Californication. Music : Pink Floyd – Another Brick In The Wall // Telepopmusik – Breathe // Red Hot – Californication // Note: Je poste en vitesse.. Je l'ai écrit en m'imaginant un drarry, mais c'est sur que le couple ne se voit pas forcément entre les lignes.. A vous de voir :) Bisous, amis fanficeurs :D xx Guax Quelques voix perdues dans les méandres de la forêt, Sa peau noircie par les noix de pécan. Il faisait chaud et mai mourrait de son soleil éclatant sur les toitures, vestiges improbables de mes souvenirs. Je me sentais absolument incapable d’enregistrer la moindre information, coupé par ma déchéance, découpé par ma décadence. Je me savais animé par cette rancœur, douleurs acides de mes côtes brisées par le chagrin, la voix rauque à trop pleurer, à supplier.
Destruction absurde de mon monde, je me retrouvais au milieu de cette Californie hypocritement chaude, les axes surpeuplés coulant à flot dans mes veines, rythmant mon pouls.
Peut-être un peu de mensonges, écartelé je dis. Mon coeur éclate, dans ma poitrine.
Et de mon monde londonnien il ne restait à peu près rien. Pas d’attache, en tout cas. De tous points de vue, j’aurais du y rester, mais mon amour tu le sais, ici la vie est belle.
Des gerbes de géranium qui pendent aux fenêtres aux motels de cartons je me sens dépérir, survivre malgré tout. Les plus belles fins sont celles que l’on attend pas, or je m’attend à tout et tout le reste. Cette vie m’engloutissant, j’eus l’envie d’en finir. Heureusement, j’ai appris à me préserver. Loin de tout, loin de toi. Vide de ce toi et moi, de ce nous délavé et de toutes ces pâles copies qui défilent dans mes draps. Mon amour, je n’attendais que toi. J’y ai cru, tu sais ? A tous ces mois de bonheurs et plus encore, à une infinités de nuits torrides et à notre petit appartement surplombant les nuages. J’y ai cru. J’aurais pas du, je sais.
Plante des pieds au sol et la tête dans les étoiles, sans doûte un peu cliché je sais, métaphorique c'est fait exprès. Diaphane et de cristal, envolée mélodique, envolé et c'est tout.
Tu n’y es pour rien, toi et moi c’était fragile, en tout cas si tes lèvres se taisaient, lorsque tu rentrais tard le soir, tes yeux te trahissaient, mon cœur. Je les voyais, tu sais, ces prunelles meurtrières, me juger sans trop savoir pourquoi, me jauger en dessous des draps. Je t’aimais, je crois même que je t’aime encore, parfois. Au vu des jours qui passent et que je compte au quotidien, mon amour je te l’assure, je t’aime toujours ces nuits-là. De ma fougue et de ma vigueur il ne reste pas grand-chose, le souvenir irréel d’un hotel, des flocons qui tombaient ça et là. Aujourd’hui je demande à la pluie, bienfaisante compagne dans ma Californie détrempée.
Battu par la foudre et peut-être aussi un peu ce reste de nous, ou plutôt ce reste de vous.Je ne me reconnaissais plus.
Avec toi à mon bras, peau diaphane sous les feux de ses soirées auxquelles tu étincelais, je me sentais vivant. Toi aussi, tu partageais ce bonheur sourd et merveilleux, je le sais, je le sens. J’ai préféré fuir. Je le sais, bon dieu, que la vie vaut la peine d’être vécue, avec toi, mais étais-je aussi peu présent pour toi, étais-je si dur à réconforter que tu m’as préféré d’autres nuits ? Perdu dans les quartiers du centre, abandonné par moi-même. Déçu, sans doute, que personne ne m’ait assez cherché pour me déloger.
Mon Dieu, que tu me manques Draco, et ton éternelle innocence bien cachée, perdue dans les limbes de mes souvenirs. Parfois, la nuit, j’ai froid, sans ton sourire et tes yeux assombris par l’oubli. Avide de tes caresses, en manque de tes hanches, je ne succomberais pas, mon ange.
Et puis le vide, et puis ta gorge, jugulaire rejetée en arrière, tête en l’air.Passé aux accents acides.
Mon cœur, l’amour de cette vie en laquelle je ne croyais pas. Ne m’en veux pas de tous les jours te toucher du bout des doigts, de désespérer de ne t’avoir qu’en photo.Dans la lourde nuit les chat hurlent et je tente de marcher droit, tu sais j’ai encore trop bu, Je sais c’est pas sérieux. A présent que je meure ou non rien ne change, si toi tu n’as plus besoin de moi je peux tranquillement m’en aller, De préférance à coups de vodka.
Deux-trois filles des rues s’allument une cigarette, bon dieu j’ai mal pour toi qui ne sais plus aimer les femmes.Mais moi je ne touche pas à ça, celles-là qu’elles exercent, qu’elles pratiquent, je n’ai jamais fait que les toucher du bout du bras.
Les yeux plissés par la douleur d’aimer, je me recroqueville, minuscule point dans l’immensité bleuâtre.Et cette aube merveilleuse, je suis intemporel et immortel.
Et je la croise, ma seule amie, ma seule attache. Cette femme qui du bout des doigts me cache, des larmes en talons aiguilles sur le macadam. De mes détresses d’un soir elle chasse mes démons, me supplie de repartir, de retourner avec toi. Çà et là les gouttes s’écrasent, c’est notre dernier été mon amour, celui dont on parlait tous les jours. Bien sûr il ne devait pas arriver, cet ultime orage, mais que veux-tu mon ange, les temps changent. Il m’arrive parfois de jeter quelques mots sur un piano, j’aimerais t’apprendre ce morceau mais tu la connais si bien, cette berceuse que tu me susurrais quelques fois. Et parfois, le feu dans les reins, j’en entraîne d’autres dans ma danse, dans mon lit aussi, je t’en prie pardonne-moi, ton ciel d’orage me manque.
La fumée entre les lèvres et peut-être cet arrière goût acide,Diadèse mortelle à travers mes canines ombrella.Pardonne-moi, mon amour.
Ici le soleil ne manque pas, j’entends encore ta voix. Pénultième jour d’exil, j’ère, solitaire, je déambule sans préambule, j’exaspère et je séduis. Tu me connais, cœur dans les pieds, cheveux en nid de corbeau, quand la douleur d’aimer s’estompe je murmure parfois ton prénom. En total abandon.
Ma voix se brise et je n’en ai plus rien à faire, j’aimerais juste oublier, Tout oublier. Lorsque je remue seul des hanches, sensuel abandonné, je t’imagine m’enserrant et bon dieu, ton parfum m’intoxique.
Entre mes doigts tremblants s’agite une fleur de cerisier, tes préférées je m’en souviens.
Je cesse de me battre, trouve-toi d’autres bras.
Caramelles mes boucles retombent, psychotique jusqu’au bout des ongles. J’ai un peu de mal à en finir, écrasées les pétales retombent. Givrées de sucre, tombées dans mon vin, Oubliées.
Fin. Unch'tit quelque chose à dire à l'auteur :D (grand sourire plein d'espoir) ? xx |