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au 31 Mai 21 :
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Nouvelle patrie, nouvelle aventure
Par Lilith-and-Sev
Harry Potter/Merlin  -  Romance/Action/Aventure  -  fr
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    Chapitre 7     Les chapitres     0 Review    
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Le voyage commence

Harry fut traîné par Frodon dans le couloir, le jeune hobbit désirait lui faire rencontrer son tuteur Bilbo qui se trouvait à Fondcombe. Il se retrouva sur un chemin qui donnait sur les gorges dans lesquelles était située Fondcombe. Il vit un vieux hobbit assis sur un banc en train de lire avec un châle autour des épaules, ses cheveux étaient blancs comme une couche de neige fraîche. Frodon courut vers lui et l’embrassa et fut embrassé en retour ; un sourire se dessina sur le visage du vieux hobbit. Harry sourit à son frère avec amour et était sur le point de s’éclipser, mais Frodon ne voulait rien de ça et traîna littéralement l’animagus à la rencontre de Bilbo.

« Bilbo, c’est mon grand-frère Harry ! » s’exclama Frodon en souriant joyeusement.

« Bonjour », dit Bilbo en tendant le bras pour une poignée de mains.

  Harry se pencha sur le hobbit et l’embrassa chaleureusement en murmurant à son oreille, « Vous avez élevé mon petit frère et l’avez aidé à devenir celui qu’il est aujourd’hui, et vous êtes sa famille ce qui fait de vous ma famille, alors il n’y a aucun besoin de formalités ».

  Harry le rattrapa et le rassit avant de parler, « Je vais vous laisser pour que vous puissiez vous retrouver et je vais moi-même aller retrouver ma figure paternelle », leur dit-il avant d’adresser un clin d’œil à Frodon et repartit pour retourner aux chambres pour se reposer avant le départ du voyage le lendemain.

  Il entra dans la chambre de sa meute pour la trouver vide, de sorte qu’il ressortit et observa les alentours. Il repéra l’elfe des bois devant lui et se dirigea vers lui, s’il voulait faire un succès de cette mission il devait apprendre à connaître les autres membres de la communauté.

« Bonjour », dit-il d’une voix douce mais confiante, « Vous êtes Legolas, correct ? ».

  Le visage de l’elfe resta vide d’émotions, « Oui, et vous êtes ? » sa voix était impassible.

« Harrison Potter, mais je préfère Harry ou Bambi », lui dit Harry avec un sourire, avant de demander, « Est-ce que vous sauriez où est la bibliothèque ? »

« Oui, je peux vous guidez si vous le souhaitez », offrit l’elfe en essayant d’être aimable.

« Non, si vous pouviez juste m’indiquer la direction. Je suis sûr que vous avez des choses plus importantes que de parler avec un enfant », dit Harry en lui adressant un sourire.

« Pas vraiment, il se trouve que je m’ennuie pas mal en fait », admit à contrecœur Legolas.

  Harry se mit à rire, mais Legolas ne put en dire quoi que ce soit et il se surprit à rire avec lui. Quand ils arrêtèrent de rire Legolas fit signe à Harry de le suivre et le conduisit à travers le labyrinthe qu’étaient les pièces de Fondcombe jusqu’à la bibliothèque. Quand ils ouvrirent les portes ils virent un feu rugissant dans le foyer et Remus endormi dans un fauteuil avec un livre sur les genoux et un lévrier à ses pieds. Legolas vit un sourire aimant se dessiner sur le visage d’Harry alors qu’il marchait tranquillement à travers la pièce. Il enleva le livre des genoux de Remus et y laissa une marque, il prit le lévrier et le posa sur un fauteuil derrière lui. Il prit ensuite Remus dans ses bras en faisant attention à ne pas le bousculer.

  Quand Remus fut installé dans ses bras comme une jeune mariée, il commença à traverser la bibliothèque. Legolas le suivit quand Harry lui fit signe, intrigué. Ils revinrent bientôt à la chambre d’Harry et Harry exprima la volonté que la porte s’ouvre. Legolas regarda avec surprise la porte s’ouvrir d’elle-même, puis suivit alors qu’Harry s’avançait. Il se dirigea vers le seul lit de la chambre et y déposa confortablement l’homme. Harry sortit sa baguette et l’agita, changeant les vêtements de Remus en pyjama, puis la rangea avant de tirer les couvertures sur le corps endormi de son père. Puis Harry se dirigea vers le feu mourant et sembla lui murmurer quelque chose dans une langue inconnue, après un certain temps le feu reprit vivement.

  Puis Harry se leva et sortit de la chambre, en saisissant la main de Legolas et en le tirant dehors ainsi. Il referma la porte sans faire de bruit derrière lui et continua à entraîner Legolas jusqu’à la bibliothèque. Il se dirigea vers le siège qu’avait occupé Remus auparavant et s’assit en attendant que Legolas fasse de même. Legolas s’assit sur la chaise en face de la sienne. L’elfe lui jeta un regard interrogateur et Harry n’eut pas besoin de plus d’incitation, « J’ai pensé qu’il serait intelligent de faire connaissance avec mes compagnons de voyage, il serait moins probable pour nous d’être trompés par l’Anneau et Sauron lui-même », expliqua Harry.

« Pourquoi n’avez-vous pas réveillé votre Ada lorsque vous êtes entré ici ? », demanda Legolas en se penchant en arrière pour être à l’aise dans le fauteuil, et en ramenant ses pieds sous lui.

  Harry attira ses genoux contre sa poitrine et se pencha contre l’un des accoudoirs, « C’est vrai, vous ne savez rien de l’endroit d’où mon père et moi venons. Mon père et moi ne venons pas de la Terre du Milieu, mais d’un autre univers où les sorciers sont nombreux et vont dans une école à l’âge de 11 ans pour apprendre à utiliser leurs pouvoirs et à cacher ce qu’ils sont aux Moldus, ou personnes non-sorciers. Le jour où nous sommes arrivés ici nous venions de finir une bataille très sanglante ; la guerre elle-même a duré plusieurs années et a empiré dans les derniers temps. Durant ces derniers temps nous avons très peu dormi et le sommeil que nous avions était empli de cauchemars dans lesquels se déroulaient les décès de ceux qui nous étaient chers, il est très rare que nous ayons un sommeil paisible, c’est pourquoi je ne l’ai pas réveillé », lui dit Harry en lui adressant un sourire chaleureux.

« Pourquoi étiez-vous en guerre ? Vous ne pouviez pas avoir 16 ans quand elle a commencé ! » s’exclama Legolas.

« En fait 11 ans, quand a débuté ma première année à l’école des sorciers », lui dit Harry en riant du regard étonné de l’elfe des bois, « mais assez parlé de moi, parlez-moi de vous », dit-il en souriant joyeusement.

  Et Legolas le fit, il était stupéfié de voir combien il parlait à l’homme, il n’avait parlé autant qu’avec Aragorn ! Mais l’elfe ne parvenait pas à parler de lui-même, l’homme était très chaleureux et ouvert, Legolas était attiré par lui. Donc ils parlèrent durant une grande partie de la nuit, jusqu’à ce qu’Harry commence à bailler.

  Il fit un petit sourire à Legolas, « Il semblerait qu’il soit grand temps que j’aille au lit mon ami elfique ! Je ne dis pas ça pour vous, mais je crains de tomber endormi au milieu de l’une de vos extraordinaires histoires, ce qui serait, pour être franc, vraiment nul ! », dit-il à l’elfe avant de s’étirer de lassitude.

« Pas besoin de vous excuser Harry, je comprends, je suis moi-même un peu fatigué. Je vous souhaite une bonne nuit, et je vous reverrais au matin »,dit Legolas en se tournant pour sortir mais dut s’arrêter quand Harry l’attira dans une étreinte chaleureuse.

« Bonsoir, mon frère », chuchota Harry à son oreille, en lui donnant un baiser fraternel sur la tempe, « Faîtes de doux rêves », termina-t-il puis il sortit et se dirigea vers sa chambre.

  Quand il atteignit la pièce un sourire naquit sur son visage. Pippin et Merry s’étaient collés à Remus pendant qu’il était parti, comme l’avait fait Sam, comme pourrait le faire le meilleur petit hobbit. Ce qui attira son attention fut Frodon assit près du feu et les yeux plongés dans les flammes, son visage semblant tordu de tristesse. Harry s’approcha et s’assit à côté du hobbit en position de lotus et enroula un bras autour de ses épaules. Frodon se pencha dans la chaleur du corps à côté de lui et se mit à pleurer. Harry ne posa aucune question et installa simplement le hobbit sur ses genoux en le serrant contre lui, le laissant pleurer. Quand il eut fini Harry resta silencieux, en tenant seulement son frère et en le consolant, en attendant que le jeune hobbit lui parle s’il le désirait.

« Bilbo m’a donné quelques cadeaux pour le voyage à venir, et il- il a vu l’anneau autour de mon cou », entendit Harry dire la voix calme de son frère, il attendit que son petit frère poursuive, « Il a voulu l’essayer à nouveau mais j’ai refusé ».

« Cela était intelligent mon frère. D’après ce que tu m’as raconté, il a été sous son influence bien trop longtemps », dit Harry avec douceur, sachant comment cette histoire allait finir.

« Il ressemblait à un monstre, il m’a fait tellement peur Harry ! », dit Frodon alors qu’il recommençait à sangloter.

« Et tu es terrifié de l’admettre, est-ce que tu penses que cela te ferait paraître faible ? », demanda Harry en traçant des petits cercles apaisants dans le dos du hobbit.

  Frodon hocha la tête contre sa poitrine incapable de parler à travers ses larmes, « Frodon ne pense jamais que la peur te rend faible, en vérité elle rend plus forte », lui dit Harry.

« Mais je veux être courageux comme toi et Remus, vous deux n’avez jamais peur de rien ! » s’écria Frodon en s’écartant.

‘Remus et moi avons peur de beaucoup de choses petit frère. Etre courageux c’est pouvoir faire face à ses craintes, on ne peut avoir aucune crainte mon petit guerrier », lui dit Harry en souriant chaleureusement.

« Vraiment ? » renifla Frodon les yeux brillants d’espoir.

« Vraiment vraiment, maintenant je crois qu’il est temps pour tous les jeunes hobbits d’aller au lit. Nous avons un long voyage qui nous attend demain, et on ne pourra pas dormir beaucoup durant celui-ci, il serait mieux d’en profiter maintenant tant que tu le peux », dit Harry en lui adressant un clin d’œil et un sourire affectueux.

« Puis-je-puis-je dormir avec toi cette nuit ? », balbutia Frodon en rougissant de honte.

  Harry sourit et le prit dans ses bras et sortit sa baguette. Il l’agita devant lui-même et Frodon et tous deux furent bientôt vêtus de leurs habits de nuit. Harry plaça sa baguette dans le fourreau sur son poignet et se dirigea vers le lit avec toujours Frodon dans les bras. Il déposa l’halfelin et rampa ensuite à côté du lui en tirant fermement les couvertures sur eux. Il sentit Frodon se déplacer et se coucher vers l’extérieur du lit et se blottir contre son flanc, de l’autre côté, il sentit Sam se déplacer et se blottir contre lui aussi. Harry eut un sourire et sombra dans un sommeil paisible.

  Le lendemain, Harry se réveilla au lever du soleil et se détacha de Frodon et Sam, en essayant de ne pas les réveiller. Il se dirigea vers son sac posé contre la porte et en sortit une nouvelle tenue, quand il la tint fermement entre ses mains il transplana près des chutes d’eau qui étaient non loin de Fondcombe. Il prit des mesures de sécurité et se dévêtit, avant de glisser dans la petite piscine que formait la cascade. Il plongea en prenant appui sur ses pieds et traversa la surface. Il rejeta en arrière les mèches humides qui lui étaient tombées sur le visage, souriant au son des animaux qui se promenaient. Il commença à nager tranquillement dans le bassin, en écoutant l’eau alors qu’elle chantait avec bonheur autour de lui. Il fut surpris dans ses pensées par le bruit d’une brindille brisée. Il sauta sur ses pieds et attrapa sa baguette qu’il pointa droit vers la poitrine d’Aragorn.

  Harry voyant qu’il s’agissait d’Aragorn rougit, « Désolé, tu m’as surpris »,  dit-il d’une voix basse et embarrassée avant de remettre sa baguette dans son holster.

« Tout va bien, je me demandais si je pouvais peut-être te rejoindre dans ta baignade », dit Aragorn en essayant de ne pas rougir.

« Bien sûr, viens ! », dit Harry en ignorant son propre embarras et il retourna nager tranquillement comme auparavant.

  Aragorn se déshabilla et posa ses vêtements à côté de ceux d’Harry et se glissa dans l’eau et se mit à nager aussi. Du coin de l’œil il vit Harry disparaître sous l’eau, il ne fit pas attention à celui-ci jusqu’à ce qu’il ne le vit pas remonter à la surface. Il plongea sous l’eau et se mit à le chercher désespérément. Il vit l’homme assit sur le fond du bassin et semblait écouter quelque chose. Aragorn nagea rapidement, en ayant presque plus d’air, et il passa un bras autour de lui pour le remonter à la surface.  Il fut surpris quand il découvrit qu’il était en mesure de respirer comme s’il était au-dessus de l’eau, Harry s’en aperçut l’attira à ses côtés et lui fit signe de rester calme.

  Ce fut alors qu’Aragorn entendit le chant ; il se tourna vers l’endroit que fixait Harry pour regarder et resta en admiration devant les créatures qui apparaissaient. Elles semblaient danser, leurs mouvements fluides et érotiques, comme si elles envoyaient un message. Il détourna les yeux et se tourna vers Harry, le regard interrogateur.

Ce sont des nymphes, elles célèbrent une autre journée de paix’, la voix d’Harry raisonna dans sa tête comme il lui était arrivé de faire avant.

‘ Comment suis-je capable de respirer ?’, demanda Aragorn à l’aide de son esprit pour ne pas être tenté de parler, même s’il pouvait reprendre son souffle.

‘ Tant que tu es en contact avec mon corps, tu gagnes mes capacités. Je contrôle les éléments de l’eau et du feu, donc j’ai la possibilité de contrôler l’eau, de parler avec les créatures qui y vivent, et de respirer sous l’eau’, lui dit Harry avant de se retourner pour regarder la danse des nymphes.

  Aragorn se retourna aussi et se détendit tandis qu’il observait. Bientôt la danse fut finie et Harry commença à le tirer à contrecœur vers la surface. Il se tourna et lui envoya un regard interrogateur en se demandant pourquoi il l’emmenait alors qu’une autre danse était sur le point de commencer.

« Nous avons été autorisé à voir cette danse que parce que j’ai obtenu une permission de leur mère, mais juste pour cette danse. Il faut d’ailleurs partir bientôt et nous devons être prêts », expliqua Harry avant de nager jusqu’à la rive et de sortir.

  Aragorn le suivit après s’être assuré de ne pas regarder dans la direction de l’autre homme tandis qu’il s’habillait. Quand il se retourna il vit qu’Harry portait un pantalon de cuir comme la veille et une tunique marron avec une cape noire par-dessus. Cette cape était fermée autour de son cou par une broche qui semblait être en forme d’écusson. Sur cet écusson il y avait un lion dressé sur ses pattes arrières avec un serpent enroulé tout autour de son corps, derrière se trouvait une pleine lune. Le long de ses flancs se trouvaient deux épées et dans son dos un arc et un carquois rempli de flèches. Ses cheveux mouillés gouttaient le long de son visage, mais cela ne faisait que le faire paraître plus dangereux.

« Y allons-nous ? », demanda-t-il en souriant au rôdeur.

  Aragorn hocha la tête souriant en retour au loup, et les deux repartirent ensemble vers Fondcombe. Quand ils arrivèrent ils retrouvèrent le reste de la troupe prête à partir. Lorsque les quatre hobbits virent Harry ils se précipitèrent et lui sautèrent dessus pour l’embrasser fermement. Harry trébucha un peu de surprise, mais resta debout alors que Merry et Pippin étaient accrochés à ses jambes, Sam à sa taille, et Frodon à son cou. Il rit et commença à essayer de marcher vers le reste de la communauté, ce qui ne fit que les faire rire à cette vision. Remus décida rapidement d’aider son louveteau et décrocha Merry et Pippin pour les poser au sol. Bientôt Frodon et Sam se détachèrent aussi à contrecœur.

  Harry adressa un sourire reconnaissant à son père et vit que Remus avait également changé de vêtements. Il portait un pantalon noir et une sombre tunique vert mousse avec une cape un peu comme celle d’Harry. Sa broche était également un écusson, mais au lieu d’un lion ou d’un serpent, il y avait un aigle sur le point de prendre son envol, ses ailes déployées, en-dessous de l’aigle se tenait un blaireau dressé sur ses pattes de derrière avec des yeux curieux. Ses épées étaient dans son dos, leurs pierres étincelant sous le soleil, et son arc et son carquois rempli de flèches étaient à sa taille. Son père lui sourit en retour et passa un bras autour de ses épaules et lui fit une accolade.

  La Communauté se mit bientôt en route, Gandalf à sa tête et Legolas pas loin derrière lui. Derrière l’elfe venait Gimli, suivi par les quatre hobbits, Sam menant Bill son fidèle poney derrière lui. Remus et Harry se tenait près de Boromir et Aragorn qui fermait la marche. Alors qu’ils marchaient Harry tenta d’engager une conversation avec le gondorien, et qui semblait bien disposé.

« Je ne crois pas avoir entendu votre nom, mon ami », dit poliment Harry, alors qu’il voyait son père parler à Aragorn.

« Boromir, fils de Denethor, et vous ? », demanda le jeune gondorien alors qu’ils continuaient à marcher.

« Harrison Potter, mais je préfère Harry si ça ne vous dérange pas. Avant d’aller plus loin, vous devez abandonner l’idée de prendre l’Anneau pour votre patrie. Je sais que vous voulez le protéger, et qu’il ne semble n’y avoir aucun espoir, mais il y a toujours de l’espoir tant que ceux qui sont prêts à combattre vivent. Si vous preniez l’Anneau et essayiez de l’utiliser, vous ne feriez que hâter la chute de votre foyer », lui dit Harry en le regardant dans les yeux.

« Que savez-vous de ces choses ? » lui cracha Boromir avec colère.

  Les yeux d’Harry s’assombrirent et Boromir sentit un frisson lui parcourir le dos alors que le vent commençait à se lever. Soudain, il fut frappé par des souvenirs de sang et de morts partout où il regardait et il vit son reflet dans un lac pas loin du champ de bataille, il était Harry ! Quand il revint au présent, il regarda Harry avec surprise et un respect nouveau, cet homme avait traversé tellement de choses à un si jeune âge. Lentement le vent s’éloigna et les yeux d’Harry reprirent leur couleur vert émeraude naturelle alors qu’il savait que le jeune gondorien avait compris.

« Je ne sais pas si je peux. L’Anneau murmure dans ma tête », avoua Boromir presque honteux.

« Il ne faut jamais avoir honte de vos faiblesses, elles sont ce qui vous rend humain et non comme Sauron. En admettant vos faiblesses vous êtes sur la bonne voie, ce qui en fait l’un de vos points forts. Ne perdez pas espoir pour votre peuple et votre foyer, et l’Anneau ne pourra rien sur vous », dit Harry en posant un bras fraternel sur les épaules de l’homme.

« Comment pouvez-vous ignorer ses murmures ? », demanda Boromir, un peu réconforté, car il était tellement habitué à être le plus fort que c’était agréable pour une fois de se faire prendre en charge.

« Il me propose des choses que je sais impossibles, et qui vont à l’encontre de ma morale. Telle que la résurrection de mes proches qui sont morts durant la guerre que je vous ai montrée », dit Harry son expression devenant triste et lointaine.

« Vous ne voulez pas qu’ils reviennent ? », demanda Boromir avec confusion ; il savait que si son frère venait à mourir, et qu’on lui proposait de le ramener, il saisirait sa chance à deux mains.

« Vous savez il y a une histoire chez moi, qui parle de trois objets, l’un d’eux est une baguette au pouvoir imbattable, un autre une pierre qui pourrait ramener les morts et la cape d’invisibilité de la Mort. Or, la raison pour laquelle j’en parle c’est parce que l’homme qui a utilisé la pierre pour retrouver son amour mort, mais elle était déprimée et détestait chaque instant de cette vie, et il a fini par se tuer pour être vraiment avec elle », lui dit Harry, « Je ne veux pas faire cela à mes amis, ils sont déjà morts une fois et ils sont en paix ».

« Je pense que je voudrais entendre cette histoire », Harry fut surpris d’entendre Gandalf à côté de lui, il n’avait pas remarqué que le groupe s’était arrêté et qu’ils l’écoutaient attentivement.

« Nous nous arrêtons déjà pour la nuit ? », demanda-t-il en essayant de changer de sujet.

« Non, nous avons encore du chemin à faire, mais j’apprécierai beaucoup d’entendre cette histoire que tu as mentionné », dit Gandalf avec une étincelle dans les yeux.

« Merde, vous m’avez bien eu, mais reprenons la marche et je vais commencer à vous raconter », lui dit Harry en les poussant d’un mouvement des mains.

  Ainsi le groupe commença la marche à nouveau, mais en étant à l’écoute d’Harry qui commença l’histoire, Harry l’avait mémorisé après les nombreuses fois qu’il l’ait lue, « L’histoire est un conte que l’on dit le soir avant d’aller se coucher chez moi et qui est connue sous le nom de La légende des Trois Frères. Il était une fois trois frères qui voyageaient au crépuscule sur une route isolée et sinueuse. Après un certain temps, les trois frères atteignirent une rivière trop profonde pour être traversée et trop dangereuse pour y nager. Toutefois, ces frères avaient appris les arts magiques et agitèrent simplement leur baguette pour faire apparaître un pont au-dessus de l’eau dangereuse. Ils étaient à mi-chemin du pont lorsqu’ils furent bloqués par une personne encapuchonnée. Et la Mort leur parla. Elle était en colère d’avoir été privée de trois nouvelles victimes, car généralement tous les voyageurs tombaient dans la rivière. Mais la Mort était rusée. Elle fit semblant de  féliciter les trois frères pour leur sort, et leur déclara que chacun d’entre eux avait gagné une récompense pour avoir été assez habile pour lui avoir échappé. Ainsi, le frère aîné, qui était un homme combatif, demanda la baguette la plus puissante du monde : une baguette digne du sorcier qui avait vaincu la Mort. La Mort se rendit sur les rives de la rivière et façonna une baguette dans une branche de sureau qui se trouvait là, et la donna à l’aîné. Ensuite, le second frère, qui était un homme arrogant, décida d’humilier la Mort en lui demandant le pouvoir de ramener les morts à la vie. Donc la Mort ramassa une pierre sur la rive et la donna au deuxième frère, en lui disant que la pierre aurait le pouvoir de ramener les morts à la vie. Et puis la Mort demanda au troisième et plus jeune frère ce qu’il aimerait. Le plus jeune frère était le plus humble et aussi le plus sage des trois frères, et il ne faisait pas confiance à la Mort. Alors il lui demanda quelque chose qui lui permettrait de quitter l’endroit sans être vu par la Mort. Et la Mort lui remit sa propre cape d’invisibilité. Puis la Mort disparue et permit aux trois frères de poursuivre leur route, ce qu’ils firent en parlant avec émerveillement de l’aventure qu’ils venaient de vivre, et en admirant les dons de la Mort. A un moment les frères se séparèrent, chacun vers leur propre destination. Le premier frère voyagea pendant une semaine ou plus, et atteignit un village éloigné, et il rencontra un semblable avec qui il eut une querelle. Naturellement, avec la baguette de Sureau comme arme, il ne pouvait manquer de gagner le duel qui suivit. Laissant son ennemi mort sur le sol, le frère aîné s’installa dans une auberge, dans laquelle il se vantait haut et fort de la baguette puissante qu’il avait arraché à la Mort elle-même, et de la façon dont elle le rendait invincible. Cette nuit-là un autre homme s'approcha du frère aîné qui était couché, saoul, sur son lit. Le voleur prit la baguette et pour faire bonne mesure, égorgea le frère aîné. Ainsi la Mort prit le premier frère. Pendant ce temps, le deuxième frère se rendit chez lui, où il vivait seul. Là, il prit la pierre qui avait le pouvoir de rappeler les morts, et il la tourna trois fois dans sa main. A son grand étonnement et à sa joie, le visage de la jeune fille qu’il avait voulu épouser, avant sa mort prématurée, apparut devant lui. Pourtant elle était triste et froide, séparée de lui comme par un voile. Bien qu’elle soit revenue au monde des mortels, elle n’était pas vraiment à sa place et en souffrait. Enfin, le second frère, fou d’un désir sans espoir, se tua lui-même afin de la rejoindre. Et ainsi la Mort prit le deuxième frère. Mais la Mort chercha le troisième frère pendant de nombreuses années, sans jamais le trouver. Ce n’est que lorsqu’il atteignit un grand âge que le frère cadet retira finalement sa cape d’invisibilité pour la donner à son fils. Et puis il accueillit la Mort comme une vieille amie et partit avec elle avec plaisir, et égaux, ils quittèrent cette vie. » Harry termina l’histoire, « Ces trois objets existent et sont connus sous le nom des Reliques de la Mort. Le signe pour les représenter est un triangle avec un cercle qui touche les trois côtés, et une ligne qui divise le cercle et le triangle dans la moitié ».

« Que sont-ils devenus ? », demanda Gimli, curieux.

« La baguette de Sureau a été recherchée et pour elle beaucoup de sang a été versé, mais elle a fini par trouver un maître et est resté en paix durant de nombreuses années, et a été oublié. La pierre n’a jamais été retrouvée jusqu’à ma sixième année, et même alors je ne savais pas de quoi il s’agissait. La cape d’invisibilité a été transmise de génération en génération, jusqu’à moi », leur dit Harry, « Je suis connu dans mon monde comme le maître des Reliques de la Mort, je suis le dernier propriétaire de la baguette de Sureau et j’ai perdu la pierre à dessein, la seule chose que j’ai gardé étant ma cape d’invisibilité », termina Harry.

« Pourquoi ne vouliez-vous pas utiliser ces objets ? », demanda Gimli en rêvant de grandes richesses.

« Retirez cette idée ridicule de votre esprit, Gimli, fils de Gloïn ! Ces choses ne sont pas à utiliser à la légère ! Beaucoup de membres de ma famille ont été assassinés avec cette baguette, et la pierre ne cause que la douleur de ceux que vous ramenez ! », lui dit Harry brusquement, sa voix traversant les visions du nain.

« Je m’excuse Maître Potter, je ne voulais pas vous offenser », dit Gimli en ayant honte de lui-même ainsi que de ses actions.

  Harry marcha rapidement et enroula un bras autour des épaules du nain aux cheveux couleur de gingembre, « Ne baissez pas la tête de honte, mais restez fier et acceptez l’erreur commise. Apprendre son erreur et ne pas la répéter », lui dit Harry de sa voix chaude et douce,  « Et ces formalités ne sont pas nécessaires entre nous mon ami, pour vous je suis Harry ou Bambi si vous préférez ».

« Ou vous pouvez faire ce que je fais et l’appeler Morveux », plaisanta Remus en faisant un sourire comique.

« Oh, je peux être agaçant Remus. Est-ce que tu te rappelles de cette merveilleuse nuit d’Halloween que nous avons passée avec les sombres toutous qui n’étaient  pas des hommes très chaleureux ? », demanda Harry en se jetant un coup d’œil à Remus par-dessus son épaule, une lueur effrayante dans le regard.

  Remus gémit, bien que les autres membres puissent voir son sourire, « Ne me rappelle pas ça, j’en ai encore des cauchemars!",  dit-il avec un faux frisson.

« Qu’est-ce que c’est ? », demanda Sam en se sentant un peu laissé de côté.

« Eh bien tu vois, comme toutes les nuits d’Halloween, quelque chose d’excitant se produit et Moony et moi avons été capturé par le Canard-Je veux dire par les beignets du Seigneur-des-Ténèbres- je veux dire les Mangemorts », dit Harry, faisant rire les autres pour ses lapsus évidents.

  De là, Remus continua, « Nous avons traversés la forêt attachés mais ces idiots crétins avaient oublié de nous bâillonner. Alors Harry, qui s’ennuyait, a décidé de commencer à chanter quelques chansons moldues ennuyeuses comme La chanson qui ne finit jamais et 99 bouteilles sur la mer. Lucius, le leader du groupe, en a eu marre et est revenu vers nous, nous étions à l’arrière, mais deux loups garous se trouvaient derrière nous pour nous empêcher de nous enfuir », finit Remus en essayant de ne pas rire en se remémorant le souvenir de cette nuit.

« Ce qui était assez stupide de sa part, de revenir vers nous je veux dire, mais il ne savait pas encore que nous pouvions le contrôler s’il était assez proche. Donc, j’ai pris le contrôle sur lui, il garda celui de son esprit, mais il ne pouvait pas contrôler les mouvements de son corps, et il se frappa lui-même encore et encore en répétant tout le temps  ‘arrêtes de te frapper, arrêtes de te frapper’ », leur dit Harry avec un sourire fier sur le visage, les yeux au loin.

« Malefoy commença à maudire Bambi avec tous les jurons qu’on puisse trouver dans les livres, mais la réponse de Bambi a été ‘Vous ne devriez pas parler de vous comme ça, cela est horrible pour votre estime de vous-mêmes’, l’un des Mangemorts les plus jeunes », Remus fut interrompu lorsque Harry toussa ce qui ressemblait à « Mangeurs de beignets» et lui sourit avant de poursuivre, « siffla ‘Avez-vous le désir de mourir ?’ et Bambi, qui est un crétin qui ne sait pas tenir sa bouche fermée, vous connaissez Harry - je blâme cette caractéristique sur James, Lily a toujours su quand s’arrêter de parler- en tous cas il leur a dit vraiment très fort : ‘Pourquoi pensez-vous cela ? Je ne respecte pas Voldemort, j’insulte Lucius Malefoy, j’énerve mon ivrogne d’oncle…hey, vous savez quoi ! J’ai le désir de mourir !’ », termina Remus.

  Cette fois-ci, tous les hobbits rirent avec Boromir, Gimli ricanait avec Aragorn, Gandalf avait les yeux étincelant d’amusement, et Legolas avait un sourire amusé sur le visage.

« Hey, mon anniversaire n’est pas un sujet de plaisanterie ! Je venais de comprendre que j’étais suicidaire, le moins que vous puissiez faire, c’est faire preuve de compréhension », leur dit Harry avant de faire un « hum » et pointa le nez dans un faux air offensé.

  Après quelques instants à être secoués de rire ils continuèrent à marcher. Bientôt, leur rire mourut, et le groupe poursuivit sa route en silence. Ils parvinrent bientôt au sommet d’une colline parsemé de gros rochers et décidèrent de se reposer quelques instants. Merry et Pippin demandèrent à Boromir s’il voulait bien leur apprendre à utiliser une épée. Aragorn s’assit sur un rocher à proximité en fumant sa pipe et en murmurant des conseils de temps en temps. Harry s’approcha en portant deux assiettes de saucisses que Sam avait cuites et s’assit à côté de lui en lui en tendant l’une des deux. Aragorn la prit avec un clin d’œil de remerciement et rangea sa pipe et commença à manger.

  Enfin, il trouva le courage de poser la question qui le démangeait depuis la réunion du Conseil, « Est-ce que tu m’évitais ? »

Harry se retourna et le regarda, ses yeux verts émeraude écarquillés de surprise et de choc, « Pourquoi t’aurais-je… », et alors cela le frappa, il n’avait pas parlé à Aragorn depuis le début de la réunion du Conseil.

  Aragorn le regarda dans l’attente d’une réponse, presque effrayé par ce qu’elle serait, « Non je n’ai pas fait ça Aragorn ! Je suis désolé si ça y ressemblait, je ne faisais que tenter d’apprendre à connaître les autres membres de la Communauté pour que l’Anneau n’ait pas d’emprise sur nous », lui expliqua Harry.

« Tu n’es pas fâché que je ne t’ai pas parlé du fait que j’étais le prochain roi du Gondor ? », demanda Aragorn en sentant l’espoir monter rapidement en lui.

« Pourquoi serais-je assez fou pour faire cela ?Ce sont tes affaires autant que les personnes à qui tu parles ! Mais j’ai une question : pourquoi ne veux-tu pas être roi ? », demanda Harry après avoir pris une bouchée de saucisse.

  Aragorn détourna la tête, « J’aime la liberté que j’ai en tant que rôdeur » lui dit-il en évitant son regard.

« Mais ce n’est qu’une partie de la raison, n’est-ce pas ? Tu as peur de répéter l’erreur de ton ancêtre », finit Harry pour lui.

  Aragorn se tourna finalement vers lui et lui adressa un signe hésitant. Harry secoua la tête et eut un petit rire.

« Dis-moi, quel est ton nom ? » demanda Harry en le regardant avec un doux sourire.

« Aragorn, fils de … », mais Harry le coupa, « Non, juste Aragorn. Tu es Aragorn et c’est tout. L’important n’est pas qui est ton père, l’important n’est pas qui est son père, ce qui importe est de savoir qui tu es », lui dit Harry, « Tu as les mains d’un guérisseur, les bras d’un guerrier, le cœur d’un Elfe, l’esprit d’un homme, et l’expression d’un roi. C’est ce que tu es, c’est ce qui fait de toi Aragorn », termina Harry.

  Aragorn le regarda avec surprise, qui s’agrandit alors qu’Harry lui tendait la main et il dit, « Je suis Harry, et tu es ? »

  Un sourire éclaira le visage d’Aragorn et il prit la main d’Harry, « Aragorn ».

  Puis ils revinrent à leurs assiettes pour terminer leurs saucisses. Bientôt Harry se mit à crier les mouvements que les hobbits devaient utiliser sur Boromir. Ce que Boromir ne savait pas, c’et qu’Harry leur donnait déjà un plan à travers leur lien mental.

Distrais-le Pippin, puis Merry je veux que tu le désarmes’ leur dit Harry.

  Le temps d’accomplir le plan vint lorsque Boromir entailla accidentellement la main de Pippin. Il abaissa son épée et s’excusa, il trébucha de surprise lorsque Merry éjecta l’épée de sa main et la fit voler en l’air avant de la rattraper dans sa main tendue, le désarmant officiellement. Puis Pippin pointa l’épée contre sa gorge pour l’empêcher de riposter. Harry eut un sourire et se mit à applaudir, ainsi qu’Aragorn. Pippin et Merry leur envoyèrent un sourire identique, puis déposèrent leurs épées avant de s’incliner profondément.

  Sam arriva et tapota l’épaule d’Harry et demanda, « Qu’est-ce que c’est ? », en montrant le ciel, où il semblait qu’un petit nuage se dirigeait vers eux.

« Juste une nuée de nuages » rejeta Gimli qui se remit à discuter avec Gandalf à propos de prendre le chemin à travers les mines de la Moria.

« Cela se déplace rapidement pour un nuage et en étant cependant contre le vent », observa Remus.

  Harry, qui regardait le ‘nuage’ pendant ce temps-là, cria en même temps que Legolas « Des crébains de Fangorn ! ».

« Cachez-vous ! » cria Gandalf.

  Harry bondit et éteignit le feu ainsi que l’embrasement des cendres avec de la terre. Il saisit ensuite les deux sacs posés près du feu et couru vers un gros rocher. Il jeta les sacs dessous avant d’attraper Frodon dans ses bras et de saisir le poignet d’Aragorn et les poussa sous le rocher avec les sacs. Il se transforma ensuite dans sa forme de loup et se coucha sur l’un des rochers, comme s’il prenait un bain de soleil. Il sentit bientôt Remus le rejoindre.

Tout le monde est caché ?’ demanda-t-il en passant dans son mode guerre comme Hermione et Ginny disaient en plaisantant.

Oui, Boromir a Merry et Pippin, Sam se cache avec Bill, Legolas se cache avec Gimli, Gandalf se cache lui-même. Qu’en est-il de Frodon et Aragorn ?’ demanda-t-il , en feignant de bâiller largement.

Sous nous, sous la pierre’, répondit Harry.

  Ils entendirent Frodon gémir en-dessous d’eux et Harry se mit rapidement à chanter une chanson dans sa tête, et Frodon ne tarda pas à se calmer. C’est alors que les corbeaux arrivèrent sur eux, Harry et Remus levèrent les yeux comme s’ils étaient surpris et reniflèrent l’air comme pour se demander si cela pouvait devenir leur dîner pour la nuit. Les corbeaux s’éloignèrent et la Communauté put bientôt sortir de sa cachette et Remus et Harry se transformèrent à nouveau en leurs formes humaines. Legolas, Gimli et Boromir les regardèrent avec de la crainte et de la surprise.

« Il semble que nous ne pourrons pas suivre la voie que vous vouliez vieil homme, c’est tout vu », informa Harry en attirant Frodon dans ses bras et en le réconfortant.

« Oui, nous devrons prendre le col de Caradhras », dit Gandalf en confirmant les pensées d’Harry.

Pourquoi l’ais-je suivi cette fois-ci ?’ demanda-t-il a Remus par télépathie quelques heures plus tard, alors qu’il portait Frodon et qu’il traversait la neige qui arrivait à hauteur d’épaules.

Parce que c’est sans danger, et que Frodon ne se fera pas attraper par Saroumane’, répondit Remus, c’était la cinquième fois qu’Harry lui posait cette question.

  Harry poussa un soupir, ‘Ce n’est pas tellement sans dangers que ça si nous mourrons d’hypothermie’, dit-il avec colère lorsqu’il aperçut les lèvres bleuies de Frodon.

« Stop ! », cria-t-il à l’avant alors que Gandalf dégageait la neige avec son bâton afin de leur former un petit chemin.

« Es-tu fou jeune homme ! » cria Gimli de sa position à l’avant.

« Oui, mais cela n’a rien à voir avec ça, Remus j’utilise le charme de chauffage pour tous nous garder au chaud », informa-t-il Remus, avant de fermer les yeux et de se concentrer sur la chaleur.

  Bientôt il entendit plusieurs hoquets et sut qu’il devait avoir réussi, quand il ouvrit les yeux Remus lui envoya un regard reconnaissant, et il hocha la tête en retour. C’est à ce moment qu’Harry entendit une voix emplie de magie raisonner dans l’air, pleine de ténèbres et de mal. Il sentit un frisson lui parcourir le dos et relâcha rapidement sa magie pour mettre fin au sort à l’aide du magicien. Ce fut alors qu’il entendit la neige descendre vers eux dans une avalanche, il poussa Frodon contre le flanc de la montagne et vit que Legolas n’y serait pas à temps. Il se précipita en avant et poussa l’homme contre la roche pour être frappé par la neige juste après.

« HARRY ! », entendit-il crier Remus avant de se sentir s’écrouler sur le côté du petit chemin à flanc de montagne.

 

 
 
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