Cette fanfic me trotte dans la tête depuis que j'ai lu l'extraodiranire-fabuleuse-totalement-mortelle-de-rire "Harry Potter et les Enfants du futur", une traduction de Quiproquo... si vous pouvez la lire, n'hésitez pas... vous ne regretterez pas!!

Disclaimers: argh... encore une fois, les personnages ne m'appartiennent pas... même si je n'hésiterai pas à accueillir The-Survivor-In-Chef, Miss-Je-Sais-Tout ou encore The-Nemesis-of-Harry-Potter chez moi... si vous ne voyez pas de qui je parle... tant pis... :p et puis les lieux aussi ne m'appartiennent pas! Sauf Lily, Juli et compagnie...

P'tits trucs à savoir: présence de relationS homosexuelleS donc homophobes bah ne lisez pas, hein....

ATTENTION, CE CHAPITRE EST PEUT-ETRE PLUS DUR QUE LES AUTRES

Fic dédiée à Artoung, Nightsky et July !

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Pour ne pas vous perdre.... les enfants du Futur:

Lucy, Quentin, Julien Weasley, 14 ans, 4ème année à Gryffondor, fils de Ron et Hermione Weasley.

Lily et Timothée Potter-Malfoy, 17 (septième année à Serpentard) et 2 ans, fille et fils d'Harry Potter et de Draco Malfoy.

George Longdubat, 3 ans, fils de Ginny et Neville Longdubat. 

Raphaël Zabini, 17 ans, septième année à Serdaigle, fils de Luna Lovegood et Blaise Zabini.

Alek Lupin, 16 ans, sixième année à Serpentard, fils de Remus Lupin.

Juli Potter, 14 ans, quatrième année à Gryffondor, fille d'Harry Potter.

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ATTENTION CE CHAPITRE EST PEUT-ETRE PLUS DUR QUE LES AUTRES
(présence de violence envers des enfants sous entendue -ou pas-, et de mort (?) )

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Malheureusement, le plan d’Hermione ne put être mis en route immédiatement… un évènement vient totalement bouleverser la vie tranquille qui s’était installée pour le groupe.

Le jour d’après leur conversation, Harry s’était préparé psychologiquement à demander de l’aide à Malfoy, puisque Blaise n’avait pas daigné bouger de sa personne pour parler au blond qui semblait de plus en plus sur les dents à mesure que le temps passait. Il l’avait cherché des heures à Poudlard avant de le trouver totalement par hasard vers la salle des Potions. Il avait inspiré doucement….
-Malfoy ? Faut qu’on parle.
Le Serpentard l’avait regardé dédaigneusement, pour changer, et avait haussé les épaules.
-Si tu veux, Potty.
-...bon, Lily a besoin de nous…
-Nous ?
-C’est bon Malfoy, essaie de ne pas m’interrompre, c’est assez difficile comme ça…
-C’est difficile de parler avec moi ? C’est bon petit pote Potty, laisse tomber, crissa Draco en faisant demi tour.
-Mais… fit Harry déconcerté. Pourqu…
Des pas retentirent dans le couloir voisin. Ils entendirent une cape bruisser doucement….
-Monsieur Malfoy, Potter… fit Rogue (car c’était lui, hein…), un léger rictus sur ses lèvres, venez avec moi. Nous sommes attendus chez le Directeur.

Apparemment ils n’avaient pas été les seuls à être interrompu en pleine "action". Ron avait du dentifrice au coin de la bouche, Blaise grignotait ce qui semblait être de la pâte de fruit, Alek reboutonnait le haut de sa chemise sous le regard de Juli et les triplés chuchotaient avec un sourire malicieux. Dumbledore était assis à son bureau et jouait négligemment avec une énorme plume verte. Harry se plaça derrière Hermione et se pencha vers elle :
-Qu’est-ce que veut Dumbledore ? Chuchota-t-il. La jeune fille secoua négativement la tête, signe qu’elle ne savait pas. Le vieil homme soupira et dit d’une voix un peu lasse :
-Jeunes gens, il semblerait que vous n’êtes pas les seuls à avoir fait un saut dans le passé.
Les adolescents s’entre-regardèrent, surpris. Au bout de quelques minutes, Hermione s’éclaircit la gorge :
-Euh... comment ça ?
-Il semblerait, miss Granger, déclara Rogue d’une voix froide, que vos... camarades, enfin vos « enfants », ont été suivis. Et pas par de gentils bonshommes souriants.
- Clara et Angel ? Demanda Quentin, un éclat sombre passant dans ses prunelles. Ses jumeaux sursautèrent et se tournèrent avidement vers Rogue, qui était imperturbable.
-Vous les connaissez donc.
-Qui c’est ? Demanda Harry, devançant tous les autres.
-Deux jeunes filles admirables, répondit Rogue, sarcastique.

-Angel et Clara sont les filles de Bellatrix Lestrange et d’un Vestale, expliqua Lucy.
-Comment...
-Voldemort a réussi à en affaiblir un suffisamment pour le soumettre à sa volonté. Bellatrix s’est empressée d’aider son Maître dans son projet – même si ça signifiait tomber enceinte, deux fois. Angel est la plus âgée, la plus puissante. Elle a six mois de moins que Lily.
- Et Clara a quinze ans. Voldemort a décidé que c’était mieux d’avoir deux armes plutôt qu’une. Le seul problème c’est que Clara est un résultat assez... bizarre, déclara Juli, s’attirant le regard brûlant de Quentin, ce qui n’échappa pas à Hermione.
-Et qu’est-ce qu’elles font ? Demanda-t-elle, curieuse.
-Ce que font les Mangemorts en général, sauf qu’elles sont plus portées sur la capture et la torture...
-Elles s’arrangent pour faire le moins mal possible, intervint Alek.
-Physiquement, corrigea Lily, un pli amer aux lèvres.
-Elles utilisent leur charme naturel... grogna Raphaël.
-Elles sont pratiquement imbattables sur le terrain. Quand tu es en face d’elles, tu as plus envie de les câliner que de les blesser...
-Quentin ! S’écrièrent Lucy et Juli d’une même voix.
-Quoi, c’est vrai ! S’énerva l’intéressé, puis, se détournant des filles, il demanda : professeur Rogue, vous les avez vues ?
Severus hocha la tête, les yeux un peu vagues. Dumbledore s’éclaircit la gorge et tous tournèrent la tête vers lui.
-Avez-vous la moindre idée de ce qu’elles font ici ?
-Elles viennent changer le Futur, bien sur, déclara Lily. Comme nous, sauf que... c’est dans l’autre sens.
C’était la première fois que la jeune fille parlait de sa mission comme ça, devant tout le monde. Harry se redressa légèrement, mais elle ne s’étendit pas sur le sujet.
-Oh, lâcha soudain Juli.
-quoi ?
-Vous n’avez pas pensé... professeur, c’est fou le nombre d’informations qu’elles peuvent lui donner... il pourrait avancer ses plans, prendre conscience de ses... de ce que... avant la date prévue ! Il a tout en main, maintenant !
Les autres sursautèrent. Draco soupira et lâcha d’une voix glaçante :
-Si tu pouvait être plus claire, Juli, on comprendrait ce que tu veux dire.
-Je...
-Dans notre espace-temps, Voldemort a des projets. Il a fait des choses déplaisantes et cruelles qu’il aurait pu faire avant s’il avait eu toutes les cartes en main, en a compris d’autres... la coupa Lily. L’arrivée de Clara et d’Angel est une vraie catastrophe... bien sur, elles ne peuvent pas tout révéler... il ferait une crise cardiaque. Et puis il y a le Sceau...
-Quel Sceau ?
-Quand on fait un voyage dans le Temps, il y a des choses qu’on ne peut pas révéler. C’est un truc naturel, comme ça. Ca nous empêche de parler. On ne peut pas révéler quelque chose en train de se passer, par exemple. Quelque chose qui nous concerne directement aussi...
-Pourtant, vous nous avez dit qui étaient vos parents, ca vous concerne directement, non ?
-Oui, mais ce n’est pas en route, maintenant. Tu n’es pas enceinte, Hermione, et Harry n’est pas en couple avec Draco.
Harry rougit fortement et grogna des choses incompréhensibles. Hermione sursauta et Draco coula un regard rapide vers le Survivant.
-Vous... vous allez repartir, un de ces jours ? Demanda Ron.
- Je ne crois pas. Il va falloir un bon bout de temps à Harry et Draco pour inventer le Portotemps, alors...
-Le porto...
-Ce qui nous a permis de voyager dans le temps.

-Ah.
-Et donc, jeunes gens, fit Dumbledore, souhaitant revenir à la conversation originelle, les mesures de sécurités vont être renforcées. Angel et Clara vont surement révéler à Voldemort votre présence ici...
-Elles ne diront pas qui sont nos parents, déclara Lucy rapidement, elles ont trop à perdre.
-... certes, mais vous êtes en danger quand même. En voyant Lily, on ne peut pas douter un instant de l’identité d’un de ses pères, vous les triplés, faites obligatoirement partie de la famille Weasley... Tom est certes sourd, mais pas aveugle et encore moins bête. La sortie au Chemin de Traverse est soutenue, vous avez besoin de vêtements, mais je vous accompagnerez personnellement et cette fois-ci c’est sur.
Harry n’écouta pas la suite. Son cerveau tournait à toute vitesse. Cela ne faisait donc qu’une semaine et demie que les triplés et les autres étaient arrivés et il en avait plus appris pendant cette heure-là que pendant tout ce temps. L’arrivée des deux jeunes filles n’augurait rien de bon – pour que Juli panique, il fallait que ce soit grave. En plus, personne ne pouvait révéler de détails importants, importants du sens où c’était des évènements qui faisaient tourner la situation à leur avantage ou à celui de Voldemort. Bref, ils étaient dans la m*** jusqu’au cou, et en plus il devrait subir toutes les allusions de Blaise, Ron et Lily à propos de sa prétendue relation avec Malfoy – et ce jusqu’à ce qu’elle commence, et encore, si elle commençait un jour, rectifia-t-il avec amertume. Il ne savait toujours pas qui était la mère d’Alek (puisqu’il savait que Remus était son père, vu qu’il s’appelait Alek Lupin) ni le père de Juli et ça mettait ses nerfs à vifs. Et il ne comprenait plus les réactions de Malfoy non plus...

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Quand Harry releva la tête, il était seul dans le bureau avec Dumbledore. Le vieil homme lui sourit alors qu’il rougissait, conscient de la tournure qu’avaient pris ses pensées.
-Alors Harry, tout va bien ? Demanda Dumbledore.
-J’ai des dizaines de questions à poser à Lily et aux autres, mais je ne trouve jamais le temps ni le courage. Comment est-ce qu’on s’est mis ensemble, Malfoy et moi ? Qui est la mère d’Alek ? Le père de Juli ? Que sont vraiment Clara et Angel pour eux ? J’ai bien vu qu’ils réagissaient bizarrement. Et les plans de Voldemort ? Ils vous en ont parlé ? Et...
Dumbledore leva la main, interrompant le flot de paroles.
-Harry, Harry, Harry, murmura-t-il, il y a des choses qu’il vaut mieux ne pas savoir – le père de Juli en est un exemple concret. Je peux cependant t’éclairer sur un point –un point qui m’a bien fait rire, je l’avoue. La mère d’Alek n’existe pas.
-Qu... comment ?!
-Et oui ! Remus semble être aussi gay que... euh... toi.
-Alors il ne l’est pas !
Dumbledore leva les yeux au ciel et sourit avec indulgence.
- Alek te dira l’identité de son père s’il veut bien, mais retiens-toi de rire surtout. Oh, mais j’y pense, déclara-t-il après un moment de silence, en fait non, je crois que cette révélation ne va pas te faire rire du tout... tu te débrouilleras avec Remus –il me semble que vous êtes très proches, n’est-ce pas ?
-Oui, bien sur, répondit Harry, pris de court. Il avait du mal à accepter ce qu’il venait d’apprendre. Après quelques minutes, il prit congé de Dumbledore, qui avait des dossiers à classer.

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Il déambulait dans les couloirs de Poudlard sans but, aussi vide qu’une coquille sans coquillage à l’intérieur, quand il entendit des grognements furieux qui se dirigeaient vers lui. Aussi vite que l’éclair, sans aucune autre raison qu'il ne voulait surtout pas voir quelqu'un à ce moment même, il se cacha dans le placard d’une salle de classe dont la porte était ouverte (*). Il fit bien car, quelques minutes plus tard, on entra dans la salle de classe et on ferma la porte doucement. Au parfum qui parvient à ses narines, Harry reconnut sans peine Parkinson. Les grognements sourds devaient provenir de Crabbe et Goyle. Il tendit l’oreille, avide de savoir ce qui pouvaient les mener à s’enfermer dans une salle de classe, à l’abri de tous les regards, oubliant qu'il venait de faire la même chose.
-Draychou est de plus en plus bizarre, se lamentait Pansy. Un grognement lui répondit. Oh, arrêtez de faire les bêtes, il n’y a personne ici.

-Il traîne de plus en plus avec Black et Blaise, reprit la jeune fille avec dédain.
-Il a l’air de s’y être attaché, grogna une voix (Harry sursauta : les gorilles pouvaient donc parler et faire des phrases sujet-verbe-pronom personnel réfléchi-participe passé !)
-Attaché ?! Crissa la voix de Pansy, mais Draco ne doit s’attacher à personne, voyons ! C’est un Malfoy !
-Oui, mais...
-De toute façon, son père y a veillé. Il ne fera jamais confiance à personne, sauf à moi, à ses parents et au Seigneur des Ténèbres !

( Demande pourquoi... demande pourquoi... demande pourquoi, supplia Harry dans sa tête.)

-... pourquoi ?

(YES ! )

-Pfu, vous n’êtes pas au courant ? Ah mais j’oubliais, c’est vrai que vous n’êtes que ses gardes du corps, vous n’êtes pas proche de Lucius ni promis à Draco... contrairement à moi. Je vais vous raconter une histoire. L’histoire de Draco.
Des chaises raclèrent le sol, signe que les gorilles s’asseyaient. Pansy s’éclaircit la gorge et commença :
- Vous savez, bien sur, que Draco est né le 5 juin 1980. A cette époque, le pouvoir du Seigneur des Ténèbres était, on peut le dire, à son apogée. Il aurait continué à grandir si ce... Harry Potter n’avait contrecarré ses plans, mais bon, ce n’est pas le sujet. Dès sa petite enfance, Draco montra beaucoup de talents. Il fut présenté à sa naissance au Maître, qui déclara qu’il devait être élevé en bonne et due forme, semi-ordre qui fut suivi à la lettre. Après la chute du Seigneur des Ténèbres, où Lucius dut déclarer avoir agit contre son gré, Draco fut élevé par des précepteurs tous plus doués les uns que les autres, et son père lui enseigna les règles Malfoyennes tous les jeudis.
-Dès ses un an ?
-Et sa mère ?
-Sa mère... sa mère devait s’occuper des affaires du Manoir, voyons. Et Crabbe, bien sur que non, pas dès ses un an ! Comment veux-tu qu’un bébé comprenne les règles Malfoyennes ?! Voyons...
Harry sentit la tension retomber. Lucius Malfoy n’était pas si fou que ça...
-... il a commencé à trois ans. Draco est très intelligent, il savait donc lire très tôt, ce qui lui servit, bien sur.
-Et après ?
-Lucius savait que son fils n’avait pas à se mélanger aux autres enfants, que c’était trop dangereux. Comment un Sang Pur de cette envergure pouvait se permettre de côtoyer de possibles Sang-Mêlés ou encore Sang de Bourbe ?! Draco restait donc chez lui, au chaud, à apprendre tout ce qu’il faut savoir, sortant uniquement au Chemin de Traverse lorsque c’était vraiment nécessaire. A six ans, il fit ma connaissance -Je suis une véritable Sang Pur, moi- et nous nous entendîmes tout de suite. Je sentais bien qu’il m’aimait beaucoup...

(Peut-être parce que tu étais la seule personne qu’il voyait, pensa Harry, dégouté.)

... et nos parents décidèrent de nous unir quand nous serions en âge de nous marier. Je suis donc sa promise, il est promis à moi et voilà. Malheureusement, et rapidement, Lucius déclara qu’il n’était pas bon pour Draco de ne côtoyer que des filles. Vous êtes donc arrivés, et Blaise aussi. On s’amusait tous ensemble comme il convient de s’amuser...
-Je me rappelle, vous inventiez des sorts et des Potions pour asservir les Moldus, fit la voix de Crabbe (Harry parvenait maintenant à les identifier).
-... entre autres, oui. Mais ce que vous ne savez pas, c’est que Narcissa tomba enceinte l’année des six ans de Draco. Et une petite fille vint au monde. Elle était blonde, aussi blonde que Draco, mais ses yeux étaient plus gris que bleus –le contraire de Draco. Comme Narcissa ne pouvait s’en occuper, Draco s’occupa de sa sœur. Malheureusement, et je ne le blâme pas, déclara Pansy d’une voix qui démentait ses paroles, il ne l’éleva pas vraiment... traditionnellement.
Harry s’était redressé dans le placard, encore plus attentif qu’avant. Il n’avait jamais eu connaissance d’une fille Malfoy... comment cela se faisait-il ?
- Elisabeth, c’était son prénom, était une petite fille très... vive. Elle bougeait tout le temps, vraiment insupportable, et Lucius a eut raison de faire ce qu’il a fait, mais Draco...

-Pansy, on comprend rien.

-Bon, fit Pansy en soupirant, voilà. Draco s’est entiché de sa petite sœur, il l’emmenait partout avec lui, lui apprenait tout ce qu’il savait. Seulement, la petite ne comprenait pas notre bon sens –elle ne comprenait pas pourquoi il faut mépriser les Moldus et tous ceux qui ne sont pas des Sang-Purs, et plus Draco lui en expliquait les raisons, plus elle mettait le doute dans son esprit. Alors, il alla voir son père, ce qu’il n’aurait jamais osé faire avant. Il le dérangea au beau milieu d’un calcul de compte et lui posa la question : pourquoi faut-il "mépriser" les autres ? Lucius, surpris de la métamorphose de Draco, lui demanda d’où lui venait une question si idiote, mais Draco refusa de lui répondre –voyez où les a mené la stupide affection qui les liait ! Alors Lucius le punit vraiment et pour la première fois, Draco fut enfermé dans la cave et battu tous les jours –il fallait que les sales idées que sa sœur lui avait mises dans la tête disparaissent.

Cela dura une semaine, avant que Lucius ne se lasse et lève la sentence. Draco reprit donc sa vie d’avant, cachant à sa sœur ce qu’il avait subi par sa faute, une attitude tout sauf Serpentarde. Pff. Elisabeth lui posa d’autres questions auxquelles il n’avait pas de réponses, lui bourra le crâne avec les stupidités des contes pour enfants –l’amour, la gentillesse, le respect d’autrui, lui demandait de lui lire des contes Moldus, bref, dénaturait complètement Draco. Et un jour, l’elfe de maison qui s’occupait personnellement de lui découvrit un livre caché sous son lit. C’était « la Princesse aux bois Dormants », un conte Moldu insipide et dégoulinant de sensibilité. Personne ne sait comment il se l’était procuré.

Bien sur (et Pansy dit cela d’une façon qu’on ne pouvait certifier le contraire) cette période de sa vie est finie, maintenant. Où en étais-je ? Ah oui. L’elfe de Maison, apeurée, courut donner le livre à Lucius qui entra dans une colère noire. Draco fut une fois de plus puni, et cette fois-ci ce fut pour plus longtemps et plus durement. Quand Elisabeth le revit, elle se mit à pleurer. Elle pleurait si fort que Draco ne parvint pas à la faire taire. Elle finit par alerter tout le Manoir, et Lucius et Narcissa arrivèrent, très en colère, se demandant ce qui se passait. Elisabeth demandait pourquoi, pourquoi Draco avait-il été puni ? Quelle faute avait-il commise ? Lucius ne lui répondit pas –une fille, surtout une si petite fille, doit savoir rester à sa place...

-Et ?

-Narcissa demanda à sa fille si elle savait d’où venait le livre de contes Moldus, et avant que Draco n’ait pu l’en empêcher, ce qui aurait été très stupide de sa part, la petite raconta tout. Ses parents étaient affolés : comment Draco avait put élever une... une... amoureuse des Moldus ? Car c’est ce qu’était devenue Elisabeth. Lucius entra alors dans une colère noire...
-...Et ?
-Il y eut un malheureux incident.
-Comment ?

-Il invita Draco et Elisabeth dans la cave dans le but de leur apprendre la vie, mais malheureusement, la situation dérapa et dans le feu de l’action, Elisabeth mourut. Lucius, Narcissa et moi-même sommes pratiquement surs que c’est Draco qui a prononcé la phrase fatidique, mais rien n’est prouvé scientifiquement. Elisabeth fut effacée de tous les fichiers prouvant son existence et Lucius jeta un sort à Draco tel qu’il ne pourrait s’attacher à personne d’autre que ceux que son père choisirait. Ce sort est toujours d’actualité, et Lucius le réactive chaque été. Voilà.

Le silence lui répondit. Les Serpentard continuèrent à parler quelques minutes, puis partirent en discutant du prochain devoir de Métamorphose. Harry était tétanisé. Ce qu’il venait d’entendre était vraiment... horrifiant. Peut-être le plus noir secret des Malfoy... quoiqu’il devait en avoir d’autres. Pauvre Malfoy... ses proches étaient persuadés que c’était lui qui avait tué sa sœur... le cœur de Harry se révoltait à cette idée. L’année précédente, il avait bien vu que Malfoy était incapable de tuer quelqu’un. Il pouvait avoir tous les défauts du monde, il n’était pas un meurtrier. Harry mit plusieurs heures avant de sortir du placard, tout ankylosé. Et au lieu de se diriger vers les appartements du groupe, il partit dans la direction du dortoir des Gryffondor. Priant pour que le mot de passe soit toujours le même, il dit d’une voix incertaine « Voie Lactée » à la Grosse Dame, qui lui ouvrit le passage. Soulagé, Harry s’engouffra dans le trou et atterrit dans la salle commune. Avec un soupir bienheureux, il s’affala dans un canapé. On était dimanche, et presque personne n’était présent. Il ferma les yeux et réfléchit...

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(*) ou comment chercher désespérément à faire rentrer Harry Potter dans un placard, dans le but d'entendre une conversation privée entre Serpentard, sans avoir aucune inspiration.... ("aussi vide qu'une coquille sans coquillage à l'intérieur" ! Oh . My . God !)

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Dans le prochain épisode: "-Tu... t’es gay ?! Bégaya Seamus. Il en était tombé sur les fesses de surprise."
"-Harry. On se connaît depuis six ans, hein ? J’ai eu le temps de t’observer et d’observer toute la gente masculine de cette école. Et Draco Malfoy est quand même l’un des plus beaux mecs de notre promo.
-Tu...tu as reluqué Malfoy ?!" Tintin tin tin!!!

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Voilà!!! Impressions??
Le prochain chapitre, vous risquez de l'avoir dans longtemps, vu que je veux qu'il soit assez long pour satisfaire tout le monde...
Bizouxes!
£njoy!