Titre : Vision d'horreur

Rating : je suis pas sure, j'ai mis T mais prévenez moi si ce n'est pas le bon.

Genre : Humour/Romance

Je ne gagne pas d'argent, tout est à J.K. Rowling sauf l'idée qui est à moi.

Cette fiction traite de relations homosexuelles donc, s'il y a des homophobes, ne vous donnez pas la peine de lire.

C'est ma première fic, j'espère qu'elle vous plaira.

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Un bel après-midi de dimanche, dans la bibliothèque de l'école de sorcellerie Poudlard, deux élèves essayaient de travailler. Cette tâche, déjà fastidieuse en soi, était difficile car, s'il était - difficilement - possible de faire abstraction du bruit de la pluie qui semblait vouloir détruire le toit, on ne pouvait ignorer les regards menaçants que lançait la CHARMANTE bibliothécaire, Mrs Pince, à toute personne qui osait s'aventurer dans son antre. C'est la raison pour laquelle, comme il a été précédemment dit, seulement deux personnes étaient dans cette pièce.
L'un, à un bout de la pièce, était grand, blond, beau… Vous l'avez reconnu, c'était le grand, l'unique, l'irremplaçable Drago Malefoy en personne (non, non, l'auteure ne bave pas). Apparemment, il avait les faveurs de Mrs Pince puisqu'il n'avait eu droit à aucun regard.
L'autre élève, un petit jeune homme aux cheveux bruns ébouriffés, les yeux dissimulés par d'horribles lunettes rondes, était installé le plus loin possible du blond et de la bibliothécaire. C'était Harry Potter, le Survivant et/ou le Sauveur (au choix), Ryry pour les intimes, et il avait un devoir de potions qu'il voulait absolument terminer, même s'il savait qu'il allait se ramasser un magnifique Troll. Question de principes. Il avait donc pris son courage à deux mains (il l'aurait bien pris à quatre mains mais, quoiqu'on en dise, il était humain et manquait cruellement de ces deux trucs à cinq doigts) et fait fi des regards de Mrs Pince, après tout, il avait tué Voldemort, il pouvait bien résister à ça.
Oui oui, vous avez bien lu, Tonton Voldy à bien fini par crever. Et, comme Malefoy junior était devenu espion pour l'Ordre, il avait été innocenté. Même si la guerre était finie, Harry et Drago n'étaient pas pour autant devenus de bons amis. En effet, chacun de leur côté, ils avaient découvert leur penchant pour la gent masculine. Et, comme ils étaient tous deux beaux et avaient beaucoup de caractère, ils étaient tombés amoureux. Mais, pensant tous deux que l'objet de leurs pensées était hétéro, ils se consumaient d'amour en silence. Comme ils avaient du mal à se contrôler quand ils étaient ensembles, ils s'ignoraient royalement. C'est donc dans une atmosphère tendue (allez pas chercher de sens caché !) que se trouvait la bibliothèque quand Mrs Pince demanda, brisant ainsi le silence :
"Messieurs Potter et Malefoy, pourriez-vous avoir l'obligeance de garder ma bibliothèque le temps que j'aille réceptionner ma commande, ce qui risque de prendre tout l'après-midi ? Au fait, monsieur Malefoy, votre petite récompense est dans le tiroir de mon bureau. Vous avez fait un très bon travail la dernière fois, j'ai donc mis cinquante galions. Au revoir !"
Elle sortit et laissa là un Drago Malefoy très satisfait et un Harry Potter qui faisait le poisson rouge, totalement hébété. Le dit poisson rouge finit par sortir de son état proche du coma et partit vers la porte en hurlant :
"Non mais ça va pas ! Vous rêvez madame, je ne vais pas garder votre bibliothèque avec Malefoy !"
En fait, il pensait surtout que, si il restait seul avec lui, Malefoy allait se faire violer.
C'est à ce moment qu'il arriva à la porte, manqua de se la prendre, effectua un rétablissement spectaculaire et, dans une glissade, l'ouvrit et s'arrêta net. Il pâlit rapidement et se mit à hurler :
"Aaaaaaaaaaaaaaah !!! VISION D'HORREUR !!!!!!!!!!!!"
Du fond de la salle, Malefoy lui lança :
"Les toilettes sont au fond de la salle, elles ont une configuration très pratique pour vomir, j'ai déjà testé."
Quelques minutes plus tard, le beau brun revint, il semblait remis de ses émotions. Il demanda à son beau blond :
"Tu n'aurais pas pu me prévenir ? J'ai failli m'évanouir !!! Aaah, rien que d'y penser, ça me donne envie de vomir. Non mais franchement, quelle idée ont eu Pince et Rusard de s'embrasser devant cette porte !"
Drago compatissait, il avait lui aussi eu cette épreuve à surmonter. Mais lui, personne ne l'avait consolé. Tandis que Harry pouvait compter sur lui.
"Si tu veux, Harry, j'ai une façon radicale pour te faire oublier cette, hum, vision d'horreur. J'espère que tu vois ce que je veux dire…, termina-t-il avec un regard suggestif."
Après un moment de stupeur, Harry eut un sourire malicieux et légèrement, très légèrement carnassier.
"O.K. Bon, on commence ?"
Quelques, en vrac, gémissements, baisers, secondes, caresses et autres plus tard, deux jeunes hommes torses nus furent obligés de se relever en vitesse, interrompus par la porte qui s'ouvrit sur un certain roux de Griffondor qui demanda à son meilleur ami (Harry songea à éradiquer Ron à jamais de sa liste d'amis, il venait d'interrompre une activité sacrée) :
"Harry, Pince n'est pas là ? Je devais rendre un livre il y a trois mois mais Hermione m'a dit que je ne pouvais plus le garder, ce que je ne comprends pas d'ailleurs, trois mois, c'est rien… Enfin bon, Hermione et ses habitudes de toujours être à l'heure…
-Hum, répondit, très spirituellement, le meilleur ami, elle est allée, euh, recevoir une commande - ricanement de Malefoy - et nous a demandé, à mon ch…Malefoy et moi, de garder la bibliothèque.
-Avec Malefoy !!! Mais vous allez vous tuer ! - deuxième ricanement du blond, décidément, cela doit être un tic - Je vais rester avec toi Harry, je serais ton soutient moral - soupir agacé du p'tit blondinet, il a vraiment un problème, je me demande ce que c'est… - N'empêche, Pince est totalement tim…"
Il fut coupé par l'arrivée impromptue d'un beau (magnifique d'après Ron) noir répondant au nom de Blaise Zabini, bras droit et meilleur, voir même seul, ami du Prince des Serpentards, qui se déclara par un discret et mélodieux "DRAGOOOOOOOO", si discret et mélodieux qu'il résonna un moment dans les oreilles des autres. Puis, l'interpellé cessa de se boucher les oreilles et demanda poliment, et d'une manière qui sied totalement à son rang, :
"Putain de bordel de chiottes, Blaise !!! On peut savoir ce que tu fous ?
-Bah, répondit nonchalamment le noir, Théodore me courait après, ce qui, soit dit en passant, ne sert à rien, vu que je ne l'aime pas. Bref, je disais, j'ai eu la BRILLANTISSIME idée de courir vers toi tout en gueulant ton nom puisque, depuis que tu lui as dit qu'il était vraiment trop con devant toute la Grande Salle, il ne t'approche plus."
Puis, alors qu'il venait de reprendre son souffle, il s'arrêta de respirer en apercevant Ron. Le rouquin lui faisait cet effet depuis quelque temps. D'ailleurs, même si le noir ne le savait pas, le fauteur de trouble ressentait lui-même cet effet. Il avait carrément déconnecté ses derniers neurones quand son beau noir était arrivé dans cette pièce. Blaise se fit violence pour détourner le regard et aperçut Celui-Qui-A-Vaincu. Il finit par se rendre compte que ni Harry ni Drago n'avaient de tissus au-dessus de la ceinture, ce qui était tout de même assez surprenant. Il demanda donc tout naturellement la raison de cette absence. Son meilleur ami lui répondit :
"Tu vois, comme il fait vraiment très chaud dans cette pièce, on a convenu qu'il valait mieux ça que crever de chaud, ce qui n'est pas une fin très glorieuse en soi."
En parlant, il faisait de grands gestes de sa baguette. C'est alors que, comme par magie (je sais, c'est vraiment de la magie), les mots " Lance un sort de chaleur, imbécile !! " apparurent sur la porte de la bibliothèque. La porte en question se trouvait devant lui, derrière Ron et Blaise, et, par conséquent, devant Harry.
Celui-ci se mit alors à murmurer en faisant des gestes avec son bout de bois, sans que ni Blaise, trop occupé à écouter Drago, ni Ron, trop occupé à contempler son Blaise, ne remarque quoi que ce soit.
Soudain, Ron devint tout rouge. Il avait toujours été sensible à la chaleur. Blaise, lui, eu soudain très chaud, enfin, encore plus que ce que la présence d'un certain Griffondor roux, aux yeux bleus, aux taches de rousseur, à l'immense estomac, à l'intelligence controversée, à la grande (immense d'après sa mère) silhouette, meilleur ami de Celui-Qui-Nous-A-Sauvés-De-Celui-Dont-On-ne-Devait-Pas-Prononcer-Le-Nom-Mais-Maintenat-On-Peut, Ron, quoi, pouvait occasionner comme chaleur suspecte au niveau du bas-ventre. En fait, tout le monde dans cette pièce ressentait cette chaleur au niveau du bas ventre. On se demande bien pourquoi. Tout le monde éprouvait aussi cette chaleur extrême qui avait été causée par le sortilège de Harry. Enfin bref, quand Ron déclara que, puisqu'il allait rester, il pouvait bien lui aussi s'alléger de quelques couches de vêtements, Blaise annonça que lui aussi allait rester, vous comprenez, sinon, les Serpentards allaient être en minorité numérique… On y croit tous !
Les deux jeunes hommes enlevèrent donc simultanément tout ce qu'ils portaient au-dessus de la ceinture. Et quand Blaise vit Ron, et que Ron Vit Blaise… TI, AMOR, TI AMOR TI, AMOR, TI MOR TI… (musique d'Astérix Mission Cléopâtre pour les incultes). Ils sortirent en même temps de la bibliothèque et allèrent dans un coin tranquille pour se faire plein de choses pas bien, mais ceci est une autre histoire…
Bien, reprenons. Drago, prévoyant, alla vérifier que les deux tourtereaux n'allaient pas revenir. Il n'avait pas envie de se refaire interrompre. Il ouvrit donc la porte et…
"Aaaaaah !! VISION D'HORREUR le retour !!!!!!!!!!!"
Et il partit en direction des toilettes histoire de les tester une seconde fois. Malheureusement, le balafré, étant la curiosité même, voulut savoir ce qui avait tant effrayé son petit blond. Il se dirigea donc vers la porte, découvrant ainsi Crabbe et Goyle se visiter la cavité buccale.
Quelques secondes plus tard, on entendit sortir des cabinets :
"Drago ! Laisses-moi de la place ou je te gerbe dessus ! -bruit de vomissements-
-Harry ! Tu as dégueulassé mon pantalon !
-Ben, fallait te pousser mon chou ! Et ne dis pas que je ne t'ai pas prévenu !
-Mais comment je fais ?
-Bah, tu l'enlèves."
Après un mouais pas convaincu du blond, ils sortirent des toilettes et reprirent leurs activités, Drago trouvant injuste d'être le seul à ne pas avoir de pantalon.

Nous reprenons cette histoire le même jour, au même endroit mais quelque temps plus tard. Un certain brun était allongé sur un certain blond. Ils semblaient tous deux crevés mais heureux.
"Drago, qu'est-ce qu'on va faire quand on sera sortis de cette bibliothèque ? demanda le brun.
-Qu'est-ce que tu voudrais toi ? Sortir avec moi, oublier cette aprem ?
-Pas oublier !! Ca va pas !!! Ca fait des mois que je rêve de toi ! Et tu voudrais que j'oublie. Enfin, si c'est ce que tu veux, je…
-Je n'ai jamais dit que je voulais oublier ! le coupa le blond. Moi aussi je rêve de toi depuis, eeeeeuuh… longtemps.
-C'est vrai ? demanda Harry avec espoir.
-Bien sûr ! Tu crois qu'un Malefoy se ridiculise à avouer son amour tous les jours ? quand le Malefoy se rendit compte de ce qu'il venait de dire, il s'arrêta net et attendit. Il n'eut pas à attendre longtemps. La réponse survint par un " Moi aussi je t'aime " qui lui réchauffa le cœur. Ensuite, il embrassa passionnément SON Harry et…

Bien, reprenons donc cette histoire. Nous sommes toujours au même endroit, toujours le même jour mais c'est encore quelque temps plus tard. Le certain brun est toujours allongé sur le certain blond et ils semblent toujours crevés mais heureux.
" Harrychou ? demanda le blond.
-Oui Drakinouchet ?
-Ok, ok, je t'appelle Harry, capitula le Drakinouchet. Bon je voulais dire, Harry, tu as remarqué tous ces couples qui se forment autour de nous ?
-Ah oui, c'est vrai. Mais je ne vois pas où tu veux en venir.
-J'y viens, j'y viens… Donc, je propose que, pour passer l'après-midi, pas que ta compagnie soit désagréable, mais je suis crevé, on se demande à cause de qui… - contestation véhémente de l'interlocuteur - Bon, pour faire court, je propose qu'on essaye de mettre des personnes ensembles. Qu'en pense-tu ?"
En disant cela, il avait un sourire sadique. Harry, qui trouvait l'idée magnifique, totalement digne de son Serpy adoré, avait lui aussi un sourire qui aurait fait fuir toute personne non-suicidaire.
"Ta proposition est acceptée, dit-il, mais c'est moi qui choisis le premier couple. Je propose un couple magnifique que personne n'aime, pourtant ils vont très bien ensembles. Ils se complètent parfaitement. D'ailleurs, je suis sûr qu'ils s'aiment car j'ai entendu les fantasmes d'une des deux personnes et…
-Abrèges Harrychou ! le coupa Drago.
-Bien, bien, je parlais de… Neville et Rogue !!!"
Harry regarda son blondinet peroxydé. Qui avait un immense sourire.
"Moi aussi je trouve qu'ils vont trop bien ensemble ! s'exclama-t-il.
-Génial !"
Et ils s'embrassèrent.
"Bon, comment on fait ? demanda le petit brun.
-Et bien, répondit le grand blond, je propose que, déjà, on les fasse venir ici. Ensuite, on les oblige à faire un action/vérité et on trouve quelque chose pour qu'ils se mettent ensembles.
-OK, accepta son amour, moi, j'envoie un hibou à Neville, je lui dit que je l'attend à la bibliothèque et toi, tu hiboutes à ton parrain que tu a quelque chose de TRES important à lui dire et qu'il faut impérativement qu'il te rejoigne à la bibli."
Aussitôt dit, aussitôt fait.
Voulant voir arriver leurs victimes, les deux amants se dirigèrent vers la porte (après s'être rhabiller, Drago nettoyant son pantalon grâce à la magie) et (ça commence à devenir lassant) …
"AAAAAAAAHHHHHH !!!!! VISION D'HORREUR, la trois !! Les toilettes vont être bouchées !"
Apparemment, Drago à un don pour la divination car, après quelques bruits bien connus de vomissements…
"Et merde ! Les toilettes sont bouchées ! Nan, mais pourquoi ils s'embrassent tous devant cette porte ? Dumby et Mc Go ! Aah, j'ai failli mourir !
-Calme-toi Dray chéri ! Allez, viens, ils vont arriver, le consola Harry."
Après avoir lancé n sort pour empêcher les odeurs de sortir des toilettes, histoire de ne pas mourir asphixiés, ils s'assirent par terre et attendirent.
Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit sur un Neville qui se demandait ce qu'il faisait là mais cessa toute réflexion quand il vit son Sevy entrer majestueusement dans la salle.
C'est alors que Harry, vif comme l'éclair, lança un sort de verrouillage sur la porte et que Drago prit la parole.
"Sev, Londubat. Comme vous pouvez le voir, la porte est fermée. Nous vous laisserons sortir si vous faites ce que l'on vous demande."
Rogue avait pâli, puis rougi au fur et à mesure du discours de son filleul. En fait, il avait du mal à rester dans la même pièce que Neville. Il réussit tout de même à articuler :
"Bon, Drago, la blague a assez duré. Tu nous fait sortir tout de suite. D'ailleurs, comment cela se fait-il que tu collabores avec Potter ?"
Pour toute réponse, Harry, qui en avait envie depuis longtemps (longtemps, tout est relatif, pour un observateur extérieur, cela faisait seulement quelques minutes mais, pour Harry, c'était une éternité), embrassa son chéri. Qui répondit à ce magnifique baiser plein d'amour. Un peu trop plein d'ailleurs, puisque Rogue s'évanouit. Ce n'était peut-être pas très bon pour son image mais, sur le coup, ça lui avait paru comme la meilleure chose à faire. Neville, ayant beaucoup moins le sens de la mise en scène, se contenta d'un :
"Et ben c'est pas trop tôt. Harry, maintenant que tu es avec lui, je peux te dire que tes fantasmes sont assez bruyants. Si tu avais l'obligeance de mettre un sort d'isolement sur ton lit le soir, je t'en serais très reconnaissant. Tu as de la chance que je sois le seul du dortoir à avoir un sommeil léger, parce que les autres t'auraient envoyé directement à Sainte Mangouste, étage des fous irrécupérables."
Sur ces paroles aussi philosophiques qu'instructives, il se mit à la lourde tâche qui lui semblait désignée : réveiller le professeur Rogue. Après avoir essayé les paroles, les menaces, les supplications, les chatouillis et même le seau d'eau froide, il dut se résoudre à la bonne vieille méthode qui marche à tous les coups et qui, une fois de plus, prouva son efficacité ce jour-là. Après l'avoir séché (il était fou amoureux, pas suicidaire au point de réveiller Rogue alors que ses magnifiques cheveux sont trempés), il se mit donc à le baffer. D'abord faiblement, puis de plus en plus fort. Jusqu'à ce que l'homme se réveille. Une fois qu'il eut totalement repris ses esprits, ils s'assirent par terre et Drago annonça qu'ils allaient faire un action/vérité et que celui qui commencerait serait tiré au sort. C'est Neville qui fut tiré et il posa à Harry la question fatidique, qui avait annoncé l'arrêt de mort de bien des personnes :
"Action ou vérité ?
-Hum, réfléchit le petit brun, vérité."
Après un petit moment de réflexion, Neville demanda anxieusement :
"As-tu le sommeil léger ?"
Severus et Drago échangèrent un regard perplexe. C'était quoi cette question ? Harry, lui; avait compris. Pas tout de suite, mais presque. Neville, qui était intelligent, malgré son appartenance à la maison de Gryffondor, voulait savoir si son camarade de dortoir connaissait son fantasme. Cela pourrait expliquer ce qu'il faisait ici. Après tout, depuis quelque temps, Harry était de plus en plus tordu. Si il se mettait à comploter avec Malefoy, alors c'était la fin du monde. Ou presque. Et pour le plus grand malheur du pauvre Neville, Harry répondit :
"Et oui mon petit Neville. J'ai un sommeil très léger. J'entends tout ce qui est dit la nuit."
C'est là que Drago tilta (et bien, il en a mis du temps). Il se mit à rire devant la tête que Neville, qui ressemblait à un condamné à mort devant sa guillotine. Le Serpentard réussit tout de même à se reprendre et lança :
"Londubat, je n'aurais jamais cru que tu comprendrais aussi vite. Non, franchement, où va le monde si les Gryffondors se mettent à devenir intelligents ?
-Mais vous êtes cons, s'écria Le-Génie-Qui-Est-À-Gryffondor-Mais-Comprend-Tout-Plus-Vite-Que-Son-Ombre, ça sert à rien ! Laissez tomber et faites nous sortir !
-Tu sais, j'ai moi aussi mes sources, fut la seule réponse qu'il obtint de son ennemi blond."
Pendant ce temps, Severus assistait à l'échange, totalement largué. Minute, Drago venait de complimenter un Gryffondor ? Pour lui, mettre les mots DRAGO, COMPLIMENTER et GRYFFONDOR dans la même phrase et sans négation, c'était le plus bel oxymoron du monde sorcier. Et bien, plus maintenant, il venait de perdre sa polace au profit de Albus Dumbledore ne m'a pas proposé de bonbons au citron quand je suis allé dans son bureau. La chauve-souris des cachots, comme l'appelaient gentiment certains de ses élèves (pour ne citer personne, Harry Potter, Ron Weasley, Fred et Georges Weasley etc), demanda une explication. Ce à quoi son neveu osa lui répondre qu'il comprendrait bien tout seul. Une soudaine envie de meurtre monta en lui, mais elle fut étouffée dans l'œuf par Harry qui lui demanda :
"Action ou vérité ? "
Le questionneur et son amant avaient un sourire sadique tandis que Neville tremblait.
"Vérité, fut la réponse du graisseux.
-Bien ! s'exclama Harry."
Et l'adulte sut qu'il avait fait un mauvais choix.
"Alors, fit semblant de réfléchir le Sauveur, hum, Sevychou -étranglement du côté dudit Sevychou-, quel est ton plus grand fantasme ?"
Un très mauvais choix. Mais on ne peut mentir à un action/vérité sorcier. Il y a, dès que l'on commence le jeu, une sorte de sort anti-mensonges que même les plus grands sorciers du monde sont incapables de reproduire, ni même de dire d'où ça vient. C'est la raison pour laquelle, chez les aurors qui n'ont pas beaucoup de moyens pour leur boulot, les interrogatoires sont souvent sous forme d'action/vérité. Bref, revenons à nos hippogriffes.
"Et bien… hum… je... c'est assez… difficile à dire, je… c'est… comment dire…
-Abrèges, mon chou §
Bien… heu…, hésita Rogue, qui n'avait même pas relevé le mon chou, c'est dire combien il était perturbé, c'estlegarçontropsexyenfacedemoinevillelondubat."
Il avait parlé si rapidement que personne n'avait compris. Ce que ne manqua pas de faire remarquer Drago, se prenant au passage un regard assassin de son parrain chéri.
"Je disais, -grande inspiration du professeur, personne ne respire à par lui dans la pièce, la tension est à son comble…- c'est Neville."
Rogue était mortifié. Il s'attendait à un hurlement de terreur, mais, à la place, il y eu un hurlement de joie, puis, il sentit une bouche se plaquer contre la sienne et il oublia tout ce qui n'était pas son Neville, car oui, c'était bien lui. Ils ne se rendirent pas compte que Harry et Drago les avaient conduits jusqu'à la salle de classe (vide, on est dimanche, ne l'oublions pas) la plus proche. Enfin, ils essayèrent car, dans la première il y avait Pince et Rusard, dans la deuxième, c'était Ron et Blaise, la troisième était occupée par Crabbe et Goyle et la quatrième par Dumby et McGo. Après les avoir déposés dans la cinquième salle, sans que les deux amoureux ne se décollent l'un de l'autre, ils revinrent dans la bibliothèque pour se donner un peu de réconfort, ils avaient réussis leur première mission.
Nous reprenons cette histoire après cette troisième coupure. Nous sommes toujours au même endroit, le même jour mais encore plus tard. Mais maintenant, le BLOND est SUR le BRUN. Par contre, ils ont toujours l'air crevés mais heureux. Ils discutent. Le Survivant-Sauveur pose une question. Voici cette question :
"Bon, on fait qui maintenant ?
-Et bien, tu sais que mes parents ont divorcés mon chou, dit le blond qui n'est autre que le petit ami du Sauveur-Survivant."
Comme c'était une affirmation plutôt qu'une question, le blond continua :
"Et tu sais que mon père est, en ce moment même, à Poudlard pour le conseil d'administration.
-Oui, il a fait une entrée très remarquée ce matin.
-Bien. Mon père est gay.
-C'est de famille ? demanda Harry.
-Si on veut. Disons que tous les mâles Malefoy sont gays et, par conséquent, leurs femmes sont homophobes. Notre famille est tellement conservatrice qu'elle en est restée aux Grecs de l'Antiquité. Bref, il est gay et je me suis toujours dit qu'il matait un peu trop un membre du personnel éducatif de ce collège."
Pour ceux qui se le sont demandés, oui, Lucius Malefoy à bien quitté son Voldychéri. Cela à un peu changr ses habitudes de vie : il a acheté une télé et, tout les matins, il regarde Winnie l'ourson, Oui-Oui, Dora l'exploratrice…
"Tu sais, reprit Harry, j'ai moi aussi remarqué que notre prof de DCFM (Défense Contre les Forces du Mal) avait souvent les yeux dans sa direction ce matin, quand ton père à mangé avec nous…
-C'est justement lui que mon père mate. Je crois qu'il a même une photo de lui sous son oreiller.
-Et bien c'est parfait ! On l'a notre couple ! s'exclama le brun. On les fait venir comment ?
-Pour mon père, je peux faire comme pour Rogue, mais en précisant que je lui demande de venir pour lui présenter mon nouveau petit ami. Il ne pourra pas résister à ça.
-Je vais faire la même chose pour Remus."
Quoi, je l'avais pas dit que c'était lui le prof ? Mais ça me paraît évident, c'est le meilleur prof de DCFM de toute l'histoire de Poudlard (j'exagère à peine) et il va trop bien avec Malefoy Senior. Non ? Enfin bon, maintenant, vous savez que c'est lui. Reprenons la conversation de nos deux chéris.
"Par contre, continua notre petit brun international, on ne peut pas refaire le coup de l'action/vérité, ça serait pas marrant.
-Mouais, faut trouver autre chose."
Et les deux compères se plongèrent dans une réflexion intense (si si, ça leur arrive, pas souvent mais ça leur arrive). Soudain, Drago s'écria :
"J'ai trouvé !!!!
-Ah, on fait comment ? lui demanda son petit chéri.
-C'est tout simple, répondit le blond, on les enferme dans la bibliothèque, on se cache sous la cape d'invisibilité et on leur dit qu'ils ne sortiront de cette pièce que quand ils se seront avoués leurs sentiments.
-Tu es trop génial ! Viens là que je t'embrasse !!
-Mais avec plaisir."
Ils s'embrassèrent donc, mais n'allèrent pas plus loin -non, vous n'aurez pas de lemon dans cette fic-.
Après ce petit intermède, ils envoyèrent deux hiboux qui partirent pour des destinations inconnues (le septième couloir du troisième étage, où se trouvait un grand homme blond, et le bureau du professeur de DCFM pour ceux qui n'auraient pas compris. Comment ça, j'ai mis destinations inconnues ? Et alors ? J'avais envie de mettre destinations inconnues, donc j'ai mis destinations inconnues. C'est MA fic, à MOI, j'en fais ce que je veux. Bien, vous avez compris ? On reprend l'histoire là où on l'avait laissée.)
Après avoir envoyé les hiboux, ils se rhabillèrent et Harry sortit de son sac sa cape d'invisibilité. (oooh, miracle de la fic…).
En fait, il l'avait sur lui à cause d'une sombre affaire de lapin rose à pois verts que Rusard gardait dans son lit alors qu'il appartenait à Dumby, qui, lui, avait pris à McGo son canard de bain rouge à étoiles bleues nommé Poussy (à ne pas confondre avec Moussy, le canard de bain de Rogue qui, lui (le canard hein, pas Rogue), était rouge à pamplemousses bleus). Du coup, Flitwick avait eu peur pour son cher Amstramgram, le lapin Lindt que le petit professeur de Sortilèges avait peint en vert caca d'oie avec des guitares grises et fuschia, et il avait demandé, en dernier recours, à Harry de le surveiller la nuit. Bien sur, Harry serait rétribué.
Bref, il sortit sa cape sans se demander comment Malefoy en avait appris l'existence car l'auteure à déjà dit assez de conneries comme ça. Mais si vous voulez, je peux vous le dire, c'est parce que… Bon, ok, je me la ferme.
Harry se mit sous sa cape chérie (non non, il n'est pas capophile) et Drago de même. Ils s'assirent par terre et attendirent… pendant trois secondes et deux millièmes. C'est à ce moment là qu'entrèrent les deux hommes, Lucius et Remus, que nous appellerons désormais les hommus, pour le différencier des deux qui sont invisibles. Non, vous ne voulez vraiment pas ? Bon, d'accord. Mais c'était une bonne idée quand même, non ? Non ? Pas du tout ? Même pas un petit peu ? Ok, ok.
Dès qu'ils furent entrés, la porte se ferma comme par magie (sans blague, c'est de la magie) et ils se retrouvèrent seuls dans cette grande salle qu'et la bibliothèque. Quand soudain, semblant crever le ciel, et venant de nulle part, surgit un aigle noir. Ah, non, c'est pas ça. Et pour ceux qui n'auraient pas reconnu, c'était l'Aigle noir de Barbara. Bref, soudain, une voix s'éleva et déclara :
"Remus, Lucius, vous avez été choisis. Vous ne sortirez pas de cette salle tant que vous ne vous serez pas avoués vos sentiments véritables. Et faites vite, les toilettes sont bouchées donc, plus vite vousvous serez parlés, plus vite toi, Remus, tu pourras aller aux toilettes."
En effet, Remus avait vraiment envie d'aller aux toilettes.
"Malefoy, je sais que tu n'éprouves que de la haine pour moi, c'est pas la peine de me le répéter, affirma le loup-garou.
MENSONGE, le coupa la voix, MENSONGE, MENSONGE, MENSONGE, MENSONGE, MENSONGE…"
La voix continuait, c'était très perturbant. Les deux captifs se demandaient comment la faire taire quand une seconde voix s'éleva.
"Bon sang, Malefoy, dit la vérité, ça le fera taire !!Et bouges ton cul ou je vais me percer les tympans à force d'enfoncer mes doigts dans mes oreilles pour me les boucher!!!"
Lucius avait arrêté d'écouter quand il avait compris ce qu'il devait dire. Quand à Remus, il était au Paradis depuis qu'il avait compris que, si les voix ne se trompaient pas, l'homme blond éprouvait peut-être autre chose que de la haine envers sa petite personne. La première voix continuait à crier des MENSONGE à s'en faire exploser les poumons et la seconde n'avait toujours pas fini sa petite dissertation sur les méfaits des doigts dans ses oreilles quand Malefoy prit une décision. Il ne pouvait décemment laisser son petit loup-garou se pisser dessus. Il devait donc lui avouer ses sentiments. Il essaya donc de prendre la parole et réussi à glisser, entre un MENSONGE et un j'aurais vraiment du emporter des boules quiès :
STOOOOOOP !!! J'avoue tout ! Remus, je t'aime !!"
Tout le monde s'était tût. Puis il y eu trois cris de joie, mais le seul que Lucius remarqua fut celui de Remus qui lui sauta dessus pour l'embrasser. Quand ils reprirent leur souffle, ils virent que la porte de la bibliothèque était ouverte, de même que la sixième porte du couloir. Sans se poser de questions, ils entrèrent dans la pièce et recommencèrent à s'embrasser, sans remarquer les deux jeunes hommes qui étaient dans la bibliothèque et pratiquaient une activité peu habituelle au vu du lieu dans lequel ils se trouvaient.
Pour la énième fois, nous reprenons cette histoire. Vous savez où c'est et quand c'est, donc c'est pas la peine de le repréciser. Les deux amoureux discutent.
"On fait quel couple maintenant ?
-Et bien, je pensais, si tu sors avec moi et Ron avec Blaise, Pansy et Hermione vont se retrouver toutes seules… et puis Hermione est vraiment pas discrète quand elle est amoureuse, elle soupire dès qu'elle voit la personne qu'elle aime, déclara malicieusement le brun.
-Je vois, sourit le blond. Mais comment on fait ?
-Et bien il faudrait leur trouver un intérêt commun. Genre, dès que quelqu'un parle de musique, et surtout de rock, Hermione s'immisce dans la conversation. Et si en plus tu lui parles de BB Brunes, elle te saute presque dessus. Sauf que personne ne connaît BB Brunes de toute l'Angleterre, donc Pansy est tranquille, expliqua le Sauveur de l'Humanité.
-Mais moi je connais !!! s'exclama son ex-pire ennemi et petit ami actuel. Pansy adore !! Elle est allée en France et à entendu ça. Un vrai coup de foudre. Presque pire qu'avec la Granger. Elle écoute en boucle. Et je dois avouer que, même si c'est moldu, c'est génial.
-Et ben c'est bon ! On l'a trouvé leur point commun ! Ca doit être les deux seules élèves de Poudlard à connaître, mais bon, elles vont contaminer tout le monde sorcier.
-Bien d'accord avec toi. D'ailleurs Pansy chante tout le temps. Ce sont les seuls moments où je déteste ce groupe.
-'Mione aussi chante tout le temps. Déjà que j'ai du mal à la supporter sans la taper, avec Pansy, je vais devoir me mettre au yoga ! (il n'y a de message pour personne dans cette phrase)
-Je m'y mettrais avec toi, mais je sais pas si ça va suffire. J'aurais bien un autre moyen de me défouler mais bon, faut que tu sois d'accord…, dit, innocemment, Drago.
-Ok, accepta avec joie Harry. Mais d'abord on s'occupe des deux chanteuses. Je propose qu'on les appelle sur leurs portables (et oui, les sorciers ont des portables, c'est enfin l'heure de la modernisation sorcière…), on les fait venir ici, on met BB Brunes à fond et après, selon ce qu'elles font, on improvise.
-Ton plan est parfait Harry, sauf que… on a pas de poste ni de CD. Comment tu veux écouter de la musique dans ces conditions ?
-Et c'est là que le génie d'Hermione intervient. Elle a inventé un sort pour pouvoir écouter de la musique, enfin, BB Brunes, mais de toute façon, BB Brunes c'est La Musique. Regardes. Enfin, écoutes."
Il prononça BB Brunus et de la musique , Mr Hyde plus précisément, s'éleva dans la pièce. Puis, au refrain, il dit Finite Incantatum et la musique s'arrêta.
"Ok, bon, on les appelle ? demanda le Serpentard.
-D'accord, appelles Pansy, j'appellerais 'Mione plus tard."
Drago sortit son portable Action Man (les sorciers ont tous des goûts un peu bizarres pour les portables, celui de Harry, c'est Diddle, le directeur a toute une collection de portables Maya l'abeille…) et chercha Pansy dans son répertoire. Après l'avoir trouvé, il appuya sur la touche appeler et attendit. Entre temps, il avait appuyé sur la touche haut parleur pour que Harry puisse entendre la conversation. Puis Pansy décrocha.
"Allo, Pansy Parkinson à l'appareil. Qui êtes v… Hermione, arrêtes ça ! Je suis au téléphone ! Et si c'est quelqu'un qui m'annonce la mort de ma mère, je fais quoi ? Je lui dit Excusez-moi mais ma petite amie voudrais que je m'occupe d'elle vous pouvez rappeler dans quelques heures ? Excusez-moi, vous n'êtes pas venu m'annoncer que ma mère est morte, j'espère ?
-Pansy, ta mère, elle doit être en train de bronzer dans ton jardin, répondit Drago.
-Drago, c'est toi ?
-Non, c'est le Pape.
-C'est quoi ça, le Pape ?
-Un truc moldu. Bon je vais te laisser, je crois que tu as mieux à faire. Salut !!"
Et il raccrocha. Puis, se tournant vers son Harry :
"Je crois que c'est plus la peine d'essayer de le mettre ensembles.
-J'avais compris ça aussi.
-De toute façon, Pince va bientôt revenir.
-Tu as raison. Au fait, tu as vu, les Ultimateurs d'Orsay ont perdus tous leurs matchs, ils sont vraiment trop…"
Et ils discutèrent Quidditch jusqu'à ce que Mrs Pince revienne pour leur annoncer que la commande n'était pas arrivée. Ce à quoi Harry répondit :
"Puisque Mr Rusard n'a pas reçu la commande, nous serions ravis de garder la bibliothèque quand vous irez la chercher. C'est ainsi qu'est née l'Agence Matrimoniale Potter-Malefoy Pour Cas Desepérés Voir Plus dite l'AMPMPCDVP. Ce fut la terreur des étudiants de Poudlard durant la dernière année de Harry Potter et Drago Malefoy.



Epilogue

Lundi matin. Un jeune homme brun arrive à son premier cours de la matinée : Potions. Il n'a pas beaucoup dormi cette nuit et n'est pas très frais, d'ailleurs, tous ceux qui l'entourent ont cet air de personnes qui viennent de sortir de leur lit et n'ont qu'une envie : y retourner. Parlons donc de ces personnes avec qui il est. Un jeune blond aux yeux gris lui tient la main. A côté d'eux, un beau noir enlace tendrement un rouquin, tandis que deux jeunes filles brunes sont absorbées dans la contemplation de l'autre. Un peu à l'écart, un jeune homme chatain un peu rond, à l'air naïf semble un peu mélancolique en observant tous ces couples. Il n'est pas célibataire, mais l'homme qu'il aime ne peut pas être avec lui en ce moment. Mais il va bientôt le voir. A cette pensée, il sourit et est interrompu dans ses pensées par un grand homme aux cheveux noirs qui lui crie :
"Londubat ! Pouvez-vous m'expliquer pourquoi tous mes vêtements ont changé de couleur et que je n'ai plus une seule robe noire ?"
En effet, l'homme n'est pas habillé de noir. Il a une robe rose, et on devine en-dessous une chemise orange. Son pantalon, lui, est rouge. Tout cela éblouit un peu. Mais pas autant que le sourire que lance Neville à son prof adoré. Après un bref coup d'œil sur la tenue pour le moins… remarquable de la terreur des cachots, il consent enfin à répondre, devant des élèves ébahis :
"Disons que je trouvais ta garde-robe plutôt triste, alors j'ai voulu mettre un peu de couleur là-dedans. Sauf que mon sortilège à totalement raté. Je n'ai pas réussi à l'enlever, je suis désolé.
-Bon, ça partait d'une bonne intention, alors tu es pardonné. Et vous, crie-t-il soudain en apercevant les autres élèves qui semblent stupéfixés par la stupeur, rentrez dans la salle, et pas un bruit ! Et sortez moi vos devoirs !"
C'est à cet instant que Harry se rendit compte qu'il était cuit. Il n'avait pas fait son devoir, ayant été trop occupé. Il n'eut pas le temps de réfléchir plus que le professeur se planta devant lui et lui demanda son devoir.
"En fait, monsieur, répondit-il, je n'ai pas eu le temps de le finir car j'ai dut faire énormément de choses. Si vous voulez, je peux dire tout ce que j'ai fait, je suis sûr que vous comprendrez… dit-il, un sourire sournois sur les lèvres.
-Oh, mais monsieur Potter, vous avez le temps que vous voulez pour finir ce devoir. Ou, même, je crois que je vais tout simplement vous mettre un Optimal, je sais que vous avez fait du bon travail hier."

FIN

Merci de m'avoir lue.

indollipop