centaine de messages vocaux et de SMS, mais à part ça, non, je ne pense pas à lui !

Heero avait parlé d’une voix froide, sourde, d’un calme effrayant, contrairement à Myriam qui lui avait crié dessus. La jeune fille baissa les yeux où des larmes commençaient à perler. Quatre s’en rendit compte, empathie oblige, et la prit dans ses bras alors qu’elle éclatait en sanglot.

- Il n’est pas… il n’est pas bien. Il va mal… J’ai peur…

- Chuuuut… calme-toi, on ira le voir ce soir, calme-toi d’accord ?

Le soir venu, ils se retrouvèrent dans les voitures de Zech et Solo, entassés tant bien que mal, parce que les voitures n’étaient pas si grande. Une fois devant la maison, ils s’apperçurent qu’il n’y avait pas la voiture d’Hélène, mais peut-être Daniel était à l’intérieur. Se concertant quelques instants, ils décidèrent qu’il n’y aurait que Solo et Myriam qui irai.

Le frère et la sœur montèrent les marchent du perron et entrèrent sans frapper, de toute façon, Myriam devait passer ses deux semaines avec sa mère. En entrant, ils entendirent la télé qui diffusait, apparemment un match de football et Daniel avait l’air d’être devant, au vu des cris de frustration qu’il lançait lors d’une occasion manquée…

Myriam monta directement dans sa chambre avec ses affaires. Les posant rapidement, elle se dirigea ensuite vers la chambre de son frère. Elle tenta d’ouvrir la porte, mais la clef semblait tournée. Elle alla chercher la sienne. Lorsqu’elle réussit à ouvrir la chambre de son jumeau, elle le trouva recroquevillé sur son lit, secoué de sanglots. La jeune file se précipita sur lui pour voir ce qu’il avait. Elle enleva la couverture qui le cachait quasi-entièrement, doucement. Elle le découvrit torse nu, avec beaucoup d’ecchymoses et quelques blessures. Elle jura tout bas :

- My God, Duo, what happen ? (Mon Dieu, Duo, que c’est-il passé ?)

Elle finit d’enlever la couverture et vit d’autres bleus sur ses jambes.

- Duo, who ? (Qui ?)

Il ouvrit difficilement la bouche pour répondre faiblement :

- The Other… (L’Autre)

- Him!!! I will kill him! (Lui! Je vais le tuer)

- Please, stay with me… (S’il te plait, reste avec moi…)

Myriam, qui s’était brusquement relevée, regarda son frère. Ses yeux vides, pourtant exprimant une grande souffrance, la firent réfléchir. Elle l’embrassa doucement sur la joue et dit :

- Don’t worry, je vais chercher Solo et de quoi te soigner, et je reviens.

Le jeune homme hocha lentement la tête et referma ses yeux douloureux. Myriam prit le temps de remonter la couverture puis partit précipitamment de la chambre, dévalant les escaliers en appelant Solo à grand renfort de cris. Elle le trouva en train de ranger sommairement le salon, où Daniel dormait dans le canapé. A son entré, il relava la tête, ayant dans les mains quelques canettes de bière vides et des paquets de gâteau.

- Que ce passe-t-il ?

- Va chercher la boite à pharmacie ! Il va mal !

Solo alla vite dans la cuisine pour jeter tout ce qu’il avait dans les mains et courir à la salle de bain principale pour prendre la trousse de premiers soins. Il suivit sa sœur jusqu’à la chambre de leur frère. Quand il le vit, sa réaction fut similaire à celle de sa sœur. Il se précipita vers lui pour l’examiner .

- Appel Zech et Heero… Et Sally.

- Zech et Heero, d’accord, mais pourquoi Sally ?

- Sa mère est infirmière, elle saura quoi faire.

Myriam sortit donc son portable et appela Heero. Les trois appelés arrivèrent, prévenu de l’état du jeune homme et su du sommeil de l’Autre. Ils accoururent silencieusement jusqu’à la chambre de Duo.

- Kami-sama ! Duo, que c’est-il passé ?

- C’est l’Autre… dit froidement Myriam

- L’Autre ? Ah, Daniel ? C’est lui qui… s’inquiéta Sally.

Myriam hocha la tête en caressant les cheveux de son jumeau qui dormait aussi. Sally, en bonne fille d’infirmière qu’elle était, donna quelques instructions pour appliquer pommades et bandages. Pendant qu’ils le soignaient, Duo se réveilla en grimaçant. Il sourit à ses anges gardiens et surtout à son Ange qui avait posé sa tête dans ses bras sur le lit à côté de la tête du natté. Le japonais caressa doucement la joue de son petit ami et son sourire lui fit chaud au cœur mais dans ses yeux se lisait toute la culpabilité du monde, ce qui surpris quelque peu Duo. Faiblement, il lui prit la main et embrassa le creux de sa paume.

Les autres, ayant assistés à cette scène, firent silence religieusement, le sourire aux lèvres. Ils décidèrent d’emmener les jumeaux chez leur frère. Duo ne pouvant pas marcher, c’est Zech qui le prit dans ses bras, un peu comme une mariée. Sally et Heero partirent devant pour prévenir qu’il faudrait faire de la place dans la voiture de Solo. Alors Quatre se mit sur les genoux de Trowa et Réléna s’enquit de la situation, que Sally lui expliqua brièvement.

A l’intérieur de la maison, Daniel se réveilla à cause du bruit qu’il y avait. Sa tête le lançait, ça lui apprendrait à boire autant, mais il ne pouvait pas vraiment s’en passer. Il reconnut la voix de sa « belle-fille » qui semblait s’insurger contre quelque chose, ou quelqu’un, il n’arrivait pas à le définir. Alors, il vit Myriam et Solo débouler dans le salon et aperçut derrière eux un autre homme qui tenait la petite pédale dans ses bras. Ignorant sa migraine naissante, il vit rouge. Il commença à hurler pour comprendre ce qui se passait.

- Qu’est-ce que vous faites ? Vous n’avez aucun droits ! Sortez de MA maison !

- Avec plaisir, répondit Zech avant de partir avec Duo dans ses bras.

- Quoi ? Vous n’avez pas le droit ! Répéta Daniel

- Que tu crois ! Tu avais le droit, toi, de le battre de cette manière ?! Hurla à son tour la jeune fille, déjà bien remontée

- Jamais ! Je n’accepterai pas tes accusation ! Il n’a qu’à aller se faire soigner, c’est contre nature !

- Tu n’as pas le droit de dire cela !

- Je dis ce que je veux, ce n’est pas une petite pute comme toi qui va me dire ce que j’ai le droit de faire ou non !

Plus fort qu’elle, son bras, armé de sa main, partit rencontrer la joue, rouge déjà, de Daniel. Il ne pensait pas qu’elle avait de la force, il fut donc surprit quand il sentit sa tête partir assez fort. Ne se contrôlant plus et éclipsant totalement la présence de Solo, il la frappa au visage, de sorte qu’elle tomba et se cogna la tête violemment contre le bord d’un meuble près de l’entrée du salon. L’homme avait l’air apparemment satisfait d’avoir fait taire la petite peste. Solo, que pourtant la colère atteignait rarement, prit juste le temps d’éteindre le dictaphone qu’il avait dans sa main et le mettre dans sa poche, avant de, presque, se jeter sur Daniel pour lui asséner autant de coup de point qu’il faudrait pour le faire s’évanouir. Ce qui ne prit pas beaucoup de temps, en moins d’une dizaine de coup, l’homme fut au tapis… et sur le tapis.

Solo prit alors sa sœur dans ses bras et se dirigea vers la porte. Ils avaient décider qu’ils ne préviendraient Hélène que quand ils seraient chez Solo et n’appelleraient pas les secours, ne le feraient que si cela recommençait, en accord avec les jumeaux pendant qu’ils soignaient sommairement le jeune homme.

Zech se précipita quand il aperçut sa petite amie dans les bras de son frère. Elle commençait à se réveiller. Ils prirent les voitures et s’en allèrent à l’appartement de Solo.

Et voilà !!!

J’espère que le fait qu’il soit plus court qu le 10 ne vous dérange pas, mais je suis retourner à la longueur originelle de ma fic, et je n’aime pas vraiment quand c’est plus long…

Zéphis : Aïe ! Non ! Duo ! Ca suffit !

Duo : Qu’est-ce que tu m’as fait !! Traîtresse !!

Zéphis : …on a pas passer de contrat que je sache…

Duo : Même, tu n’avait pas le droit !

Zéphis : … Je crois que tu as oublier un léger détail… J’ai TOUS les droits avec vous… Mwahahahahah !!!

Gloups…

Review s’il vous plait… avant que Heero ne me flingue…