- Ca suffit Harry ! Hurla la petite brune. Tu vas chez Pomfresh ! TOUT DE SUITE ! La tête cachée sous deux oreillers et une couverture Hermione et Ron crûrent entendre un vague « …pas…crier comme ça… » - J’arrête de hurler si tu vas à l’infirmerie ! Tu ne peux pas rester comme ça voyons ! - Elle a raison, Harry il faut faire quelque chose. La couverture remua alors un peu et les deux amis virent apparaître une touffe de cheveux noirs, suivit de près par un œil vert, injecté de sang. - L’es quelle heure ? - Euh, il est 15h et des poussières Harry, pourquoi ? Demanda le roux. - Trop de lumière, j’irais ce soir. Gémi le brun sous ses oreillers. Conciliante, Hermione approuva : Très bien, nous reviendrons après le dîner et nous te conduiront chez Pomfresh. Cette migraine n’a que trop duré. Dès que la nuit pointa le bout de sa lune, Ron et Hermione se dirigèrent vers le dortoir des garçons.La jeune fille secoua doucement le tas de couvertures. - Harry, il fait nuit, viens à l’infirmerie. Un gémissement provient de la salle de bain.Plongé dans le noir, le brun était allongé à côté des lavabos, son avant-bras sur les yeux.Ron se précipita à son chevet. - Harry ? Mais qu’est ce que tu fais ici ? Pourquoi tu n’es pas dans ton lit ? - Doucement Ron…envie de vomir…pas la force de revenir… Derrière eux, Hermione remonta ses manches : - Ca suffit, Ron tu l’aides à se mettre debout, Harry, tu gardes les yeux fermés. On t’emmène voir Pompom. Ses meilleurs amis le soutenant et le guidant, Harry traversa la salle commune, descendit un nombre incalculable de marches, la tête vrillée par la douleur. Ils arrivèrent enfin à l’infirmerie où la vieille infirmière prit en charge Harry rapidement. Couché dans un des nombreux lits, Harry tentait de garder dans l’estomac la potion qu’il venait d’avaler. Mais la douleur et le malaise était trop fort et encore une fois il vomit (Nda : Ben oui, l’Elu aussi vomit…que voulez vous, c’est n’est qu’un homme au fond.) - Monsieur Potter, râla la vieille, il faut garder un minimum de temps la potion si vous voulez qu’elle agisse. 10 minutes par exemple conviendrait pour vous assurez quelques heures de sommeil qui seraient propice à votre rétablissement. - J’le fais pas exprès…j’y arrive pas. L’infirmière reprit avec douceur : - Je sais Monsieur Potter. Je vais demander à Severus une potion plus efficace contre les nausées. En attendant la potion, tâchez de vous reposer. Elle tira les rideaux du lit, Harry l’entendit marmonner quelques sorts afin qu’il soit tranquille et sans bruit. La migraine martelait son crâne. Quelque soit sa position, tout lui était inconfortable. Il n’y avait que cette douleur qui ne passait pas. C’est pourtant pas compliquer ! Les moldus ont l’aspirine, pourquoi les sorciers n’ont –ils rien d’efficace ? Ils ont des potions efficaces quand elles sont avalées ET gardées ! répondit sa conscience.Et en plus, c’est de ma faute ! Foutue vie !Je suis sur que Snape prend son temps en plus. Professeur de mes deux ! Il avait perdu la notion du temps, il sommeillait quelques minutes ou quelques heures, il ne savait plus. Le matin était là mais toujours pas de potion. La tête sous son oreiller, il entendit qu’on tirait les rideaux de son lit. - Si on m’avait dit qu’un jour j’aurais le plaisir de te voir dans une telle position Potter ! Alors comme ça on a la migraine ? - Dégage Malfoy ! - Ca je ne peux pas, et je ne veux pas, ce qui tombe plutôt bien. Le blond souleva l’oreiller du survivant et se pencha à son oreille. - Suite à une mauvaise chute à l’entraînement, je dois rester ici jusqu’à demain. Ca nous laisse tout le temps qu’il faut pour faire passer cette terrible migraine. - Fous moi la paix Malfoy, au moins une fois dans ta vie ! - Tu oublis le s’il te plait Potter. - Vas te faire foutre ! - Avec plaisir ! Merlin faites que Pompom le foute dehors ! Et qu’elle m’apporte cette fichue potion ! - Monsieur Malfoy ! Merci Merlin, Salazar et tous les autres ! - Je vous ai dis de vous coucher. Laissez Monsieur Potter tranquille, je ne veux pas de dispute ici. Sachez que je suis aussi habilitée à enlever des points. C’est quoi le problème Merlin, la migraine ne suffisait pas ? Fallait rajouter Blondi à l’équation ? - Monsieur Potter, voilà la potion. Elle calmera vos nausées. Dans quelques heures, je pourrais vous donner celle contre la migraine. Tant bien que mal, le brun s’assit sur le lit, non sans jeter un regard noir au blond qui le regardait, l’air goguenard. Sa potion avalée, il attendit quelques minutes avant de se recoucher, des fois que cette potion ne passe pas non plus. Un peu rassuré, il se recoucha et trouva rapidement le sommeil épuisé mais toujours migraineux. Un souffle chaud sur son front le tira de son sommeil. Au dessus de lui, se tenait le Serpentard, à califourchon sur lui et il se marrait. - Tu sais que t’es pas facile à réveiller toi ! Ca ne fait pas loin de 10 minutes que je te secoue ! Et tu as roupillé toute la journée. - Fallais pas te sentir obligé Malfoy, grommela le brun. Maintenant descend de là. Un sourire malicieux aux lèvres, le blond murmura : - Pas envie. Me voilà bien. Je connaissais le sourire cynique, narquois, méchant, froid, mais alors ce lui là, jamais vu. Qui êtes vous ? Et qu’avez-vous fait de ma Némésis ? - M’en fout, tu descend ! Il tenta de se relever mais la douleur lui vrillait les tempes. Il gémit : - ‘Tain, elle va me tuer cette migraine… Ignorant le « M’en fout, tu descend ! », le Serpentard se pencha un peu plus vers le brun : - Tu sais, je connais un très bon moyen de faire passer les migraines, très agréable… Reprenant un peu ses esprits, le Gryffondor sonda son regard gris, devenu noir, dans la pénombre de l’infirmerie : - Tu deviens vicieux avec moi Malfoy. Je crois que tu es en manques. Y’a de très bons magasines tu sais. L’autre se pencha un peu plus et murmura à son oreille : - Je sais, mais entre le papier glacé et le Potter bouillant, mon choix est vite fait. En plus ça ferait passer ta migraine, d’une pierre, deux coup. Le brun commença à secouer la tête mais il s’arrêta bien vite devant la sensation de marteau piqueur au niveau des tempes. - Tu as envie de tirer ton coup et moi j’ai mal à la tête. Mais je ne suis pas fou Malfoy. Alors maintenant tu descends de mes jambes, tu commences à être lourd en plus. Tu me laisse roupiller tranquille, demain je prend ma potion et on recommence à se crier dessus. Tel un gamin, le blond s’assit un peu plus sur les jambes du Gryffondor, ses genoux de chaque côté et fis la moue (Nda : Oui je sais, c’est pas possible, mais j’ai pas résisté ! Et comme c’est ma fic, je fais ce que je veux ha ha ha !) - T’es vraiment pas drôle Potter ! Je suis très bon au lit tu sais. Pas qu’au lit d’ailleurs, je suis bon sur les tables, contre les murs, dans les escaliers… - Arrête ! Le coupa le brun. Non c’est non ! - Pourquoi tu ne veux pas ? Tu es gay non ? - Je ne vois pas le rapport, Hermione est hétéro, ce n’est pas pour ça qu’elle va se taper Snape ! C’est pareil pour nous. - Beurk, évite de me mettre ce genre d’images dans la tête. - Pas si ça peut calmer tes ardeurs…Marmonna le malade. Le regard du blond pris alors un éclat sombre, il posa ses mains sur le torse du Gryffondor. - Je préfère déchaîner les tiennes plutôt que de calmer les miennes. Le brun s’apprêtait à répliquer quand le Serpentard en profita pour coller ses lèvres sur celles du brun. Mais qu’est-ce qu’il fout là ? Il est dingue !...Mais putain, qu’est-ce qu’il embrasse bien ! La langue du Serpentard venait de se frayer un passage dans la bouche du brun qui y répondit avec une toute nouvelle ardeur.Au bout de quelques minutes, le blond se détacha doucement de son vis-à-vis et murmura : - Je suis sur que ton mal de tête commence à passer. Devant l’évidence, le Gryffondor fit oui de la tête, un peu agacé. Il faut toujours que l’autre ait le dernier mot. - Peut-être bien, mais ça suffit. Retourne dans ton lit. Le serpentard appuya alors son bassin sur celui du malade. Bassin qui réagi immédiatement en faisant rougir le propriétaire. Mais dans la pénombre, le blond ne remarqua pas la gêne du brun. - Ta tête dit non, mais ton corps dit oui Harry…Il appuyait toujours un peu plus sur son bassin, commençant à onduler doucement sur le brun. - Tu fais chier Malfoy…L’excitation à son comble, Harry attrapa le blond et vissa ses lèvres sur la bouche de l’autre. Leurs langues se trouvèrent rapidement. Leurs plaisirs croissaient à mesure que leurs mains se découvraient. Rapidement, le blond passa sous la couverture du brun, collant son corps à celui du Gryffondor, seulement couvert d’un boxer, le T-shirt ayant atterrit quelque part entre le 3ème et le 5ème lit sur la droite. Le blond entreprit de déshabiller le brun très, très lentement. Ses longs doigts passant doucement sous le T-shirt, sur le ventre doré. Il entreprit de mordiller les tétons, ce qui arracha des gémissements au brun qui ondulait de plaisir. Comme une plainte, Harry murmura « Malfoy » en se redressant et en faisant passer son T-shirt par-dessus sa tête. - Pressé petit lion ? - Mal à la tête ! Marmonna l’autre tout contre ses lèvres. - Mais bien sur ! Les mains du gryffondor trouvèrent bientôt le chemin du boxer du blond. Il fit passer très lentement ses doigts sous l’élastique, effleurant parfois la bosse qui déformait le tissu. - Tu m’emmerdes Harry ! Déshabille moi ! - C’est si gentiment demandé, rigola l’autre en s’exécutant. Le Serpentard était maintenant nu, assis sur lui, ses jambes passées autour de la taille du brun.Le regard du brun rivé dans celui du blond, la main brune s’empara du sexe tendu et commença quelques va et viens.Le souffle saccadé, sans quitter le regard vert, la main blanche se glissa dans le caleçon du Gryffondor et arracha des gémissements de plaisir au brun. Leurs souffles et leurs langues se mêlaient, des cris de plaisir résonnaient contre les murs de l’infirmerie, mais ni l’un ni l’autre ne s’en souciait. Leurs mouvements se faisaient plus rapides, leurs corps de tendaient, se cambraient. Leurs langues se cherchaient alors qu’ils se libéraient dans la main de l’autre. Sans un mot, ils se couchèrent l’un contre l’autre dans le petit lit (Nda : Ben oui, il ne s’est pas agrandi magiquement, ce n’est qu’un lit d’infirmerie) et toujours sans un mot, s’endormirent rapidement. C’est un rayon de lumière, qui filtrait entre les lourds rideaux, qui réveilla Harry. Son premier réflexe fut de refermer les yeux. Mais la surprise lui fit rouvrir les yeux aussi sec. Sa migraine avait disparu grâce à …Malfoy ! - Merde ! Un bond plus tard, il secouait le blond qui dormait derrière lui. - Malfoy réveille toi putain ! Pomfresh va débarquer ! Mais réveille toi Putain ! Ce type de réveil étant assez efficace, le Serpentard ouvrit les yeux.Son regardait noir bombardait Harry d’Avada Kedavra. - Tu me tuera plus tard, là tu te rhabille et tu retourne dans ton pieu, Pompom va arriver ! Grommelant quelque chose au sujet des Gryffondors et du respect du sommeil des autres, il se leva, enfila son boxer et s’arrêta net en regardant autour de lui. - Magnes toi Malfoy ! T’attends quoi ? Le déluge ? - Reste poli Potter ! Je cherche mon T-shirt gros malin ! Toujours paniqué, le brun se tassa au fond de son lit : - J’sais pas où il est ! - Je peux savoir ce qui se passe ici ? Les deux jeunes hommes sursautèrent. Pomfresh venait d’entrer sans qu’aucun d’eux ne l’entendent. - Encore en train de vous disputer ! J’enlève 10 points à chacune de vos maisons pour vos bêtises ! Monsieur Malfoy, retournez dans votre lit. Le blondinet retourna à son lit, visiblement très énervé.L’infirmière se dirigea vers le lit du brun. - Tenez Monsieur Potter, voilà votre potion. Tout devrait rentrer dans l’ordre maintenant. Le gryffondor repoussa la potion de la main. - Merci, mais ça va mieux, ma migraine est passée cette nuit et j’ai très bien dormi. Par contre, j’ai très faim. Je peux aller dans la grande salle ? Etonnée, l’infirmière répondit par l’affirmative non sans vérifier auparavant avec quelques sorts de médicomagie que le brun allait parfaitement bien. De son côté, le blond fulminait. Ce maudit balafré c’était servi de lui et maintenant il l’ignorait quand il ne lui hurlait pas dessus. Alors que le brun filait, après s’être habillé à l’abri des regards derrière ses rideaux, Pomfresh examinait Drago. - Et bien Monsieur Malfoy, vous allez aussi bien qu’hier. Je ne vois donc aucune raison que vous restiez ici un peu plus longtemps. L’infirmerie n’est pas un dortoir ! Il n’y aura pas de prochaine fois Monsieur Malfoy notez le bien. Quand Drago pénétra à son tour dans la grande salle, il jeta un rapide coup d’œil à la table des Gryffondors où le survivant discutait avec animation avec ses amis. Rouge de colère à l’intérieur, mais blanc pâle (Nda : oui blanc pâle, je sais c’est pas possible, sinon on peut dire blanc foncé et ça le fait pas, mais encore une fois je fais ce que je veux ! ha ha !) à l’extérieur, attitude malfoyenne oblige, les dents serrées, il s’assit à sa table entre Blaise Zabini et Pansy Parkinson qui se mit à couiner. - Drakinouchet chéri, où étais-tu cette nuit ? Je t’ai attendu tu sais. J’avais mis ma nouvelle combinaison achetée au Fruit défendu, je suis sure qu’elle… - Ta gueule Pansy. Un cri ou plutôt un couinement sorti de la bouche de la blonde. - Drakinouchet ? Mais…Le blond répéta froidement : - Ta gueule Pansy. Je ne le dirais pas une troisième fois. Je ne viendrais jamais dans ta chambre pour la bonne raison que je suis gay et quand bien même je ne le serais pas, je préférerais encore coucher avec McGo plutôt qu’avec toi ! Il laissa planer un lourd silence quelques secondes. Les agmydales au vent, Pansy ne répondait pas et pour cause, son cerveau s’était court-circuité au mot « gay ». - C’est bien Pansy, tu as enfin imprimé. Il se mit alors à manger tranquillement, le silence n’était pas absolu mais presque. Blaise demanda alors : - McGo t’es sur ? Parce que tu sais je suis sur que sous ses culs de bouteilles, Trelowney a de très jolis yeux. Le blond éclata alors de rire, un rire franc et sincère comme Poudlard n’en avait jamais entendu de sa part. Le fou rire le prit, se communiquant par là même à Blaise. A la table des Gryffondors, le brouhaha habituel avait laissé place au silence, tous fixaient les deux Serpentard. Il se fout de ma gueule ce con ! Je vais lui faire bouffer sa baguette ! Je vais le massacrer, le déchiqueter, l’écrabouiller, le…. Tout à son délire, il se dirigeait furieux à la table des vert et argent. - Malfoy ! C’est quoi ton problème ? Le rire céda aussi rapidement qu’il était apparu. Il fixa durement le survivant. Puis il se leva sans un mot et sorti de la grande salle. Le brun le suivit et le retrouva dans un couloir désert à cette heure. A peine dans le couloir, le brun se senti tiré en arrière et se retrouva bloqué entre le Serpentard, plus du tout mort de rire, et le mur. Les jointures de la main blanche rougissaient tellement celle-ci enserrait la cravate rouge et jaune. Les yeux encrés dans ceux du lion, il prononça très froidement : - Je n’ai aucun problème Potter. Par contre toi tu en as un de taille. Moi. Le brun tremblait. De désir et peut-être un peu de peur aussi. Ou le contraire, là il ne savait pas très bien. Il faut dire que le blond faisait une bonne tête de plus que lui. Sans parler de sa musculature qu’il avait pu admirer la nuit précédente. - Tu te foutais de ma gueule tout à l’heure. Le blond desserra un peu sa main autour de la cravate. - On se moquait de Pansy espèce d’idiot ! Je venais de lui annoncer que je suis gay. - Ah. Fit simplement le brun. - Comme tu dis.Il desserra franchement sa main de la cravate, sans pour autant la tacher. - A propos de cette nuit Potter… Confus, Harry marmonna : T’en fais pas, ça n’arrivera plus. - Dommage. Il déposa un léger baiser près des lèvres rouges du lion et s’éloigna.Arrivé au bout du couloir, il se retourna et lança : - Si tu as une autre migraine, n’hésite pas à venir me voir, je me ferais un plaisir de t’aider Potter. Il retourna à la grande salle décidé à en remettre une couche avec Pansy, parce qu’elle le valait bien, laissant derrière lui un Harry Potter ébahi qui se disais que finalement c’était plutôt sympa les migraines.Restait à savoir si ça marche aussi avec les cauchemars. Parce qu’il en fait beaucoup des cauchemars. _________________________________________________________________________________ Fin du grand n'importe quoi! Ciao |