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Sonate au clair de Lune
Par Malegentia
Originales  -  Mystère  -  fr
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    Chapitre 1     2 Reviews    
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Ohlala.. je ne devrais pas écrire à une heure du matin >< Ca doit être les maths, ou alors la perversion s'empare de mouah *.* Bref, enjoy the ride. 

 

.oO° °Oo.

Il en effleure les courbes comme si elles étaient du plus précieux métal, frissonne à ce soupir qu’elle laisse échapper.

Ses doigts passent langoureusement le long de chaque corps, avec plus de passion pour l’un, plus d’attention pour l’autre.

Quand sa main empoigne les rondeurs parfaites, il sent comme une vibration monter du plus profond de son être et de celui de sa compagne et monter vers les voûtes en quelques tournoiements majestueux.

Les reflets que réverbèrent les dizaines de cierges, consumés par leur ardente goutte, il les contemple, en reproduit quelques-uns de son souffle, chasse une poussière qui s’est glissée tout contre la peau froide.

 

Rien ne doit perturber cet instant troublant.

Pas même le sourd grondement qui coule le long des arches pierreuses, qui semblent attendre un quelconque acte de la part de l’un ou l’autre des amants.

Elle le regarde du même œil que lui, toute luisante du rayon qui perce au travers d’un vitrail cassé.

 

Il caresse une dernière fois ses longs membres élancés, retourne en arrière d’un pas douloureux.

Maintenant, ses doigts semblent pianoter le long de l’échine, mais le crucifix lance un avertissement tacite : Ne la touche pas.

Pas maintenant.

L’élan meurt trop tôt et l’envolée termine en un gémissement ; il hausse les épaules.

 

Il peut lever la tête et boire ce froid qui exhale de son corps, ce fluide glacial qu’il sent s’instiller dans ses veines ; personne ne peut le voir épancher sa soif d’un simple regard.

 L’ombre du crucifix se projette sur eux ; par sa présence seule, il ne peut plus la toucher.

 

Ne la touche pas. Pas maintenant. C’est encore trop tôt. Patience.

 

Mais l’éclat veule que les bougies projettent le long de son épine dorsale comme une farandole de guirlandes... les flammes vacillent ; reflet après reflet, tout son corps semble imbibé d’une teinte amère-orangée.

Il tente de mettre fin à ses déboires. Le crucifix est là, qui dicte.


Ne la touche pas. C’est trop tôt, ne réveille pas l’autel de vos hurlements.


Mais elle est là qui l’attend, immobile, ses plaisirs malsains offerts à sa vue ; la lumière coule sur eux et l’ombre les emporte, mais ils sont là.

Il veut sentir cette chaleur sous ses doigts, il veut que ses entrailles vibrent de leur écho, de leur passion ; que son cœur résonne des agonies de leur folie relative.

Il pose lentement les yeux sur l’interdit, puis les doigts. N’ose prolonger la caresse, le crucifix est là. L’air timide, il revient. Vibrer..

Le désir se pervertit. Sa témérité..  il l’assouvit enfin.

 

De chaque mouvement exhale un grondement majestueux parfois aïgu, divin et éternel. Il sent son cœur exploser alors que le silence revient entre eux deux.

Alors il entame une nouvelle mélodie.

L’organiste tourne la page, les doigts frappent le clavier avec une pulsion toute nouvelle,  les hauts tuyaux de l’instruments résonnent de leur passion unique, ils chantent tous deux leur osmose, l’église s’emplit de notes et de notes qui s’amassent contre les voûtes à les faire ployer.

 

Le crucifix tombe au sol ; il est brisé en deux.

 

Jouit-il ?

Il joue debout.

 

C’est à peu près la même chose.

 
     
     
 
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