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au 31 Mai 21 :
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pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
qui ont générés 24443 reviews
 
     

     
 
Destiné
Par alexiadu
Twilight  -  Romance/Fantastique  -  fr
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    Chapitre 1     0 Review    
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Intriguant

A l'Est de la célèbre région de la Provence-Alpes-Côte-d'Azur, au Sud de la France, se trouve un village, qui s'agrandie de jour en jour.

Ce village compte 4951 habitants, parmi ces habitants se trouve une jeune fille de 16 ans. Celle-ci se nomme Aude Cleia, une jeune fille comme toutes celles de son âge. Qui rêve du grand Amour, qui la fera brûler d'envie, et d'amour, un homme qui l'aimera, et lui donnera de la tendresse.

Néanmoins, cette jeune fille, se force à regarder la réalité en face, et réalise que les rêves ne sont que des rêves, les films d'Amour resteront que des films, les livres d'Amour, resteront que des livres.

Quoi de plus beau que de rester dans son nuage, en regardant de magnifiques films d'amour, ou en lisant de superbes livres d'amour en se disant, qu'un jour, cela pourrait nous arriver à nous. Et on vivrait heureux pour l'éternité.

 

Au milieu d’une nuit froide, je fis un rêve où je me baladais dans la rue, je trébuchai par mégarde, et c'est là qu'un bel inconnu me rattrapa dans ses bras, je croisai son regard, sans expression, aux prunelles d'un or fondant, et sombre à la fois, on est restés dans cette position quelques secondes, en nous dévisageâmes

 

Je me réveillai à cet instant, il était presque 3H30 du matin, n'arrivant pas à me rendormir, je descendais dans la cuisine, me prépare un chocolat chaud. Je le bus tout en repensant à cet étrange rêve, il n'était pas comme tout les autres, je me sentais vraiment...bizarre...comme si j'avais vécu ce moment...

  

Après avoir terminé mon chocolat, je remontais dans ma chambre. Je me rendormis sans trop de mal.

Il était 8h du matin, on était un Samedi, la lumière du soleil me réveillai. Je m’habillai et m’attachai les cheveux sans prendre la peine de les brosser et je descendis au rez-de-chaussée où je trouvai ma mère, Carole, une femme que j'admire particulièrement, en train de faire la vaisselle. Je m’approchai d’elle pour lui parlé.

 

- Salut, Maman, tu sais où est papa ? Lui demandais-je, surprise par son absence

 

- Bonjour ma puce, il est parti à un de ses entraînements de Basket, tôt ce matin.

 

- Ah daccord, tu as besoin d'aide ?

 

Elle m’indiquait du doigt la liste qui se trouvait sur l’étagère, je la consultais et commençais à étendre le linge propre, plongée dans mes pensées, j’eus un "flash-back", et je revoyais mon rêve dans les moindres détails, ce qui ne s’était jamais produit auparavant, la plupart du temps, le matin quand je me réveilles, j'ignore ce dont j'ai rêvé la nuit précédente.

  

Quand j’eus fini ma tâche ménagère, je regagnai l'étage, et me brossai les dents.

 

La matinée défilai assez vite, peut-être parce que depuis mon réveil j’effectuais sans arrêt des corvées ménagères.

 

Une fois toute la famille réunit, c'est à dire, ma mère, mon père, ainsi que mon frère, de 11 ans, Alexandre, et moi-même. Nous dînions dans le silence le plus total.

 

Mon père, François, est souvent absent, dû à son travail ou ses entraînements de Basket, mon frère, lui, n'est pas absent, mais c'est tout comme, il est constamment sur ses Jeux Vidéos, ma mère, elle, fait marcher la maison, elle a toujours du temps libre, entre son travail ou les corvées de la maison pour nous, quant à moi, je passe mon temps en cours, au Lycée.

Une fois le repas terminé, je décidais de sortir pour me changer de ces 4 murs qui m'entourent, qui se trouve être ma maison, je traversai le salon, en faisant très attention à ne pas passer devant la télé, qui est installée devant le divan, où mon père était affalé.

  

Enfin le salon traversé, je regagnai un petit couloir qui menait à la porte d’entrée. Sortie de la maison, j’enfilai ma veste en faux cuir noir.

 

Je commençais à marcher en me dirigeant, vers la maison de ma meilleure amie, Mathilde, je l'aie rencontrée en 5ème, il y a 4 ans, quand je repense à cette année là, ça me paraît tellement loin...

On se rend compte qu'en 3 ou 4 ans, le changement de soi-même est radical.

Je voyais une grande maison, avec un portail en bois sombre, un petit chien adorable aboyait, Ramsès, j'ouvris le petit portillon, également en bois, et j’arrivais à la porte, je sonnai, des grands pas sourds se firent entendre de derrière la porte. Mathilde vint m’ouvrir.

 

- Tu te souviens de moi ? Je suis ta meilleure amie, que tu vois tous les jours ? Rigolais-je

 

- Oui, maintenant que tu le dis, je m'en souviens rétorqua-t-elle en souriant

 

- Fais moi entrer, je dois te raconter quelques chose dis-je en souriant tout en reprenant sérieux

 

Elle me fit entrer, nous allons dans sa chambre et je lui confiai mon rêve sans lui épargner les détails.

 

-  Certes, c'est étrange, même très étrange, mais ça ne reste qu'un rêve me dit-elle

 

- Ca ne te surprend pas, toi ? Lui chuchotais-je

 

- Mais surprendre de quoi ? Il n'y a pas de quoi être surpris, ce n'était qu'un rêve Aude, rien d'autre !

 

- Oui, peut-être que tu as raison, et que je me fais des idées là où il n'y en a pas...

 

Il n’était plus de 21 H quand je rentrai chez moi, à priori personne n’avait remarqué mon absence, mon père était parti à son entraînement et mon frère était toujours sur son ordinateur tandis que ma mère préparait le repas du soir.

  

Une fois le repas fait et mangé, je montais dans ma chambre pour lire "Fascination" de Stephenie Meyer, un livre qui parle d'un amour passionné et dangereux, je le lisais jusqu’à 1H du matin, je me mis en pyjama, me lavai les dents et m’installai dans mon lit en laissant une musique douce en fond, et c’est ainsi que je m’assoupis.

  

La nuit avait été agitée, j’avais refait ce rêve, néanmoins, cette fois-ci il était plus détaillé que les précédentes nuits, j’avais pu percevoir son regard surpris, et à la fois soulagé, sans parler de son sourire...si merveilleux....si enchanteur....à couper le souffle.

  

Après, m'être habillée, et avoir fais ma toilette du matin, je descendis dans la salle à manger, pour prendre mon petit-déjeuner en espérant avoir la compagnie de mon père. Je descendais les marches 2 par 2. Et je découvris avec stupeur, qu'il n'y avait personne dans la maison, juste un papier posé sur le coin de la table. Je le regardais de plus près.

 

           

            "Aude, ma puce, je ne voulais pas te réveillais, donc j'ai emmené ton père et ton frère chez le médecin, ton père s'est déboîté l'épaule au Basket, et ton frère est malade.

Je ne sais pas à quel heure nous rentrerons, mais pas très tôt, il y a toujours du monde chez le Dr.Gabin, donc, fais toi à manger, et pourrais-tu aller faire les courses au marché, s'il te plait ? Ceci m’aiderait beaucoup.             Bisous, ta maman qui t'aime."   

Je me dirigeais dans la cuisine, j'ouvris les placards, et vis que ma mère avait bien raison, les placards étaient vides, plus de céréales, ni de lait, rien pour cuisiner ou même manger.

  

Je pris ma veste, un sac et de l'argent, je sortais de la maison pour m’orienter vers le marché. Je pris la direction « Place St Marc », c’est la grande place où se trouve le marché.

  

Je trottinais presque dans les rues, il y avait une légère brise qui me glaçait. J’arrivais dans la rue bondée de monde, où j’essayais en vain de me faufiler entre les personnes qui s’étaient rassemblées en un groupe de mouton. Quand je sortis du tas de monde qui s’était formé, je courais pour y échapper, je trébuchai sur une plaque d'égout mal remise de sa dernière vérification, mon sac encore vide tomba dans la flaque d'eau juste à côté, quand tout à coup...

Deux grandes mains blanchâtres me rattrapèrent et m'empêchèrent de tomber. Je remontais mon regard vers la personne qui me retenait, et je vis un homme, non, plutôt un garçon, oui un beau garçon d'environ 17 années. Son regard...comme dans mon rêve...à couper le souffle, ses prunelles étaient dorées, mais d'un or sombre, mystérieux, nous nous regardâmes ainsi dans les yeux, pendant 1 minute, qui parût faire 1 heure.

 

Il me redressa, et me mis debout car j'étais incapable de bouger, absorbée par son visage de Dieu. Je voulus intervenir, et le remercié, cependant, il s'était déjà évaporé dans la nature, j'observais autour de moi, et je vis qu'un cercle de monde s'était formé avec pour centre, moi.

Je le cherchais des yeux, cet inconnu aux beaux yeux or...l'inconnu de mes rêves...

 

Je sortais vite du cercle de personnes, embarrassée par ma chute, je faisais mes courses, et rentra à la maison, une fois là-bas je les rangeai dans les tiroirs et placards.

Je préparais mon repas, oeufs à la coque, rien de plus simple. De toute manière, à cet instant, j’étais incapable de préparer quelque chose qui demanderait de l’attention.

Mon esprit était ailleurs, je repensais sans cesse, à l'inconnu de mes rêves qui était intervenu ce matin dans la rue.

Pourquoi ais-je rêver de lui deux nuits auparavant ? Pourquoi s’est-il évaporé avant que je n’aie eu le temps de le remercier ? L'ais-je embarrassé ?

Il avait eu un regard familier...comme si...comme si il m'avait reconnu ou plutôt comme si nous nous connaissions et qu'il fût surpris de me revoir...

 

Je fouillais dans ma mémoire, mais je ne me rappelais pas l'avoir déjà connu, ou croisé, à part dans mes rêves...

 

J’entendis une porte claquée, ce qui interrompit immédiatement mes pensées.

 

- Nous sommes de retour, Aude, t'es là ? Cria une voix féminine que je reconnus de suite.

 

- Oui, Maman, je suis dans la cuisine !

 

Ma mère, suivie de mon frère et de mon père arrivèrent dans la cuisine, mon père avait un bandage autour de l'épaule et du bras gauche, et mon frère était très pâle, blanc comme un linge. Ma mère m'observait longuement, gênée, j’interrompis le silence qui s'était installée dans la pièce.

 

- Alors…sa va ? Lui demandais-je d'une voix rouillée

 

- Oui oui très bien, ton père à fait l'idiot, et ton frère.... Elle continuait son discours tout en m'expliquant la situation, mais à présent, je ne l'entendais plus, je revoyais toujours le visage de cet "inconnu", un visage sculpté comme un Dieu, aucun défauts, aucune rides, aucun traits.

Un visage d'ange. Un ange qui aurait apparut dans mon rêve, et le lendemain m'aurait sauvé d'une humiliation publique. Mais une dernière question se posait POURQUOI ? Pourquoi me sauvait MOI ? Qu'ais-je de particulier pour qu'il me sauve d'une chute, alors que plusieurs de centaines de personnes sont en train mourir. Ca m'intriguais assez, et ça me posais une énigme qui occuperait sûrement beaucoup de mes nuits.

 

Une fois la journée écoulée, je fis mes devoirs très soigneusement pour le lendemain, le week-end était fini, mais ça ne me rendais pas triste, à vrai dire, ça ne me faisait ni chaud ni froid. J'apprécie assez devoir aller en cours, certains de mes camarades disent que je suis folle mais j'aime cette idée d'apprendre de nouvelles choses chaque jour. Quand j’eus finis mes devoirs, je m’installai dans mon lit, encore habillée et chaussé, tentant de résoudre ma fameuse énigme qui me hante l'esprit. Mais je n'eus pas l'opportunité de la résoudre, je m'assoupis avant.

   

Je me balade dans la rue, et trébuche par mégarde, et c'est là qu'un bel inconnu me rattrape dans ses bras, je croise son regard, aux prunelles d'un or fondant, et sombre à la fois, nous restons ainsi dans cette position pendant quelques secondes, le monde autour de nous a disparu, il n'y a que lui et moi...il est tenté, mais il résiste, résister à quoi ? Je vois dans son regard une vague de tristesse et de rage qui traverse son visage.

Cette vague disparaît quand je lui souris, et avec étonnement il me rend mon sourire. Et c'est à ce moment là qu'il s'évapore, me laissant sur ma fin, je commence à lui courir après, je ne le vois plus, je cours à l'aveuglette, je ne veux pas le perdre, j'ignore pourquoi mais je suis attachée à lui, je traverse une route et là, une voiture rouge étincelante fonce sur moi, se tournant sur le côté pour essayer de m'éviter mais...

Je me redressai d'un bon sur le lit, je mis 2 secondes à analyser la situation, j'étais dans ma chambre, encore habillée et chaussé, j'avais dû m'assoupir après le repas, je tremblais encore, "Ce n'est qu'un rêve Aude, rien qu'un rêve" tentais-je de me rassurer, je regardais l'horloge de mon réveil, elle affichait 00h31, j'enlevais mon jean, tee-shirt, et j’enfilai un pyjama confortable, je me remis dans le lit, tout en essayant de ne plus repenser à ce rêve qui était devenu un...cauchemar.

 

Le réveil sonna à 6H40, heure à laquelle je me réveille pour me préparer à aller en cours. Je dormis mal, cette nuit là, ce rêve était revenu me hanter.

 

J'enfilais un survêtement, m'attachai les cheveux et descendis sans faire de bruit pour ne réveiller personne, je déjeunais, et je remontais me préparer. Une fois prête, je sortis en poussant délicatement la porte, et la refermant ainsi. Je marchais dans le froid sur le verglas du matin glacé jusqu’à mon arrêt de bus.

 

Quand le bus m'eus déposé au lycée, je filai en cours de Physique, l'unique cours dont je ne comprends absolument rien. Je saluai Mathilde, ainsi que Claire et Jessica. Les cours défilèrent d'une lenteur exceptionnelle. La cloche de 17H tant attendu sonna enfin. Une horde d'élèves se précipitèrent dehors.

Le bus me déposait à mon arrêt, je marchais vers la chaleur que dégageait ma cheminée, quand soudain, j'entendis des pneus crispés sur le béton de la route. Une voiture rouge étincelante roulait à une allure d'autoroute dans mon allée limitée à 30 km/h. Elle ralentit quand elle fût à mon niveau, comme si elle m’examinait, j’étais sur le trottoir en face d'elle, ses vitres étaient teintées noires, je n’aperçus personne.

Cependant, je reconnaissais la voiture, je l'avais déjà vu, de très prêt même, la nuit dernière, dans mon rêve...

 

J'accélérais le pas, par peur, que le conducteur m'enlève ou autre. J’étais enfin rassurée quand celle-ci me dépassa et fût loin dans la rue.

J'arrivais devant ma porte, aucune voiture n'était garée devant la maison, je conclus qu'il n'y avait personne, je sortis mes clés et la fit tourner dans la serrure.

 

Je faisais mes corvées, mes devoirs, je m’installai dans ma chambre pour lire. Un bruit de rugissement de moteur interrompit ma lecture.

Je poussais mes rideaux couleur blanc neige, et regardais par la fenêtre, je vis ce que je redoutais le plus.

La voiture rouge.

Elle était garée juste devant mon garage, le conducteur arrêta le moteur, une portière s'ouvrit, je m'agitais pour essayer d’identifier la personne qui descendait du véhicule, mais en vain. C'était un homme, pour sûr, vêtu d'un blouson noir avec une capuche, il portait un jean et de grandes baskets blanches.

 

Une vague de panique m'envahit, lorsque je m'aperçus l’inconnu se dirigeant vers MA porte. La sonnette retentit deux fois. La peur me paralysait, je voulais prendre le téléphone pour avertir la police, mais avertir de quoi ? Cet inconnu ne m’avait pas encore agressé.....

  

Je pris la décision de prendre mon courage entre deux mains et d’aller ouvrir la porte, j’avais placé un couteau suisse dans ma poche, et j’étais prête à l'utilisé et à me défendre si nécessaire.

 

Je descendais les marches lentement tandis que la sonnette retentit plusieurs coups.

Une fois derrière la porte, je tournais la poignée très délicatement, l'ouvris avec prudence, pencha ma tête pour mieux apercevoir l'homme qui se tenait derrière...le jeune homme devrais-je dire.

Cet inconnu, qui avait failli m'écraser en rêve et qui m'observait dans la réalité, était tout simplement le jeune homme qui m'avait sauvé de la plus grande humiliation de ma vie dans la rue, en allant au marché.

Ce bel inconnu de mes rêves, qui s'était évaporé sans que j'aie eu le temps de remercier, ce bel inconnu au visage d'ange et aux prunelles d'or est présent devant moi.

Il me sourit.

 

- Bonjour, vous devez être Aude, Aude Cleia si je puis me permettre me dit-il l'aire très à l'aise, il était visiblement très poli, et pas du tout timide, ce que j'avais cru comprendre quand il s'était envolé sans m'adresser la parole dans la rue.

 

- Euh...Et bien, oui, c'est bien moi Aude Cleia, mais...vous êtes...mon sauveur de la dernière fois, c'est exact ? Répondis-je contrairement à lui, très mal à l’aise.

 

- Oui, vous avez bonne mémoire, et veuillez m'escuser pour mon comportement, du fait que je me sois enfuit, avant de vous parler, et en passant,  je m’appelle Anthony, Anthony Dujio.

 

- Enchanté de faire votre connaissance, Anthony.

 

- Moi de même, je passais ici pour...m'assurer que vous étiez encore vivante de votre balade, et aussi faire davantage connaissance, vous m'intriguez. Me confia-t-il avec une certaine réticence.

 

- Et bien, c'est très gentil de votre part de vous assurez de ma...survie, mais pourrais-je vous poser 2 questions ?

 

-  Bien sûr, lesquels ?

 

- Tout d'abord, comment avez-vous sût que j'habiter ici ?

 

- Euh...j'ai fait des recherches sur vous, je voulais tellement vous retrouvez...j'espère que vous ne m'en voulez pas... chuchota-t-il d’un ai gêné.

 

- Non, ça ne me dérange pas du tout, et la 2ème question, pourquoi vous intriguais-je ?

 

- Oh, pour tout vous dire, c'est votre regard, que j'ai perçu la dernière fois dans la rue qui ma incité à vous rechercher.

 

Je souris, flattée, mais embarrassé, je sentais que mes joues devenaient peu à peu roses, puis rouges, il me rendit mon sourire, ce qui aggravait le sort de mes pauvres joues. Il m'écrivit son numéro de téléphone sur mon avant-bras avec un stylo qui sortit de sa poche, et il me demanda le mien, à mon tour je le lui confiai, mais il refusa que je le lui écrive quelques part, il se contentait d'écouter attentivement les nombres que je prononcés.

Il m'offrit un baiser sur la joue puis s'en alla dans sa belle voiture rouge.

 

C'est avec encore plus d'énigmes à résoudre que je regagnais ma chambre, je ne pouvais poursuivre ma lecture, j’étais trop perturbée par ce qui venait de se produire.

  

Il ne connaissait même pas mon nom, comment a-t-il pût enquêter sur moi et sur mon adresse ? Que signifient mes rêves avec la voiture rouge ?

Pourquoi ais-je eu la tête qui se mit à tourner lorsque qu'il avait baisé ma joue ? Allais-je le revoir ? Et quand ? Et surtout,

POURQUOI MES REVES DES NUITS PRECEDENTES SE SONT REALISES ? Ais-je un don ?

 

C'est avec la tête remplie de questions que je passai le reste de la soirée, et que je m'endormis.

Le réveil sonna, je sursautai d’un bond. On était Mardi, donc je me préparai comme tous les autres matins de cours.

 

Une fois arrivée en cours, je sautais sur Mathilde, et je lui expliquai la situation en un temps record.

 

- Alors tu dis toujours que ce n'est qu'un rêve ??? Lui rétorquais-je face à son pessimisme.

 

- Certes, ce n'est pas des coïncidences, néanmoins, ne t'emballes pas trop vite, peut-être que cet inconnu est dangereux argumenta-t-elle

J'acquiesçais consciente des risques qu'il y avait, mais je me refusais d'être négative. Toujours voir le bon côté de la situation, mon expression favorite, celle qui me correspond le mieux, donc ici, il s’agissait d’une nouvelle rencontre, d'un séduisant jeune homme, plutôt mûre pour son âge, ce qui était un très gros avantage pour lui.

Tel un ange traversa ma vie. Pour peut-être s’y faire prisonnier, pour toujours.

 

Avait-il essayé de me draguer ? Je ne m'y connaissais pas beaucoup dans ce domaine, à vrai dire, je n'étais pas très expérimentée dans ce milieu-là.

Une fois le cours d’Italien finit, la journée était terminée. Je me dépêchai de sortir de l’établissement pour éviter de me faire bousculer par les autres élèves, je crus avoir une hallucination. Ma vision ne reflétait sans doute plus la réalité. Mes jambes cessèrent d’avancer, elles furent bloquées par l’analyse de me vision. Je vis la voiture, et à côté, une grande silhouette comme une sculpture sans défaut, elle se tourna vers moi, et me fit de grands signes de la main, signifiant qui fallait que j’aille le voir. Quand j’eus enfin identifié la silhouette mes jambes m’obéirent et se remirent à marcher.

Je le reconnaissais, c’était lui, Anthony.

Je me dirigeais à présent vers lui, me demandant ce qu’il me voulait, et comment avait-il sût où j’étudiais ? D’un côté, il n’y avait qu’un lycée pour la Gaude…

A peine arrivait près de lui, il me sourit, dévoilant ses belles dents blanches et alignées. J’allai vers lui pour le saluer mais il me fît la bise avant, ce qui me désorienta, et mon cœur s’emballa.

Nos regards se croisèrent. Tandis que je le contemplais lui, rigola doucement, son rire ressemblait à une jolie mélodie.

 

- Quoi ? Pourquoi ris-tu ainsi ? Lui demandais-je perplexe, j’effectuai un examen de moi-même tout en essayant d’être discrète, je vérifiai de ne pas avoir de la nourriture coincée dans les dents, rien. Cette question l’amusa d’autans plus.

 

- C’est toi, tu es à la fois maladroite et amusante.

 

- Qu’ais-je fais d’amusant ? 

 

- Non, laisse tomber, si je te le dis je devrais te tuer après.

 

Il me proposa de monter dans sa voiture pour me ramener chez moi, j’hésitais, après tout je ne savais rien de lui, à part qu’il apparaissait dans mes rêves tel un ange, et bizarrement je me sentais en sécurité lorsque qu’il était à mes côtés. Donc j’acceptai son invitation.

Durant le trajet nous parlions de lui, j’essayai d’en apprendre plus sur sa personne et par ailleurs j’essayer de résoudre ses énigmes qui trotter dans ma tête.

Nous étions arrivé devant ma porte, le temps était passé trop vite, peut-être parce que nous avions bien parlé ou bien peut-être parce que j’habitais qu’à 10 minutes du lycée.

 

Il me regardait, on aurait dit qu’il explorer les moindres recoins et traits de mon visage.

Le silence s’installa entre nous deux. Les mots n’étaient pas nécessaires. Le regard suffisait. Néanmoins, malgré notre compréhension visuelle, le dialogue est plus simple. C’est pour ça qu’il interrompit notre silence.

 

- Dis-moi…comme nous sommes Vendredi, je me demandais, si tu faisais quelque chose Samedi ?

 

Il avait prononcé ces paroles d’un air timide, que je n’avais jamais vu apparaître sur son visage, mais sur lui cette expression était touchante, ce qui me fît sourire.

 

- Non, je ne fais rien de particulier.

 

- Donc, j’en conclus que tu es libre ? Me dit-il avec assurance

 

- Bonne pioche, tu as deviné, je suis bien libre répondis-je avec le sourire

 

- Alors, ça te dirait de m’accompagner à Monaco ? J’y vais assez fréquemment, en réalité, j’étudie là-bas.

 

Cette invitation avait était dîtes avec une voix de velours tellement enchanteresse que je ne pus refuser, comment pourrais-je lui refuser quelques chose dîtes de cette façon ?

Je me contentai d’acquiesçais, aucun mot voulait sortir de ma bouche.

Il commençait à se pencher vers moi, mon pouls s’accélérait, mon cœur s’emballa, à croire qu’il allait s’arracher de ma poitrine. Il effleura ma joue et m’ouvrit la porte passagère du véhicule.

Aussitôt fait, il se remit droit, face au volant, avec une attitude sérieuse. Je sortis de la voiture, et avant de claquer la portière, je lui murmurai :

- Merci.

 

Ce n’était pas un simple merci, c’était tout d’abord un remerciement pour m’avoir raccompagné, un remerciement de m’avoir proposé de l’accompagner demain, et un remerciement d’être entré dans ma vie, pour je l’espère ne plus en sortir.

Je le regardai partir, jusqu’à ce que je n’aperçoive plus sa voiture.

Je rentrais, et accrochais ma veste à la penderie.

 

- Alors cette journée ? Me demanda ma mère qui était assise à la table de la salle à manger en train de consulter le courrier.

 

Je m’approchais d’elle, les yeux pétillants puis je la fixai, et lui répondit sincèrement.

 

- C’était une excellente journée, maman, merci, à ce propos, est-ce que je peux aller à Monaco avec…un ami ? Demandais-je hésitante, devais-je lui révéler l’identité de cet ami, devais-je lui expliquer la situation avec mes rêves, la voiture rouge, et le doute ? Je n’en savais rien, mais il était préférable de ne rien lui révéler…pour le moment du moins.

 

- Ah bon, tu vas à Monaco avec Mathilde ?

 

- Euh…Oui, c’est ça, c’est sa mère qui nous emmènera, je ne sais pas  à quelle heure je serais rentré, donc je t’appellerais et te tiendrais au courant. Tandis que je m’enfonçais dans ces mensonges, elle semblait y croire. Je n’aimais pas devoir lui mentir, mais dans ce cas-là c’était l’unique chose à faire et puis, je ne mentais pas, je déformais la vérité.

Après un long serment sur la prudence, elle me donna sa permission.

 

Je fis mes devoirs pour être tranquille ce week-end, pris ma douche, et me prépara un plateau-repas dans ma chambre.

 

Je me mis au lit assez rapidement, souhaitant être au lendemain, il m’avait donné rendez-vous au coin de ma rue à 10h. Ce qui m’arrangeait, ma mère n’aurait pas à se rendre compte de la réalité de ce rendez-vous.

Je me forçai à m’endormir.

 

La lueur du soleil transperçant les carreaux de ma fenêtre me réveilla, je sautais de mon lit tout excitée à l’idée de passer toute une journée entière avec lui, même si je ne le connaissais pas vraiment, et que je n’avais aucune idée de ce qu’il allait se passer, quand il est près de moi, je suis moi-même, et cette vague de sécurité qui m’envahit, qui m’entoure tel un cocon.

Ca me donne la sensation de l’avoir toujours connu.

 

A présent il était 10h, je m’étais vêtu d’un jean, avec un tee-shirt gris blanc. Une tenue de tous les jours. Je ne fais pas parti des jeunes filles qui passent 45 minutes enfermées dans la salle de bain à se maquiller. Je suis simple, à l’aise avec mon corps.

Je dévalais les marches de l’escalier, la maison était encore plongée dans un profond sommeil. J’enfilais ma veste et sortis, je voulais courir jusqu’au coin de la rue, mais je ne voulais pas risquer de chuter et de passer ma journée à l’hôpital.

J’arrivai au coin de ma rue, et cette vague de sécurité m’envahi lorsque je le vis accoudé au capot de sa voiture.

Je vins près de lui.

- Salut, tu as l’air en forme !

 

- Oui, c’est vrai, j’ai la pêche aujourd’hui avouais-je

 

- Serait-ce à cause de moi ? demanda-t-il avec son petit sourire narquois

 

Avant que j’aie eu le temps de répondre, il s’était emparé de ma main pour m’escorter jusqu’à la place passagère de son auto. Je cédais, ne tentant pas de me débattre sous son emprise, le contact avec sa peau m’était agréable. Sa main était douce et chaude, comme un gant en laine qui vient d’être chauffé.

 

J’étais installée et lui aussi à la place conductrice, il mit le contact, et nous roulions vers Monaco. Le silence avec lui n’était pas lourd, il n’était pas nécessaire de le combler.

Cependant, il alluma la radio, et nous écoutions à présent « Where I Stood » de Missy Higgins. Aussitôt que la chanson démarra, il s’empressa de me demander :

- Tu connais ? 

 

- Oui, et c’est l’une de mes préférées.

 

- Oui, cette chanson est magnifique murmura-t-il, il me regardait dans les yeux, ne regardant même plus la route ni où il allait, mais il réussissait à faire les 2 : me contemplait et conduire, je ne savais pas comment il faisait, mais je m’en fiché. Je profitais de cet instant.

Néanmoins, la peur et le doute prirent le dessus.

 

- Tu devrais quand même regarder la route, sa sert parfois lui dis-je en souriant

 

Il ne me lâchait toujours pas des yeux.

 

- Tes yeux sont si…fascinant et époustouflants, je n’arrive pas à… (Il hésita un moment puis reprit) deviner ton avenir, tu es si imprévisible. Dit-il ça avec douceur

 

- Eh bien, merci du compliment...On ne me l’avait jamais dit, mais tu as tort sur un point.

 

- Lequel ? répondit-t-il surprit

 

- Je ne suis pas imprévisible, je vis au jour le jour, certes mais tout mon entourage te dira que je suis le quotidien de tous les jours.

 

- Tu n’as pas bien compris apparemment, mais ce n’est rien, tu comprendras tôt ou tard. me confia-t-il d’un air amusé par ma réponse.

 

Je ne répondis pas face à cette affirmation, je réfléchissais à cette phrase « tu comprendras tôt ou tard », que voulait-elle dire ?

Même si je me sentais en sécurité à ses côtés, je fusse rassurée lorsque que ses yeux se déposèrent de nouveau sur la route.

J’avais dormi presque tout le trajet. Il me réveilla.

 

- Aude…Aude, nous arrivons dans 15 minutes, nous sommes à la frontière me susurra-t-il à l’oreille.

 

J’ouvris les yeux, et regagna la réalité. Une très belle réalité.

 

- Oh…merci…j’ai dormi…longtemps ? Arrivais-je à chuchoter

 

- Oui, pratiquement tout le trajet, tu t’es exactement endormi à la fin de notre conversation, je ne savais pas que parler te demander des efforts. répondit-il tout en se moquant

 

- Figure-toi qu’avec les examens de fin d’année, je ne dors pas beaucoup ! Rétorquais-je agressivement. Mais visiblement, ma petite scène l’avait encore plus amusé.

 

- Tu sais quoi ? Articula-t-il

 

- Euh…Non, mais je vais bientôt le savoir, je présume.

 

- Tu es magnifique quand tu essaies d’être en colère. Me souffla-t-il

 

Quoi dire ? Quoi répliquer face à ça ? J’étais à la fois en colère et euphorique, il venait de m’avouer qu’il me trouvait belle !! Même s’il venait aussi de découvrir que je n’arrivais pas à être en colère contre lui… Je choisis donc de ne rien dire, de ne pas protester.

De toute manière nous étions arrivés. Nous pénétrâmes dans la sublime ville de Monaco, je n’avais jamais eu l’occasion d’y aller. J’étais émerveillée.

 

Lui, circuler dans la ville, comme si il y était né. Je le contemplais, plutôt je contemplais son expression, une expression de contentement, je devinais qu’il aimait beaucoup cette ville.

 

Après s’être garés le long d’un trottoir, nous marchions dans les rues, il s’arrêta devant de grandes grilles fermées, à côté un panneau signalé «  Parc Municipale fermé ».

Anthony me regardait et je compris immédiatement son intention.

 

- N’y pense même pas, tu ne me feras pas faire ça, c’est fermé pour une bonne raison. Hoquetais-je

 

- Laquelle ? Prononça-t-il calmement

 

- Ben…j’avoue que je ne la connais pas, mais nous sommes en plein jour, tu n’y penses tout de même pas !

Il me prise par l’épaule me serrant contre lui, et mon cœur s’emballa de nouveau.

 

- Calme-toi Aude, tout se passera bien, je suis là murmura-t-il

 

- Mais nous sommes en plein jour radotais-je

 

- Ne t’en fais pas pour ça trancha-t-il

 

Je le regardais droit dans les yeux, ne protestant pas, je cédai, avec une totale confiance en lui.

Après avoir vérifié qu’il n’y ait personne dans la rue, il me fit la courte échelle et nous escaladâmes ensemble l’immense grille.

Il était déjà de l’autre côté, tandis que j’étais encore perchée en haut de la grille, je faillis tomber mais il me rattrapa dans ses bras musclés et sculptés dans le marbre. Une légère brise ébouriffa ses cheveux couleur cuivre.

 

- Suit moi, tu ne vas pas être déçu  me lança-t-il

 

J’obtempérai.

 
 
     
     
 
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