Depuis toujours, je suis différente de toutes les jeunes filles, moi, j’ai une particularité, ou plutôt, un handicape, je suis muette, muette certes, mais pas pour autant sourde. Maintenant, je suis âgée de 18ans et je peux enfin voler de mes propres ailes. Je me nomme Hinata Hyuga et je souhaite prouver aux gens que les mots nous permettent certaines choses, mais pas forcément tout. Je souhaite trouver le grand amour pour le prouver. J’entrais enfin dans l’entreprise de Monsieur Nara, j’allais travailler dans sa pharmacie. Pas facile pour moi de communiquer facilement avec les gens, mais j’allais y arriver, monsieur Nara me faisait confiance sur ce point là. J’embauchais à 8 heures dès ce matin, ça va puisque j’ai l’habitude de me réveiller plus tôt. Bon aller, j’y vais, il est l’heure. Dehors, il faisait froid, très froide je trouve pour un mois de mai. La gelée matinale rafraîchissait de plus belle l’air. Le soleil brillait, et les oiseaux commençaient à chanter, je trouvais ça tellement beau. Le vent frais caressant mes cheveux bruns. Je me sentais tellement bien, que je ne regardais pas où j’allais. Je repris rapidement mes esprits, et je découvris par malheur, que j’étais allée beaucoup plus loin qu’à l’endroit prévu, soit la pharmacie Nara. Je sentis la panique m’envahire petit à petit. Je regardais à droite, puis à gauche, j’étais tellement paniquée que je ne savais plus où j’étais. Bien que Konoha soit ma ville natale, j’y vis depuis toujours, mais là, plus rien, je ne savais plus où j’étais. Je décida alors d’aller vers la droite, la petite rue vers la droite commençait à se rétrécire, n’étais-ce qu’une impression, j’en doutais fort. J’arrivais alors dans un cul-de-sac, je me retournais, et je vis une troupe. Cinq jeunes hommes étaient postés devant moi, ils me regardaient tous avec des regards affreusement pervers. Je tremblais, de froid, certes, mais aussi de peur. C’est dans ce genre de moment que j’aimerai pouvoir hurler de toutes mes forces. Malheureusement pour moi, c’était impossible. J’étais totalement désespérée, je ne savais que faire, des larmes commençaient à ruisseler sur mes joues rougies par le froid. Je ne savais que faire, alors, j’ai commencé à me débattre, mais en vain, je ne pouvais plus bouger, un garçon roux, pas très grand, avec une peau de pêche, je l’aurai trouvé plutôt mignon dans des circonstances différentes. Mais là, il commençait à baisser ma jupe, je pleurais de plus belle. Il enleva son pantalon à son tour. Il ne restait plus que le léger tissu de son caleçon qui séparait nos corps gelés par le froid. J’essayait de hurler, mais sans intérêts, ça n’avait jamais fonctionné auparavant, alors, pourquoi maintenant ? Je ne pouvais rien faire, alors, j’examinais le visage des jeunes hommes. L’un était brun aux yeux couleurs d’ébène, l’autre qui était plus à l’écart, était brun aux yeux marrons, les deux autres, ils étaient dans l’ombre des parois de la ruelle, je n’arrivais donc pas à les distinguer. Je sentais que le roux allait passer à l’acte. Que faire ? Il passa sa main contre ma joue, du coup, ne pouvant pas crier, j’en ai profité pour lui mordre la main. J’essayais de me rhabiller un minimum, je venais de réussir, lorsque je voulu passer, mais les deux autres, que je n’avais pas réussi à distinguer m’attrapèrent chacun une main. C’était horrible, ils m’avaient plaqué contre le sol avec une telle force que je cru que mon dos s’était cassé en mille morceaux. En plus de ça maintenant, je voyais double. Non, je ne suis pas folle, je ne vois pas non plus double. Ils doivent être jumeaux. Ils se ressembles comme deux gouttes d’eaux. Que faire ? Pourquoi le malheur s’abat-il sur moi ? Je n’aurai donc jamais droit au bonheur ? J’allais mourir entre les mains de cinq hommes, que je n’avais jamais vu avant. « Allez Sakon, dépêches-toi, je veux que tu me la passes après !! » Le premier venait de parler de moi, comme d’un objet, je sentais que j’allais bientôt souffrir atrocement. Le second, son jumeaux sûrement, pris lui aussi la parole. « Apprends à être un peu patient Ukon, je veux goûter plus longtemps à sa pureté, et l’entendre avoir du plaisir ! » « Alors dépêches-toi ! » « Arrêtez de gueuler, ça aurait du être moi le premier à goûter d’elle comme tu dis. » « Sasori, ce n’est pas parce que tu es le chef que… » Le brun nu même pas le temps de terminer sa phrase que le dénommé Sasori venait de le plaquer contre un des murs, en l’étranglant. « Tu as dit quelque chose Sasuke ? » « hurpf » Le roux relâcha son étreinte et l’homme du nom de Sasuke tomba au sol, il crachait du sang. L’homme qui venait de me voler tout ce qu’il y a de plus précieux chez une femme arrêta net et annonça. « Pff, Ukon fais-en ce que tu veux, elle est complètement à l’ouest, c’est la première que je vois ne pas jouir pendant que je fais… » « Dans ces cas-là, on la laisse partir. » « D’accord Sasori ! Allez casse-toi gamine !! » Ce que je fis sans même attendre qu’il termine ça phrase, je pleurais, j’étais souillée à jamais maintenant. Je n’avais plus qu’à mettre fin à mes jours. C’était sans doutes la meilleure des solutions. Je me dirigeais vers le pont. Les larmes coulaient à flots le long de mes joues. C’est sûr, le bonheur est un mot qui n’aura jamais eu de sens pour moi. Je courais encore. Ça y était, j’étais enfin arrivée à ce pont ! Un moment de soulagement en regardant cette eau clair ruisseler le long des rochers. Ma mort allais être longue et douloureuse, car sachant parfaitement nager, je ne savais pas si je pourrais me laisser mourir ici, dans l’eau. J’avais alors juste à bien calculer mon coup, et tomber sur un rocher. Je m’approchais de plus en plus du bord. J’allais partir, enfin ! Mais, non, ça ne va pas recommencer ! Une main m’empêchait de sauter. Je me suis donc retournée pour voir à qui j’avais à faire. Un jeune garçon roux, beaucoup plus beau que celui qui m’avait agressé. Il me regarda profondément et me dit. « Pourquoi veux-tu sauter ? » Je ne pouvais répondre, j’aurais aimé pourtant, mais impossible. Je le regarda profondément à mon tour et je sentis ses douces lèvres se déposer délicatement sur les miennes. « Ton regard m’a envoûté ! Je crois que j’ai compris… Allez, viens donc chez moi que tu te changes » J’ai alors hoché de la tête, les mots ne suffisent pas. J’en étais maintenant certaine, ainsi que le bonheur pouvait m’arriver à moi aussi… Fin |