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Un Potter à la CFE
Par nausicaa2008
Harry Potter  -  Romance/Humour  -  fr
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Après la fête

Chapitre 5

 

            La fanfare rugissait avec enthousiasme ses notes festives, s’élevant à peine au dessus du brouhaha excité de la foule. Jamais le chemin de traverse n’avait été aussi rempli de sorciers et autres créatures magiques. Il ne restait pas un pavé qui n’était pas occupé par un pied. Et toute cette foule acclamait, riait, chantait, explosait d’une joie sincère, l’heureuse fin de cette histoire. Enfin, enfin ils avaient été libérés de cette horrible malédiction qui commençait à s’abattre sur le monde magique. Et cela il le devait au plus grand héros de tous les temps.

            Une grande estrade avait été montée pour l’occasion devant la banque Gringott. Une rangée de chaises placée en arrière scène attendait que les ministériels popotins viennent s’asseoir pour célébrer ce grand jour. Le ministre de la magie apparut en premier et réclama tant bien que mal un silence qui se transforma difficilement en « un peu moins de bruit ». Il porta sa baguette au niveau de sa bouche et parla comme s’il s’agissait d’un micro.

            « Mesdames, mesdemoiselles, Messieurs, Sorcières et Sorciers, et toutes créatures magiques ici présentes, au nom de la magie, je vous salue et vous remercie de venir si nombreux pour cette cérémonie qui récompensera notre sauveur de toujours ».

            Des cris hystériques s’élevèrent de toutes parts, tandis que le ministre réclamait à nouveau le silence.

            « Le peuple magique a encore vécu des heures sombres. Cette maladie effroyable a été le plus grand fléau connu depuis la peste. Mais heureusement pour nous, un homme, que dis-je, un Dieu, s’est levé contre cette maladie, et tel Moïse et son bâton divin, a dit « stop » à cet effroyable ennemi qui nous terrifiait au plus profond de notre désespoir »

            Le tout était accompagné de moult gestes théâtraux qui rendaient la situation aussi grotesque que risible. Le jeune homme dont il était question se trouvait encore dans la foule, entouré de son rouquin de meilleur ami et de sa surdouée de meilleure amie, qui s’étaient tous deux rétablis sans aucune séquelle, et trouvait que ce ministre en faisait un peu trop, mais, Merlin, qu’est-ce qu’il aimait ça !

            « Mesdames, mesdemoiselles, Messieurs, et bla et bla et bla, je vous prie de faire un tonnerre d’applaudissement pour notre Sauveur, celui qui sauva le monde à plusieurs reprises au péril de sa vie, sans jamais faillir, The Survivant et son groupe, Les Rolling Potter ».

            Ron donna une grande frappe dans le dos de Harry qui monta sur scène, sa guitare magique à la main. La foule explosa en cris d’hystérie et en applaudissement. Harry courut vers le ministre de la magie, non sans avoir adressé à la foule des « V » avec ses doigts. Derrière lui, Hermione alla se placer à la battrie, tandis que Ron branchait son synthé. Ils étaient tous les deux habillés comme des stars du rock, ce qui fit rire intérieurement Harry, car cela ne leur allait pas du tout.

            « Harry Potter ! cria presque le ministre de la magie. Je suis tellement heureux de vous accueillir parmi nous ! Je vous en prie, dites nous une dernière fois comment vous avez découvert le remède contre le rhume magique ? »

            « J’ai cru en la musique, baby ! J’ai chanté et le mal a disparu ! Quand Potter passe le mal trépasse ! Yeah ! »

            Il ponctua le tout par un coup dans les cordes de sa guitare, et réalisa tout à coup que ce qu’il venait de dire n’avait aucun sens. Mais peu importait, la foule hurlait comme des déments. Le premier ministre gloussa – étrange pour un homme – et s’écarta pour les laisser jouer. N’était-ce pas sensé être une cérémonie de récompense ? Peu importait, Hermione donnait déjà le tempo, il n’avait plus le temps de réfléchir. Il plaça ses doigts sur sa guitare et cria à la foule :

            « Cette chanson remède est pour vous ! Sachez que rien ne vaincra la musique ! »

Mais d’où est-ce qu’il sortait ses idioties ? Pas le temps de réfléchir, la foule hurla et il commença à jouer.

            Soudain, alors qu’il allait se mettre à chanter, les spectateurs devant la scène se mirent à se transformer. Harry fut d’abord intrigué puis une sueur froide coula dans son dos quand il remarqua que des poils leur poussaient de partout, que leur yeux devenait gigantesquement mignons et que leur bouche s’agrandissait, se remplissant de dents.

« Merde ! » hurla Harry tandis que les premiers gnious dégénérescents montaient sur la scène pour l’attaquer. « Merde, merde, merde », reprirent en chanson derrière lui Hermione et Ron, en balançant leur tête et leur cheveux détachés au rythme de la musique. Harry leur lança un regard interrogateur. La situation était grave : comment ne pouvaient-ils pas se rendre compte à quel point ils chantaient faux ! Il devrait en parler à son manager avant que…

Le premier gniou attaqua. Harry le renvoya sur la foule d’un coup de guitare. Ça ou une batte, c’était la même chose. Il en dégomma ainsi une bonne dizaine, quand soudain une immense douleur se rependit dans son crâne. Il se plia en deux comme terrassé. Que se passait-il ? La seule fois où il avait senti une douleur comparable, c’était quand il était en présence de…Impossible ! Il était mort ! La douleur enfla. Harry cria. La foule hurla, mais cette fois, ce n’était pas de joie.

            « Alors Harry, on récolte seul les fruits d’un travail d’équipe ? » susurra une voix terrible.

            Harry n’osa pas relever la tête tout de suite, effrayé par ce qu’il allait voir, mais ces paroles l’intrigua. Fruit d’un travail d’équipe ? Il osa décoller son front du sol et il le vit. Ces yeux rouges aux pupilles verticales, ce teint aussi blanc que la neige, ces deux fentes en guise de narines, c’était…c’était…c’était…Ce n’était pas Voldemort ! Tout d’abord il avait des cheveux, et ensuite un visage rond de fille. Le faux Voldemort lui adressa un sourire machiavélique. Le doute n’était plus possible. C’était Nausicaa, déguisée en Voldemort. Comment était-ce possible.

            « Qu’est-ce que tu as à dire pour ta défense ? » reprit Nausidemort. (lol, vive les pubs)

            « Heu…je...heu… » bagaya Harry.

            « Non mais dites-moi comment on peut respirer avec ces machins ! » hurla une voix bien reconnaissable un peu plus loin dans la foule.

Rion apparut, avec le même teint blafard et les mêmes yeux que Nausicaa. Mais pourquoi ressemblaient-elles à Voldemort ?

            « Non mais c’est vrai ! continua Rion. Une simple poussière dans le nez et c’est la mort assurée tellement c’est petit ! Regarde, je peux me boucher mes narines avec seulement mon petit doigt ! »

            « Qu’est-ce que j’y peux ? demanda l’autre en croisant les bras. Moi aussi je suis comme ça ! »

            «  Ouais, bah vous pouvez vous plaindre ! s’écria une autre voix. Vous vous zavez pas de langue de zerpent ! Pourquoi z’est touzours moi qui ait la langue de zerpents ! »

            Artémis apparut sur la scène, sifflant sa langue crochue comme…un serpent.

            « Pauvre témis ! Tu sais que tu es chou quand tu zozotes…. », dit innocemment Nausicaa.

            Une étincelle perverse s’alluma dans les yeux d’Artémis (enfin pour peu que des yeux de serpent peuvent être pervers).

            « T’inquiète, t’es pas la seule à avoir une langue de serpent, l’informa Athéna qui apparut de derrière les cadavres de gnious (aucun mal n’a été fait à toute créature magique durant l’écriture…ndlidm). Les garçons en ont une aussi et ils s’amusent à qui va cracher le plus loin, pour comparer avec ou sans langue de serpent. »

            Harry tourna la tête vers les deux garçons, tous les deux aussi pâles que la mort, mais qui offrait des versions de Voldemort hippie et à lunette assez intéressantes.

            « Ouais, bah ze vais aller me plaindre au zervice après vente zi za continue ! »

            « Tout ça c’est à cause de lui ! » déclara Athéna en pointant un doigt accusateur sur Harry, toujours assis sur la scène.

            « Quoi ? Moi ? Mais pourquoi moi ? »

            « Parce qu’on est dans ton rêve, imbécile ! » s’écria Rion.

            «  Un rêve ? » répéta Harry, évasif.

            «  Oui, Harry » s’écria Artémis. « Harry, Harry, Harry,… »

Harry s’étonna de la voir répéter son prénom autant de fois. Il était juste à côté d’elle et lui accordait toute son attention, alors pourquoi est-ce qu’elle continuait à le répéter. Les trois autres commencèrent à l’imiter et à scander son nom. Bientôt toute la foule cria son nom. Harry n’y comprenait plus rien. La douleur à la tête revint, plus persistante, plus réelle. Les gens continuaient à crier son nom. « Harry ! Harry ! Harry ! »

           « Taisez-vous ! Taisez-vous ! » hurla-t-il.

            Il tenta de se débattre, mais c’était comme si son corps refusait de lui obéir.

-         HARRY ! cria une voix plus forte que les autres.

Soudain, il s’éveilla. Penchée au dessus de lui, Artémis le regardait avec inquiétude. Resté quelque peu dans les vapeurs du rêve, il la trouva bien pâle et ne put s’empêcher de retenir un cri de surprise.

-         Et là ! s’écria la jeune fille. Du calme, ce n’est que moi !

Harry la regarda avec suspicion, mais, peu à peu, le rêve s’éloigna et la réalité remit en marche son cerveau (du moins, la partie de son cerveau qui n’était pas endolorie par la doulour), et il dut admettre que pour une fois, elle n’avait pas tort (là je suis méchante). Pas de peau blanche, pas de yeux rouge, pas de narines qu’on pouvait boucher qu’avec le petit doigt. Harry en soupira presque de bonheur.

Il regarda autour de lui. Il était encore dans la salle sur demande. A côté de lui, les cadavres de verres et de bouteilles d’alcool, gisaient, abandonnés là faute de résistance au sommeil.

-         Ah ! s’écria quelqu’un. La star du rock est réveillée ! puis elle éclata de rire en chuchittant quelque chose comme "Rolling Potter".

Le ton était amical, c’était certain, mais Harry le prit comme une véritable agression. C’était comme si on lui avait broyé le cerveau avec seulement quelques paroles (amicales qui plus est ! Qu’est-ce que ça aurait été si on lui avait crié dessus ?). Intimement convaincu que les paroles pouvaient tuer, il maugréa :

-         Parlez pas trop fort s’il vous plaît !

-         Tu as la gueule de bois ! chuchotta Artémis. Pas étonnant avec tout ce que tu as bu.

Harry lui lança un regard interrogateur. Il n’avait absolument aucun souvenir de ce qu’il c’était passé après la troisième fois qu’ils avaient bu en l’honneur du capitaine Jack Sparrow.

-         Tu tiens pas vraiment l’alcool ! lui apprit Nausicaa. Mais c’était marrant de te voir complètement pété. Tu continuais à boire comme si ta vie en dépendait ! C’était vraiment drôle !

-         Drôle ? répéta Harry, suspicieux.

-         Ne t’inquiète pas, voulut le rassurer Artémis, mais ses yeux mentaient.

-         Je peux savoir ce que j’ai fait ?

Nausicaa éclata de rire.

-         Tu as voulu nous faire un streap tease, lui apprit Athéna qui préparait une potion. Tu as enlevé ta robe de sorcier et ton pantalon. Tu t’es retrouvé en caleçon, mais là on a demandé aux gars de te rhabiller avant que tu ne l’enlèves.

-         Trop aimable ! grogna Harry.

-         En fait, c’est pas tellement pour toi qu’on l’a fait : Arte allait nous faire une crise cardiaque et Rion était à deux doigts de te sauter dessus pour te violer. On a donc arrêté les frais.

Il tourna vers Arte un regard plein d’espoir pour qu’elle puisse démentir toute cette sordide histoire, mais elle se détourna honteusement, donnant foi à toutes ces révélations.

-         T’inquiète, reprit Nausicaa, j’ai pris plein de photos ! Au fait, ça te va bien de faire du Quidditch, tu es plus musclé que je le pensais.

Harry rougit. Il aurait donné n’importe quoi pour ne pas entendre ces dernière phrases. Non seulement maintenant il était lié à eux par un contrat impossible à annulé, mais en plus, s’il ne faisait pas ce qu’ils lui demanderaient, ils pourraient publier ces photos n’importe où. Et ce serait la fin de Harry Potter. Ou, du moins, de son image de marque.

-         Autre chose ? demanda-t-il, dégoûté.

-         Tu as bu les cocktails de Rion, continua Artémis, mais tu es en meilleur état qu’elle.

-         Pourquoi ?

Soudain, une porte dissimulée dans le mur s’ouvrit derrière un bruit de chasse d’eau. Rion apparut, pâle, cernée, et s’affala avec un râle de mort sur un des fauteuils de la salle. Ça répondait à sa question.

-         aaaaaaaaah ! râla-t-elle. J’aurais dû m’arrêter avant le troisième Whisky coca.

-         Et même avant, en rajouta Artémis.

-         Ah ! s’écria Nausicaa. Tu es enfin sortie des toilettes. Comment te sens-tu ?

-         Je vais mourir !

-         D’accord, donc ça va pas si mal !

-         Comment tu fais pour ne jamais être malade toi ?

-         J’en sais rien, répondit Nausicaa en haussant les épaules, peut-être que mon organisme fait s’évaporer l’alcool !

-         Va mourir espèce de monstre ! expira presque Rion.

La jeune fille lui répondit par un rire et s’éloigna.

-         Elle n’a pas du boire autant que nous, supposa Harry.

-         Détrompe-toi, elle a bu autant que Rion, réfuta Artémis, mais elle n’a pas toujours été comme ça ! Enfin, depuis qu’elle est dans ce monde, les effets de l’alcool sur son organisme sont…étranges.

-         Etranges ?

-         Disons, qu’elle n’a pas de gueule de bois, mais elle devient durant tout le temps d’incubation de l’alcool une véritable…perverse.

-         Ok, acquiesça Harry, je ne veux plus qu’elle s’approche de moi !

-         Ne t’inquiète pas, intervint Athéna, je lui ai donné une potion qui régule ses pulsions.

-         C'est-à-dire ?

-         Qu’elle sera un peu euphorique, dit simplement la jeune fille.

-         Et que je plains celui qui restera dans le même lit qu’elle ce soir…, continua Artémis.

Elle semblait dire cela en toute connaissance de cause.

-         Bah on ne va pas non plus trop se plaindre si quelques crétins ne peuvent plus avoir de descendance ! s’écria Rion de son fauteuil. C’est mieux pour la planète !

Harry déglutit ne voulant même pas essayer de comprendre ces paroles.

-         Ah ! s’écria soudain Nausicaa. Les gars sont revenus.

Soudain, la porte de la salle sur demande s’ouvrit dans un boucan de fin du monde. Une odeur de croissants et de gâteau au chocolat envahit la pièce ; la porte se referma en claquant comme le tonnerre, finissant d’achever le Survivant et un certain crustacé qui se précipita aux toilettes.

 
 
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