manyfics
     
 
Introduction Les news
Les règles Flux RSS
La Faq Concours
Résultats ManyChat
Plume & Crayon BetaLecture
Nous aider Les crédits
 
     

     
 
Par date
 
Par auteurs
 
Par catégories
Animés/Manga Comics
Crossover Dessins-Animés
Films Jeux
Livres Musiques
Originales Pèle-Mèle
Série ~ Concours ~
~Défis~ ~Manyfics~
 
Par genres
Action/Aventure Amitié
Angoisse Bisounours
Conte Drame
Erotique Fantaisie
Fantastique Général
Horreur Humour
Mystère Parodie
Poésie Romance
S-F Surnaturel
Suspense Tragédie
 
Au hasard
 
     

     
 
au 31 Mai 21 :
23295 comptes dont 1309 auteurs
pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Prince of Darkness
Par Lerena
Harry Potter  -  Humour/Drame  -  fr
18 chapitres - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 10     Les chapitres     5 Reviews     Illustration    
Partager sur : Facebook | Twitter | Reddit | Tumblr | Blogger
Chapitre 10

Le soleil ne s'était pas encore levé lorsque Venceslas ouvrit les yeux, ce jourd'hui. Il se recroquevilla sous sa couette en cherchant le contact de son serpent, terrifié à l'idée d'être seul après tout ce qui s'était passé la veille. Son père...Il n'aurait pas hésité à le détruire si Venceslas ne s'était pas finalement soumis à lui, en lui promettant de devenir le digne fils du Seigneur des Ténèbres. Bien sûr, le jeune garçon savait que Lord Voldemort n'était pas un enfant de choeur, loin de là, et il avait déjà subi bien des choses de sa part. Mais...Mais il avait clairement ressenti, alors que la voix de son père déversait un flot de reproches atrocement douloureux à entendre, que celui-ci ne le considérait pas autrement qu'un de ses subalternes et qu'il ne serait probablement jamais un fils pour lui. Son enfant...
Venceslas repensa au reflet du Miroir du Riséd et un sanglot lui échappa. Il se réfugia sous sa couverture en plaquant sa main sur sa bouche, pleurant silencieusement, craignant qu'un de ses camarades ne l'ait entendu. Il ne voulait plus de sollicitude, plus d'inquiétude ou quoi que ce soit dans le même genre...Il voulait juste être tranquille, afin de réfléchir à la marche à suivre. 
Aujourd'hui, un match de Quidditch allait opposer la maison de Gryffondor à celle de Serpentard. Tout le monde se rendrait sur le stade pour assister à cela...Ce qui lui laisserait le champ libre pour explorer le couloir interdit. Son père lui avait lâché, au milieu de ses reproches, que c'était là que se trouvait son objectif et qu'il lui fallait absolument réussir à passer outre les protections. Venceslas ignorait la nature de ces dernières, mais il était certain d'une chose : s'il parvenait à trouver un moyen de les défaire ou, tout du moins, de les contourner, la déception que Lord Voldemort avait éprouvé envers son fils s'effacerait certainement. Venceslas était conscient qu'il ne parviendrait jamais à obtenir la vie idyllique qu'il avait aperçu dans le reflet du miroir, mais il voulait au moins essayer de ne plus être un nuisible inutile aux yeux de son paternel, être un petit peu plus...Ce que Venceslas désirait, c'était être digne de son titre de Prince aux Ténèbres. Pour cela, il n'avait qu'à s'occuper des protections en question...
Tout en laissant Natschel s'enrouler autour de lui, se glissant sous son pyjama pour profiter de la chaleur qui émanait de sa peau, Venceslas songea que, peut-être, les choses ne seraient pas aussi difficiles qu'elles le paraissaient...Bien sûr, son père avait, jusque là, échoué à s'emparer de ce dont il avait besoin, mais il n'avait pas pu profiter d'une occasion en or comme celle-ci. Venceslas était petit et savait se faire discret. Contrairement au Professeur Quirrell, son absence ne se ferait certainement pas remarquer. Et, si cela venait malgré tout à se produire, qui s'en inquiéterait ou s'en étonnerait ? Il ne faisait jamais comme tout le monde et n'avait manifesté aucun intérêt particulier pour le Quidditch. On le pensera sûrement en train de chasser les papillons...
Oui, il n'aura qu'à donner une excuse idiote à ses camarades, une réponse à côté de la plaque, comme d'habitude, et on le laissera en paix. Alors il aurait tout le temps nécessaire pour libérer la voie afin que son paternel puisse revenir dans toute sa puissance...
Un faible sourire s'étira sur ses lèvres. Natschel l'aperçut et siffla tout bas, intrigué :

Qu'est-ce qui te rend aussi joyeux, Ven ? Je ne me rappelle même plus la dernière fois où je t'ai vu sourire...

Venceslas eut un léger sursaut. Il haussa les épaules avant de siffler à son tour, non sans scruter autour de lui pour vérifier que nul n'était encore réveillé :

Je crois que j'ai un plan pour satisfaire mon père. Tout va aller mieux...Plus personne ne pourra me faire du mal, Natschel.

Le serpent le fixa d'un regard que Venceslas devinait désapprobateur. Le jeune garçon baissa les yeux, gêné, alors que le reptile reprenait :

C'est vraiment ce que tu souhaites, Ven ? Qu'est-ce qui t'arrivera, une fois que ton cher Papa sera revenu ? Et tes amis ?

Je n'ai pas d'amis !

Venceslas se mordit la lèvre et se força à se taire pour que ses camarades ne risquent pas de s'éveiller. Quelques secondes passèrent avant qu'il ne réponde à Natschel :

Je...Le plus important, c'est que mon père revienne...Toute ma vie, j'ai été élevé dans un but précis...Je n'ai pas à être arrêté par des Sang-de-Bourbe et des traîtres à leur sang...Avant d'être un Poufsouffle, je...je reste le Prince des Ténèbres...Le reste n'a aucune importance.

Pourtant, un doute subsistait dans son coeur. Un doute profond...Pourquoi avait-il, quelque part, apprécié l'étreinte de Susan lors de son retour dans la Salle Commune ? Pourquoi s'étaient-ils tous inquiétés pour lui et pourquoi avait-il eu un pincement au coeur en songeant à Justin et Jeremiah, à l'infirmerie par sa faute ? De vulgaires nés-moldus, des Sang-de-Bourbe, il n'y avait aucune raison qu'il s'en préoccupe ! Pourtant...
Venceslas évacua toutes les pensées qui l'embrouillaient en mordant violemment sa lèvre, de façon à pouvoir se focaliser sur la douleur. Il n'avait pas à songer à toutes ces choses stupides...Prince des Ténèbres...Il était le Prince des Ténèbres ! Son rôle était de servir le Seigneur des Ténèbres, d'obéir à son père et de tenter de le rendre fier ! 
Venceslas ignora comme il put le sifflement agacé de son serpent, réfutant d'un haussement de sourcil le fait qu'il fuyait la réalité et tentait d'échapper à la cruelle vérité. Natschel avait décidé d'être d'humeur boudeuse...Soit. Ven n'allait pas faire plus d'efforts que ça  pour l'en sortir...Bientôt, le serpent ramperait pour s'excuser et lui demander de le nourrir comme il avait l'habitude de le faire. Tss...
Cependant, quand l'heure fut venue pour Venceslas de se lever, Natschel resta sous la couette et refusa de se dissimuler sous ses vêtements pour le suivre, contrairement à ce qu'il avait affirmé la nuit dernière. Le jeune Poufsouffle ne put s'empêcher de se sentir blessé, mais il fit tout pour ne pas le montrer. Une fois changé, il suivit Ernie et Justin, qui était revenu de l'infirmerie sans furoncle et les avait aussitôt rejoint, pour se rendre dans la Grande Salle et prendre son petit-déjeuner. Jeremiah était déjà assis à table et lui faisait des signes de la main. Venceslas sentit son coeur se broyer à nouveau et il dut réunir tout son self-control pour ne pas s'effondrer aux sanglots face à la culpabilité. Il répondit mollement au signe et s'assit aux côtés de Susan, beurrant distraitement son assiette, en lieu et place de son toast. La jeune fille laissa échapper un rire et l'aida, tandis que Venceslas se demandait comment il avait pu se tromper de cette manière. Son esprit était entièrement tourné vers son plan, si bien que les actions qu'il effectuait tenaient du machinal, provoquant l'hilarité de ses camarades.
Venceslas jeta un regard timide à Jeremiah, qui l'observait en souriant à pleines dents :

"T'en fais pas pour moi, P'tit Ven ! J'suis déjà reparti comme en 40 !"

Cedric, qui était à ses côtés, secoua la tête et lui donna une pichenette :

"Pomfresh t'a dit de rester tranquille, aujourd'hui. Alors, pas d'expériences louches, pas de courses effrénées ou d'hurlements de sauvage, d'accord ? Sinon, retour direct à l'infirmerie !"

Jeremiah adopta une moue triste, si ridicule qu'elle tira un sourire à Cedric, qui essaya tant bien que mal de le dissimuler, avant que le né-moldu ne réplique :

"Oui, Maman ! Je serais sage comme une image !

-Et tu ne te lèveras pas en sautant comme un idiot quand Gryffondor ou Serpentard marquera un but !

-Ouiiii...

-Et tu ne hurleras pas "Remboursez !" à l'arbitre, sous prétexte qu'une faute n'a pas été sifflée. De toute façon, on assiste aux matchs gratuitement !

-Mais c'est pour le principe !"

Les deux élèves continuèrent à se chamailler ainsi pendant quelques minutes, sous les regards désespérés de leurs cadets. Susan se tourna ensuite vers ses amis, un grand sourire aux lèvres :

"Ca va être le premier match de Harry Potter ! Comment ça va se passer, d'après vous ?

-Bah, comment veux-tu que ça se déroule ? répondit Justin avec une expression amusée. C'est le Survivant sur un balai, face à des reptiles lâches et pitoyables ! Ca ne peut que s'achever sur une victoire de Gryffondor !"

Ernie donna un coup de coude à Justin, avant de lui indiquer Venceslas du doigt. Celui-ci avait jeté un oeil à Drago alors que son camarade énonçait tous ces propos sur les Serpentards. Malefoy se pavanait, toisant Harry avec mépris alors que ce dernier semblait se liquéfier sur place en raison du stress.

"Désolé, Ven...Ne le prends pas mal, hein ? C'est juste que..."

Venceslas lui fit signe de laisser tomber, ajoutant de son brin de voix éthéré :

"Je m'en fiche. Je déteste le Quidditch, de toute façon."

Sa déclaration fut suivie d'une vague de protestations et d'exclamations étonnées. Hannah, qui s'était donné pour mission d'être une supportrice fervente de l'équipe de Poufsouffle, lâcha avec surprise :

"Comment ça, tu n'aimes pas le Quidditch ? Tout le monde aime le Quidditch ! Même Justin, qui n'a jamais vu de match, est impatient de voir ça !

-Y a trop de règles. Je n'arrive pas à suivre...De toute façon, aujourd'hui, je vais aller parler au poulpe du lac. 

-Un calmar. C'est un calmar, Ven...rectifia Ernie, toujours à cheval sur les détails."

L'explication de Venceslas ne fut pas aussi convaincante que ce dernier l'avait escompté, mais, à son grand soulagement, ses camarades le laissèrent tranquille alors qu'il restait derrière, prenant son temps pour savourer son petit-déjeuner. Quelques temps après, un sursaut le saisit alors qu'une main agrippait ses cheveux et tirait ces derniers, l'obligeant à se lever. Il n'y avait plus personne dans la Grande salle, hormis lui-même et...Zacharias Smith, qui paraissait extrêmement remonté.

"Je peux savoir ce que tu fous, Malefoy ? Le dernier devoir que tu m'as filé était complètement foiré ! T'es censé être un intello, bon sang !

-E...Excuse-moi, je...

-La ferme !"

Venceslas gémit de douleur alors que Zacharias tirait plus fort. Des larmes jaillirent de ses yeux, alors que son camarade le jetait à terre. Il se retrouva à quatre pattes aux pieds de celui-ci, tandis que le Poufsouffle le toisait d'un air supérieur, les bras croisés :

"Parfait. Là, tu es à ta place. Maintenant, tu vas t'excuser proprement et tu t'arrangeras pour obtenir un Troll au prochain contrôle, tout en m'assurant un Optimal. C'est clair ?"

Venceslas ne répondit pas, ce qui poussa Zacharias à lui donner un coup de pied dans le ventre. Un cri étouffé lui échappa alors que le jeune garçon heurtait une blessure encore récente.

"J'ai dit : c'est clair ?

-C'est...C'est clair...Oui...

-Oui qui ?"

La sensation de honte saisit la gorge de Venceslas et la noua, l'empêchant de prononcer la moindre parole. Dans quelle situation se retrouvait-il, là ? Un sorcier aussi pitoyable que Zacharias Smith le soumettait si aisément et lui...il s'aplatissait sans rien dire, sans rien faire. De la part du Prince des Ténèbres, c'était misérable...
Il pourrait l'anéantir...Oui, il lui suffirait d'un rien, d'en manifester l'envie suffisamment...et Zacharias comprendrait. Il saurait...Il saurait à qui il avait affaire et il serait celui qui se mettrait à quatre pattes à ses pieds pour implorer son pardon. Les yeux d'ocre de Venceslas s'étaient faits flamboyants et le jeune garçon avait laissé la colère le submerger. Il sentit un étrange frémissement autour de lui...Sa magie ? 
Venceslas ne put jamais le savoir. Un coup s'abattit sur son crâne et il plaqua ses mains dessus en marmonnant un "Aïe" empli de souffrance. Des mains le forcèrent alors à se relever et une voix qu'il ne connaissait que trop bien se fit entendre :

"Je savais qu'il se passait quelque chose de louche. Heureusement que je suis resté en arrière...Tu comptais le laisser salir le nom des Malefoy pendant combien de temps, encore ?"

Drago...Son cousin et frère d'adoption était là, arrangeant sa tenue que les mauvais traitements avaient débraillée, tout en pointant Zacharias de sa baguette magique. Celui-ci observait l'objet avec crainte, ne connaissant que trop bien la noire réputation de la noble famille Malefoy.

"Je te préviens, minable : si tu oses t'approcher encore une fois de mon frère, je te ferais subir un maléfice que tu n'oublieras pas de sitôt. Et tes parents ne pourront que te blâmer quand mon père se sera arrangé pour les faire renvoyer..."

Un sourire s'étira sur les lèvres du Serpentard alors que Zacharias déglutissait et tournait les talons pour prendre la fuite. Drago se tourna alors vers Venceslas, qui restait figé par la surprise. Il attira son attention en secouant sa main devant ses yeux, avant de lâcher :

"Depuis combien de temps ?"

Venceslas hésita, avant de se décider à dire la vérité. Partiellement, tout du moins...

"D...Depuis le début de l'année...Il m'a menacé...Je ne pouvais pas..."

Drago poussa un soupir, avant de murmurer :

"T'es le fils de Tu-sais-qui, oui ou non ? Balance-lui un sort et on n'en parle plus !

-Mais je dois rester discret, pour le moment ! Je..."

Drago fit un signe de la main pour le faire taire, reprenant par la suite :

"C'est bon, laisse tomber. De toute façon, nos discussions ne mènent jamais à rien. J'ai raison, tu le sais, mais tu ne veux pas le reconnaître. Point final. Quoi qu'il en soit..."

Le Serpentard pointa le Poufsouffle de sa baguette avant de terminer sa phrase :

"Ne fais plus rien qui puisse entâcher le nom des Malefoy. Tout le monde, ici, te connaît comme étant Venceslas Malefoy, l'enfant que notre famille a généreusement adopté. Ne t'avise pas de nous couvrir de honte en te comportant comme le ferait un vulgaire Sang-de-Bourbe..."

Drago Malefoy se frotta la nuque, avant d'ajouter :

"Fais attention, aussi. Tu veux être discret, mais...en plus de passer ton temps à l'infirmerie et de t'attirer des ennuis, là, tu étais sur le point de ravager la Grande Salle avec ta magie."

Venceslas haussa un sourcil étonné face à sa remarque, avant de constater les "dégâts". Il n'avait rien cassé, à proprement parler, mais la table de Poufsouffle avait décollé du sol sous son impulsion avant de toucher terre, renversant la majorité des plats.

"Bon, je vais voir le match. J'espère que tu ne m'as rien fait rater ou je me chargerais de te le faire payer."

Drago lui fit un signe de la main et s'éloigna, le laissant seul dans la Grande Salle. Il fallut quelques instants au jeune garçon pour se ressaisir et quitter à son tour les lieux, afin de se diriger vers le couloir interdit. Plus une minute à perdre...

AAAAAA

"Mais laissez-moi me rendre là-bas, enfin !"

Actuellement, Venceslas était en train d'essayer de parlementer avec les escaliers pour atteindre son but. Les escaliers n'en faisaient qu'à leur tête, à Poudlard...Le jeune garçon était en train de mesurer douloureusement la signification de cette phrase, qui était loin d'être un simple proverbe. Les escaliers qu'il empruntait ne cessaient de bouger, comme pour l'éloigner de l'endroit qu'il comptait pourtant rejoindre. 
Alors que le Poufsouffle commençait à désespérer, une idée lui vint. Plaçant ses deux doigts sur ses lèvres, il siffla aussi fort que possible. Quelques minutes plus tard, son balai vint le rejoindre et se logea dans sa main. Un sentiment de bonheur inexplicable s'empara du coeur du jeune garçon, alors que le bois de l'Etoile Filante pulsait contre sa paume, comme si le balai était en train de...ronronner...
Le Prince des Ténèbres chevaucha son balai fétiche et s'envola, rejoignant sans encombre le lieu où il souhaitait se trouver. Il lâcha un soupir de soulagement, apeuré qu'il avait été de ne pas avoir le temps de rejoindre le couloir interdit, avant de se trouver devant une porte qui bloquait l'accès à ce dernier. Le jeune garçon tira sa baguette, dans un premier réflexe, avant de souffler un "Alohomora" sans conviction. La porte resta fermée, ce qui indiqua qu'il avait probablement raté le sort. Il soupira, agacé, avant de prononcer à nouveau la formule. Cette fois-ci, un cliquetis distinctif se fit entendre et c'est avec un grand sourire que Venceslas ouvrit la porte. Sourire qui se figea dès qu'il put apercevoir ce qui se trouvait à l'intérieur de ce couloir, ce pourquoi on nommait ce dernier le "couloir interdit"...
Un énorme chien à trois têtes somnolait là, offrant une vision cauchemardesque à tous ceux qui s'en approchaient. C'était sans doute la raison pour laquelle son père n'avait pas pu s'emparer du bien qu'il convoitait...Il lui fallait passer outre ce chien...Ce terrible chien…
Venceslas venait de comprendre qu'il avait sous-estimé les protections de Poudlard. Sa première pensée fut de s'enfuir, mais ses jambes étaient paralysées, alors qu'il fixait sans parvenir à détourner le regard l'énorme canidé. Depuis bien longtemps, pour des raisons qu'il ignorait, Venceslas avait une peur bleue des chiens. Non, pire encore, ces derniers le terrifiaient, à tel point qu'il en devenait incapable de contrôler ses mouvements ou de réfléchir avec logique et raison, comme il devrait pourtant le faire dans une situation dangereuse. Il parvint à reculer d'un pas, mais son pied heurta une pierre branlante et il s'étala au sol dans un bruit qu'il jugeait assourdissant. Alors, la créature s'éveilla...

"Ne...ne me mange pas..."

Les dents de Venceslas se mirent à claquer, alors que les six paires d'yeux s'ouvraient et se posaient sur lui, tandis que des gueules aux crocs acérés se dévoilaient au jeune garçon. Le Poufsouffle ne savait que faire...S'enfuir...Il devait s'enfuir...Mais il n'arrivait pas à bouger, complètement paralysé. Il serrait compulsivement son balai dans sa main, alors que sa baguette magique avait roulé sur le sol dans sa chute. Il aurait pu partir...Monter sur l'étoile filante et fuir...Mais...Mais le chien le regardait...Il le regardait comme il le ferait d'un plat délicieux, d'une victime à croquer, d'une proie à déguster...et Venceslas ne pouvait que le regarder en retour, parvenant à peine à respirer, un mince gémissement s'extirpant de sa gorge nouée. Le chien hurla, la force de son cri obligeant Venceslas à couvrir ses pauvres oreilles, et il fondit sur lui, prêt à le croquer. Le garçon ferma les yeux, attendant que les crocs se referment sur son corps et que les griffes froides de la mort s'emparent finalement de lui. Mais il en fut tout autrement. 
Un cri douloureux se fit entendre et Venceslas ouvrit les yeux. Une exclamation lui échappa face au spectacle qui lui était réservé. Jeremiah s'était interposé entre la bête et lui, son épaule se retrouvant charcutée par les crocs du monstre. Le né-moldu serra les dents, essayant d'adresser un sourire rassurant à Venceslas, qui était parcouru de tremblements incontrôlables et affichait une expression de terreur pure.

"On...On va s'en sortir, j'te jure...Fuis..."

Mais le Prince des Ténèbres n'arrivait pas à bouger, fasciné par la blessure de son camarade autant que par les crocs du Monstre. Comprenant que le jeune garçon souffrait probablement d'une phobie liée à l'espèce canine, Jeremiah jura, avant de réfléchir à toute vitesse. Une mélodie s'extirpa alors de ses lèvres, une berceuse, la même que celle qu'il avait chantée à Venceslas lors d'une de ses nuits d'insomnie. A la grande surprise du petit sorcier, les crocs du chien relâchèrent leur prise et il ne fallut guère de temps pour que ce dernier s'effondre au sol, plongeant dans un profond sommeil. Tout en continuant à chanter, Jeremiah tira Venceslas de la salle et referma la porte, se laissant glisser contre celle-ci, le souffle court. Le sorcier était en sueur et la rougeur de ses joues indiquait qu'il était probablement retombé en pleine fièvre. 
Les larmes aux yeux, Venceslas était assis devant lui. Il se blottit contre lui en tremblant, sanglotant et gémissant. Jeremiah lui caressa les cheveux d'un geste faible, avant de murmurer :

"Qu'est-ce que tu faisais là, P'tit Ven ?

-Et...Et toi ? Comment...Comment t'as su que j'étais là ? Et...Et le chien, comment...?"

Le reste des phrases de Venceslas se perdit dans un autre sanglot. Jay en profita alors pour lui répondre :

"J'étais retourné à mon dortoir car j'avais oublié quelques affaires...Sur le chemin pour me rendre au terrain de Quidditch, j'ai entendu des tableaux parler d'un balai magique qui aurait traversé tout le château pour retrouver quelqu'un. J'ai pensé à toi, j'ai suivi la direction que les tableaux m'ont indiqué et..."

Jeremiah s'interrompit en gémissant de douleur. Il rassura Venceslas d'un "Ca va" peu convaincu, avant de reprendre :

"Je t'ai vu. Et j'ai vu ce chien. J'savais ce qui allait se passer...J'ai pas vraiment réfléchi, j'ai joué les héros et...voilà. J'en reviens pas que le truc de la berceuse a marché...J'me suis rappelé d'une légende grecque, à propos d'un chien à trois têtes et...et ça nous a sauvé."

Jay se força à se relever, s'appuyant sur le jeune garçon. Il lui tendit alors sa baguette :

"Tiens. Je l'ai récupérée au passage. Fais gaffe, c'est précieux."

Venceslas hocha silencieusement la tête, continuant à pleurer. Il avait eu la peur de sa vie...D'abord en voyant ce chien énorme et affreux, et, ensuite, en pensant que Jeremiah allait mourir...à cause de lui...
Il s'était trompé en affirmant qu'il n'avait pas d'ami. Il réalisait à présent que c'était, en vérité, tout le contraire et qu'il s'inquiétait réellement de ces personnes qui partageaient sa vie...Même d'un né-moldu comme Jay...Cette constatation serra un peu plus son coeur, qui était déjà fortement étouffé. 
Une toux douloureuse échappa au Poufsouffle :

"Tss...Cedric et Pomfresh vont m'buter...Ecoute, j'vais pondre une excuse, personne saura que tu t'es rendu là, ok ?"

Venceslas ne comprenait pas pourquoi son ami agissait de cette façon. Pourquoi n'insistait-il pas plus pour savoir ce qui l'avait poussé à agir ainsi ? Pourquoi dissimuler ainsi sa présence ? C'était tout bonnement insaisissable...

AAAAAA

Quand Jeremiah et Venceslas arrivèrent à l'infirmerie, Pomfresh poussa un cri où se mêlaient colère et inquiétude. Elle s'empressa d'installer le Poufsouffle dans un lit et de commencer les premiers soins, tout en faisant subir un véritable interrogatoire à Venceslas :

"Qu'est-ce qui s'est passé ? Où étiez-vous ? Comment son épaule a-t-elle pu se retrouver dans cet état ? Repondez !"

Venceslas balbutiait, laissant échapper des borborygmes et des phrases incompréhensibles, complètement à côté de la plaque. Le jeune garçon demeurait sous le choc de la rencontre et n'arrivait plus à réfléchir ou à s'exprimer correctement. Jay prit alors le relais, un sourire aux lèvres :

"J'avais entendu dire qu'il y avait une créature magnifique dans le couloir interdit. Vous connaissez ma passion pour les bêtes magiques, Mrs Pomfresh ?

-Oui, Jeremiah, hélas ! Elle vous a mené ici bien des fois...

-Le chien m'a attaqué ! Comme ça, clac, un petit coup de dents ! J'suis sûr qu'il voulait juste jouer, mais ça s'est quand même mal fini...J'ai réussi à m'extirper et à avancer un peu. Venceslas était en train de s'occuper de son balai et il a accouru à moi en voyant mes blessures. J'crois qu'il est un peu traumatisé par le sang...Vous devriez lui filer un calmant, M'dame..."

Pomfresh fusilla le jeune homme du regard, qui se ratatina devant la colère qui se dégageait des yeux de l'infirmière. Visiblement, c'était le mauvais moment pour lui donner des conseils...
Quand elle eut terminé de s'occuper de Jeremiah, obligeant ce dernier à sombrer dans le sommeil suite à la prise d'une potion, elle tendit une décoction à Venceslas :

"Tenez. Pour vos nerfs..."

Venceslas ne chercha même pas à protester. Alors qu'il avalait la potion, la voix de son père se manifesta et le garçon fut parcouru d'un long frisson.

*Eh bien, eh bien, mes félicitations...Cet imbécile de Quirrell n'a pu tuer Potter, mais toi...Tu ne m'as pas déçu. Ainsi, il suffit de chantonner une berceuse à ce chien pour qu'il s'endorme...Bientôt, oui, bientôt...je reviendrais...*

La voix de Voldemort se tut et les effets de la potion commencèrent à se faire sentir. Venceslas se détendit considérablement. Ses tremblements cessèrent et les sanglots qui le parcouraient ne se manifestèrent plus. Pomfresh lui suggéra qu'il serait mieux pour lui de se reposer dans son dortoir, en attendant que le match soit terminé, mais Venceslas refusa, restant aux côtés de Jeremiah. Une décision qu'il allait regretter par la suite...

AAAAAA

Après le match, où la victoire de Gryffondor fut, d'après les dires, éclatante, ils furent nombreux à se rendre à l'infirmerie pour rendre visite à Jeremiah. Cedric fut le premier à venir, persuadé que son camarade s'y était égaré à nouveau. Il avait suspecté quelque chose quand Jay fut bien long à revenir, lui qui était censé aller récupérer quelques affaires, mais les événements du match de Quidditch avaient détourné son attention et il ne s'était rappelé de l'absence de Jeremiah qu'une fois que Harry Potter ait réussi à maîtriser son balai. Il s'était alors précipité à l'infirmerie, alors que le match se terminait, et avait copieusement enguirlandé son ami, jusqu'à ce que Pomfresh l'oblige à sortir, craignant qu'il ne fatigue son camarade, qu'une fièvre intense avait commencé à saisir peu de temps après que l'infirmière se soit occupée de son épaule. Puis, avant que Venceslas ne songe à partir, Dumbledore, Chourave et Rogue furent ici à leur tour. 
Tous savaient que Jeremiah s'était rendu dans le couloir interdit, d'après les propos des tableaux, rumeur confirmée par les propos de Pomfresh. Bien qu'épuisé, Jeremiah, luttant contre le sommeil et la douleur, raconta ce qu'il s'était passé ou, du moins, ce qu'il voulait leur faire croire. Venceslas chercha à s'enfuir, mais la porte fut fermée à double tour, par magie, alors qu'il tentait de la franchir. Il déglutit, alors que Rogue pointait sa baguette vers Jeremiah, qui s'était effondré sous la souffrance et la fatigue, et prononçait un "Legilimens" qui figea le jeune garçon sur place. Rapidement, faisant fi des protestations de Pomfresh, le Professeur de Potions se chargea d'extraire de l'esprit du Poufsouffle les souvenirs de cet événement. Ce qu'il y vit tira une grimace au directeur des Serpentards, qui s'empressa de faire son rapport au Professeur Chourave et Albus Dumbledore. Ces derniers se tournèrent alors vers Venceslas, qui ne put s'empêcher de se recroqueviller, laissant échapper un gémissement d'animal blessé.

"Venceslas...Je suis désolé, mais...nous devons avoir une discussion. Immédiatement."

Le directeur s'était exprimé d'une voix ferme et le jeune garçon sut qu'il n'avait pas d'autre choix que de le suivre. Il fit signe à la directrice des Poufsouffles de rester auprès de Jeremiah. Cette dernière ne protesta pas, même si elle affichait clairement sa désapprobation à ce sujet. Rogue et Dumbledore escortèrent alors Venceslas, traversant des couloirs parfois bondés d'élèves qui, bizarrement, ne semblaient même pas les voir. Peut-être un sort du directeur ? Il faudrait qu'il l'apprenne...
Arrivé devant une gargouille, Dumbledore proclama un "Chocogrenouille" qui tira un sursaut à Ven et un rictus méprisant de la part de Severus. La gargouille pivota sur elle-même et dévoila un escalier en colimaçon. Venceslas tenta de s'échapper, mais la main de Rogue serra fermement son épaule, au point de le faire souffrir, et le jeune garçon ne put que grimper les marches. Il regretta d'avoir dû laisser son cher balai à l'infirmerie, Rogue et Dumbledore craignant sans doute qu'il ne s'en serve pour s'enfuir...
Arrivé à l'intérieur du bureau, Venceslas fut installé dans un fauteuil plutôt confortable. Il s'y recroquevilla, alors qu'un sort lui fut lancé pour que des liens invisibles le maintiennent. La crise qui l'avait secoué durant l'incident du Miroir du Riséd restait dans les mémoires et ils ne pouvaient pas risquer que pareille chose se produise encore...
Tandis que Severus restait en arrière, posant sur Venceslas un regard que celui-ci n'osait croiser, de peur que ses pensées ne soient violées, Dumbledore s'agenouilla devant le garçon et souffla d'une voix douce :

"Que s'est-il passé, Venceslas ? Pourquoi as-tu cherché à atteindre le couloir interdit ?"

L'envie de tout dévoiler saisit le jeune garçon. Révéler qu'il était le fils de Voldemort, qu'il était forcé de faire toutes ces choses pour que celui-ci revienne à la vie, que le Seigneur des Ténèbres était attaché à la tête de Quirrell...D'autant plus qu'au sein du bureau de Dumbledore, il ne sentait plus du tout l'influence maléfique de Lord Voldemort dans son esprit. Mais...Mais il ne pouvait pas...Il était le Prince des Ténèbres. Il n'avait pas le droit d'oublier...Pas le droit de fléchir...

"Je...Je me suis perdu...J'pensais pas que...j'étais dans le couloir interdit..."

Severus eut un reniflement méprisant et Venceslas se roula en boule, parcouru d'une terrible crainte. Ils ne devaient pas trouver la vérité...Sinon...Sinon tout était perdu...et son père...son père ne reviendrait jamais...

"Ven, je ne pense pas que tu me dises l'entière vérité. D'après ce que m'ont dit les tableaux et ce que les souvenirs de Mr Hampton nous ont révélé, tu as désespérément cherché à atteindre le couloir interdit, jusqu'à utiliser ton propre balai pour cela. Pourquoi ? Tu peux me répondre. Tu n'as pas à avoir peur des Malefoy ou de tes parents...Ils sont à Azkaban, ils ne peuvent s'en évader..."

Non...Son père était ici. Ici, tout près, et il pouvait lui faire du mal à tout instant ! Il allait bientôt revenir et là...sa mère serait délivrée...Bellatrix Lestrange...Un gémissement lui échappa et, instinctivement, Venceslas glissa son pouce entre ses lèvres pour le suçoter, parcouru de faibles tremblements. Son regard s'était vidé de sa substance, comme si l'âme de Venceslas avait cherché à se réfugier aux confins du néant pour échapper à la réalité.
Severus connaissait bien cet état...Il l'avait déjà constaté durant ses cours de potions et il devenait presque impossible d'avoir la moindre communication avec lui. Surtout que Ven semblait s'être enfoncé plus profondément que jamais...
Il n'y avait plus qu'une seule solution. Rogue pointa le jeune garçon de sa baguette et clama un puissant "Legilimens !". Les souvenirs commencèrent alors à l'envahir...
Visiblement, Venceslas avait été formé à l'occlumencie et, même si sa défense n'était pas parfaite, il lui faudrait du temps pour la franchir. Les souvenirs les plus secrets étaient dissimulés derrière un flot d'images d'importance moindre...Du moins, selon le garçon. Severus resta abasourdi alors que l'enfance de Venceslas se dévoilait à lui. 
Le premier souvenir le montrait dans sa jeunesse la plus candide. Il ne devait pas avoir plus de quatre ans. Le jeune garçon était maigre comme un clou, recroquevillé dans un cachot. Sa posture lui rappelait étrangement le Ven d'aujourd'hui, pouce en bouche, le regard vide. Vêtu de haillons, il semblait plus mort que vif. Bellatrix Lestrange était là, fière et implacable, toisant son fils comme elle le ferait du plus immonde des excréments. Elle lui donna une baffe, mais le garçon n'eut pas la moindre réaction, hormis un gémissement sourd. Bellatrix criait et vociférait, frappant son fils et lui jetant des sorts à la volée. Elle lui criait d'être enfin digne de son père, au lieu de se comporter comme le bébé pathétique et pleurnichard qu'il était. Severus aurait voulu détourner les yeux face à cette violence qui faisait écho à sa propre enfance, mais...il ne voulait pas. Il comprenait à présent l'absurdité de ses propos face au caractère d'enfant gâté de Venceslas. S'il était aussi distrait et...différent, ce n'était pas parce que les Malefoy l'avaient chéri sans réflexion. Comment ne pas être traumatisé par six années passées sous l'égide de...de cette harpie affreuse ? 
Alors que Severus allait explorer un deuxième souvenir, une sensation de douleur se propagea dans son épaule et brisa sa concentration, l'obligeant à sortir de l'esprit de Venceslas. 
Fumseck, le phénix de Dumbledore, était intervenu, griffant le Professeur Rogue de ses serres, avant de s'interposer entre le jeune garçon et lui-même, comme pour l'empêcher de continuer à violer son intimité. 
L'odeur nauséabonde qui parvint à ses narines indiqua que Venceslas avait visiblement perdu le contrôle de sa vessie en vivant à nouveau ce souvenir de son enfance, mais ce ne fut pas la chose qui interpella Severus Rogue. Ce fut de voir Dumbledore manifester une profonde inquiétude, alors que ce dernier caressait le visage sans expression de Venceslas. Ses joues étaient inondées de larmes et le jeune garçon ne bougeait plus, respirant à peine. Ses bras reposaient de chaque côté de son corps, Venceslas n'ayant visiblement plus la force de les mobiliser. 

"Qu'est-ce lui arrive ? Albus, on doit pouvoir faire quelque chose !"

Le directeur de Poudlard poussa un soupir. Il nettoya le jeune garçon d'un sort, jetant un regard désolé à Fumseck qui produisait des trilles furieux. 

"Nous n'aurions pas dû en venir à cette extrémité...Je savais que l'enfance de ce garçon avait été perturbée, mais...je ne pensais pas qu'un peu de legilimancie le mettrait dans cet état..."

Rogue eut toutes les peines du monde à ne pas hurler à la figure du directeur, se retenant uniquement parce qu'il avait la sensation qu'il aurait dû, lui-même, réfléchir avant de procéder à cette opération. 

"Venceslas n'émet aucune réaction, que ce soit aux paroles, aux gestes, au contact...Rien. C'est comme s'il était...

-...mort. compléta Severus, la gorge nouée."

Il souleva le garçon, qui était aussi léger qu'une plume et bien trop petit pour son âge, et le cala contre lui. Ses bras pendirent mollement, comme le feraient ceux d'une poupée, pensée qui tira un déglutissement au Professeur des Potions.

"Je l'emmène dans mes appartements. A l'infirmerie, il ne pourra pas bénéficier la tranquillité dont il a besoin...

-Qu'avez-vous vu, Severus ?"

Le directeur des Serpentards porta un regard sombre sur le directeur, resserrant sa prise sur l'enfant alors que Fumseck laissait échapper un trille attristé :

"L'horreur, Albus...Vous ne pouvez imaginer..."

Puis il partit, emmenant le petit Poufsouffle avec lui.

 

 
 
Chapitre précédent
 
 
Chapitre suivant
 
 
 
     
     
 
Pseudo :
Mot de Passe :
Se souvenir de moi?
Se connecter >>
S'enregistrer >>