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au 31 Mai 21 :
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Remember
Par Darkecho
Kingdom Hearts  -  Romance/Suspense  -  fr
13 chapitres - Complète - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 12     Les chapitres     0 Review    
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XII

Perfection. Voilà comment j'aurais pu qualifier cet instant. Son baiser m'avait rappelé que nous étions, il y a longtemps de très proches amis, et le mien me fit me souvenir que nous étions également de fougueux amants.


Ses lèvres étaient plus douces que jamais, et ce simple contact me fit oublier tout ce qui se passait autour de moi. Dans ma poitrine, mon cœur se mit à battre beaucoup plus fort. Sa main se posa sur ma joue. Sa peau était chaude et fit disparaître les dernières gouttes de pluie qui glissait sur mon visage.

J'avais trouvé la signification de cette étrange chaleur qui me hantait depuis quelque temps. Dans les bras d'Axel, sa bouche sur la mienne, je savais que c'était la où j'étais le mieux. Pourquoi avais-je pris tant de temps à me souvenir de lui, de nous ?

Je me séparais de lui et plongeais mes yeux dans les siens. Il était incroyablement beau, la clarté verte de son regard illuminant la pièce sans lumière. Les souvenirs de nos anciens baisers me rendaient ivre d'une envie qui me fit frissonner.

"Axel, tu es… Là…"

Ses bras se resserrent autour de moi. Je me souvins qu'il avait toujours été à mes cotés, et quand il avait disparu, devant les yeux de cet autre garçon, avec qui je partageais le corps, je m'étais senti comme mort avec lui. Je me souvins de mon impuissance face à l'Organisation qui ne voulait rien savoir de nos sentiments, que des similis n'avaient pas le droit de s'aimer, face au chef qui nous haïssait.

Mais maintenant, après des souffrances terribles, Axel était là, il me serrait dans ses bras et j'avais enfin pu lui dire que je l'aimais. Les souvenirs sombres de cette ancienne vie se mêlèrent à ceux emplit de lumière que je gardais de mes derniers jours à ses cotés. Le poids dans mon cœur s'effaça, et en échange, je reçu comme l'équivalent de dix années de bonheur. Il était la seule source de mon bien être et maintenant que je l'avais retrouvé, je savais que j'avais devant moi cet élément qui me rendrais complet.

Mes mains, qui agrippaient le dos d'Axel, ne purent s'empêcher de remarquer à quel point la peau était douce. Je les fis glisser le long de sa taille, lentement, détaillant chaque muscle, appréciant la chaleur que son corps dégageait malgré le froid de la pièce. Plus je rajoutais du contact, plus j'en avais envie. Mon visage posé contre son torse, je pouvais entendre les battements de son cœur qui s'accéléraient quand mes doigts effleuraient sa peau.

La nouvelle envie qui me tiraillait le ventre faisait de plus en plus surface, et lui n'avait pas l'air d'être contre mes étranges pulsions. Le parfum qui se dégageait de lui agissait comme un appel, et désormais, en quelques secondes, j'étais redevenu le Roxas d'il y avait si longtemps, l'amant amoureux. Il n'y avait plus qu'un seul ordre dans mon esprit, plus qu'une seule pensée : lui, en entier, maintenant, tout de suite.

Me mettant sur la pointe des pieds, je glissais une main dans ses cheveux, une autre dans le bas de son dos, et mes lèvres dans son cou. Il était presque impossible de ne pas succomber au mélange de sensations que me prodigua la série de baisers dont je couvrais le cou d'Axel. Tout était délice, rien n'aurait pu me faire abandonner un tel moment. A chaque pression, je retrouvais une partie de son corps, qui se reconstituait dans ma tête comme un puzzle.

Axel comprit rapidement qu'il avait retrouvé le Roxas qu'il avait aimé, et ne me laissa pas seul à mes occupations. Ses mains glissèrent lentement sur mes hanches et commencèrent à enlever mon T-Shirt trempé. Ses doigts qui caressaient ma peau me firent frissonner. Nous nous retrouvâmes torse contre torse, la chambre prenant de plus en plus des allures de four.
L'envie de lui encore plus proche de moi, qui depuis lors n'avait fait qu'effleurer mes pensées, arriva au galop. Je ne pouvais montrer aucune résistance à ce corps, à cette chaleur et cette odeur, et c'est pour cela que je laissais couler en moi le besoin de lui.

Dans les yeux d'Axel, la lueur de la passion s'éclaira. Il me poussa sur le lit et il tomba sur moi. Personne ne saurait jamais rien de nous, c'était le moment de me rappeler tous les instants passés en sa compagnie. Je saisis son visage entre mes mains et l'approchais du mien, pour pouvoir l'embrasser comme je le souhaitais.

Je ne ressentais plus aucune peur, seule l'envie d'intimité et de proximité dirigeait dans mon esprit. Je sentis sa bouche dans mon cou, sa langue qui caressait ma peau. Il me semblait qu'il faisait de plus en plus chaud, et la seule source de chaleur, collée à moi, ne me paraissait pas refroidir, au contraire.

Ses mains glissaient le long de mon ventre, de ma taille, en me donnant des frissons. Ces simples caressent me faisait un effet que jamais personne ne m'avait fait ressentir, et malgré le fait que ce n'était que de simples contacts, je commençais à me sentir à l'étroit dans mon pantalon. Comme s'il avait lu dans mes pensées, ce sale type enleva mon jean, lui aussi trempé, et enleva le sien a la suite.

"Axel… Je t'en prie, rattrape ce temps perdu…"

J'avais dis ça ? Était ce l'ancien Roxas qui parlait ? Peu importe qui, l'effet que mes paroles eurent sur Axel ne me firent pas regretter. Il descendit ses mains de plus en plus bas, jusqu'à un point que je n'aurais jamais laissé toucher à personne. Je laissais échapper un gémissement dont je me maudissais intérieurement. Qui était t'il pour me faire autant de bien avec un sourire si narquois ? L'envie de lui coller mon poing dans le nez était étouffée par celle, moins avouable, qu'il ne s'arrête pas, et qu'il aille même plus loin.

J'eus une fois de plus l'impression qu'il lisait dans mes pensées, et ses mains se mirent à me toucher, toujours aussi douces, en m'offrant une rafale de sensations, qui pour ma part, me semblait les meilleures au monde.

Je ne devais pas me laisser faire, hors de question de laisser cette beauté de pervers sadique se moquer de mon plaisir….

J'inversais notre position et me retrouvais par-dessus lui. Mon excitation montait comme jamais. Il eu l'air étonné quelques secondes par mes gestes, l'expression de désir dans mes yeux, qu'il ne réagit pas tout de suite. J'en profitais pour à mon tour caresser son torse parfait, tout en le dévorant du regard.

Je n'imaginais pas qu'on puisse tant désirer quelqu'un, pourtant, il fallait l'avouer, lui, avec son corps parfait, son expression étonnée, sa peau si douce, me faisait réellement envie.

J'embrassais ses lèvres, et j'approfondissais le baiser, n'ayant plus aucune envie de me retenir. Venais-je de rêver ou Axel venait t'il de gémir à son tour ? J'en avais marre de me retenir, j'avais envie de lui, tout en lui m'attirait comme un aimant.

Je me collais à lui, sa peau brûlante me fit sourire. Lui faisais-je autant d'effet qu'il m'en faisait à moi ? A ce que rencontrèrent mes mains plus bas après son ventre, j'estimais que oui. Cette fois, ce fut moi qui me permit de sourire en voyant ses yeux clos, ses lèvres entrouvertes et sa respiration haletante.

Il me regarda, et dans son regard étincelant, je percevais le même désir et la même passion que moi.

Dans cette chambre transformée en four, collé à son corps chaud comme une braise, je sentais que ma nuit n'allait pas être désagréable. Un souvenir me revint, celui d'un effort physique qui produisait de la chaleur. Beaucoup de chaleur… Et l'envie de pratiquer cet exercice en sa compagnie ne me parut pas si étrange que ça. Je me mis à nu, mentalement comme physiquement et l'embrassais une nouvelle fois, le plaisir me rendant aveugle à tout.

Cette nuit allait être chaude.

 
 
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