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au 31 Mai 21 :
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Sanctuary Fortress
Par Alfgard
The Walking Dead  -  Action/Aventure/Angoisse  -  fr
31 chapitres - Complète - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 11     Les chapitres     1 Review     Illustration    
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Nouvelle Embellie

Quatre semaines. Cela faisait quatre semaines qu'Emmanuelle, Rodolphe, Inès et Svein s'étaient installés au premier étage du donjon du Fort la Latte. Ils avaient amélioré considérablement le confort des lieux. Après avoir brossé-lavé les murs noirs de suie, de salpêtre, de moisissures diverses et cie, Manue la Ravitailleuse, c'était devenu son surnom au fort, avait ramené d'authentiques tapisseries datant du moyen-âge jusqu'au 18ème siècle, pour recouvrir les murs. Elle était allée en dépouiller les musées et les châteaux vides, estimant qu'elles seraient mieux au chaud à ses bons soins qu'abandonnées dans des bâtiments qui tomberaient en ruines au cours des prochaines décennies.

Elle avait aussi ramené de ces grands panneaux qui servaient à partager les pièces dans les grands immeubles de bureaux. Elle les avait recouverts de plus petites tapisseries pour embellir, mis des tapis partout sur le sol afin de réchauffer la pièce. Elle avait aussi embarqué de grands lits à baldaquins car encore une fois les rideaux garderaient la chaleur dans les lits. Cela avait ébahi les autres habitants qui avaient voulu la même chose.

C'est pourquoi au fur et à mesure des demandes de chacun, elle passait son temps sur les routes accompagnée de Rodolphe et d'un jeune garde, Romain, particulièrement efficace. Et c'est ainsi que son surnom de "Ravitailleuse" lui avait été attribué. Elle se rendait bien compte, après trois réunions du samedi, que le fameux chef des gardes, Landry, ne supportait pas qu'elle soit devenue si rapidement un membre influent de la communauté.

Elle avait découvert qu'ils hésitaient à utiliser l'eau de la citerne car en la buvant, l'année précédente, trois d'entre eux étaient tombés malades au début de leur installation. Il s'en était suivi qu'au final, ils durent abattre deux d'entre eux qui étaient devenus des mordeurs. Elle leur proposa d'utiliser les charbons de bois issus des chauffages de cheminées pour faire un filtre à charbon pour la cuve et de la désinfecter à l'eau de javel... en indiquant qu'elle serait "buvable" quelques heures plus tard. Et que de toute façon, dans le doute, ils pouvaient la faire bouillir avant de la boire.

Elle indiqua aussi de conserver les cendres des cheminées afin de faire la lessive avec mais aussi pour enrichir les plantations. Le printemps arrivait et il avait été décidé que la batterie basse serait utilisée pour faire un mini-champ de blé. Elle leur dit aussi que tous les déchets de cuisine devaient être répandus sur les terres de plantations. Les graines qu'elle avait amenées avaient été mises en semis sous une serre que Gwen "le Bricoleur" avait fièrement montée.

Inès et elle avaient ramené des chevaux, installés dans la barbacane, et avaient expliqué, que pour les patrouilles, les chevaux étaient quand même plus discrets que les voitures. Heureusement, il y avait de nombreux cavaliers parmi les membres et particulièrement les gardes. De même, ils utilisèrent leurs déjections et leurs litières pour les terrains. Ils avaient fait le tour des fermes alentours qui regorgeaient de paille, de foin et de grains pour leurs bêtes.

Un poulailler avait vu le jour, entre la salle des gardes et la chapelle, les poules et les canards, trouvés dans des fermes abandonnées, baguenaudaient dans l'ensemble de la grande enceinte grattant de ci de là et nettoyant la cour de ses petits cailloux.

Le printemps était arrivé et Emmanuelle avait tout d'une fourmi cherchant à engranger pour l'ensemble de sa nouvelle communauté. Le soir, quand elle rentrait dans le donjon pour se coucher, la tête à peine posée sur l'oreiller, le sommeil la prenait de suite.

Henri et ses proches avaient décrété à la fin de l'année précédente que les dimanches non travaillés devaient être occupés. Ainsi, ces journées-là, les gens se réunissaient, se reposaient, prenaient la place de Mireille et ses commis pour faire les repas. Des jeux et des joutes sportives avaient lieu. Emmanuelle avait bien essayé de participer à quelques sports pour affronter Landry mais ce dernier en profitait pour lui refiler de mauvais coups et elle avait préféré lui laisser la place de premier. Le plus terrible, c'était que le bougre lui plaisait énormément. Quand il travaillait dans les cultures ou sur la coupe du bois, le plus souvent, il le faisait torse nu. Sa musculature était impressionnante, bien développée mais fine et nerveuse. Ses abdominaux étaient superbement marqués. Son poitrail était bombé et la laissait rêveuse.

Rêveuse, elle l'était justement ce dimanche-là. Il jouait avec les autres à la choule et il le faisait en pantalon de treillis. Elle faisait semblant de sommeiller pour mieux le contempler. Elle prit conscience que cela faisait une éternité qu'elle n'avait pas eu envie à ce point d'un homme, voir plus, et ceci de très nombreux mois avant l'épidémie. L'épisode de Pirou n'était que purement hygiénique.

Sa nièce vint s'asseoir près d'elle très essoufflée d'avoir couru avec ses nouveaux amis.

"Ça va, tata ?

- Oui, oui, je faisais une petite sieste mais ils font beaucoup de bruit là !

- C'est trop super, tata, il fait beau, on a plein de place dehors, plein de place dans le donjon, t'aurais du nous amener ici aussitôt en partant de la maison.

- Je ne voulais pas trop vous éloigner de votre région.

- On s'en fichait, tu sais, du moment que tu étais avec nous et que tu t'occupais de nous, le reste on s'en fichait !

- C'est vrai ?

- Bah, oui, je ne connais pas beaucoup de monde qui ferait cela, je me disais qu'on avait eu de la chance et Catherine a dit la même chose que tu avais pris soin de nous, et que "peu de personnes auraient pris en charge trois enfants dans le monde fou dans lequel on vit" !

- Vous êtes bien gentilles, toutes les deux !

- Mais tata, y'a pas que moi et Catherine, Roro, Svein, et tous les gens ici pensent que tu es une super-tata !

- Rhooo, tu vas me faire rougir ma chérie ! Allez viens me faire un câlin !"

Pendant qu'elle prenait un plaisir simple à enlacer sa nièce, elle ne vit pas le regard d'un homme de grande taille la regarder. Elle ne vit pas ses yeux gris plissés sous le soleil qui la couvaient du regard.

Le lendemain, suite à la demande du Chef, Emmanuelle, Rodolphe, Romain, Landry et Catherine partirent pour la mission "Ravitaillement Médical". Le véhicule de la jeune femme étant le plus grand et le plus puissant, ils transférèrent ses affaires de secours dans la remorque en prévision de remplir le hayon à ras-bord de matériel et médicaments. Le groupe avait déjà écumé les pharmacies des petites villes alentours... ils pensaient qu'ils devaient tenter celles de St Brieuc et de St Malo. Dûment munis de la page de l'annuaire concernée, ils partirent tout d'abord vers Saint-Malo.

Landry avait exigé d'être assis à l'avant sous le prétexte qu'il connaissait très bien la ville et qu'il était le chef des guerriers. La jeune femme avait ronchonné : "Cela va être gai le voyage !". Elle eut droit à un sourire narquois du jeune homme.

"Dîtes-moi Docteur, avez-vous réfléchi à des palliatifs ?

- Que voulez-vous dire ?

- Quand toutes les pharmacies auront été pillées... comment et avec quoi soignerez-vous vos malades ?

- Je sais, j'y ai déjà pensé ! Hélas, j'ai peu de connaissances en plantes médicinales.

- Ben, comme j'avais une idée qui exigeait que j'aille dans une librairie-papeterie, je pourrais aller chercher des livres sur le sujet ?

- Ce n'était pas prévu ! Grogna Landry.

- Et bien, mon gars, tu viens bien de dire que tu connaissais la ville comme ta poche ? Tu me laisses là où se trouve la plus grande librairie-papeterie et je vous rejoins à la sortie de la ville !

- Et tu me confierais ton précieux Land Cruiser ?

- Bah oui, on est de la même communauté, non ?

- Tu avais déjà ce projet en tête, hein ?

- Oui et je garde Rodolphe avec moi !

- Doc ? Interrogea Landry

- Je pense qu'à nous trois cela devrait aller.

- Écoute Dufay, on fait les pharmacies et vous nous rejoignez au centre hospitalier qui est justement à quelques rues de la plus grande papeterie de la ville.

- Ok !"

Arrivés à place, la jeune femme et son neveu descendirent de la voiture, armés de leur katana, d'un poignard et même de leurs arcs respectifs. Alors qu'ils faisaient un petit salut de la main, la voiture disparaissait au coin d'une rue du centre ville.

 
 
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