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La fin de notre monde?
Par mickaelcarl
Originales  -  Fantaisie/Fantastique  -  fr
1 chapitre - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     2 Reviews    
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Le début de la fin...

Cette petite planète qu’est notre monde, perdu parmi tant d’autre, est pourtant bien plus important qu’il ne l’a jamais été. Cette nuit était une nuit d’été ou rien ne semblait plus calme et plus parfait, un ciel sans nuage ou les étoiles brillent, une nuit on ne peut plus tranquille avec à peine une petite brise rafraîchissante parcourant les vastes étendues de cette terre. Puis un vent plus fort se leva. Un vent annonçant le changement. A chaque seconde le vent gagnait en force, pour devenir une tempête hurlante, un cri déchirant pour ceux qui l’écoutait car il reflétait le malheur du monde et son agonie prochaine. Pour lui cette nuit était celle de la victoire car après avoir comploter toutes ces années il allait enfin réussir ! Il avait tant intrigué pour accomplir son objectif final, en arrivant jusqu’aux pires extrémités que sont le meurtre et la corruption, l’intimidation et la manipulation… Mais tous les sacrifices qu’il avait fait allaient enfin payer ! Ce soir son règne commençait !

 OoOoOoOoO 

Cette même nuit alors que ces terribles évènement se produisaient, a l’autre bout du monde, un jeune garçon rêvait, s’imaginait, s’évadait en rêve préférant être en compagnie des anges plutôt que de voir dans quelle misère il était réellement : une simple cabane pour dormir, un quignon de pain pour manger, et une cruche d’eau à boire sans rien de plus pour améliorer son quotidien. Puis au moment même où, à des milliers de kilomètres, une tempête fantastique se déclanchait, Jil (c'était le nom de notre jeune garçon) s’éveillât et se retrouva à nouveau dans ce monde qu’il détestait tant, un monde où il ne représentait rien. Du moins c’était ce qu’il croyait et pourtant il ne pouvait pas imaginer ce qu’il allait vivre mais pour l’instant, la seule chose qui comptait pour lui c’était ce mal de crâne horrible qu’il ressentait et qui l’empêchait de se rendormir. Etait-ce lié à sa journée d’hier ? Il avait tellement travaillé et toujours en plein soleil qu’il ne s’étonnait pas d’avoir mal mais cela le dérangeait. Puis d’un seul coup, sans prévenir son mal de tête s’évanouit ainsi que son insomnie passagère car il se rappelait à présent la dure journée qui l’attendait d’ici quelques heures puis après quelques minutes de réflexion inutiles il se rendormit…

Le lendemain Jil se leva, mangea un morceau de ce vieux pain rassis qui constituait son seul repas et sortit. Il vit que le temps ne s’était pas arrangé pendant la nuit et qu'une belle rincée se préparait pour l’après-midi. La cabane dans laquelle il logeait était abandonnée parce qu’elle se trouvait trop loin du reste du village et qu’elle n’était pas défendable en cas d’attaque de pillards ou de créatures pires encore… Tout près se trouvait une petite rivière qui coulait lentement et se dirigeait, en longeant une route de terre, vers le village. Notre héros se déshabillat, se lava rapidement profitant que la route ne soit pas encore utilisée à cette heure matinale pour rester un peu plus longtemps dans l’eau histoire de se rafraîchir avant de travailler.

Puis décidant que rester ici plus longtemps ne servirait plus à rien, il se dirigea à contrecœur vers le village. En arrivant là-bas il se rendit tout de suite compte que quelque chose n’était pas comme d’habitude : un attroupement s’était formé autour de la grande place. Comme il n’était pas très grand et que beaucoup lui cachaient la vue il demanda à l’un des villageois ce qu’il se passait. Apparemment un homme était venu ce matin très tôt au village en disant à tout ceux qu’il croisait qu’il cherchait un apprenti en se faisant passer pour un des derniers magiciens du monde. Pourtant tout le monde savait que comme toutes les autres espèces anciennes tels les elfes, les nains, les dragons, et bien d’autres encore, les magiciens avaient disparu lors de la grande guerre ; cette terrible guerre entre les deux plus grands continents de cette planète l’un où se trouvait notre héros et où vivait toutes les créatures magiques et antiques et l’autre récemment peuplé par des hommes désireux de vivre loin de ce qu’ils considéraient comme des monstres. Mais tout cela datait d'avant la naissance de ce jeune garçon. Il cherchait encore un moyen de se faufiler jusqu'au premier rang lorsqu'il vit que nombre de vilageois s'écartaient pour laisser la place au prétendu magicien. Lui qui avait toujours vécu seul et n'avait jamais fait confiance qu'à lui-même se surprit lui-même à se sentir tout de suite en confiance avec cet étrange personnage qui passait maintenant devant lui. Celui-ci était vétu d'une tunique de voyage usée par le temps, un pantalon de cuir lui aussi ayant l'air assez ancien. Cela sautait aux yeux que cet homme voyageait beaucoup. Mais sur lui-même il ne possédait rien ; il avait sûrement laissé ses affaires à l'auberge et c'était probablement l'endroit vers lequel il se dirigeait. Prenant  son courage à deux mains, et voulant des réponses aux questions que bon nombre de personnes se posaient, il suivit le vieil, mais néanmoins robuste, homme. Jil pensait être suffisant discret pour ne pas se faire repérer. Mais l'étranger ne se dirigeait pas vers l'auberge ni vers aucun bâtiment du village, il suivait le chemin pour en sortir. Une fois suffisament à l'écart le vieil homme s'arrêta et se retourna :

-Sors de ta cachette mon garçon!Je sais que tu es là!

-Comment avez-vous su, demanda Jil complètement perdu

-Il est vrai que tu es très discret mais n'importe qui avec mes dons t'aurait repéré...

 
     
     
 
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