Elle a tout souillé. Absolument tout. Tout ce qui ce rapport à elle, tout ce qu'elle touche. C'est sale.
Je ne supporte pas l'idée qu'elle puisse poser ses mains sur quelque chose d'aussi pur.
Elle m'a retirer la chose la plus belle que j'avais en main. La chose qui m'émerveillait le plus.
Elle va pourrir toute l'innocence qu'il contient. Celle que j'ai réussis à garder si longtemps.

Je suis rentrée le plus discrètement possible. Bien sur, je n'ai fait vraiment aucun bruit. Mais j'avais l'impression d'être si lourde lorsque j'ai posé mes pieds sur le parquet de sa chambre. Il y régnait un tel silence que j'avais l'impression d'être un monstre qui s'engouffre dans une chambre d'enfant.
Sa chambre était tapissée de photos en tout genre. Quelques affiches macabres de chanteur de métal, quelques photos d'amis, et deux ou trois cartes postales qu'on lui avait envoyé les vacances dernière.
De la porte, je pouvais voir qu'elle dormait. La couette qu'elle avait mis pour la réchauffait s'élever de façon malsaine au rythme de ses inspirations. Tout me répugnais en cet endroit. Il y régnait une ambiance de débauche et de sexe.
Je me suis approchée. Encore. Suffisamment pour pouvoir voir son visage. Elle avait l'air si innocente. Si calme.
Pendant cinq longue minutes je n'ai pas pus détacher mes yeux de ses traits. Elle m'apparaissait pour la première fois comme quelqu'un de tout à fait normal. Elle n'était plus la fille que je haïssais. Plus celle qui m'avait fait autant de mal sans s'en préoccuper.
Puis j'ai détourné les yeux. Une lumière venait d'éclairer son pale reflet maladif. C'est son portable. C'était lui. Je n'ai pas pu m'empêcher de prendre le portable. J'etais secouer par la peur et par l'excitation. Il l'aime. Il lui disait. Encore. Encore. Encore.
Une nouvelle poussé d'adrénaline me fit comprendre que j'avais prise la bonne décision. Comment pourrait t'elle me remplacer. Impossible. C'était moi, la fille qui passerait le restant de ma vie à ses cotés. Elle ne le méritait pas. Elle était beaucoup trop impure pour cela.
Sans aucune anxiété, j'ai sortie le couteau que j'avais délicatement emballer dans le mouchoirs de soie de maman. Sa lame m'éblouissait avec le reflet de la lune. Comme un appel, pour me dire d'agir vite. Que bientôt il ferait jours.
Alors j'ai approché mon visage du sien, pour contempler une dernière fois ce qu'elle avait dont j'étais dépourvue. Et ne trouvant rien, je lui ai enfoncé la lame le plus profondément possible.
Elle me dégoutait soudainement encore plus qu'à son habitude. Cette façon d'écarquiller ses yeux, ses petits cris d'agonies. Tout me rebutait en elle. Ne pourrait t'elle pas etre digne pour une fois? Ne souhaiterait t'elle pas mourir de facon noble?
Apparament non. Elle me regardait, du sang plein les mains, comprenant seulement maintenant ce qu'il venait de ce passer. Son regard me traduisait tellement de chose. On pouvait y lire de la peur et de l'incompréhension.
Je ne puis empêcher un sourire de se nicher au coin de mes lèvres. J'avais une entière satisfaction de voir que j'avais réussie. Que j'avais encore gagner.
Alors un voile blanchâtre c'est collé devant ses yeux.
Et la j'ai compris qu'elle ne serait plus jamais un obstacle.