Xavier AZERTY était un clavier on ne peut plus ordinaire : clavier d’origine Chinoise et de nationalité Française, âgé d’environ 5 ans. La vie de Xavier était une vie que l’on aurait pu croire être une vie de clavier banale. C’était du moins ce qui semblait à toutes les personnes qui le rencontrait. En effet, disposé devant un écran d’ordinateur, au dessus d’une unité centrale de PC, fonctionnant avec un logiciel Windows XP, n’y avait-il rien de plus commun que ça ? Tout paraissait normal. Cependant, si l’on écoutait attentivement entre 3h30 et 4h du matin, à l’heure où peu sont réveillés, on pouvait entendre des gémissements… A condition bien sûre d’avoir une très bonne audition, ne croyez pas que ces gémissements eurent été bruyant. Ainsi, de faibles plaintes pouvaient être entendues… Ne vous demandez pas plus longtemps d’où elles provenaient, je vous le dis : de Xavier le clavier. Pourquoi, vous demanderez-vous, oh pourquoi, un clavier peut-il geindre ? Mais pour beaucoup de raisons mes chers amis. La vie de Xavier n’était pas aussi rose que l’on aurait pu le croire. Impossibilité de se reposer, étant relâché seulement quelques heures, entre 4h et 7h du matin, subissant une musique, parfois barbare, parfois immonde, à toute heure de la journée, et de la nuit aussi. Aucun repos. Sans compter bien sûre, que ses maîtres, lui tapaient dessus sans s’arrêter, bien souvent, en le salissant, en le graissant, si bien qu’il en arrivait à se demander comment il faisait pour ne pas tomber malade sous tous ces microbes. Cependant, je ne vous ai pas encore dévoilé le pire. Il était gavé. Toute substance passant par là était bonne à lui donner. Du croissant, au yaourt, en passant par la salade, le pain, les frites et bien d’autres. Il admettait cependant préférer les fraises, bien qu’il n’eut pas la force en général d’en avaler une miette. Et c’est en pensant à tout cela, à cette vie pas si rose que cela, qu’il arrivait à Xavier de pleurer. Heureusement, depuis peu, il réussissait à filtrer et à déchiffrer les informations circulant à travers lui. Et, grâce à une certaine Shoune, la maîtresse d’un autre clavier maltraité, il savait maintenant qu’il n’était pas seul dans cet situation, et qu’il ne fallait pas se laisser abattre. ~The End~ Pour Shoune bien entendu... |