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au 31 Mai 21 :
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Qui l'eût cru?
Par Isfah
Harry Potter  -  Romance/Action/Aventure  -  fr
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    Chapitre 1     Les chapitres     1 Review    
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Chapitre 1
Chapitre 1 : Dur retour à la vie de moldu...

Harry, las, regardait par la fenêtre Poudlard s’éloigner. Comment pourrait-il un jour oublier tout ce qu’il y avait vécu? Ses meilleurs souvenirs et depuis peu son pire. En effet, Albus Dumbledore, le plus grand sorcier que le monde ait jamais connu, son mentor, son guide, et son père de substitution avait été tué par un simple professeur de potion en apparence, redoutable mangemort en vérité, Rogue. Jamais il n’avait autant détesté quelqu’un. Un être en qui, pourtant, Dumbledore avait totalement confiance... À ce souvenir, des larmes montèrent aux yeux du jeune Gryffondor, qui, pour ne pas se laisser de nouveau submerger par l’émotion pensa : « finalement c’est Malefoy qui avait raison, il n’était qu’un vieux fou... » et ajouta tout haut sans s’en rendre compte :

- Et voilà où ça l’a mené...

Ron et Hermione, ses deux meilleurs amis, le regardèrent en silence. Pas besoin de paroles, ils savaient à quoi Harry pensait. Tous deux comprenaient que pour leur ami, la disparition du directeur tant apprécié était plus difficile à accepter, il était là lui quand c’était arrivé. Alors la jeune sorcière, sachant très bien que même si son ami ne voulait pas trop en parler, cela le soulagerait d'évoquer la récente tragédie répondit :

- Tu sais Harry... Dumbledore avait ses raisons de lui faire confiance. Je suis sûre qu'il avait une explication valable pour ne pas se défendre et laisser Rogue protéger sa couverture d'espion...
- Oh non Hermione, le coupa le sorcier amer, il s’est fait lâchement assassiner sous mes yeux sans que je puisse faire quoi que se soit. Et ça, ce sentiment que c’est en partie ma faute, rien ne pourra l’effacer.
- Le temps... Harry, guérit toutes les blessures, dit Ron au bout de quelques minutes.

Lui avait aussi beaucoup été affecté de la disparition de Dumbledore. Il était le rempart le plus sûr entre ses parents et le mage noir. Sa disparition lui avait montré à quel point ceux-ci étaient en danger à chaque mission pour l’Ordre... Non il ne voulait pas les perdre. Ce tragique épisode avait fait mûrir le jeune Weasley d’un seul coup, il avait trouvé ses priorités : ses parents, ses frères, sa sœur, son amitié pour Harry et...Hermione. C'était peut-être la chose qu’il avait mise le plus de temps à comprendre, son amour pour elle. Elle qui avait toujours été là, même s'ils se disputaient souvent. Mais maintenant il était sûr de ses choix et donnerait sa vie pour ceux qu’il aimait.

Comme envoyés par la providence le chariot de sucrerie, suivit de sa fidèle conductrice, arrivèrent quelques minutes après :

- Un p’tit quequ'chose les jeunes ?

Cette question aussi futile fut-elle eut pour effet bénéfique de sortir nos héros de leur mélancolie. Harry acheta alors un assortiment de tout, comme lors de son premier voyage avec Ron, pour essayer d’oublier, ne serait ce que quelques minutes, qu’ils n’avaient plus onze ans et qu’ils n’étaient plus les enfants insouciants d’alors.

Pendant qu’ils mangeaient tranquillement leurs sucreries, les trois amis en vinrent à parler de leurs années passées à l’école. Ils se rappelèrent tous les bons moments qu’ils avaient passés ensemble, et les nombreuses fois où ils avaient enfreint le règlement. Bien sûr ils ne parlèrent ni de Rogue, ni de Malefoy et surtout ils ne parlèrent pas de Dumbledore.
Etonnamment, l’aventure qui les avait le plus marqués était celle du troll dans les toilettes des filles, en première année, lorsqu’ils avaient dû sauver Hermione. Peut-être était-ce parce que cette aventure avait marqué les prémices d’une amitié inconditionnelle.

Ils avaient évidemment parlé de l’enlèvement de Ginny, durant leur deuxième année. Harry, qui jusque-là n’avait pas trop pensé à celle qui avait tant compté pour lui, se prit à rêver qu’ils ne s’étaient jamais séparés. Cette décision avait été si difficile à prendre pour lui et accompagnée de tant de larmes lorsqu’il l’annonça à Sa Ginny, Son Amour, son Tout Premier Amour... Jamais il ne s'était senti aussi vivant auprès de quelqu'un, ni aussi heureux.

Ne voulant pas revenir sur cette décision qu'il croyait avoir prise pour le bien de celle qu'il aimait, mais qui avait ôté le sourire du visage de sa jolie Ginny, Harry parla à Ron et Hermione de ce que le professeur McGonagall lui avait dit quelques heures plus tôt...

Flash back :

- Monsieur Potter, j’aimerais vous parler un instant avant que vous ne preniez le train.
- Oui professeur, qu’y a t-il ?
- Allons dans le bureau du dire..., de Dumbledore, si vous le voulez bien.

Harry suivit donc son professeur de métamorphose sans réellement se presser. Il n’avait pas vraiment envie de retourner dans cette pièce où, bien souvent, il avait discuté avec le Grand Homme. Lorsqu’il entra dans le bureau, rien ou presque n’avait changé, seul Fumseck était parti et un nouveau tableau ornait le mur. Par chance celui-ci était vide, Harry ne savait pas s’il aurait supporté de voir Dumbledore réduit à une simple image animée si tôt après sa disparition.

- Harry, je sais que vous voulez partir à la recherche des Horcruxes...
- Comment savez-vous pour les Horcruxes, la coupa Harry étonné.

Pour répondre à sa question intempestive, la directrice des Gryffondor leva simplement les yeux vers le tableau vide de Dumbledore, avant de reprendre :

- Mais j’aimerai vous dire que l’attente est parfois bénéfique et qu’il serait peut-être bon que vous approfondissiez vos connaissances pour lutter efficacement contre Vous-Savez-Qui.

Harry qui savait déjà ce que McGonnagall voulait lui dire ne répondit rien. Il se rendait bien compte que finalement il ne savait pas grand chose en magie noire et que sans le soutien du direct... de l’ancien directeur, il aurait de plus en plus besoin de conseils de la part de personnes compétentes. Mais en même temps il ne pouvait s’empêcher de penser que Dumbledore, un homme plein de connaissances et de sagesse n’avait même pas vu la trahison de Rogue.

- En attendant que vous preniez votre décision, reprit la sorcière, vous passerez le mois de juillet chez votre oncle et votre tante...
- Mais je suis presque majeur, la coupa Harry.
- Je sais, je sais. Mais il n’en reste pas moins que la protection liée à votre sang continue d’agir en ces lieux. Comprenez que vous êtes maintenant le seul à avoir une chance de sauver le monde d’un terrible et éminent chaos. Vous devez absolument rester en vie ! Harry ! Vous êtes notre seul espoir !

Le jeune Gryffondor sentit un poids supplémentaire lui tomber sur les épaules. Il était seul, vraiment seul dans ce combat et McGonagall avait vraiment l’air désespéré. Avec Dumbledore, il avait toujours eu l'impression d'avoir quelqu'un qui le soutenait mais, maintenant qu'il avait disparu, Harry se sentait trahi et abandonné.

- Néanmoins, vous pourrez passer le mois d’août en compagnie des Weasley et de Miss Granger. Je ne sais pas si vous serez au Terrier ou au Square Grimmaud, mais vous serez ensemble c’est tout ce que je peux vous garantir. Les Granger viendront vous chercher chez les Dursley le 31 juillet vers 11heure, ils sont au courant et n’y voient aucun inconvénient. Vous vous doutez bien que les Weasley sont désormais en tête de liste des familles à éliminer, ils ne peuvent donc pas prendre le risque de venir vous chercher.
- Oh, ça ne me dérange pas du tout que se soit les parents d’Hermione qui viennent me chercher, c’est juste que ... Non rien professeur. Puis-je retourner prendre le train ?
- Oui, Harry allez y !

Alors que celui-ci s’apprêtait à descendre les escaliers, il entendit :

- Une dernière chose, Potter, le fait que vous soyez le seul à pouvoir nous débarrasser définitivement du mage noir, ne signifie pas que vous êtes seul dans ce combat pour la liberté. Vous avez des amis, de très bons amis si on en juge par les aventures que vous avez vécues ensembles. Ne leur tournez pas le dos maintenant. Ni à Miss Ginny.

Fin du Flash Back.

- Ne t’inquiète pas Ron, dit Hermione, tes parents savent ce qu’ils font. Et puis, ils ne sont plus seuls lorsqu’ils partent en mission. Tu me l’as dit toi-même il y a toujours Tonks ou Lupin avec eux.
- N’empêche, je ne vois plus l’Ordre comme avant maintenant, personne n’est intouchable !

Harry qui ne voulait pas continuer de parler des dangers auxquels la famille Weasley était exposée, changea de sujet.

- Tu sais à quelle date doivent se marier Bill et Fleur, Ron ?
- Je ne sais pas. En fait personne ne sait réellement à part eux. Par mesure de sécurité, la date ne sera divulguée que le jour même ! D’après Maman, cela permettra sans doute d’éviter une invasion de Mangemorts.
- Oh..., fit Hermione déçue, on ne pourra pas faire de préparatifs dignes de ce nom, c’est dommage.
- T’inquiète pas, répondit Ron en riant, il y aura toujours des tonnes de fleurs et autres trucs de filles que Fleurk apprécie... En fait, je crois que Maman est vraiment reconnaissante envers sa future belle fille d'aimer aussi sincèrement Bill, alors elle va faire tout son possible pour que ce mariage soit une vraie réussite. Elle commence à voir Fleur autrement que comme une simple Vélane, mais elles ne sont toujours pas les meilleures amies du monde pour autant, finit-il amusé.

Ce commentaire de Ron eut pour effet immédiat de détendre l’atmosphère et tous les trois rirent de bon cœur en se remémorant les anciens rapports plus qu'orageux entre les deux femmes.

Alors que les éclats commençaient à se calmer, le train ralentit doucement, et nos héros prirent conscience que l’arrivée à Londres, et donc leur séparation, était imminente.
Sur le quai, les familles étaient nombreuses mais ne voulaient en aucun cas s'attarder plus que nécessaire. Les affiches détaillant toutes les recommandations du Ministère étaient collées un peu partout sur le quai et le sentiment d’insécurité était plus que pesant, malgré la présence d’une vingtaine d’aurors.

 

 
 
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