Ceci est un OS yaoi ce qui sous entend que les relations entre hommes y sont explicites. Si cela vous gêne, mieux vaut passez votre chemin. Au autres, bienvenue ! ^____^ Il me semble nécéssaire de rappeller que les personnages de cette histoire appartiennent à J.K Rowling. Je me dois aussi de remercier BlackNemesis car je ne sais pas si je serais venu à bout sans ses encouragements. o*O*o Connard ! C’est tout ce qu’il m’a laissé ! Une putain de paire de lunettes ! Mais bon, ce sont celles du grand Harry Potter. Excusez du peu ! Il a fallu qu’il joue les héros ! Encore une fois ! C’est sûr, le monde est sauvé mais moi qu’est-ce que je fais maintenant ? J’aurais préféré qu’il me foute la paix à moi. Il aurait dû me haïr. Mais il est venu me parler (il devait être malade ce jour là.), je l’ai entendu et je l’ai écouté même (J’aurais peut-être dû m’inquiéter et aller consulter Pompom après ? Non ?). On avait rien en commun jusque là… Jusqu’au jour où j’ai perdu mes parents moi aussi. Tués par Voldemort, eux aussi. Tiens ? Je peux le dire maintenant ! Comme quoi il m’a déteint dessus le petit Potty. Je devrais peut-être aller postuler chez Gryffondor finalement ? Comment a-t-il pu avoir une telle influence sur moi ? A croire que tout à coup, il voyait tout de moi, comme si ses lunettes étaient enchantées. Je me marrais bien avec lui, les journées étaient moins longues. Des Serpentards et des Gryffondors à la même table. Qui l’aurait cru ? On a mis longtemps à convaincre les autres. C’est vrai quoi, tous ces allers-retours, ça devenait gonflant à la fin. Et puis, si nous on pouvait sans se foutre sur la tronche, nos amis pouvaient aussi non ? Et ses potes ne sont pas si nuls que ça tout compte fait. Même Weasley a ses bons côtés… mais faut pas le regarder manger… pardon bouffer ! Et Granger est la seule personne avec qui je peux avoir une conversation d’adultes ! C’était bien cette époque. Et un jour, les choses ont changé. Un jour, je l’ai vu sans ses lunettes, il sortait de la douche après l’entraînement de Quidditch. Comme souvent, prêt avant lui, je l’attendais. C’est comme si ce n’était plus le même. Ca n’a duré qu’un instant car il les a remises très vite et a fini par s’habiller. Mais c’est dingue ce qu’il a pu faire chaud dans ce vestiaire tout à coup ! Je n’ai pas compris tout de suite. C’est devenu un jeu après. Comment lui faire enlever ses lunettes. Une partie de Quidditch, une bousculade quand on entrait dans la grande salle. C’est fou ce que mon verre m’échappait souvent des mains ! Mon assiette aussi d’ailleurs. Des potions qui explosaient, sans que je sache pourquoi bien sûr. Une petite bagarre amicale… Ce n’est que maintenant que je réalise, il ne s’est jamais mis en colère. « Jeux de mains, jeux de vilains », disait ma grand-mère. C’était devenue une obsession. Je voulais voir ses yeux et cet autre Harry. Là, j’ai commencé à avoir peur. Pas lui. Lui, il avait compris. Un Gryffondor qui percute plus vite qu’un Serpentard, ce n’est pas quelque chose qui arrive tous les jours ! Il venait de finir son entraînement et me rejoignait comme souvent en haut des gradins pour boire un coup. Je dois le reconnaître, il n’était pas mauvais. Et il n’avait pas chaumé ce jour-là. C’est là qu’il m’a mis ses lunettes entre les mains pour enlever son pull. J’attendais ce moment où je verrai émerger sa tête de là, cet instant avant qu’il ne me les reprenne. Sauf qu’au lieu de ça, il m’a regardé bien face sans dire un mot. Il a approché son visage du mien et pendant que je le regardais avec les yeux ronds comme des soucoupes, il m’a embrassé. Je suis resté comme un con pendant un instant avant de lui foutre un pain et de me tirer vite fait de là. Je venais de comprendre. Et ça ne me plaisait pas du tout ! C’était un mec, ok. Pas que je n’avais pas essayé quelques trucs avant, même si je restais plutôt branché nanas. Mais là, c‘était du sérieux. J’avais peur. De quoi ? De perdre un ami ou d’aller plus loin ? Je ne savais pas trop. Même en me submergeant de boulot, la tête à fond dans les bouquins et isolé de mes amis, je n’arrivais pas à oublier ce regard à ce moment là, ni son baiser. Je le sentais toujours plusieurs jours après ! Une vraie midinette ! J’évitais Harry au possible après ça. Il ne semblait pas me courir après non plus en fait. Je ne savais pas si j’étais soulagé ou déçu qu’il ne vienne pas. C’est Pansy qui m’a sorti de mon antre. Traîtresse ! J’adore cette fille ! Elle a débarqué comme un boulet dans ma chambre en me disant qu’Harry avait été blessé lors d’une attaque des mangemorts. Je crois que je n’ai jamais couru aussi vite jusqu’à l’infirmerie. Et je suis tombé sur une bande de Gryffondors complètement hilares et un Harry aussi étonné que moi. Ils sont repartis aussi vite que je suis arrivé et c’est Blaise qui a refermé les portes. Deux moldus avec de jeunes plans de mandragores entre les mains, n’auraient pas été plus ridicules que nous en train de nous regarder chacun à un bout de l’infirmerie. J’avais devant moi le Harry apprenti héros / sorcier en train de balbutier de vagues excuses, ce grand gars dégingandé, toujours habillé de fringues trop grandes pour lui. Mais dans cette main qui remettait ses cheveux en place, dans ce soupir qui soulevait sa poitrine, dans ce regard qu’il m’a lancé, il était là. Ce Harry, celui que j’avais entrevu de courts instants ces dernières semaines. Comment franchit-on le fossé de la peur ? On prend son élan et on saute. Cette fois, c’était mon tour. Je suis allé le chercher. Etrange comme le temps s’allonge dans ses moments là. Il m’a regardé m’approcher sans un mot, n’a plus bougé. Il m’a laissé prendre ses lunettes. Il était là, juste pour moi. Ce regard qui me parlait, qui faisait battre mon coeur plus vite, qui me déshabillait. Cette fois, c’est moi qui l’ai embrassé. Intense, c’est comme ça que je me souviendrai toujours de notre relation. Harry avait plus d’expérience en matière de mecs, de sexe aussi. Pas de doutes là-dessus ! N’étais-je pas censé être la version masculine de celle qui sait tout pourtant ? Il m’a fait découvrir des sensations que je n’aurais même pas imaginé. Il m’accordait autre chose aussi, d’infiniment précieux ... Il me donnait de lui. Il m’avait offert ses peurs et ses espoirs en tant qu’ami. Il m’a abandonné ses désirs en tant qu’amant. Il m’a montré un autre Draco. A travers ses yeux, je n’étais plus le même. J’étais un trésor. Bon, je le savais déjà en fait mais …Mais pas comme je le croyais. Je ne savais pas que ma fierté (susceptible moi ? Jamais !) était mignonne. Mignon et Draco dans la même phrase, c’est comme si une heure de cours avec Hagrid pouvait devenir passionnante. Totalement improbable ! Je découvrais que j’étais jaloux. De la proximité de ses voisins de chambre, de ses coéquipiers de Quidditch, d’Hagrid ! Et même parfois de Granger et Weasley, car ils partageaient son histoire depuis longtemps. Et Harry qui trouvait ça mignon. J’eu presque envie de chercher la définition de ce mot dans un dico. Car je finissais par avoir des doutes quant à son sens réel ! Pourtant il n’y a que moi qui, la nuit tombée, pouvais lui prendre ses lunettes. Quand il posait ses mains sur moi, je savais que j’avais peur pour rien. Il se faisait un devoir de me rappeler à quel point j’étais celui qui le faisait vibrer. Il me montrait que j’étais le seul qui l’avait tout entier. Maladroit était notre amour aussi. Car si fort. Etait-ce cette guerre qui lui donnait cette puissance ? Ne plus être aussi libre, penser pour deux, à deux. Cela m’a fait peur souvent. Pourtant l’éventualité de le perdre me rendait malade de rage et de terreur. Je pris conscience du poids que pesait cette putain de prophétie sur ses épaules. Et Dumbledore qui la lui rappelait si souvent !! J’étais parfois agacé par son esprit du devoir si intransigeant. Ce besoin vital qu’il avait de se faire reconnaître auprès des autres pour exister car cela me renvoyait à ce que j’avais toujours eu sans me battre pour cela. Une famille. Il me mettait sur les épaules une charge dont je ne voulais pas, celle de protéger ses amis. Mais comment pouvais-je lui refuser cela ? Il me demandait de protéger un de ses plus grands trésors. Mais toi, qui t’a protégé ? Tu ne nous en as pas laissé l’occasion, ni à moi, ni à tes potes. Imbécile ! Mais pour tout cela, je me levais tous les matins avec cette impatience, cette envie d’en savoir plus, d’aller plus loin encore. J’en avais le cœur qui battait d’anticipation. Souvent réveillé avant lui, j’attendais qu’il ouvre les yeux pour voir tout ce que j’allais découvrir ce jour. Mais tu n’ouvriras plus les yeux maintenant. Je me surprenais à imaginer l’avenir avec lui. C’était un luxe qu’on ne voulait pas s’autoriser pourtant, ni les uns, ni les autres. Mais comment avancer autrement ? Je poussais même Ron à ne plus jouer les carpes devant Hermione et à lui dire ce qu’il ressentait. Grand moment de gloire où un Weasley m’a dit merci avec la plus grande sincérité ! On attend toujours ce jour décisif où on pourra dire que c’est fini. La guerre est terminée. Mais Voldemort et ses sous-fifres ont continué longtemps à nous rendre la vie difficile, multipliant les attaques éclairs. C’était avant tout une guerre des nerfs et il était en train de gagner. Le monde sorcier s’effilochait, se désagrégeait. Mais tu connaissais bien ton ennemi et son ego démesuré. Il ne pouvait pas continuer longtemps à se cacher. J’aurais voulu être là pour voir ça. Pour voir ce moment où il a compris qu’il allait vraiment crever cette fois. Je n’ai pas vu la rage qui t’habitait, qui t’a poussé aussi loin. Au point d’employer les grands moyens. Malheureusement, on ne peut que deviner car tout est dévasté. On ne peut que reconstituer les faits qu’en fonction des miettes d’indices que tu as laissé derrière toi. Comme ce livre que tu as volé aux mangemorts eux-mêmes. Il y avait en toi, un côté serpentard que je n’avais pas soupçonné. Tu as décidé de combattre le mal par le mal. Tu as fait fort, je dois le reconnaître. Il ne reste plus grand-chose de la vallée. Je t’avais déjà vu à l’œuvre lors de précédentes attaques mais je réalise trop tard à quel point tu étais doué. Combien de temps as-tu travaillé ces sorts ? On ne le saura sans doute jamais. Toi et ton sens du sacrifice à la con ! Un jour, j’ai été réveillé par les cris dans le couloir. Tu n’étais pas là. Tout le monde courrait dans les couloirs, en direction de la grande salle. J’ai supposé que tu étais déjà là-bas. Mais je ne t’ai pas vu. Il y avait là Dumbledore entouré de plusieurs aurors et de certains membres de l’Ordre du Phénix. Il semblait défait, plus vieux. Il était blessé. Et il n’était pas le seul. Tous les membres du Phénix présents étaient dans un sale état en fait. Je n’arrive pas à réaliser. Je n’arrive pas à réaliser que tu es parti seul cette nuit là. Que tu lui as envoyé un message qu’il ne pouvait pas ignorer. A sa manière. C’est grâce à des témoins, pourtant à des kilomètres de là que l’on sait que tu as envoyé un Phénix flamboyant dans le ciel. Puis, ils ont vu des explosions de lumières, ils ont senti la terre trembler. C’est Dumbledore qui nous a expliqué la suite. Il a fini par découvrir ce que tu avais projeté de faire. Severus lui avait signalé le vol. Mais il ne pouvait plus t’arrêter à ce moment là. Alors avec les membres de l’Ordre du Phénix, il t’a épaulé au mieux. Si toi, tu étais venu seul, Voldedmort non. Mais les mangemorts ne sont pas allés plus loin. Il nous a dit que pendant la bataille, il y avait eu une explosion qui les avait tous renversé. Beaucoup de mangemorts en ont profité pour s’enfuir. Malheureusement. Dumbledore et les survivants, une fois les mangemorts restants immobilisés, se sont dirigés vers la source de l’explosion. Pour n’y trouver qu’un immense cratère et deux corps. Du moins ce qu’il en restait. Alors quoi Harry ? Tout s’arrête là ? Dumbledore est venu nous voir après. Il nous a dit qu’on avait le droit de savoir. Que s’il avait laissé Harry trop longtemps dans l’ignorance, il ne ferait pas la même chose avec nous. Il nous a expliqué ce qu’il avait déduit avec ce fameux livre et d’autres retrouvés dans une vieille salle de classe. Des sorts et même une potion. Dangereux, rares et puissants. Dont trois sorts, qui ont déterminé une partie notre avenir. Un pour isoler. Un pour emprisonner. Le dernier pour détruire. Un pour vous isoler, lui et toi, du monde extérieur. C’était une première prison hors du temps et de l’espace. Aucun de vous deux ne pouvait plus sortir, personne ne pouvait entrer. Dès le départ, tu savais qu’il n’y aurait pas d’issue. Tu l’avais choisi. Un pour emprisonner. Tu te méfiais de sa puissance. Comment as-tu pu l’emprisonner avec ton esprit ? Comment as-tu fait pour l’ancrer dans ta tête ? J’oublie toujours que tu as souvent partagé ses souvenirs. Le dernier pour détruire. Détruire par le feu avec la plus grande puissance possible. Il ne pouvait en réchapper cette fois. Ce sort nécessitait également une potion. Tu as gagné l’admiration de Parrain avec cela ! Tu imagines ! Même la sphère qui vous isolait n’a pas pu contenir complètement une telle puissance. Tu as réussi Harry, tu l’as eu finalement. Je suis retourné dans ma chambre après. Les autres voulaient que je reste avec eux mais je ne pouvais pas. Je voulais être là où tu étais, il y a encore quelques heures. Il y avait ta brosse à dents encore sur le lavabo, ton tee-shirt par terre, celui que j’avais déchiré hier dans ma hâte de te l’enlever. Il y avait ton dernier devoir de potions sur lequel tu m’as supplié de t’aider. Je te voyais partout dans la pièce, tu étais là. C’était l’illusion que je voulais conserver encore quelques instants avant de me prendre la réalité en pleine face… Et c’est là que je les ai vues. Tes lunettes et la lettre. Tu t’étais enfin décidé à utiliser le sort pour ta vue on dirait Je ne pouvais pas les toucher. Tu n’étais pas là. J’ai pris la lettre mais j’étais incapable de l’ouvrir. J’imaginais déjà tes excuses minables pour ne m’avoir rien dit. Tes « je veux te protéger », les « il faut que je le fasses ». Je ne voulais pas lire ça. Je ne voulais pas te haïr. Qu’est ce que je devais faire maintenant ? J’ai reposé la lettre près des lunettes et je suis parti marcher dans le parc de l’école. Je ne sais pas trop combien de temps j’y suis resté. La nuit tombait quand je suis rentré. Et tout compte fait, j’ai accepté la proposition de nos amis. Moi aussi, j’avais besoin de t’évoquer dans nos souvenirs communs. De savoir ce qu’on allait devenir aussi, de savoir si cette guerre allait prendre fin. Ou pas. T’as gagné, je le reconnais. Je les aime tes Gryffondors ! Mais ça, ça restera entre nous. C’est devant ce gros morceau de pierre que j’ai vraiment réalisé. Sur cette stèle, gravé d’un vif d’or, il y avait ton nom. Ils étaient nombreux à venir te rendre un dernier hommage comme on dit. Tous ces grands sorciers renommés. Bandes d’hypocrites ! Vous êtes surtout heureux et soulagés d’être en vie oui ! Harry vous a débarrassé d’une sacrée épine dans le pied. Celle que vous ne vouliez pas voir ! C’était toi qu’on venait d’enterrer là-dessous. Mais je ne pouvais pas te dire adieu comme ça. C’est pour cela que je suis venu ici après ton enterrement. Sur les gradins du stade de Quidditch. Tout en haut. Là où on était seuls. Là où il y avait du vent qui nous rafraîchissait si bien après un entraînement d’enfer. Je les avais avec moi cette fois. J’ai posé tes lunettes à côté de moi sur le banc et j’ai enfin ouvert cette lettre : Draco, J’aurais de la chance si tu ouvres cette lettre. J’espère que tu le feras. Oui je suis un enfoiré qui t’a laissé derrière, je sais. Tu ne veux pas le lire, j’en suis sûr mais oui Draco, il faut que je le fasse. Je vois bien à quel point Dumbledore est épuisé. Lutter contre Voldemort tout en essayant de convaincre le Ministère de la Magie de la menace réelle qui pèse sur nous tous est une lourde tâche, même pour lui. Même si je le reconnais, Snape est d’une aide précieuse. Je t’interdis de lui répéter, ça ! J’ai déjà perdu Sirius l’année dernière, je ne veux pas perdre Remus. Il est le seul lien qui me reste avec ma vraie famille. Je ne veux plus avoir peur pour Hermione, Ron et même tout le clan des Weasley, comme tu dis. Ils sont la seule famille qui me reste. Je ne veux plus avoir peur à chaque fois que tu vas simplement à Prés-au-Lard avec Hermione pour chercher des livres. Tu as subi trois tentatives de meurtres ces deux derniers mois. Tu payes déjà le prix pour le passé de ta famille, ça suffit. C’est de plus en plus difficile, tu sais. Je t’en ai peu parlé mais ses attaques à l’intérieur de mon crâne sont incessantes. Au point de ne plus savoir si ce sont mes rêves ou des visions qui me viennent de lui. Je lutte mais sa haine me gagne. J’avais l’impression d’être fort mais je deviens simplement plus dur, plus violent avec le temps. Vous êtes près de moi, tu es là mais j’ai l’impression de m’éloigner de vous chaque jour un peu plus. Tu te souviens de la dernière attaque à Londres ? Les morts étaient plus nombreux que les prisonniers. J’en ai tué beaucoup et j’étais heureux qu’ils crèvent ! Je ne sais pas à quel moment, j’ai commencé à ne plus rien ressentir face à la mort de ces gens. J’ai peur de ce que je deviens. Je crains aussi un jour de me réveiller à côté de ton cadavre car il aura réussi de nouveau, à s’emparer de moi. Je deviendrais fou si cela arrivait ! Le sais-tu ? Tu n’es plus en sécurité avec moi tant que Voldemort sera en vie. Il ne semble même pas avoir peur de l’Ordre du Phénix. Mais d’un écolier en magie de seize ans, oui. Il a fait de moi son rival, je ne peux pas l’ignorer et rester là sans rien faire. Oui je sais ! Mon foutu syndrome du héros. Alors, je vais aller là où il ne m’attend certainement pas, sur son terrain. Dans son repaire, dans ses méthodes. Et je vais en finir une bonne fois pour toutes avec cette chose qui vit depuis trop longtemps ! Il a trop souvent décidé de ma vie, je déciderai de sa mort !! Il est beau le héros hein ?! Hermione, Ron le cherchent toujours en moi. Ils s’en défendraient s’ils lisaient ceci. Ce sont eux, qui sont toujours là pour moi la plupart du temps. Mais il y a toujours cette petite lueur au fond de leurs regards. Ils essayent de ne pas la montrer mais je l’ai surprise parfois. Quand j’ai surpris ton regard sur moi la première fois, j’ai aimé cela. Tu es le seul qui est venu chercher autre chose. Le seul dont je ne pouvais pas me cacher, qui me voyait comme un humain. Dans toutes ses faiblesses. On s’habitue à avoir des lunettes, elles font partie de nous au bout d’un moment. C’est une étrange sensation que de t’écrire sans elles. Elles commençaient à me gêner pourtant. Dans les combats surtout. Mais je voulais que tu me regardes, que tu t’approches de moi pour me les voler encore une fois. Que je puisse profiter de toi à mon tour. Alors, je les ai gardées ces derniers mois, uniquement pour cette raison. Pour voir cette chaleur que promettaient tes yeux. Celle que je vais emporter avec moi cette nuit. J’en ai besoin. Ne me déteste pas, s’il te plait. Prends soin d’eux tous pour moi. Et je t’en prie, laisses les s’occuper de toi aussi. Je t’aime Draco. Tu n’avais pas le droit Harry de m’enlever ce choix. Tout ce qu’il me reste de toi, de nous maintenant, ce sont tes lunettes… *-**-*-*-**-***-*-*-*-***-**-*-**-***-*-*-*-**-*-* -A ton avis, Hermione, ça fait combien de temps qu’il est là haut ? -Depuis ce matin. Il s’y est dirigé juste après l’enterrement, il me semble. -On devrait peut-être le rejoindre maintenant, non ? -Tu t’inquiètes pour lui, la belette ! C’est nouveau ça ! -Oh ! Ca va ! Bon on reste là où on y va ? -Il n’a pas tort pour une fois. -Tu vois, Blaise, même Pansy est d’accord avec Ron. -Et on va lui dire quoi, Mam’zelle Je-sais–tout ? -Rien. Mais au moins il ne sera plus seul. - Et puis ça aurait plu à Harry. |