Depuis ce jour, ce jour si spécial, le jour de notre rencontre, j’ai su qu’il y avait quelque chose de possible entre nous. Et maintenant, quand je me lève, j’ai tout simplement besoin d’elle et de rien d’autre. Plus rien ne compte autour de nous… Flash-Back. Un matin de décembre, alors que la pluie tombait, moi, Shikamaru Nara, je me promenais dans les rues de mon village natal, le village de Konoha. La pluie tombait sans cesse. Je n’entendais rien de ce qui se passait autour de moi, puisque, j’étais parti, dans mon monde, je fumais, mais pas une banale cigarette, je fumais, autre chose. J’en avais besoin. Dès le matin, jusqu’au soir, je ne voulais pas savoir, je n’écoutais pas ce qu’on disait autour de moi, pour moi, ce n’était pas une dépendance. J’en avais besoin, c’est tout. Sous la pluie, je me rendais à pied vers l’hôpital de Konoha, je m’y rendais pour soigner une blessure grave qui soignait male. Je devais y aller. C’était important, je m’y rendais en fumant toujours, j’avais l’impression de toucher le ciel. Il fallait rapidement terminer mon joint. Non, plutôt apprécier les bonnes choses de la vie, j’allais retarder mon rendez-vous, j’allais marcher plus lentement. Les rues étaient bondées de passants, les gens me bousculant sans même s’excuser. Mais, je m’en moquais, car, moi, je ne l’ai remarquais même pas. Totalement absorbé par l’odeur de l’herbe, ainsi que le goût qui s’y déposait dans ma gorge. Le ciel, j’allais bientôt le toucher, encore une bouffée, et c’était bon ! Ça y est, j’avais l’impression de toucher le ciel, jusqu’au-dessus de la pluie qui tombe. Ce sentiment de bien être, je ne pouvais plus m’en passer. Une fois ma petite excursion vers le ciel terminée, je me rendais enfin compte de ce qui se passait, j’étais arrivé à l’hôpital. J’entrais dans ce bâtiment immaculé, c’était grand, grand et blanc, ma tête commençait à tourner, beaucoup trop, j’avais mal ! C’était pourtant la première fois que cela m’arrivait, mais là, je sentais que j’allais mal, mon corps ne m’obéissait plus, j’avais d’horribles tremblements, ma tête me faisait de plus en plus mal, jusqu’à ce que … Fin du Flash-Back. A vrai dire, je ne me souviens pas de ce qui est arrivé après que je sois tombé lourdement sur le sol du hall d’entré de l’hôpital. Lorsque je me suis réveillé, j’étais dans un lit blanc, un lit d’hôpital sûrement, à mes côtés, il y avait une jeune fille avec une peau pale, sans doutes causés par la fatigue, en effet, la jeune femme brune aux macarons souriait à ses jumeaux ou bien ses jumelles, elle était accompagnée du père sûrement, un homme un peu plus âgé qu’elle, portant des beaux vêtements, cet homme était grand, brun avec des yeux couleur d’ébène, des sortes de cernes se dessinaient sous ses yeux. Alors que je regardais ce couple qui paraissait très heureux de la venue des deux enfants, une infirmière aux cheveux roses est entrée calmement dans la pièce blanche. « Monsieur Uchiwa, l’heure de la visite est terminée, votre épouse sortira demain après-midi de la clinique, vous pourrez passer la chercher ainsi que vos enfants vers 14h… Oh ! Mon dieu ! Monsieur Nara, vous vous êtes enfin réveillé !! » Je ne savais que faire, qu’est-ce qu’il avait bien pu m’arriver pour qu’une infirmière réagisse comme ça à mon réveil ? « Je reviens, je vais chercher ma supérieur et son assistante. » Elle avait totalement changé à la vue de mon éveil. J’étais encore sous le choc ! Le jeune homme brun quitta la pièce après avoir embrassé sa femme ainsi que ses enfants, dès qu’il sortit, la porte s’ouvrit et deux jeunes femmes apparurent dans l’entre de la porte, la première était une grande femme blonde, coiffée de deux couettes basses, la seconde, le peu que je l’avais aperçut, elle avait de magnifiques yeux verts, une coiffure étrange mais jolie, elle était coiffée de quatre couettes, ses cheveux couleur blond brillaient à la lumière du soleil. J’ai tout de suite été envoûté. La plus grande femme me sortit de mes pensées en prenant la parole. « Monsieur Nara, mon assistance, Mademoiselle Sabaku no et moi-même, avons étudié votre cas, durant votre coma et nous en avons conclu que votre chute, ainsi que vos maux de têtes et tremblements et votre sérieuse blessure à l’avant bras gauche sont dus à votre dépendance à la drogue. Vous n’êtes plus maître de votre corps et vous agissez sans réfléchir, d’ailleurs, il y a trois semaines, vous vous êtes entaillé le bras, vous aviez pris de la drogue avant ? Je me trompe ? » Que devais-je répondre, je ne savais pas si je devais leur mentir, où si je devais simplement leur dire la vérité ? Sans doutes, dire la vérité était la meilleure solution… En effet, ce fut la meilleure des solutions, après ce jour, Mademoiselle Sabaku no fut chargée de s’occuper de moi, elle a donc décidé que je devais aller en cure, en cure de désintoxication. Lorsque j’y suis entré, de nombreux gens venaient me demander si j’avais de la drogue ou pas, bien-sûr je leur ai dit la vérité, je n’en avais pas emmené, étant enfin bien décidé à sortir de cet enfer qu’est la drogue. Grâce à la jeune infirmière, j’avais réussi à prendre conscience que je gâchais ma vie, certes, le bonheur de fumer me manquait mais pour elle, j’aurai fait n’importe quoi, j’étais tombé sous son incroyable charme. Ses visites quotidiennes me remontaient le moral, chaque jour, elle passait une bonne demi-heure avec moi pour savoir comment j’allais, puis un jour, je me suis enfin décidé… Flash-Back. Alors que nous nous promenions dans les jardins de la clinique tout en discutant de tout et de rien, nous nous sommes assis sur un banc. Je lui ai pris les mains, et je l’ai regardé dans les yeux, puis j’ai dis… « Temari, grâce à toi, j’ai enfin pris conscience de tout ce que j’ai raté dans ma vie, tu m’as redonné goût à la vie. J’ai décidé d’arrêter la drogue pour toi, tout ça rien que pour toi. Je me suis aussi rendu compte de mes sentiments à ton égard. Temari, je t’aime. » Elle m’a sourit puis a déclaré… « Tu sais, Shikamaru, dès que Tsunade-sama m’a proposé d’être son assistante pour m’occuper de toi, j’ai tout de suite accepté car, et bien, car, tu m’avais, disons, tapé dans l’œil. J’ai été éblouie par ton charme fou. Moi aussi, je t’aime. » Nous nous sommes longuement regardés dans les yeux, mon regard brun plongeant dans le sien. Puis, nous nous sommes décidés où plutôt, mes lèvres ont décidé pour moi, j’ai approché mon visage du sien, je l’ai regardé intensément, puis j’ai déposé un long baiser sur ses lèvres si douces. Fin du Flash-Back. C’est depuis ce jour que je suis complètement guérit, enfin, à vrai dire, pas complètement car, le matin, dès que je me réveille, je me lâche, pendant que la pluie tombe, je veux avoir de l’herbe, enfin non, ça c’est du passé, maintenant, je veux, mon herbe, ma drogue, la seule drogue douce qui me fait un tel effet, Temari. A chaque fois que nos regards se croisent, j’ai à nouveau cette impression de toucher le ciel, je me sens si haut. Jusqu’au-dessus de la pluie qui tombe, je me sens si bien dans mon voisinage, dans ce petit village de Konoha. Dans ce village oui, mais pas sans la femme que j’aime, celle qui comble tous les vides que j’avais auparavant et que je comblais sans cesse avec cette drogue. Maintenant, je suis tout simplement accros à elle. Je suis aussi heureux avec elle. Et c’est uniquement elle qui importe. Et rien d’autres… Fin |