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au 31 Mai 21 :
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Madame Delacrée
Par Sildinn
Zelda  -  Fantaisie/Fantastique  -  fr
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    Chapitre 1     0 Review     Illustration    
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La Préciosité Zeldesque

 

 

Il faisait à peine jour, alors que Mme Delacrée s’était déjà accoudée, lasse, au rebord de la fenêtre de sa chambre, assise sur une chaise en bois d’ébène. Eprise de cette merveilleuse nature qu’elle semblait envier de ses yeux d’émeraude, sa respiration se faisait lente et calme, comme si elle tendait à toujours se ralentir, jusqu’à s’arrêter définitivement, signe du repos tant désiré. Emmurée dans son petit château, à l’extrémité nord-ouest de la fière et imposante cité d’Hyrule, son esprit frustré s’était réfugié derrière cette évasion contemplative, si douce à son âme délaissée. On percevait déjà le vague clapotis de l’onde des fontaines de cet immense étalage de verdure, prisonnier entre quatre grilles, caressé seulement par de pâles rayons du soleil matinal, caché par de lourds nuages gris, qui défilaient paresseusement, tellement mollement… La végétation et la faune commençaient à s’éveiller à peine, tout semblait bien silencieux aux oreilles de cette noble dame. Elle se releva en soupirant d’ennui, époussetant sa luxueuse robe de nuit de la main, d’un geste gracieux et machinal. Elle inspira longuement, sa jolie poitrine soulevant délicatement le haut de sa tenue, puis relâcha la pression pulmonaire, avec un léger bruit. Elle se dirigea par la suite vers sa porte, foulant de ses souliers de satin un tapis persan de la plus haute facture.

Grande, dotée d’un magnifique regard qui semblait percer l’âme des hommes qu’elle approchait, Mme Delacrée avait tout pour plaire, que ce soit à ses fréquentations ou à elle-même. Possédant une superbe plastique, des courbes parfaites, un charmant visage au teint pâle, des manières des plus élégantes, elle ravissait tout son entourage, et rendait les autres femmes jalouses de son envoûtante beauté, délectable à souhait. Ses lèvres d’un rouge éclatant, semblant vouloir éclore tel le bouton de rose, contrastant avec ses exquises pommettes d’ivoire et sa chevelure châtain, finissaient de rendre cette noble épouse plus désirable que toute autre, et même la princesse Zelda, lui affirmaient ses zélateurs, le lui enviait. Les boucles exquises de sa crinière relâchée voluptueusement voletaient alors qu’elle s’engageait dans un large couloir finement décoré, parcouru de colonnades de marbre blanc et de tableaux de goût encadrés de dorures. Les pans de sa robe traînant sur le moelleux des tapisseries, produisant un doux frémissement, elle passa sa main lentement sur son cou de nacre, entrouvrant ses lèvres afin d’expulser son amertume, à nouveau. Baissant la tête de façon à fixer le sol, le regard incliné vers le bas, elle se demandait ce qu’elle faisait là de si bon matin, tandis que ses domestiques n’étaient même pas encore levés. Un voile de mélancolie passa dans ses yeux verts. Elle s’interrogeait sur son impression de solitude profonde, et surtout sur son dégoût de cette vie qu’elle menait, qui lui semblait tellement superficielle. Mais elle devait se ressaisir, car après tout elle était l’une des grandes du royaume d’Hyrule, et elle ne devait pas paraître en situation de faiblesse, sinon ces charognards auraient bientôt fait de dévorer son domaine et sa richesse.

Reprenant sa marche, elle alla jusqu’au fond du couloir, le plus silencieusement possible afin de ne pas réveiller son mari, et frappa doucement à la dernière porte à gauche, assez fort pour que la personne à l’intérieur de la pièce l’entende. Une voix féminine lui répondit faiblement, et l’on perçut le bruit des habits que l’on enfilait à toute vitesse sur son corps dénudé. Après quelques minutes, une domestique d’une trentaine d’années ouvrit, et dirigea son regard encore tout ensommeillé dans celui de sa maîtresse, surprise de la voir si tôt. Cette dernière lui sourit légèrement, puis tourna les talons, tout en lui intimant de la suivre d’un geste impérieux. Arrivées dans ses appartements, la servante ouvrit un luxueux placard ciselé d’un ébéniste des plus chers de la ville, et en sortit une robe des plus magnifiques, qu’elle tendit à sa maîtresse le plus délicatement possible, comme si elle ne voulait pas la froisser. Dans ses yeux était imprimé le plus grand émerveillement qui soit, tant ce tissu était fin et splendide. C’était là un habit de la plus haute facture, du goût le plus sûr, composé par le couturier le plus estimé du royaume et même au-delà. Mme Delacrée s’en vêtit avec l’aide de sa domestique, qui noua le corset à la perfection, avec juste ce qu’il fallait pour rendre sa silhouette déjà exquise encore plus enviable, et ne pas l’étouffer. Cette robe lui plaisait beaucoup, elle était véritablement magnifique, d’un rouge éclatant, ornée d’élégantes courbures en fil d’or et de dentelle. Elle enfila ensuite ses gants en soie blancs, et attacha son éventail à son poignet. Elle s’assit sur une chaise devant son miroir, admirant son propre reflet. Comme elle avait envie de voir pâlir ses rivales devant sa beauté, toute la cour, même Link serait à ses pieds ! Elle savoura cet instant, et remercia son destin de l’avoir fait naître pleine de grâces. Elle sourit à son image, tandis que sa servante attachait un collier de diamants à son cou, mettant sa peau blanche encore plus en valeur. Sa poitrine généreuse, rehaussée par le corset, ne pouvait rendre les âmes que folles d’elle. Elle se para de boucles d’oreilles d’argent, et sa domestique lui nouait les cheveux, maintenus par une broche d’or et de perles, laissant deux accroche-cœur tomber élégamment sur son front. Quand elle en eût terminé, Mme Delacrée la congédia d’un mouvement de la main.

 

Elle se leva alors, et descendit les marches de marbre qui la conduisaient aux jardins de la propriété, munie d’une grande ombrelle, et veillant à ce que sa robe ne se salisse pas. Elle s’engagea dans les allées de terre, l’air sûre d’elle. Parfois elle s’arrêtait longuement près des bassins, réfléchissant, comme hésitante, puis reprenait sa promenade, tranquillement. Elle adorait toute cette verdure, ces poissons qui nageaient paresseusement au fond des plans d’eau, les oiseaux qui s’affairaient sur les branchages vigoureux, en ce début de printemps. Oui, tout cela était d’une merveille à soulager les âmes les plus frustres, et à la fois elle éprouvait une telle mélancolie en voyant se réveiller cette nature, caressée par les timides et chauds rayons du soleil montant, qui filtrait à travers le feuillage abondant des arbres. Sans s’en rendre compte, elle s’était immobilisée, encore une fois, occupée à observer un papillon majestueux se poser de fleur en fleur, à goûter un nectar dont elle ne connaîtrait sans doute jamais la saveur. Comme ses ailes chatoyantes se mariaient bien avec les pétales subtilement colorés des pensées et des différentes jonquilles. Comme tout semblait si serein, magnifiquement harmonieux, dans toute la sagesse des trois déesses, préservé du tumulte incessant, tel le sanctuaire silencieux et solitaire ! Se sentait-elle intruse à tout cela, était-elle gênée par sa propre présence, qui venait sans doute déranger et tâcher ce tableau idéal, comme l’encre noire souille la feuille blanche ? Que voulait-elle donc s’immiscer dans cet agréable ensemble, alors qu’elle l’avait tant regardé de haut, avec mépris ? N’aurait-elle pas dû partir, et retourner auprès des siens, ces sales êtres qui se disaient pensants et affirmaient leur suprématie sur toute autre chose, alors qu’ils n’y comprenaient goutte ? Et elle, qui se targuait tant de ses traits fins et de ses goûts régaliens, n’était-elle désormais pas la plus laide, parmi toutes ces choses admirables, en vérité ?

Un vent léger fit voleter ses mèches, et les volants de sa robe. L’ombrelle s’échappa à ses mains, et tomba à terre, avec le bruit infime d’un claquement sec. Une feuille de hêtre passa à côté de sa joue d’ivoire, l’effleurant comme en une promesse et un gage de réconfort, poussée par le souffle d’une force invisible. Comme pétrifiée, Mme Delacrée ouvrait sur son jardin ses yeux d’émeraude ébahis, ses prunelles étaient immobiles, comme absorbées par ce spectacle tellement exquis qui se présentait à elle. Elle fixait le vide devant elle, en une contemplation des plus profondes et sincères. Jamais elle n’aurait soupçonné qu’une telle beauté résidait dans cette simplicité si évidente, si douce à son âme. Une larme, le cadeau le plus pur qu’elle pût offrir, perla à ses paupières en guise de remerciement, avant de rouler délicatement sur sa joue, et se dérober jusqu’au sol, avec un son inaudible, se mêlant à la terre, serment d’une communion nouvelle et sublime. Jamais pareille promesse n’avait été faite à une femme, jamais aucun souhait d’une telle envergure n’avait été exaucé. Aussi Mme Delacrée tomba-t-elle à genoux, stupéfaite, et tellement bien avec elle, en accord avec tout ce qui faisait le monde. Elle se recueillit, les mains jointes, sachant parfaitement qu’aucune parole n’avait de sens en un tel moment. Et cette fusion entre elle et son jardin lui paraissait si délicieuse, que le temps avait perdu de son influence sur elle, comme toute obligation humaine, et donc profane. Elle revit avec enchantement certains tableaux d’artistes inconnus, qui montraient des elfes, créatures ô combien sages et émérites, en totale harmonie avec la nature, qui brillait de tous ses feux, et qui semblait leur sourire, comme à elle à présent ; ou alors ces femmes superbes, qui chantaient d’une voix cristalline, une main sur le cœur, un oiseau posé sur le doigt, imprimant les traces de ses petites griffes. Comme tout cela l’extasiait, comme elle avait eu tort de se contenter de cette vie horriblement fade et matérielle, alors qu’elle vivait en cet instant le véritable bonheur, l’élan de son essence vers cet admirable ensemble, se confondant avec ce domaine où tout était mesuré avec la plus exacte justesse ! Elle revit sa lamentable existence désormais révolue, ses préoccupations vaines et arrogantes. Et elle les chassa d’une main, symboliquement, afin de savourer pleinement sa nouvelle vie, tellement plus enrichissante. En symbiose avec son nouveau corps, le visage éclairé par l’exaltation qui était sienne, elle savourait ce qu’elle avait gagné aujourd’hui, c’est-à-dire tout ce dont elle n’avait jamais seulement osé imaginer les délices, et qui l’acceptait en son sein désormais. N’était-ce pas là le gage d’une vie profondément meilleure, plus saine, plus avérée ? Comme tout ce qu’elle avait mené jusque là lui semblait futile et irréel, maintenant qu’elle était entourée par pareille splendeur, par cette perfection ! Elle aurait voulu s’offrir aux fleurs, aux animaux, à la terre même, et ne faire définitivement plus qu’une avec elle, avec ce qui l’enchantait comme une enfant. Elle était libre !

Elle dansait au milieu des parterres, foulait le sol nu de ses pieds. Elle chantait, en communion avec les oiseaux, courait à travers les allées et les pelouses, enlaçait de ses bras les troncs majestueux des arbres, s’enivrait des parfums d’une promesse à peine éclose, et qui représentait tout à ses yeux, qui se révélait dans la plus pure vérité à son esprit. Elle riait aux éclats, jetant des cris au ciel, s’arrêtant auprès des fontaines pour y plonger sa tête et l’en ressortir humide, mais heureuse. Jamais elle n’avait eu à goûter un tel moment de bonheur, le paradis tendait ses bras pour l’accueillir ! Elle tira d’un coup sec sur sa broche, et la jeta dans un bassin, alors qu’elle entreprenait de gambader à nouveau parmi les branchages.

 

Renversant le plateau qu’une servante avait oublié tantôt, elle prit la théière rose entre ses doigts, tombée à terre par sa maladresse, alors que du chocolat chaud dégoulinait sur ses habits. Elle la palpa comme s’il s’était agi d’un objet fascinant, totalement nouveau à ses yeux. Elle tourna l’ustensile en tous sens, afin d’exploiter toutes les possibilités et tous les angles de vue. Sans se préoccuper du liquide qui avait tâché sa robe, elle fut vraiment surprise par sa découverte, tentant vainement de comprendre à quoi elle pouvait bien servir, et surtout ce que faisait un tel défaut de goût, une telle immondice d’une couleur criarde selon sa perception, dans un monde si parfait, si uni ! Se concentrant un maximum, elle fronça les sourcils de mécontentement, ses pupilles se teintèrent de sa colère, et jugea la théière si déplaisante qu’elle la fracassa contre un tronc d’arbre avec hargne, se brisant en mille morceaux, qui semblèrent se suspendre un moment dans l’air, témoins immobile de la juste fureur d’une dame, avant de retomber à terre. Mme Delacrée ne porta pas attention à ces souillures qui jonchaient désormais le sol, mais fixa plutôt son regard sur le chocolat chaud qui salissait ses atours. Avec autant de curiosité, elle effleura du bout des doigts ce qui la mouillait avec chaleur. Etonnée par pareille trouvaille, elle développa un grand intérêt pour cette sensation nouvelle. Reniflant le parfum du chocolat, qui lui semblait totalement étranger, mais terriblement agréable, elle devint extatique, comme enchantée par ce délice, par cette promesse de tendresse et de saveur. Allant jusqu’au bout, poussée par son instinct qui influait toutes ses décisions, elle caressa ce qui ressemblait fort à de l’eau au toucher, mais également chaud. Sa phalange s’était teintée du marron du liquide. Interloquée, elle sentit à nouveau cette senteur suave, et mit son doigt dans la bouche, sans autre raison que l’envie profonde de découvrir. Alors, un fabuleux goût sucré envahit ses sens, ravissant ses papilles. Elle frissonna de plaisir, et rit de bonheur. Quelle extase ! Oui, cette étrange chose pouvait exister ici, elle le méritait ! Encore debout après avoir lancé la théière, elle s’assit parmi les herbes, coupées à bonne hauteur comme l’exigeait la mode du moment. Mais cela lui importait peu, tout ce qui comptait, c’était cette humeur transcendante qui l’habitait, cet état statique où tout se revêtait d’un manteau pourpre et doré, dans laquelle se réunissaient toutes les précieuses choses de ce monde. Des étoiles dans les yeux, le souffle coupé par tant de génie, elle se tint fixe mais détendue, incapable de sortir de cette torpeur, de ce moment supérieur qui était à présent le sien.

Mais cet éblouissement se dissipa bientôt, et Mme Delacrée comprit cruellement l’envers de la chose. Elle sentit un trouble la frapper, un doute énorme sous lequel elle menaçait de se retrouver ensevelie à tout jamais. Oui, les souvenirs revenaient, et amenaient avec eux leur lot de désillusion et d’amertume. Elle ouvrit le bouche sans comprendre, trop faible pour lutter, tel l’oisillon qui tombe du nid de sa mère. Des nouvelles larmes se formèrent dans ses yeux, mais celles-là n’avaient pas cette pureté d’autrefois. Figée, manquant de défaillir, elle se sentit aspirée, happée par les crocs d’une force terrible et ténébreuse. Son âme se déchira, et ses nouvelles joies avec elles, comme le sang s’écoule de la plaie béante. Une douleur insupportable venait à assaillir son esprit et son cœur, les tourments se rapprochaient, elle le sentait. Une puissance démesurée voulait se frotter à elle, la condamner aux souffrances d’une vie humiliante et banale, l’échéance, cette notion qu’elle redoutait tant, se montra au loin, dardant sur elle ses yeux infernaux. Tétanisée, des gémissements douloureux s’échappèrent de sa gorge, la bouche grande ouverte, comme si elle tentait d’aspirer l’air qu’elle ne pouvait plus reprendre. Elle suffoqua, sur sa langue s’étaient posées les cendres d’un brasier qu’elle n’aurait plus jamais voulu connaître. Elle entrevit ce qui la rappelait à lui, cette tare qui composait autrefois son quotidien. Et alors, elle cria de toutes ses forces, des larmes de souffrance roulèrent sur ses joues. Rien, non rien ne la ferait revenir à pareille erreur ! Elle devait s’enfuir, s’enfuir très loin afin de savourer encore cette perfection ! Il fallait combattre, lutter contre cette bête féroce, lui déchirer les entrailles par tous les moyens avant qu’elle ne la réduise à jamais à l’état d’aspérité. Oui, c’était encore possible !

 

La rage qui l’habitait n’était pas moins grande que sa peur. Sanglotante, serrant les dents de frustration, le teint encore plus blême qu’à l’accoutumée, elle recula vivement, et se mit à courir, manquant de trébucher à chaque instant, car son corps restait encore de glace, frappé par ces maux qui la terrorisaient. Un seul désir lui incombait, fuir tout ce qui touchait à son passé infect, et se réfugier dans les bras de ce tableau admirable de beauté et d’harmonie, alors que la tempête menaçait de l’emporter. Alors elle défit son corset après maints efforts, et lança ses chaussures et ses boucles d’oreille au hasard de sa course effrénée. Elle enleva sa robe pesante, soulagée de se débarrasser du leste le plus méprisable, et se fondit parmi les arbres, sa nouvelle famille d’adoption. Elle ne cessa de courir, de courir, de courir dans les bois, complètement nue, s’accordant une pause parfois afin de se désaltérer dans des mares, avant de reprendre de plus belle, telle une nymphe dans son domaine. Elle ne savait pas où elle allait, mais peu lui importait, son instinct tenait désormais ses rênes, ses mors avaient cédé, et elle alla jusqu’à perdre son ombre derrière un épais manteau de brumes. Et ses adieux à ce qu’elle était autrefois retentirent comme le cri de la délivrance, se répercutant jusque dans les plus profondes racines du plus grand des chênes, se perdant au sein des vallées, se taisant enfin sur le reposoir verdoyant… C’en était fini…

 
     
     
 
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