Donc voilà je débute et j'espère que sa vous plaira ---------------------------------- Lors d’une nuit sans étoile, les rues de la ville étaient totalement plongées dans l’obscurité. Un bruissement d’ailes, quelqu’un qui tombe. Le cri résonna haut dans le ciel. L’ombre aérienne s’immobilisa alors, comme pour observer. Pendant un long moment rien ne se passa. Puis, la personne qui était tombée se releva enfin, jurant. Un calme étrange s’installa à nouveau. Il n’y avait rien d’autre que cette jeune femme démunie pour briser le silence; ce qu’elle ne fit pas. Elle ne resta que muette après cet incident insignifiant. Celle-ci n’était personne d’autre qu’Eloa. La petite avait été abandonnée dès son plus jeune âge dans les rues, et jusqu’ici elle dût se débrouiller seule.
La pauvre fille en haillons s’assit calmement par terre et lâcha un profond soupir de désespoir. Elle ne le savait pas, mais du haut d’un toit, quelqu’un l’observait. Elle inspecta finalement ses pieds nus, plissant les yeux pour mieux voir dans se noir profond, vérifiant qu’elle ne s’y était pas enfoncé quelque chose: un morceau de verre, un clou, ou toute autre chose qui aurait pu traîner là, par terre.
Elle leva ensuite le nez vers le ciel, d’un air distrait et rêveur. Elle fixa ce noir troublant, cette masse informe. Cette tâche ténébreuse qui semblait l’observer. Mais au bord de l’épuisement et, sentant la fatigue la gagner, elle n’en était pas sûre et abandonna… Ses paupières lourdes se fermèrent doucement et, s’appuyant contre le mur avec douceur, elle se laissa sombrer dans les pays des rêves.
La fille endormie, l’ombre se déplaça, toute en finesse. Elle se faufila, planant dans le vide, dans la ruelle où se trouvait notre héroïne. Ce mouvement lui coûta un léger sifflement, dû au vent qu’elle déplaçait. Mais cela ne dérangerait plus personne maintenant. L’ombre atterrit alors, sans bruit, à coté de la fille ensommeillée. Elle s’accroupit pour se mettre à la même hauteur qu’Eloa. Cette mystérieuse ombre se révéla être un homme. Il se mit à observer la jeune fille de ses prunelles sombre. Un sourire se dessina alors sur sa face. Quelles pouvaient en être les raisons ? Lui seul le savait. Il leva son bras, et le tendit avec douceur vers la belle, lui caressa le visage de sa main gantée, pensivement. Puis, il se releva souplement. Jetant un dernier coup d’œil vers elle, il s’en alla, toujours très discrètement, de son pas léger et furtif.
L’homme disparut dans les ténèbres de la nuit.
Une douce brise se leva, puis le vent s’intensifia et souffla sur la jeune fille qui dormait à poings fermés, d’un sommeil sans rêve. Elle ne s’éveilla pas, mais elle émit tout de même un petit gémissement, ressentant inconsciemment la morsure du froid.
Mais elle prit conscience à plusieurs reprises au cours de la nuit, se rendormant presque aussitôt. Lors de l’un de ses réveils improvisés, elle se releva pour chercher quelque chose qui aurait pu lui servir de couverture et s’assoupit une fois de plus comme si de rien n’était... Et ainsi la nuit passa….
---------------------------------- et puis je remerci bien entendue PA pour la correction ainsi que ma chère m0uwa que j'adore pour m'avor montré ce superbe site PS: je vous aimes tous les Niwies A Peluch' |