Hello, hello 'nd hello!!
C'est encore mwaaaaaa!
Cette fanfic me trotte dans la tête depuis que j'ai lu l'extraodinaire-fabuleuse-totalement-mortelle-de-rire "Harry Potter et les Enfants du futur", une traduction de Quiproquo... si vous pouvez la lire, n'hésitez pas... vous ne regretterez pas!!

Disclaimers: Et ben non, 'sont pas à moi, tous mes valeureux amis de Poudlard!! Et même Poudlard ne m'appartient pas!! Même pas l'idée originale!! Mais je fais quoi là, alors?? Ah wi, c'est vrai... j'ai sorti de ma tête malade Lily, Juli and co, et aussi à peu près toutes les relations "plus poussées" entre les personnages, que notre vénérée J.K Rowling n'aurait pas osé mettre dans son livre...

P'tits trucs à savoir:
1.Voilà la suite... ^-^
2. Les passages entourés de /.../ sont des messages télépathiques entre Lily et Juli, de toutes façon les personnes qui parlent "télépathiquement" s'apellent par leur prénom, donc...
3. Cette fic est toujours dédiée à July et Artoung et Nightsky: allez lire leurs fics!!!!

Autre: Cette fic contient des relations homosexuelles, donc si vous n'aimez pas, bah vous savez ce qu'il vous reste à faire.... :D
Bonne lecture!

******

//Attention!!!//
Ce chapitre n'est pas la suite du précédent...
Si vous ne comprenez pas, lisez jusqu'au bout...

 ******

Harry reposa le chapeau sur la table, exténué. Il s'allongea à même le sol, reprenant peu à peu une respiration normale.

-Harry... Harry?!
- C'est bon Dray, je ne suis pas encore mort... Harry releva la tête et observa avec amour son mari. Il avait toujours été fin, mais les années d'espionnage et de secrets avaient creusé ses joues et fait apparaître une barre soucieuse sur son front. Ses yeux gris étaient par contre toujours aussi brillants et glaçants -sauf quand il regardait Harry et les enfants- et ses cheveux étaient retenus en une natte qui lui arrivait aux homoplates. Sa longue robe de sorcier était couverte de boue.

-Tu... as réussi, pour les enfants?
-Oui, mon amour... Ils sont tous partis. Tous ceux qui le pouvaient... Les yeux de Harry se teintèrent de tristesse en repensant à ceux qu'ils avaient déjà perdu. Remus... Sev avait disparu, pas physiquement certes, mais suffisament pour qu'on s'en apperçoive, ce jour là. Le jour des quinze ans de leur fils... Il y avait eu aussi Fleur, torturée par Greyback, Hannah Abbot, il y avait quelques jours à peine, retrouvée noyée dans la Seine (elle était en mission à Paris), Dean, en pleine discussion avec le premier Ministre Moldu, et Luna... Luna, enceinte, torturée par les Mangemorts... Luna, qui arrivait à alléger l'atmosphère d'une pièce rien qu'en y entrant... Blaise avait eut besoin de toute l'aide possible pour s'en relever. Quand à Raphaël... depuis cette année-là, l'année de ses dix ans, il n'était plus le même. Et le fiancer à Lily n'y avait rien changé.

Lily... Harry sentit une main serrer son épaule et des lèvres se poser sur la seule larme qui lui avait échappé. Il secoua la tête doucement. Maintenant, au moins, tous les enfants de la troupe étaient à l'abri... Il comptait sur leur "moi" plus jeunes pour les intégrer à leur vie et les protéger coûte que coûte...

-Qu'est-ce qui va se passer, après, pour eux? Je veux dire... Harry, tu es conscient que Lily, Tim et July vont se retrouver dix huit ans en arrière... on ne sait pas exactement comment ça se passera...  Et... s'il y a des complications...

-Ca se passera bien, répondit Harry, sûr de lui. Draco se releva et tira le brun pour le relever.

-Hermione et Weasley t'attendent. Les Mangemorts sont à nos portes, Harry. C'est bientôt fini.

Harry hocha la tête. Ainsi, il accomplirait bientôt son destin... il aurait bientôt quarante ans, et sa vie avait été passée à éviter de se faire tuer, et à tuer...

Oh, bien sur, il y avait eu de bons moments. Hermione, Ron, Luna, Ginny lui avaient procuré le sentiment d'appartenir à une famille... et Draco l'avait concrétisé en lui faisant les enfants les plus merveilleux du monde.

 ******

-Harry. Voldemort a réussi à amener des Géants ici, dans les Alpes. Ils sont en train d'essayer de forcer la muraille du château... Harry, écoute moi... Draco est démasqué, il se battra avec nous. Tu es d'accord? J'ai envoyé tout le monde à sa place, il ne reste plus que nous six... 

-Hermione... ne t'inquiètes pas pour les triplés. Ils sont bien arrivés, je le sais. Tu me fais confiance, non?

Hermione serra convulsivement la main sur sa baguette et opina du chef. Elle ne voulait pas penser à ce qui allait se passer dans quelques instants. Seul lui suffisait l'idée que ses enfants étaient en sécurité quelque part -entre les mains d'eux plus jeunes et de Dumbledore. Elle avait planifié chaque minute de la Bataille, avait enduré mille souffrances dans le but de gagner quelques instant de vie à ses enfants. Elle leur avait donné lavie, ils avaient rendu la sienne merveilleuse, elle avait aidé à leur en offrir une la plus paisible et longue possible. La boucle était bouclée.

Etre mère est tellement merveilleux...

-Harry, fit une voix hésitante.
-Ginny. Répondit Harry assez froidement.
-Sache que je regrette... ce que je t'ai dit, à propos de Juli... qu'il soit son père ne change rien au fait que ce soit une jeune fille formidable... même si quand je la voie, je voie...
-Mais tu te trompes, Weasley, la coupa Draco avec un petit sourire. Juli est notre fille à tous les deux... elle tient autant de Harry que de moi. Le fait qu'elle ne soit pas ma fille biologique ne veut pas dire que....

-Je sais. C'est bien ce que je voulais dire... excusez-moi, s'il vous plaît, tous les deux... vous avez sauvé mon fils... la voix de Ginny se brisa et elle détourna la tête. Harry fut à côté d'elle en une seconde. Il la prit doucement dans ses bras et la serra. Il avait enfin retrouvé sa petite soeur.

-Ne t'inquiètes pas, Gin'... c'est déjà pardonné. Je regrette seulement que Juli ne soit pas là pour voir ça... Ca lui aurait fait du bien. Beaucoup.

******

Un grand fracas, accompagné de cris. Le mur arrière était tombé et les Résistants se défendaient du mieux qu'ils pouvaient.

Il était temps. Harry se détacha de Ginny et prit la main de Draco. Hermione, Ron, Blaise et la rousse se rapprochèrent d'eux. 

-Quoi qu'il se passe ce soir, vous avez tous rempli votre rôle à merveille, déclara Draco doucement. Nous savons pour quoi nous nous battons, nous savons que cette bataille sera notre dernière, probablement... Il n'appartient qu'à vous de finir le plus noblement possible.

Le silence lui répondit. Ils avaient compris. Tous les efforts qu'ils avaient fournis, toutes les peines qu'ils avaient endurés n'étaient rien par rapport à la bataille qui les attendait. 

Voldemort avait gagné la guerre.

Voldemort avait gagné la guerre mais, curieusement, ils se sentaient légers.

Leurs enfants portaient en eux les informations capitales à la réussite de Harry dans le passé. Ils pouvaient empêcher les évènements qui avaient conduit Voldemort au pouvoir, empêcher leur fin, empêcher ce qui allait se produire -inévitablement-, quand la première vague de Résistants serait massacrée.

Leurs enfants pouvaient changer l'avenir du monde.

Et grâce à eux, ils en avaient la possibilité.

Alors eux, les adultes de cet espace temps là, mourraient dans la certitude de se retrouver à quarante, cinquante, ou vingt ans à un autre endroit, une autre place, avec la famille qu'ils construiraient, plus tard, sans la guerre, sans les meurtres, sans toute la misère du monde, sans le règne des forces du Mal. 

Leurs enfants allaient réussir, eux allaient réussir et dans l'espace temps où Harry les avait envoyés, ils vivraient longtemps. Avec leur EUX plus jeunes.

-Ca vous dit, d'aller se bouffer un peu de Mangemort ce soir? Demanda Ron.
-Ronald, ton langage, répliquèrent Hermione et Ginny en même temps.
-Tu deviens vulgaire, monsieur le ventre sur pattes, se moqua Blaise.
-Vous venez, les amoureux? Demandèrent-ils d'une même voix en se tournant vers Draco et Harry. Ceux-ci sourirent.
-On vous attendait, déclara Harry en retenant un rire.

Ils s'élancèrent alors.

Et quand les premiers sorts fusèrent, quand les hommes et les femmes tombèrent, quand ils vainquirent les géants et tous les autres, quand il n'y eut plus que les Hommes face aux Hommes, réduits à l'état animal, quand il n'y eut plus que survivre qui comptat, alors un murmure se répandit parmis les Résistants.

Un murmure d'espoir.

Liberté

Un simple murmure, incapable de soulever des montagnes, incapable de vaincre une armée pourtant moins entraînée que la leur, incapable de tuer Voldemort...

Liberté

Un murmure qui avait déjà résonné entre ces murs, bien de années auparavant...

Liberté

Un murmure qui leur donnat la force d'aller jusqu'au bout, qui accompagna Harry jusqu'à Voldemort, qui lui permit de garder la tête haute sous les Endoloris qui pleuvaient, qui lui souffla le sort qu'il jeta, qui le fit éviter l'Avada Kedavra...

Liberté

Un murmure qui lui fit brutalement comprendre qu'il était maintenant seul contre Voldemort.

Liberté

Plus aucun bruit.

Pas même un souffle de vent.

Juste lui et son pire ennemi.

-Tu as tué mes parents.

-J'ai fait bien plus que ça, n'est-ce pas? Répliqua Voldemort d'une voix narquoise.

-La vie ne se résume pas à gagner, Tom.

-Mais j'ai gagné. Tu es seul maintenant.

Harry ferma les yeux. Voldemort éclata de rire.

Il y eut une explosion. Et le noir.

Liberté....

******

Bizouxes!
£njoy!