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Tr.P
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Alors oui, à ce moment là, je n’avais qu’une seule idée en tête, partir. N’ importe où, avec n’importe qui, mais partir. Sortir de cette spirale qui nous emprisonnait depuis beaucoup trop longtemps à mon gout. Partir loin de ses milliers de reproches que l’on se lançait depuis que nous étions arrivé, partir loin, et surtout partir là ou j’étais sur de ne pas le voir.
Alors je suis sortie, et j’ai marché. Lentement. Pour pouvoir sentir ses choses simples que je n’voyais plus depuis que c’était lui, qui m’émerveillais à longueur de journée. Sentir le vent, sentir le froid, qui me faisait frissonnait, ses frissons que lui seule savait donner.
Et entre les larmes, j’ai sentie mes lèvres se tendres, un peu. Et j’ai sourie, toute seul, comme ça, sans aucune raison particulière. Je n’sais toujours pas si j’ai souris pour le fait de redécouvrir toutes ses choses que j’avais oublié et qui pourtant m’entouraient à longueur de temps, ou si c’était du à notre « nous », au pathétique de la situation, à l’ironie des choses.
« Pauvre petite fille naïve ». En fin de compte il avait raison. J’étais bien telle qu’il le disait. Mais c’était lui qui m’avait transformé ainsi. A force de mensonges, de trahisons, et d’illusions.
Je me suis assise sur la balançoire, ai monté le son du mp3 à son maximum, et je me suis balancée. Le plus fort possible, le plus haut aussi. Pour voir jusqu’ ou je pouvais aller, tout en regardant l’infinité d’étoiles qu’il y’avait au dessus de ma tête. Et il y’en avait tellement.
Le froid me faisait frissonner, mais je n’avais aucune envie de retourner là bas. Aucune envi de regarder une nouvelle fois sa tente, sa tente dans la quelle je n’étais pas, dans la quelle je n’avais plus le droit d’aller. D’imaginer son corps à l’intérieur, se corps que j’avais encore, il y’a quelques semaines, dans mes bras. Ce corps dont je connaissais tous les recoins, et qui me connaissait si bien.
Alors pourquoi, pourquoi cette déchirure radical, alors que tout allait bien. Pourquoi tous ces mots de haine que l’on s’est échangés.
Enfin. La fin. Après une année de bonheur, de souffrance, de sourires, de larme, de joies, de tristesse, de souvenirs forts, de regrets et de plaisirs. Mais aussi une année dans ses bras, une année à le connaitre par cœur, à savoir tout sur lui, ce qu’il pense, ce qu’il fait, mais aussi se qu’il dit. Une année à se faire jalouser par tout le monde, à se faire insulter par les filles attirés par sa gueule d’ange. Une année à l’aimer, plus que tout, et plus que n’importe qui. |
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