Une histoire que j'ai écrit il y a trois ans déjà j'avais jamais pensée la faire lire jusqu'aujourd'hui...Bonne lecture ^^

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  Les murs sont blancs, le sol est blanc, la lumière tombante sur leurs chemises est blanche. Leurs peaux sont trop blanches, leurs cheveux trop grisonnants.

 Ces gens, je ne me rappelé plus très bien d'eux, ils m'annoncent que quelqu'un veut me voir, ça doit être surement cet homme, il vient souvent presque toujours quand la lumière de la fenêtre devient aveuglante. L'homme rentré je me souviens pas de lui, enfin quelques souvenir ressurgissent quand il me sourit avec ses lèvres délicates, qui est ce? Je le regarde, je veux me souvenir, je me souviens de ce visage je me souviens de cette vie puis d'un coup je me retiens dans cet élan vers le passée, quelque chose est faux, je me renferme, je baisse les yeux car je me suis souvenu pourquoi j'ai voulu tout oublier, alors j'oublie de nouveau. L'homme caresse ma joue avec un air triste, pitié dans les yeux, ça me révolte.

 Je recule, je me blottis de nouveau dans mon coin blanc. Il retire sa main, il soupire.

-Tu nous manques, reviens vite... Je t'aime, il le murmure presque, il continue de me dire a quel point mon être lui manque, mais dans ces yeux je vois toujours la même chose, cette même chose que chez ces gens en blanc, chez beaucoup d'autres personnes, en fait je ne vois rien dans leurs yeux c'est effrayant et désolant. Un corps dépourvue d'étincelle. J'ai l'impression d'être en face d'une coquille vide qui me parle qui me dicte ce qu'elle a enregistré auparavant, cela me rend fou.

 L'homme doit partir alors il porte encore une fois sa main sur ma joue, me force à tourner la tête vers lui, m'oblige à le regarder, m'embrasse. Puis se levé, et part en ouvrant le mur pour partir dans les ténèbres. J'ai cru le voir pleurer mais cela fait si longtemps que ce jeu ne fait plus effet sur moi. Il n'y a rien a l'intérieur de lui, il est vide comme la plupart de ces gens qui m'entourent il ne m'intéresse donc pas.

  Autre personne qui me rend visite quand la lumière faiblit un peu est une grande femme, les lèvres aussi rouges que ses yeux. Elle me parle, alors je la regarde je suis certain qu'elle veut que je redevienne comme eux, une coquille vide forgé par leurs soins, cela me révolte de nouveau, mais je reste calme, je l'écoute raconter sa journée, son travail , sa vie. Je m'approche d'elle, et elle semble surprise je souris en me penchant vers elle. Je chuchote quelques mots qu'elle peut a peine entendre et qu'eux, les gens en blancs, ne peuvent entendre sauf s'ils augmentent le son et encore ils ne pourront jamais entendre le sens de ces mots... Imbéciles.

-Je ne veux pas.

  La femme reste fige un moment la bouche légèrement entrouverte. Elle me lance un regard noir, ah voila ce que je cherchais elle vient de se réveiller, pas pour longtemps, non, quelques secondes, mais ces quelques secondes suffisent pour la voir sortir de cette normalité imposé. Son visage reprend les couleurs, ses yeux aussi, la flamme danse en me regardant, alors avant que la flamme ne s'éteigne je l'embrasse sur la joue et je retourne sur mon lit en face d'elle. La colère

 Elle reprend son ton habituel c'est-à-dire pleurnichard ainsi que son rôle de mère. Elle pleure puis court vers ces ténèbres derrière le mur.

-Mon fils, Mon fils... ses cris parviennent jusqu'à moi. Et moi tout a ce que je peux penser c'est la flamme que j'ai vu dans ces yeux. Si chaude elle me donnait envie de rire, de vivre mais elle avait commence aussi à me réveiller.

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  Des fois on m'autorise à sortir de la chambre, cela arrive souvent quand la lumière de la fenêtre n'est qu'un souvenir pour les uns ou bien un espoir pour d'autres. Il laissent la porte ouverte vers un endroit aussi blanc que la chambre, ils appellent cela avec crainte"le couloir aux fantômes" . Je sors rarement, par moment juste pour voir si je suis toujours aussi seul, ou juste pour observer, mais les "autres" sortent toujours, ils viennent me voir, des fois ils me racontent leur vies passées alors j'écoute. D'un cote j'admire ces personnes ils rayonnent de cette chaleur, de l'autre côte ils m'effrayent car ils ont tellement brillé qu'ils se sont consumés. C'est peut être pour cela que je les attire, je ne suis pas encore comme eux, mais je ne suis pas non plus comme ces autres gens froids. Des fois j'ai l'impression d'être un point de transition qui vacille entre les deux mondes, non ce n'est pas une impression, c'est ce que je suis. Ma conscience tient qu'à une flamme. Oui cette flamme la est bien trop forte pour être éteinte si facilement, elle me fait vivre, me fait observer, me fait constater, elle pense pour moi... elle est moi... donc on est moi. Cette idée me fait éclater de rire.

-Me voici pensant comme eux.

  J'avance dans ce couloir, une chambre m'attire souvent ces derniers temps, j'entre, le propriétaire de la chambre doit être à son habitude planqué sous le lit en gémissant des paroles incompréhensibles. J'aime bien cette chambre elle est presque identique à la mienne sauf la fenêtre, qui n'est pas au plafond, d'ici on peut voir la ville et non cette lumière aveuglante. On peut aussi distinguer le ciel de la terre ce que je trouve magnifique, je monte sur le lit pour mieux apprécier le spectacle, les murmures sous le lit deviennent inquiétants.

- Inutile, inutile tout est inutile...

 Je continue mon élévation, ce soir c'est la pleine lune , elle est rouge sang. Un cri me sort de nouveau de ma contemplation.

-Arg c'est inutile!!!

 S'il continue ainsi ils vont devoir venir ici, alors il faut que je sorte de cette chambre , que je quitte ce paysage, ce calme. Cela me rends triste pourquoi il ne profite pas de cette vue, de ce moment? L'envie. Quel idiot.

 Ce trou noir au plafond de ma chambre me rappelle une cave ou on descend de temps en temps. Je crois que je ne remonterais jamais. Je m'endors.

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Le chapitre suivant je le retappe la semaine prochaine si cela interesse quelqu'un. ^^