Mot de l’auteuse : J’espère que ce nouveau Drabble (qui me tourne dans la tête depuis un petit moment) vous plaira. Il est à suivre ;p ! Bonne lecture !!! _______________________________________________ Drabble-9 Et si Poudlard était équipé de caméras de surveillance ? Albus Dumbledore était un homme âgé. Voir même un très vieil homme. Et comme chaque homme, Albus avait ses petits plaisirs. L’un d’entre eux étaient bien connu de ses élèves et de ses professeurs : les sucreries. Un autre, au contraire, était ignoré de tous. Et Albus faisait tout pour qu’il reste secret. Chaque soir, après le dîner et les réunions professorales, le directeur de Poudlard s’enfermait à double tour dans son bureau. Puis il tirait magiquement tous les rideaux de ses fenêtres, et enfin, il allait s’assoir derrière son bureau, dans son grand et confortable fauteuil de cuir. Rien d’étonnant à tout cela, me direz-vous. Mais ce qui va suivre vous fera sûrement changer d’avis. Donc, une fois confortablement assis, le vieil homme éteignait toutes ses bougies et chandelles, plongeant ainsi son bureau dans une obscurité des plus totales. Puis, il sortait euphoriquement sa baguette de sa poche et murmurait un sort étrange et inconnu. Et à ce moment là une petite télé, aussi jeune que son propriétaire, descendait on ne sait d’où, et s’allumait. Son écran diffusait une lumière étrange dans la pièce, et éclairait le visage ridé et les lunettes demi-lune du vieil homme. Mais que faisait Albus Dumbledore devant un petit écran ? Bonne question. Vous ne voulez pas connaître la réponse, croyez-moi. Cependant, je suis ici pour révéler la vérité sur cet étrange plaisir auquel seuls les directeurs de Poudlard ont accès. Donc je vais vous le dire : Poudlard, la plus grande école de sorcellerie d’Angleterre, et peut-être même de tout le monde Sorcier, est équipée de caméras de surveillance. Oui. Des caméras de surveillance. C’est la vérité. Et chaque soir, le directeur regarde sur son petit écran tout ce qu’il se passe dans son école adorée. Certains directeurs avaient autrefois profités de cet avantage pour punir des élèves ou renvoyer des professeurs. Mais Albus Dumbledore n’était pas comme cela. Non, lui se contentait d’observer et de rire ou pleurer, selon ce qu’il voyait. Certains soirs étaient ennuyeux à mourir. Aucun élève dans les couloirs, aucun professeur somnambules, et aucune bêtise de Peeve. Ces soirs-là, Dumbledore ne mettait pas longtemps à s’endormir. Mais, parfois, des événements se produisaient, des accidents ou des catastrophes, voir pire. Et mon histoire raconte l’un de ces soirs particulièrement… mouvementés. Nous étions le 31 octobre. Le bal d’Halloween venait de se terminer et les élèves avaient été reconduits par leurs préfets dans leurs dortoirs respectifs. Mais bien sûr, quelques fêtards étaient restés dans la Grande Salle, cachés derrière les énormes citrouilles, ou dans les couloirs ou les WCs, pour pouvoir se coucher plus tard. Albus Dumbledore avait donc de quoi faire avec ses caméras et sa petite télé ! Et il zappait sans cesse. Fumseck regardait lui aussi le spectacle avec des yeux vitreux. ___________________ Grande Salle, 21h45 Un groupe de Gryffondors et de Serpentard étaient restés dans la Grande Salle. Et celle-ci était devenue un véritable champ de bataille. D’un bout à l’autre de la salle, les Serpentards et les Gryffondors se balançaient tous les bonbons qui leur tombaient sous la main, se cachant derrière les tables et chaises pour ne pas être touché. Bonbons au citron. Caramels fourrés. Sucres d’orges. Pâtes de citrouille. Tout y passait ! C’était un vrai carnage. -Merde, on va être à court de munition, pesta Georges en jetant de toutes ses forces une sucette goût sang à travers la salle. Celle-ci atterrie dans les cheveux de Millicent Bullstrod qui poussa un cri suraiguë. Georges en rit et balança ce qu’il croyait être une plume en sucre… mais qui en fait était la baguette magique de Neville. -Oups, désolé vieux ! La baguette, en atterrissant au sol, projeta dans les airs un jet de lumière verte. Une pauvre gryffondor qui passait par là – ah oui, ça devait être Cho Chang – vit ses cheveux s’enflammer. Les deux camps sortirent de leurs planques pour la regarder s’agiter dans tous les sens en hurlant au secours. Seule Ginny Weasley eut le réflexe de brandir sa baguette pour éteindre le feu de sa tête. Cho avait un super crâne chauve et grillé à présent. Les serpentards tout comme les gryffondors rirent de cet épisode. Mais une fois que la jeune fille fut partit en pleurant, la rivalité revint au galop et tout le monde se jeta sous les tables. ___________________ Couloir des salles de Divinations, 22h00 Ronald Weasley s’était prit la cuite de sa vie. Un imbécile avait versé de la liqueur de Mort Vivant dans son verre de Whisky Pur Feu, et maintenant le rouquin errait, la bouche entre-ouverte et baveuse, les bras ballants, les yeux fermés. Il avait cherché Harry toute la soirée, mais ne l’avait pas trouvé. Pourtant le brun était reconnaissable avec son costume de Draco Malfoy ! Cependant, Ron n’avait même pas trouvé le vrai Malfoy. Son mal de ventre et de tête empirant, il avait donc couru vers les WCs pour se vider un bon coup. Puis il était partit à la recherche de ses autres camarades de dortoirs… sans succès. Ils avaient tous disparut, et lui souffrait atrocement. Hermione aurait pu lui donner un remède contre cela, mais il était trop fier pour aller lui demander. Et puis elle lui aurait fait la morale. C’était comme demander une potion guérissante à Severus Snape. Ce mec vous laisserait crever sans lever le petit doigt. Autant se jeter de la tour d’Astronomie. Donc Ron, n’ayant trouvé aucune aide, avait succombé à l’alcool et dormait debout, tel un somnambule… en plus pitoyable. ___________ Derrière la porte de la tour d’Astronomie 23h00 Hermione Granger, Pansy Parkinson, Luna Loovegood, Lavande Brown et Pavarti Patil faisaient le pied de guerre derrière la porte de la tour d’astronomie. C’était Seamus qui avait cafté : d’après ses dires, le couple le plus tendance de l’année s’était donné rendez-vous ce soir dans la tour d’Astronomie pour une soirée tout en paillettes et fleurs bleues. -J’entends rien Hermione ! T’es sûre qu’il ne te reste pas d’Oreilles à Rallonges ? Se plaignit Lavande en appuyant son oreille contre le panneau de bois. -Vous croyez qu’ils ont allumés des bougies ? Demanda rêveusement Luna Lovegood. -Oh oui, sûrement ! Et je suis sûre que leurs parfums embaument toute la pièce ! S’exclama joyeusement Pavarti. -Vous êtes pitoyables les filles, cracha Pansy. Les filles se tournèrent vers elle, vexées. Pansy eut un étrange sourire puis fouilla dans son sac avant d’un sortir… une boite rose. -Ils doivent sûrement utiliser ça ! La dernière grande invention des Jumaux Weasleys ! Les yeux d’Hermione s’écarquillèrent. Depuis quand la serpentarde faisait ses courses chez des « bouffeurs de carottes » ? Sûrement depuis que « son » Draco couchait avec Harry. -C’est quoi ? Demanda Lavande. -Le Pack Big Love ! C’est un véritable petit bijou ! Dedans ils ont tout prévus ! De la crème chantilly, des préservatifs, et des mots d’amour, des menottes roses, et même des dés ! -Des dès ? Montre ! S’écria Lavande en se jetant sur elle. Les deux filles se battirent comme deux enragées, et le petit dé finit par tomber au sol et rouler… jusque sous la porte de la tour d’Astronomie. Hermione se tapa le front du plat de la main. -Courrez, ils vont nous repérer ! S’écria Luna, épouvantée. Elle s’enfuit en hurlant. Les autres, pourtant habitué aux étranges réactions de Loufoca, se turent et tremblèrent de peur lorsqu’elles entendirent un bref mais sonore : « ANH ! » Tour d’Astronomie 23h00 De l’autre côté de la porte, Harry et Draco pensaient bien être les seuls à profiter du chaos attenant pour s’offrir une soirée tranquille en amoureux (et ils étaient en pleins dans le vrai). C’était le brun qui en avait eut l’idée. Draco n’avait pas vraiment eut le choix. Mais il devait avouer que cela lui allait très bien en fin de compte ! Bien sûr, il n’allait pas se plaindre alors qu’Harry lui faisait la fellation la plus torride de toute la Création. Mon dieu que c’était bon ! Jamais il n’aurait pensé que le brun avait ces envies là. Mais il devait avouer qu’il était foutrement doué de sa langue. Son corps n’était que feu. Il suait à grosses gouttes et ne pouvait s’empêcher de murmurer de plus en plus fort le nom de son amant. Quand il en aura finit, il lui referait payé cela au centuples ! Oh oui, il avait déjà des idées en tête… il l’embrasserait à perdre allène, pendant que ses doigts iraient parcourir son corps hâlés, titillant ses points faibles. Il les connaissait déjà par cœur : son nombril, la naissance de ses reins, l’intérieur de la cuisse, le genou, son sexe… . Et après il le pénétrerait doucement et surtout très, très lentement, jusqu’à ce qu’il le supplie d’aller plus vite, plus loin. Oh oui, il avait… ANH !… hâte ! ______________ Cachot de Severus Snape, 23h30 Severus Snape n’arrivait pas à dormir. Il devait très certainement avoir des cernes de deux kilomètres sous ses yeux, et être totalement ridicule là, dans sa robe de chambre noire avec ses petits serpents verts dessus, en pleins milieu de sa salle de cours désertes. Tout ça c’était à cause de ces stupides élèves : il avait passé toute la soirée à les réprimander. Il se doutait bien que ces imbéciles n’étaient pas encore couché, mais il avait fais son travail, et passé une certaine heure, il ne se considérait plus comme un professeur sadique qui aimait punir ses élèves, mais comme un sorcier normalement constitué qui voulait dormir en paix. Seulement voilà, il ne dormait plus. Pourquoi ? Eh bien, il avait la très vague impression d’être surveillé. Au beau milieu de son rêve peuplé d’Harry Potter décapités, la fenêtre de sa chambre s’était ouverte d’un seul coup et avec une telle puissance, que ses vitres s’étaient brisées en mille morceau. Pestant, le professeur de potion avait prononcé un simple « reparo » de dessous sa couette, en maudissant le vent qui mugissait au-dehors. Le problème, c’est qu’il n’y avait aucun vent, dehors. Rien. Même pas une petite brise. Puis le plancher s’était mis à craquer. Et Severus avait HORREUR de ça. Vous savez, c’est comme quand on a l’impression qu’il y a quelqu’un qui marche dans votre chambre. C’est un bruit énervant, qui vous réveille plus que tous autres, car il vous met sur vos gardes. Severus avait donc émergé de sous sa couette, ses cheveux noirs collés à son visage, les dents de sortie. « Qui est là ? » Avait-il dit. Bien sûr, personne ne lui avait répondu. Agacé, il s’était levé, baguette en main, et avait fait le tour de la pièce. Toujours rien. Puis un nouveau bruit avait attiré son attention. Et ce bruit venait de sa salle de cours, de l’autre côté de sa porte. On aurait dit comme un PLOP, un objet qui tombe dans de l’eau. Et voilà pourquoi maintenant, il était devant un chaudron quasiment plein d’une potion qu’il n’avait PAS préparé, et qui tournait toute seule sur elle-même. Tssss, il n’aimait pas ça. Même pas ça du tout. Si c’était encore ces gamins, il se promettait de les réduire en bouillis rien qu’en enfonçant sa baguette dans leurs trous de nez ! Il regarda d’un œil perçant les ingrédients que l’inconnu avait utilisé pour cette potion, sans faire attention à l’ombre qui grandissait derrière lui. Poil de Licorne (il se faisait pas chier, celui-là ! Ce poil valait au moins 50 Gallions !), peau de Dragon (de mieux en mieux !), Sang de Vélanes, mandragores, cœurs séchés de lutins de bois, jus d’Edelweiss… . L’ombre était tout près de lui, maintenant. Elle mesurait bien deux mètres de haut, et ses crocs n’avait absolument rien de rassurant. -Bordel, ce salopiaud est en train de préparer un filtre d’amour ! s’exclama subitement le professeur de potion. Si jamais je le chope… . Il s’arrêta dans sa phrase et fronça du nez. C’était quoi cette odeur ? Qu’est-ce qu’il… ? Ses muscles se tendirent. Et merde, IL était derrière lui. Lentement, Severus se retourna. Mais il était trop tard. Le Loup Garou se jeta de lui, et n’en fit qu’une bouchée. _________________ Couloir des salles de Divinations, 00h00 Ronald Weasley se promenait toujours, les yeux fermés, la tête pendante. Personne ne l’avait trouvé. Et il n’avait trouvé personne. A suivre… Et là tout le monde cri : NAAAOOOON !! Qu’est-il arrivé à Snapynounet ??? xD Personnellement, j’ai plus pitié pour ce pauvre Ronald xD ! Ps : Je suis ouverte à toutes propositions sur d’éventuels drabbles à suivre (manque d’inspiration xD !). Et je travail déjà sur les idées que l’on m’a donné ;p ! Celle-ci venait de Léa. Merci à elle ! |