manyfics
     
 
Introduction Les news
Les règles Flux RSS
La Faq Concours
Résultats ManyChat
Plume & Crayon BetaLecture
Nous aider Les crédits
 
     

     
 
Par date
 
Par auteurs
 
Par catégories
Animés/Manga Comics
Crossover Dessins-Animés
Films Jeux
Livres Musiques
Originales Pèle-Mèle
Série ~ Concours ~
~Défis~ ~Manyfics~
 
Par genres
Action/Aventure Amitié
Angoisse Bisounours
Conte Drame
Erotique Fantaisie
Fantastique Général
Horreur Humour
Mystère Parodie
Poésie Romance
S-F Surnaturel
Suspense Tragédie
 
Au hasard
 
     

     
 
au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Un Potter à la CFE
Par nausicaa2008
Harry Potter  -  Romance/Humour  -  fr
7 chapitres - Rating : K+ (10ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 7     Les chapitres     7 Reviews    
Partager sur : Facebook | Twitter | Reddit | Tumblr | Blogger
Pardonne-moi ce soir

Coucou tout le monde! Alors je m'amuse toujours autant avec cette secte que je connais bien (et qui s'est reconnue), qui martyrise ce pauvre Harry. Bon les choses sérieuses commencent dans ce chapitre, fini la déconnade (ou en tout cas, celle seulement placé pour faire rire) et fan de HPDM vous devriez être intéressés par ce qui va suivre. Je dédicace ce chapitre à tous les membres de la secte (et particulièrement à Arte).

Chapitre 6

 

            Après un petit déjeuné plus ou moins apprécié (et une bonne tasse de potion d’Athéna qui réduisait considérablement mais pas totalement les effets de la gueule de bois) la secte s’était réunie pour discuter d’un plan d’attaque.

-         Bon, s’écria Nausicaa qui était tellement de bonne humeur qu’elle avait décidé de prendre la tête de cette assemblée extraordinaire (bref en gros elle joue les chefs et pour une fois elle est plus de bonne humeur que sadique et machiavélique). Résumons ce que nous savons.

-         Nous savons que la source d’énergie se trouve sous les dortoirs de Serpentard, résuma Athéna avec un ton très professionnel. Et d’après les informations que nous disposons, les serpentards les plus touchés par le flux sont sans contexte les préfets.

-         Quoi ! s’étouffa Harry.

-         Regarde par toi-même, les points les plus lumineux correspondent, selon les dossiers des élèves, aux préfets nommés cette année.

-         Oui, et leurs chambres se trouve le plus au fond du dortoir, le plus au fond du château, intervint Artémis, là où personne ne peut vous entendre si vous entreprenez un mauvais coup…

Elle avait dit cela comme si elle connaissait parfaitement la situation. Tous tournèrent vers elle un regard rempli de suspicion (plus proche d’ailleurs de l’accusation que de la suspicion…).

-         Voyons, tenta de se défendre l’accusée, ce ne sont que les conclusions que je tire de cet emplacement. Ce que je voulais dire, c’est que c’est l’endroit idéal pour planquer quelque chose.

-         Ou pour faire quelque chose à quelqu’un, ajouta malicieusement Rion.

Artémis lui décocha un regard assassin.

-         Peu importe, trancha Nausicaa, Arte, est-ce que tu connais bien les lieux ?

-         Oui, je les connais plutôt bien, avoua-t-elle, je peux vous guider sous le dortoir des serpentards si c’est ça que tu veux me demander.

Nausicaa hocha la tête, heureuse de cette nouvelle.

-         Cependant, il faudra que quelqu’un fasse diversion, répliqua Artémis.

-         Comment ça ?

-         Le seul moyen pour nous de nous introduire dans les sous sols, c’est de passer par la chambre du préfet en chef.

-         Malfoy ! s’étouffa Harry qui avait presque réussi à oublier le lapin qu’il lui avait posé et la fureur que le blond devait ressentir à son encontre.

-         Exact ! acquiesça l’autre. Bon, je vous explique le problème : s’introduire chez les serpentards est ce qu’il y a de plus facile, le problème c’est s’introduire dans la chambre de Malfoy qui est le seul accès aux sous sols.

-         Il y a une serrure magique? supposa Rion.

-         Pire que ça, c’est une serrure ultra sécuritaire de la dernière évolution magique. Elle est à reconnaissance vocale et il a été prouvé que seul Malfoy peut ouvrir cette serrure.

-         Ho ho, s’écria Rion, tu as déjà essayé de t’introduire chez lui…

Artémis rougit.

-         Je me suis déjà introduit chez lui, murmura-t-elle.

-         Combien de fois ? demanda la grande brune avec un grand sourire moqueur.

-         Une dizaine, avoua l’accusée.

-         Et tu lui as volé des affaires je suppose, articula Nausicaa entre ses dents.

Tout à coups, toute euphorie s’était envolée…

-         Seulement quelques caleçons, une paire de chaussette, un tee-shirt, une cravate, une cape en velours, une plume dernier cri avec laquelle il écrit des poème, et sa petite peluche qu’il garde toujours pour dormir et qui porte son parfum.

-         Tu m’étonnes qu’il ait fait mettre une serrure magique high tech, soupira Nausicaa.

Artémis fit la moue.

-         Bon il faut donc trouver le moyen de l’attirer dans sa chambre à un moment de la journée où il y a le moins de témoin possible, reprit-elle.

-         On dirait que vous voulez commettre un crime, s’écria Harry en pâlissant.

-         Ah, si seulement c’était vrai ! s’écria Rion, les yeux dans le vague.

-         Bon, je ne vois qu’une solution, décida Nausicaa, Harry, ta nouvelle mission c’est de trouver un moyen de nous faire rentrer dans la chambre de Malfoy.

-         Quoi ? cria presque le brun. Mais, je…je ne…pourquoi moi ? et comment…comment est-ce que je peux faire ça ?

-         Un peu d’imagination, nom de Merlin ! répliqua Nausicaa.

-         Fait lui une proposition qu’il ne peut pas refuser, intervint Artémis, une proposition des plus alléchantes pour un homme viril tel que lui.

-         Hein ? Mais ce serait pas plutôt à vous, en tant que femmes séduisantes, de vous occuper de ça ? tenta le brun

-         On apprécie le compliment ryry, roucoula Rion, un brin sarcastique, malheureusement on n’est pas vraiment son genre…

-         Si tu vas dans cette direction là, il faudra que tu fasses le gay ! acquiesça Artémis.

-         Vous voulez que je le surveille, mais je croyais que vous vouliez l’attirer dans sa chambre !

-         Oulala, qu’est-ce qu’il est long à la détente ! s’écria Rion.

Galilée et JB étaient complètement pliés en deux, mais ils étaient dans la secte depuis plus de temps que Harry, et avaient tout de suite compris de quoi il s’agissait. Eux-mêmes avaient dû faire face à une situation difficile, dans un couvent…

Soudain, Le cerveau de Harry percuta, et des images horribles vinrent troubler son esprit sensible et innocent.

-         Quoi ? hurla-t-il, et son mal de tête monta un cran au-dessus. Vous voulez que je drague Malfoy ! Mais vous êtes tous de grands malades !

-         Tout de suite des accusations ! soupira Rion. Mon psy dit que je vais très bien. Il dit aussi que j’ai des fantasme assez…enfin bref, il ne m’a pas encore jugée bonne pour la camisole.

-         Aaaaaaaaah ! cria Harry par frustration (ces gens ne pouvaient pas avoir des discussions sérieuses et rationnelles et ça l’énervait à un point !)

-         Ait un peu plus confiance en toi ryry, continua Nausicaa, enfonçant le couteau dans la plaie. Tu es très séduisant ! J’ai des photos qui le prouvent.

-         Tais-toi ! hurla-t-il, dans une colère terrible. Comment pouvez-vous m’imaginer une seconde avec Malfoy ! Mon pire ennemi ! Celui que je déteste le plus !

-         C’est pas si difficile, réfléchit Artémis, enfin moi j’ai pas trop de problème.

-         Tu parles, toi tu ne vis que pour ça ! s’écria Nausicaa.

-         Ainsi qu’une grande partie des fans de Harry Potter, intervint Athéna.

-         Non ! cria Harry avec une fureur grandissante. Pas de ça ! Je ne peux pas…Je ne suis pas...

Il aurait voulu crier de toutes ses forces que cette idée était une aberration. Lui…et Malfoy…Non ! Impossible. Cela ne se pouvait pas ! Jamais ! Et pourtant aussi frustrant et désagréable que cela lui était, il devait admettre qu’il avait beau essayer de nier, il n’arrivait pas à sortir les mots. Et cela le faisait enrager et peur en même temps, car rien n’est plus simple que de refuser l’impossible, de mettre des mots dessus et de dire non. Mais, lorsque son esprit fermé laissait s’ouvrir une brèche d’imagination, et qu’il entrevoyait des situations qui lui paraissaient improbables avant, il devait avouer qu’il ne ressentait pas seulement de la gêne et du dégoût. Il y avait quelque chose de plus…Et c’était bien ce qui l’effrayait.

            Sa colère retomba d’un coup, laissant place à un grand abattement. Les membres de la secte l’avaient laissé s’agiter, en proie à une lutte interne violente. Harry se rassit lourdement devant la table sur laquelle ils étaient installés.

-         Harry …, murmura Artémis.

Il ne répondit pas. Il offrait un visage désespéré comme si on venait de lui apprendre qu’il allait mourir bientôt.

-         Harry, dit Nausicaa sur un ton étrangement doux, malgré tout ce que nous avons dit, nous n’avons aucun droit de décider pour toi de ce que tu ressens. Et je comprends que ça puisse te faire un choc, mais tu n’as pas de raisons de t’emporter ainsi. Ce que nous te demandons, c’est seulement de jouer un rôle – dont tu n’as pas l’habitude, certes – mais simplement pendant quelques heures. Cela ne change en rien ce tu es réellement.

Il ne réagit pas, encore sous le choc.

-         Harry ? murmura Artémis.

-         Il est en état de choc ! railla Rion.

-         Tu m’étonnes ! se récria l’autre. Après ce qu’on vient de lui balancer ! En plus il a la gueule de bois !

-         Mais c’est un héros ! Il est super fort et invincible ! répliqua Rion.

-         C’est…c’est comme ça que vous me voyez ? demanda Harry d’une petite voix.

-         En fait c’était de l’ir…

-         Tout à fait ! s’écria Nausicaa, coupant de court la grande brune. Pour nous et pour toute une génération de personnes dans notre monde, tu es l’un des plus grands héros que la littérature ait porté ! Voudrais-tu perdre ton image de marque?

Harry les dévisagea et trouva dans leurs yeux des encouragements nécessaires à la reconquête de son morale et de ses forces.

-         Mais ça semble tellement impossible ! Nous sommes tellement différents !

-         Tu sais les opposés s’attirent ! intervint Artémis.

-         T’inquiètes nous seront là à chaque étape pour t’aider, lui assura Nausicaa. Allez, on part à la chasse au Malfoy.

Les troupes se mirent en mouvement. Tandis que Galilée et JB allait donner à Harry de quoi se changer, Rion se rapprocha de Nausicaa.

-         Tu pensais tout ce que tu lui as dit tout à l’heure…sur le drôle de ton ?

-         Quel drôle de ton, j’essayais simplement d’être gentille pour le rassurer !

-         Oui, c’est ce que je disais, sortant de ta bouche, c’est très étrange.

Nausicaa lui frappa le bras.

-         Je pensais chaque mot de ce que je lui ai dit.

-         Donc tu penses qu’il n’est pas gay ? demanda Artémis au désespoir.

-         Je n’ai pas dit ça, réfuta Nausicaa avec malice, depuis que je te connais, je pense que Harry Potter est un homosexuel en latence. Il suffit juste…de le réveiller.

Les trois filles sourirent. Elles se comprenaient.

-         Arte, il faut que je te dise quelque chose qui ne va pas te plaire, reprit Nausicaa.

  OoOoOoOoOo

(note de l'auteur: les membres de la secte peuvent entendre les pensées de Harry grâce à l'oreillette magique)

Quelques minutes plus tard, toute la secte était réunie au détour d’un couloir, et préparaient leur MEA pour sa mission sous couverture. JB était parti à la recherche d’un certain blondinet, et le guidait inconsciemment (en tout cas, Malfoy n’en avait pas conscience) vers le lieu L qui serait le lieu d’attaque. Pendant ce temps, Galilée bloquait l’accès au couloir pour éviter qu’un importun vienne déranger l’opération. Nausicaa et Rion préparait Harry psychologiquement tandis qu’Arte pleurait à chaudes larmes dans les bras d’Athéna.

« La cible est en approche ! » chuchota JB à travers l’oreillette magique.

-         Reçu cinq sur cinq ninja de l’ombre, acquiesça Nausicaa. Bon ryry, ça va être à toi de jouer, donc voici le topo. Nous avons un Malfoy qui a passé une très mauvaise soirée vue que tu lui as posé un lapin. Il a donc mal dormi et il est sur les nerfs, la preuve en est qu’il a mal attaché sa cravate.

Artémis émit une plainte déchirante.

-         Donc, reprit Nausicaa sans faire attention à elle, dès qu’il va te voir, son sang ne va faire qu’un tour.

-         En gros tu vas t’en prendre plein la tête, en rajouta Rion.

-         Tu acquiesces à tout ce qu’il dit, quoi qu’il arrive tu prends toute la responsabilité sur tes frêles épaules.

-         Ensuite tu lui donnes le cadeau, continua Rion. D’abord, il sera suspicieux, mais si tu joues assez bien tu peux obtenir son pardon.

-         Attention Harry, intervint Nausicaa, règle numéro un de toute négociation, on ne donne rien sans aucune garantie en retour. Il faut que tu attendes qu’il soit disposé à-éventuellement-te-faire-la-grâce-de-bien-vouloir-un-instant-oublier-ce-malencontreux-et-fâcheux-incident-parce-qu’il-n’a-pas-le-choix, il faut que tu guettes ce moment et seulement à ce moment là tu évoques le cadeau. Si tu le fais avant il se refermera comme une huître.

Harry acquiesça, mais sans conviction.

-         Si tu l’as joue accès innocent, il ne se doutera de rien lorsque tu évoqueras le fait d’aller dans sa chambre, ajouta Rion. Mais ne précipite pas les choses, sinon il risque d’avoir des doutes.

-         Et surtout, n’oublie en aucun cas que tu es Harry Potter et qu’il est Draco Malfoy. Toi tu sais que tu joues un rôle, mais lui ne doit pas s’en douter. Compris ?

Harry acquiesça.

-         On n’a pas entendu ! s’écria Rion comme un commandant de l’armée.

-         Heu…Compris ! balbutia Harry.

-         Bien mon gars, lui sourit Nausicaa. Quoi qu’il en soit, nous serons avec toi tout le temps grâce aux oreillettes magiques. Tu seras le seul à nous entendre, mais nous nous entendrons tous ce que tu dis. Fais attention de ne pas te faire découvrir.

-         Bonne chance.

Sur ces dernières paroles, elle lui fit le geste de se taire et d’attendre.

« La cible est à 90 degrés, dit la voix de JB, la cible est à 90 degrés. »

Nausicaa fit signe à Harry d’y aller, mais ce ne fut que la violente poussée administrée par Rion qui le décida vraiment.

-         Ok Ninja de l’ombre, le placébo est dans l’intestin et va traiter la douleur, reste dans le coin au cas où.

« Bien reçu ! »

Harry avança un peu dans le couloir. Il ne fallait pas qu’il soit trop loin pour rencontrer Malfoy, mais il devait faire comme si il ne le cherchait pas vraiment. Enfin, au bout de quelques secondes qui lui parurent une éternité, le blond tourna dans sa direction. Harry lui adressa un petit sourire, mais le serpentard s’arrêta net dès que ses yeux rencontrèrent ceux du brun. Aussitôt, une sourde colère s’empara de lui.

-         Toi ! cria Malfoy. Comment as-tu osé faire ça ! Espèce de vermine ! Est-ce que tu sais combien de temps je t’ai attendu à la bibliothèque ? Est-ce que tu sais quelle humiliation j’ai subi ? Non seulement on me pose un lapin, mais en plus, c’est par toi ! Alors que tout le monde le savait !

Une chose était sûr, il était vraiment de mauvais poil. Mais le brun n’était pas disposé à le laisser crier comme ça : d’une part parce que ça risquait d’avertir quelqu’un et d’autre part parce que tous ces hurlements ne faisaient que renforcer sa migraine.

-         Malfoy, dit-il enfin, je suis sincèrement désolé.

-         Désolé ? cracha le blond. Et tu crois que ça suffit?

«  Hou ! Qu’est-ce qu’il est craquant quand il s’énerve ! » s’écria la voix d’Arte dans son oreille.

Harry posa la main sur son front et soupira. C’était ça l’aide précieuse qui lui avait été promise ?

-         Qu’est-ce que tu as ? demanda soudain le blond.

Harry le regarda bizarrement avant de se rendre compte de son geste. Il l’avait fait par pur automatisme. Malfoy le regarda suspicieux, puis s’approcha de lui, tellement près que Harry put sentir son parfum (un arôme subtil avec un peu de musc il dirait). Harry n’osa pas reculer mais il fit tout de même un pas en arrière quand le serpentard lui planta un regard assassin dans les yeux.

-         Tu as bu ! l’accusa-t-il.

« Merde ! s’écria la voix de Nausicaa. Il est découvert. Bon, Harry, ne panique pas ! »

-         Heu…c’est pas du tout ce que tu crois…

-         Tu es pâle, tu as mal à la tête, tu es cerné, tu sens l’aclcool, et ces vêtements sont trop grands pour toi, ce qui indique que tu les as empruntés à quelqu’un et que tu n’as pas eu le temps de retourner dans ta chambre pour te changer, énuméra Malfoy, ou du moins, prendre une douche !

«  Ok, Harry, fais ce que tu veux, mais ne cherche pas à lui mentir, indiqua la jeune fille dans son oreille, il le saurait tout de suite ! »

Super ! Maintenant il fallait qu’il trouve une excuse crédible.

-         Heu…bah, c’est tout à fait ce que tu crois, dit-il en faisant marcher son cerveau à toute allure. Je vais tout t’avouer !

« Quoi ! hurla Rion, et Harry eut toutes les peines du monde à retenir un geste pour se boucher les oreilles. Mais t’es malades ! »

« Laisse-le faire ! ordonna Nausicaa. Il sait ce qu’il fait. »

-         Voilà, reprit Harry, avec un groupe de gryffondors, nous faisons un jeu de rôle, du sais je t’en ai parlé, la dernière fois…tu t’en souviens ?

-         Quand je t’ai surpris dans le couloir en train de parler tout seul ? se rappela Malfoy.

-         Oui, c’est ça ! s’écria l’autre, rassuré qu’il s’en souvienne.

-         Et…

-         Et donc, hier, comme le cours de potion était annulé, nous nous sommes réunis et…

« Un défi ! s’écria Artémis dans l’oreille, on t’a lancé un défi ! »

-         Et on m’a lancé un défi, répéta Harry.

-         Un défi ?

-         Oui, on m’a défié de…

« Boire toutes sortes de choses qui devaient contenir de l’alcool » continua Artémis.

-         De boire toutes sortes de potions, reprit Harry, et certaines devaient certainement contenir de l’alcool, parce que après trois verres, je ne me souviens plus de ce qui s’est passé ! Je ne me suis réveillé que ce matin, malade comme un chien !

« Pas mal ! le félicita Nausicaa, continue dans ce sens »

-         Et du coup, j’ai loupé notre rendez-v…heu…réunion de travail.

Il transpirait à grosses gouttes, persuadé que le serpentard ne s’y laisserait pas prendre. Celui-ci le regarda, plein de doute.

-         Pour quoi ?

-         Pourquoi quoi ?

-         Bah, quand on te défie, c’est toujours pour quelque chose ! Qu’est-ce que tu as gagné à boire tout ça ?

-         Heu…

«  Le cadeau ! cria Nausicaa dans son oreille. Donne-lui le cadeau maintenant. »

« Mais, il ne m’a pas encore pardonné » pensa Harry.

« Peu importe ! Donne le lui maintenant ! »

-         Pour ça, dit le brun en retirant de sous sa cape un nounours blanc.

-         Mais c’est…, s’étrangla Malfoy. C’est toi qui me l’as volé ! l’accusa-t-il.

-         C’est le tien ! s’écria faussement Harry. Non, je ne te l’ai pas volé ! Je l’ai gagné…en buvant.

Il entendit Artémis gémir quelque part dans son oreille.

-         Et pourquoi tu as fait tout ça pour une peluche ? demanda le blond suspicieux.

« Pour ses yeux ! » hurla Artémis.

-         Pour ses yeux ! répéta Harry sans réfléchir.

-         Pour ses yeux ?

«  Dis-lui qu’il a les mêmes yeux ! »continua Artémis.

-         Vous avez les mêmes yeux !

Le blond porta ses yeux gris dans ceux noirs de l’ours en peluche et regarda Harry comme s’il était dingue. Harry déglutit péniblement. Un « aïe » retentit dans sa tête. Apparemment, il n’était pas le seul à en prendre plein la tête.

-         Oui, improvisa-t-il, quand cet ours me regarde, j’ai l’impression de voir une once de mépris et de dégoût, mais aussi un air hautain et une intelligence sans pareille. Je me suis dit que vous deviez avoir un lien tous les deux…

Un grand silence suivit cette réponse. Tous attendaient la réaction du serpentard. Est-ce qu’il allait croire que Harry était dingue, malade, et donc tout serait perdu, ou est-ce qu’il allait rentrer dans le jeu ? Il regarda le brun sans comprendre, puis regarda l’ours, et aussi incroyable que cela puisse paraître, il sourit. Harry sentit sa poitrine se regonfler (il avait cessé de respirer depuis une minute).

-         Je me trompe ou ça ressemble à un compliment ?

« Bien joué ! s’écria Rion »

-         Il faut bien que je me montre un peu sympa, après ce que je t’ai fait…ou ce que je n’ai pas fait plutôt.

-         Bon Potter, déclara sobrement Malfoy, je pense que je peux éventuellement essayer d’oublier quelques instant cet incident. Après tout, je n’ai pas vraiment le choix !

Harry soupira de joie intérieurement. La première partie était achevée ! Cependant un élan de panique le prit : maintenant, il n’avait plus rien à proposer en échange.

            « Harry, t’inquiète pas, dit Nausicaa dans sa tête, on va faire autrement. Propose-lui un autre rendez-vous. »

-         Ecoute, reprit le brun, pour réparer mon erreur, je suis prêt à étudier ce soir, aussi longtemps que tu le désires !

-         Oui mais où ? s’écria Malfoy à nouveau de mauvaise humeur. La bibliothèque est fermée le soir, tu le sais bien !

-         Je suis prêt à faire des efforts, et si tu veux, je peux (il n’arrivait pas à croire qu’il allait dire ça) venir étudier chez les serpentards.

-         Toi ? fit l’autre surpris. Tu voudrais venir dans notre salle commune pour étudier. Jamais ! Des gens pourraient te voir et ce serait la catastrophe.

-         Oh ! dit Harry faussement déçu. Dans ce cas il faut trouver un endroit où personne ne viendrait nous déranger. Je t’aurais bien proposé ma chambre, mais je la partage avec Seamus et Dean.

-         Parce que tu me vois monter chez les gryffondors ? Moi ! Le prince des serpentards !

Et voilà, il se la pétait encore. N’empêche c’était tout de même mignon, car il avait toujours ce trop plein d’arrogance, alors que tous ceux qui le considéraient ainsi étaient parti du château. Pour une fois, cela ne lui tapa pas sur les nerfs. Il trouvait même attitirant cette façon qu'il avait de placé son sourcil de façon à ceque son interlocuteur se sente...

            « Harry, reste concentré ! » retentit la voix de Nausicaa dans sa tête.

-         Je ne vois plus qu’une solution ! s’écria Harry. Puisque tu es préfet en chef, tu as le bénéfice d’avoir une chambre pour toi tout seul, non ?

Malfoy sursauta. Est-ce qu’il avait bien entendu ce qu’il avait entendu ?

-         Quoi ?

-         Bah oui, c’est la meilleure des solutions, déclara Harry. Je serais chez les serpentards, mais il n’y aura personne pour s’en rendre compte, vu que tu es seul dans ta chambre.

Le blond réfléchit. L’idée d’un piège lui effleura l’esprit, mais Potter était seul, sans ami ni alliés, et sur un terrain qui lui serait inconnu, contrairement au serpentard.

-         Au pire je pourrais mettre le verrou, dit-il pour lui-même.

-         Tu as un verrou ? s’écria le brun, faussement surpris. Alors, qu’est-ce que tu risques ?

-         Bon d’accord, accepta Malfoy. Mais attention, c’est à une seule condition : quand on sera chez les serpentards, tu feras absolument tout ce que je dis.

-         Ça me semble possible.

-         Sans discuter !

-         Heu…

« Accepte ! Accepte ! » hurla la voix de Nausicaa.

-         Sans discuter, dit Harry, qui d’un coup sentit un gros malaise poindre.

-         Parfait, se contenta de répondre le serpentard.

Harry n’en fut pas certain, mais il crut voir une lueur de perversité dans le regard de Malfoy. Est-ce que finalement la secte pouvait avoir raison ? Malfoy était-il vraiment attiré par les hommes ? Et se pouvait-il qu’il puisse être attiré par lui, Harry Potter ?

Ses pensées furent soudainement interrompues par un immense cri dans sa tête : un cri d’hystérie et de frustration. Ce fut comme si son cerveau se déconnectait. Il ne put s’empêcher de laisser échapper un cri de douleur.

-         Qu’est-ce qui se passe ? demanda Malfoy, surpris.

« Harry ! Harry, est-ce que ça va ? » demanda Nausicaa.

« C’était quoi ça ? » pensa-t-il.

« Arté viens de nous faire une crise d'apopléxie ! Mais ne t’inquiète pas pour ça ! Il faut que tu lui répondes ! »

« Mais quoi ? J’ai totalement perdu le fil de mes pensées ! »

« OK ! Bon répète après moi avec la voix la plus innocente que tu peux »

-         Est-ce que ça va ? demanda à nouveau le blond.

-         Oui, dit Harry répétant ce que lui disait Nausicaa, juste un frisson.

-         Un frisson ? Aussi violent !

-         Oui, continua l’autre, essayant de rester le plus innocent possible.

« Reste silencieux deux secondes, lui indiqua Nausicaa, et ne répète surtout pas ce que tu vas entendre. Ninja de l’ombre, en position derrière la cible pour le vent des plaisirs ! »

-         Quoi ? s’écria Harry.

-         Quoi ? répéta Malfoy qui n’y comprenait rien.

-         Parce que, reprit Harry sous la dictée de la jeune fille, je me projetais juste à ce soir…toi et moi…seuls…dans ta chambre…fermée à clé…sans aucune possibilité que quelqu’un entre…ou sorte…, il laissa la phrase en suspension quelque seconde, ça m’a donné des frissons.

Mais qu’est-ce qu’elle était en train de lui faire dire ?

            « Que le vent souffle ! s’écria Nausicaa »

Soudain Harry vit Malfoy se raidir et porter la main à son cou. Sur son avant bras, les poils s’étaient hérissés et la chair de poule avait envahit sa peau. Aussitôt Harry comprit la supercherie. JB avait déclenché un frisson en soufflant dans le cou de Malfoy, pour que Malfoy pense que…

            « Ne grimace pas ou tu es grillé !" s’exclama la voix de Nausicaa.

Harry essaya de rester le plus impassible possible, le temps que le serpentard se reprenne.

-         Très bien, dit-il enfin, mal à aise. Dans ce cas…à ce soir.

Harry acquiesça et les deux garçons partirent chacun de leur côté.

-         Au fait Harry, s’écria Malfoy, en se retournant, Ne t’habille pas trop…il fait chaud, chez les serpentards…

Harry se força à sourire, mais la seule chose qui répondit au blond fut un bruit sourd, un peu plus loin. Malfoy n’y prêta pas attention et disparut. Harry se précipita vers la secte. Nausicaa et Rion l’accueillirent avec un grand sourire (moqueur dirait-il, mais un peu dissimulé). Derrière elle Athéna essayait de ranimer Artémis.

-         Quelle horreur ! s’écria Harry. Est-ce qu’il a pensé à ce que je pense ?

-         Je ne suis pas dans sa tête ryry, répondit Nausicaa, mais si c’est le cas, alors tu es un vrai petit pervers.

Harry rougit. JB et Galilée vinrent les rejoindre.

-         Je crois que nous pouvons féliciter Harry pour ce premier rendez-vous ! s’écria Rion.

Il grimaça de dégoût.

-         Et pour avoir achevé notre médium, continua-t-elle, sarcastique, après un coup d'oeil au corps sans vie (enfin presque) d'Artémis.

Voilà. Pour la suite, on verra bien. Je suis rentrée à la fac (et oui les vancances sont finies) donc voilà. j'essaierai de faire mon mieux. Bisous à tous et Enjoy!

 
 
Chapitre précédent
 
 
Chapitre suivant
 
 
 
     
     
 
Pseudo :
Mot de Passe :
Se souvenir de moi?
Se connecter >>
S'enregistrer >>