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Lily Potter et la maison de Salazar
Par Baddy
Harry Potter  -  Romance/Général  -  fr
8 chapitres - Rating : K+ (10ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 6     Les chapitres     8 Reviews    
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Une jeune fille étonnante

Titre : Lily Potter et la maison de Salazar

Série : Liés

Auteur : Baddy (c'est mooouah !!)

Disclaimer : Tout est à JK Rowling. L'univers, les personnages.. Tout sauf le scénario qui est à mooouah :D

Résumé : Lily Potter est une jeune socière comme les autres. Avec une vie ordinaire, des parents ordianaires, une famille ordinaire... Comme ses frères et ses cousins, elle entrera bientôt à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie de Grande Bretagne, et comme eux au même âge, elle en est impatiente. Comme tout le monde, elle a des hauts, des bas, des amis, des ennemis (dans cette catégorie il y a justement le meilleur ami de son frère Albus. Ce grand blond dont on ne citera pas le nom...), et comme tout le monde elle a ses certitudes et ses craintes. Alors oui, Lily Potter est une jeune fille comme les autres. Du moins, c'est ce qu'elle croyais... Lily va bientôt découvrir que la vie de ses parents et de ses oncles n'a pas toujours été aussi banale que ce qu'ils veulent laisser croire... Et ce n'est pas tout ! La jeune fille va bientôt découvrir que le passé de ses parents n'est pas la seule chose que ces derniers tentent de lui cacher... Alors ? Lily parviendra t-elle à percer le mystère qui entoure sa naissance ?

Personnages principaux : Lily L. Potter / Scorpius H. Malefoy

Note de l'auteur : Coucou !! Voilà le chapitre 6 ^^ Désolée je me suis encore faite attendre, mais je suis en pleine révisions et tout et tout... Je sais c'est pas une excuse.. -pas taper-

Enfin bon, bonne lecture !!!              

(Et non pas de surnoms plus que douteux aujourd'hui !

- Ohh... Note bien cette note si déçue et passablement désespérée dans ma voix... --' -

Je t'enzut. 

- Moi non plus je t'aime :3 -

 

PS : Oui, je suis schizophréne

 

°O°O°O°O°O°O°O°O°O°O°O°O°O°O°O°O°O°O°O°O°O°O°O°O°O°O°O°O°O°O°O°O

 

 Chapitre 6 : Une jeune fille étonnante    

 

Quand Lily et Hugo arrivèrent enfin au lieu de rendez-vous fixé quelques heures plus tôt, leurs pères les attendaient déjà devant la boutique. Ils avaient chacun dans une main un grand chaudron en étain dans lesquels étaient entreposés les manuels et autres fournitures, et dans l'autre un télescope. Ils devaient être là depuis quelques temps déjà, car ils s'étaient tout deux adossés à la façade de pierre du magasin, et semblaient passablement irrités.

 

Quand il aperçu les deux enfants, Ron se leva d'un bon, et les rejoignit à grands pas.

- Et bien ce n'est pas trop tôt !, s'exclama-t-il. Ça fait des heures qu'on vous attends !

- Ron n'exagère pas …, dit Harry qui n'avais pas bougé. On est là que depuis 15 minutes.

- Oh je n'exagère rien du tout Harry !, s'écria-t-il sans même se retourner. Vous vous êtes perdus en route pour mettre autant de temps ? Ou peut être que vous avez rencontré Merlin en venant jusqu'ici, qui sait ?

- On a fait ce qu'on a pu papa, se défendit Hugo, essoufflé. On est même venus en courant !

- En courant ? T'entend ça Harry ? En courant ! Alors ça c'est la meilleure !

Harry, exaspéré, leva les yeux au ciel, mais se garda bien de tout commentaire.

- Dans ce cas, reprit Ron, si vous avez ''couru'' comme tu le prétends, qu'est ce que vous avez bien pu fabriquer chez Madame Guipure pour avoir autant de retard ?

Lily, qui n'avait encore rien dit, bien trop occupée à essayer de reprendre son souffle, se redressa brusquement.

- Madame Guipure !, s'exclama-t-elle. Parlons en de Madame Guipure !

Harry se leva alors à son tour, et pour couper court à toute discussion, lança nonchalamment :

- Plus tard. Pour l'instant l'important c'est d'aller acheter vos baguettes magiques. D'ailleurs, ajouta-t-il avec un regard en coin pour sa fille, on ferait bien de se dépêcher un peu si vous voulez avoir le temps de passer à la ménagerie magique.

Lily tourna vivement la tête vers son père, et ouvrit des yeux ronds.

- A la ménagerie magique ?, s'étonna-t-elle. On va aller m'acheter un animal papa ? Mais … La dernière fois qu'on en avait parlé, tu avait été catégorique ! Tu disais qu'on avait déjà bien trop d'animaux à la maison !

Harry ne répondit pas. Il se contenta de lancer un regard malicieux à sa fille, et de se lever pour se diriger vers l'entrée de la boutique.

 

Un instant plus tard, il fut rejoint par les trois autres, mais à deux pas du seuil, Harry s’arrêta brusquement. Il paraissait lire quelque chose se trouvant juste au dessus de la porte. Une foule de souvenirs semblaient lui revenir en mémoire ... Lily leva la tête, et vit alors ce qui fascinait tant son père. Il s'agissait d'une simple enseigne sur laquelle était inscrit en lettres dorées '' Ollivander - Fabricants de baguettes magiques depuis 382 avant J-C ''. Au bout de quelques instants, Ron toussota, et Harry eu un léger sursaut. Il secoua quelque peu la tête, comme pour en chasser les images du passé, puis, pour se donner une contenance, se tourna vers son ami, et lui dit d'un ton un peu las :

- Tu sais que le vieux Ollivander a était remplacé par son fils ? Il paraît que ses baguettes sont d'aussi bonne qualité que celles de son père. Bien sur il n'a pas autant d'expérience, mais ...

Sa voix s'éteint dans un murmure. Lily ne savait pas ce qu'il pouvait bien se passer dans la tête de son père en cet instant, mais le nom d'Ollivander semblait faire rejaillir en lui des souvenirs qu'il aurait préféré oublier …

Ron hésita un instant, puis finit par répondre, l'air un peu inquiet :

- Oui je sais Harry … On y est allés avec Rose et Albus il y a deux ans.

- Oui, c'est vrai, je suis bête …

Harry ferma les yeux un instant, puis les rouvrit, l'air déterminé, et dit :

- Peu importe. Entrons.

 

Quand les deux enfants eurent franchit la porte, un bruit de clochette retentit jusqu'au fond de la boutique. L'endroit était minuscule, et à première vue, vide. L'atmosphère qui y régnait était très différente de celle des autres échoppes ... Elle semblait receler quelque chose d'un peu ...mystérieux... Harry et Ron entrèrent à leur tour, et attrapèrent deux chaises de bois brut, surmontée de petits coussins au tissu râpé. Ils s'y assirent, et posèrent à côté d'eux les fournitures qu'ils venaient d'acheter. Lily et Hugo, quant à eux, étaient restés debout. Ils s'étaient plantés devant le comptoir, et ouvraient de grands yeux émerveillés. La jeune fille n'était jamais venue chez le fabricant de baguette au par avant, et elle était certaine que son cousin non plus. Autour d'eux s'alignaient des centaines et des centaines de longues et fines boîtes qui contenaient -Lily en était sure- des milliers de baguettes magiques. Celles-ci s'entassaient jusqu'au plafond, et au fil des années, une fine couche de poussière s'y était amassée. La rousse était tellement absorbée par sa contemplation, qu'elle ne remarqua même pas le fabricant de baguettes qui venait de surgir d'entre les colonnes de boîtes.

- Bonjour jeunes gens, dit-il d'une voix douce et calme.

 

Lily et Hugo sursautèrent, et se tournèrent vers le nouveau venu. C'était un homme assez grand, un peu maigre ; le genre d'homme que l'on ne peut pas vraiment décrire tant il semble distant, indéchiffrable … Plongé dans son monde en quelques sortes. Mais s'il y avait bien une chose que l'on pouvait dire de cet homme, c'est qu'il avait les yeux de son père. Des yeux profonds, d'une couleur aussi indéfinissable, aussi indescriptible que l'homme lui-même. En un mot, les yeux de Mr Ollivander. Lily connaissait bien l'ancien fabricant de baguettes. Son père l'invitait parfois à manger à la maison, et la jeune fille l'aimait beaucoup. Il dégageait, tout comme la boutique à vrai dire, cette impression encrée de magie ancienne et mystérieuse. On voyait bien, juste en le regardant, que cet homme avait vécu des choses horribles … Des choses que l'on ne peut pas oublier, qui restent toujours un peu encrées en soit …

Un proverbe disait que seuls les morts avaient vu la fin de la guerre. Peut-être était-ce vrai … Lily, elle, n'avait pas connu cette sombre époque, mais après tout le jeune fabricant, était tout comme les oncles de la jeune fille, ses parents et leurs amis, un enfant de la guerre … Lui aussi avait vécu toutes ces choses qui troublaient parfois encore les nuits de tous ces vétérans, et dont le simple souvenir voilait encore le regard …

 

Lily resta un moment à fixer le fabricant. Elle n'aurait sut dire combien de temps exactement, mais sûrement plus que ne l'aurait voulu la plus élémentaire des politesses. Mais Ollivander n'avait pas l'air de s'en soucier. Au contraire, il soutenait son regard, l'air intéressé, et affichait un sourire paisible. Au bout de quelques instants, la jeune fille, consciente de son impolitesse, finit tout de même par baisser les yeux, un peu gênée. Elle se sentit rougir, et murmura un tout petit ''Bonjour Monsieur …''.

 

Le fabricant la regarda un instant, l'air bienveillant, puis releva la tête et s'adressa à Harry et Ron, assis juste derrière leurs enfants.

- Mr Potter, Mr Weasley, c'est comme toujours un honneur de vous accueillir dans ma boutique, leur dit-il en inclinant légèrement la tête. Mon père me dit toujours le plus grand bien de vous.

Les deux hommes adressèrent à Ollivander un sourire un peu gêné, et le saluèrent d'un bref signe de tête.

 

- Mon père m'a beaucoup parlé de votre baguette Mr Potter, reprit Ollivander.

- Ah oui ?, demanda Harry, l'air vaguement intéressé.

- Oui ! Une baguette de 27,5 centimètres c'est bien cela ? En bois de houx et plume de phénix ?

Harry acquiesça.

- Une baguette puissante … Mon père m'a raconté qu'elle avait été brisée en deux.. Irréparable à ce qu'il m'a dit … Et pourtant.., vous permettez ? - Harry qui s'était levé lui tendit sa baguette – Elle est comme neuve !

 

A un mètre d'eux, Lily commençait à s'impatienter. Aussi, elle donna un coup de coude à son cousin pour l'inciter à presser le fabricant. Hugo tourna aussitôt la tête vers la rousse et lui lança un regard interrogateur. La jeune fille semblait avoir interrompu le cours de ses pensées. Apparemment, malgré tout ce qu'il avait pu dire, il paraissait un peu inquiet à l'idée de devoir choisir une baguette.

Lily s'en aperçu tout de suite, et leva les yeux au ciel en se disant qu'on ne pouvait décidément compter que sur soit-même. Elle se tourna alors vers son père, son oncle, et Mr Ollivander qui étaient à présent en grande discussion, et se racla bruyamment la gorge pour manifester son impatience.

 

Les trois hommes se tournèrent alors vers la jeune fille, et après un bref silence, Mr Ollivander dit :

- Oui … Revenons-en à vous jeunes gens. Par qui commençons nous ?

Il les jaugea un instant du regard, puis reprit :

- Peut être par vous Mr Weasley ? Vous me semblez un peu nerveux … Cela sera fait !

Lily vit Hugo pâlir à côté d'elle, et après un instant, acquiescer d'un signe de tête à peine perceptible.

- Très bien ! Alors voyons un peu …, marmonna-t-il en plongeant la main dans une de ses poches. Ah, voilà !, s'exclama-t-il . Il en sortit un vieux mètre ruban argenté sur lequel il souffla pour chasser la sciure de bois qui s'y était déposée. Approchez Mr Weasley ! Approchez !

Hugo déglutit avec difficulté. Lily lui adressa un large sourire pour tenter de le rassurer, et le poussa doucement vers le fabricant.

 

Celui-ci prit de nombreuses mesures (dont certaines assez inattendues comme l'écartement des deux yeux) posa quelques questions au jeune garçon, puis lui proposa plusieurs baguettes, jusqu'à ce qu'il trouve celle qui lui convenait parfaitement. C'était une baguette en bois de châtaigner avec à l'intérieur un crin de licorne. Elle mesurait 25,4 centimètres et était assez souple. D'après Ollivander, une bonne baguette, loyale, et particulièrement efficace pour la botanique.

 

Vint ensuite le tour de Lily. A vrai dire, la jeune fille, elle non plus n'était pas tout à fait rassurée, mais son impatience à l'idée d'être choisie par une baguette prit vite le dessus, et elle s'avança à grands pas vers le fabricant avant même que celui-ci ne l'appelle.

- Venons-en à vous jeune fille, dit Ollivander en attrapant le mètre ruban posé sur le comptoir. Vous êtes droitière je suppose ? Tout comme le reste de votre famille …

- Euh … Non, je suis gauchère monsieur, répondit Lily

- Gauchère ?, s'étonna Ollivander. Très bien, après tout cela n'a pas grande importance ...

 

Il déroula alors son mètre ruban, et mesura le bras gauche de Lily. Il prit ensuite divers autres mesures telles que le tour de tête, ou la hauteur de l'épaule jusqu'aux pieds, et même la longueur de son pouce.

- Oui, ça ira comme cela …, marmonna le fabricant une fois qu'il eu prit toutes les mesures nécessaires. Il se dirigea alors derrière son comptoir, et plongea dans l'obscurité des étagères qui s'alignaient jusqu'aux fond de la boutique. Il revint une minute plus tard avec à la main une de ces longue boîtes poussiéreuses, et la posa devant Lily. Il en sorti une longue baguette au bois clair et la tendit à la jeune fille.

- Elle est en bois de charme, et contient une plume de phénix, 30,2 centimètres, légèrement souple.

Tenez la bien droite, et agitez la un peu.

A peine Lily l'avait-elle prise que Mr Ollivander lui arracha des mains.

 

- Essayez plutôt celle-ci dit-il en lui tendant une autre baguette. Bois de peuplier et ventricule de dragon, 29,5 cm, flexible.

Lily la prit et la fit tournoyer, mais le fabricant la reprit aussi vite que la précédente.

 

- Non et non. Décidément non !

Il se détourna alors de Lily, et repartit dans la pénombre de sa boutique. Il ne revint que cinq minutes plus tard, avec à la main une unique boîte encore plus poussiéreuse que les autres.

- Peut être que celle-ci … vous conviendra mieux.., dit-il dans un murmure. Elle mesure 28,7 cm, très souple. Elle est en bois de noisetier et contient un ventricule de … de dragon dirons nous … Il la tendit fébrilement à Lily qui la saisit.

 

La jeune fille sentit alors une étrange sensation de chaleur se répandre dans tout son corps. Elle fit tournoyer la baguette, et quelques étincelles jaillirent de son extrémité, éclairant la pièce d'une lueur argentée.

Cette fois c'était la bonne, se dit-elle. Elle avait trouvé sa baguette ! Elle se tourna aussitôt vers son père, et lui adressa un large sourire. Lui aussi souriait. Il semblait si fier d'elle … La rousse se tourna ensuite vers le fabricant, mais lui, en revanche ne souriait plus du tout. Il semblait au contraire, plutôt inquiet … Sans un mot, il lui prit la baguette des mains, et la rangea dans sa boîte qu'il enveloppa de papier kraft. Mais au moment de la rendre à Lily, il sembla hésiter. Il fixa un instant la boîte, une lueur étrange dans les yeux, mais finit tout de même, au bout de quelques instants, par la tendre à sa propriétaire.

- Ça fera sept Gallions, dit-il d'un ton sec que Lily ne lui connaissait pas.

Harry s'approcha alors du comptoir, et paya la somme demandée avant de sortir de la boutique avec les autres.

 

Une fois que tout le monde fut dehors, Harry consulta sa montre et dit :

- Très bien. Il est seize heure trente, il nous reste donc près d'une heure pour aller vous acheter à chacun un animal.

Hugo semblait très enthousiasme à cette idée, mais Lily, elle, songeait encore à la réaction de Mr Ollivander. Qu'est-ce qui n'allait pas avec sa baguette ? Pourquoi le fabricant avait-il semblé si anxieux à l'idée de la lui confier ? Elle était pourtant très bien … Peut être aimait-il particulièrement cette baguette, et l'idée de s'en séparer lui pesait-elle … Oui, c'était sûrement cela … Et puis, après tout, se dit la rousse, cela n'avait pas grande importance ce qu'il pouvait en penser. Elle avait maintenant une baguette magique qui lui convenait très bien, et c'était cela qui importait.

 

Tout les quatre se dirigèrent donc vers la ménagerie magique. Maintenant ces tracas passés, Lily était elle aussi très heureuse à l'idée d'avoir un animal. Elle et Hugo était d'ailleurs en grande discussion au sujet de l'animal qu'ils souhaiteraient acheter. Le jeune garçon aimait beaucoup les hiboux, mais sa cousine n'avait pour l'instant aucunes idée de ce qu'elle pourrait bien choisir. Ils marchèrent ainsi pendant une dizaine de minutes, longeant les magasins qui s'alignaient le long de la rue, avant d'enfin arriver à la ménagerie. Les deux enfants restèrent un instant devant la boutique à observer les animaux à travers la vitrine qui donnait sur l'intérieur, avant d'y entrer, bientôt suivis de leurs pères.

 

A l'intérieur de la boutique régnait un vacarme assourdissant. De toutes part on voyait des chouettes, des hiboux ainsi que d'autres oiseaux plus exotiques qui hululaient et piaillaient en cœur. On pouvait également voir des chats de toutes les couleurs (des noires, des blancs, des roux, des bleus...) qui miaulaient dans leurs cages, des crapauds qui croassaient tous plus forts les uns que les autres, ainsi qu'une multitudes d'autres créatures pas plus silencieuses. Hugo qui adorait les animaux était ravi, mais Lily, elle, avait du mal à supporter le bruit et surtout l'odeur que dégageaient toutes ces créatures.

 

 

Pendant que Hugo choisissait son hibou avec son père, et que Harry discutait au comptoir avec le vendeur, Lily faisait le tour de la ménagerie. Rien ne lui faisait vraiment envie … Les hiboux étaient utiles, mais trop banaux. Elle n'avait pas non plus envie d'un crapaud ou d'un rat qu'elle trouvait dégoûtants. Quant à un chat, elle n'y pensait même pas : tout ce qu'ils savaient faire c'était manger et dormir.

 

Elle déambulait dans la boutique, tournant la tête à droite et à gauche, en se disant que finalement acheter un animal n'était peut être pas une si bonne idée … Elle s’apprêtait à aller voir son père pour lui demander de s'en aller lorsqu'elle le vit : il était magnifique avec ses écailles rouges scintillantes … Endormi, il paraissait à la fois fragile et menaçant …

- Tu es superbe, lui murmura-t-elle.

Le serpent releva alors la tête. Il semblait l'écouter. Lily, surprise, regarda autour d'elle pour s'assurer que personne ne l'observait avant de continuer plus bas :

- Ça fait longtemps que tu vit ici ?, demanda-t-elle.

Le serpent hocha la tête. Il semblait vraiment la comprendre, et cela intriguait de plus en plus la jeune fille.

- Personne ne veut de toi n'est-ce pas ? On te trouve différent ?

Il acquiesça à nouveau.

- Je suis comme toi tu sais. Moi aussi je suis un peu différente … Mais … mes parents refusent de me dire en quoi je suis différente des autres ...

 

Lily !, s'écria alors son père.

La jeune fille sursauta et se retourna. Elle vit alors que la ménagerie s'était comme figée. Mis à part les animaux , plus personne ne faisait le moindre geste ni le moindre bruit. Tout le monde fixait Lily d'un regard perçant. Ils semblaient à la fois effrayés et surexcités.

Ron paya en vitesse le hibou de Hugo, et Harry prit sa fille par le bras et la tira hors de la boutique.

 

Après avoir envoyé Hugo retrouver les autres à Farces pour sorciers facétieux, Harry et Ron entraînèrent Lily dans une petite ruelle à l'écart. La rousse qui n'avait absolument rien comprit à ce qui venait de se passer se tourna vers son père et lui dit :

- Papa c'est lui que je veux.

- Quoi ?, s'écria Harry, sans comprendre

- Le serpent dans la vitrine, c'est lui que je veux et pas un autre, expliqua la jeune fille

- Mais enfin Lily c'est un serpent ! Pas un animal de compagnie !

- Peut être mais c'est lui que je veux !, répéta la rousse, bornée. Il me comprend ! Je lui parle et il m'écoute !

Ron qui se trouvait toujours à côté de son meilleur ami, et qui n'avait encore rien dit, pâlit à cette dernière phrase.

- Mais enfin Lily ! Essayes de comprendre !, s'énerva le père. C'est un serpent ! Un SERPENT !! Si tu arrives à lui parler, et à le comprendre, c'est uniquement parce que quand tu t'adresse à lui tu parles une autre langue, répliqua Harry. Tout à l'heure dans la ménagerie, si tout le monde te regardait bizarrement, c'est parce que tu parlais fourchelangue.

- Fourchequoi ?, s'étonna la rousse.

- Fourchelangue. C'est la langue des serpents. Il m'est arrivé la même chose quand j'avais ton âge. Moi non plus je ne me rendais pas compte que je parlais une autre langue. Mais le fourchelangue est très mal vu dans le monde des sorcier. Il est trop souvent associé à Serpentard et à Voldemort.

 

Ron tressaillit de nouveau mais ne dit rien. Bien que les temps de guerre étaient désormais terminés, ce nom provoquait encore cette réaction chez beaucoup sorciers. Lily, elle, ne bougea pas. Premièrement parce qu'elle n'avait pas connu l'époque où le mage noir était au sommet de sa puissance, et deuxièmement, parce qu'elle avait entendue son père prononcer ce nom tellement souvent que cela ne lui faisait rien. De plus, sa tante Hermione disait avec raison, que la peur d'un nom, ne faisait que accentuer la peur de la chose elle même.

 

- Tout ça pour te dire que déjà que ton histoire sera très vite connue de la Gazette, il ne servirait à rien de leur facilité la tâche en te rendant à Poudlard un serpent enroulé autour du coup !, renchérit Harry

- Ce sera lui ou rien !

- Ne discutes pas, rétorqua le père. Demain je reviendrai à la ménagerie pour t'acheter une chouette ou un hibou. Mais pour le moment nous rentrons au Terrier. Nous nous sommes déjà assez montrés en spectacle pour aujourd'hui, inutile d'en rajouter.

 

Sur ce, ils reprirent le chemin du chaudron baveur où le reste de la famille les attendaient déjà, et c'est encore bouillonnante de rage que Lily reprit la poudre de cheminette.

 

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Et voilà, j'espère que ça vous a plu !! Le prochain est pour bientôt (je ne me risque plus à donner de dates parce que je ne suis même pas capables de les respecter ><) 

Sinon qu'est ce que vous avez pensé de ce chapitre ?? N'hésitez pas à laisser une titite review ;) 

 

Baddy qui vous neeeeem (mouak)

 
 
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