PLUS … Redorons les blasons ! Plus Serpentard que moi … Il est plus serpentard que moi encore ! Et quand je dis ça, je le pense vraiment. Étonnant non ? Qui aurait pu penser que moi, Drago Malefoy, prince des serpentards allait dire ça ? Et bien je le clame haut et fort, malgré qu’il ne soit pas dans ma maison il l’est bien plus que moi. De quoi Potter ? Mais qu’est-ce que Potter à voir là-dedans ? Aucun Gryffondor n’aura jamais l’étoffe d’un serpentard à mes yeux, alors pourquoi me parlez-vous de lui ? Non, quand je dis qu’Il est plus serpentard que moi, je parle de Lui : Starius Skly Vous ne connaissez pas ? Et bien je vais me charger de vous faire passer cette erreur. Starius Skly, seize ans, allant sur ses dix-sept, des cheveux noirs et des yeux gris perçants, intelligent et plus sournois que moi, serdaigle qui plus est. Mais malgré cela plus serpentard que moi. Bien qu’en apparence les gens puissent croire qu’on ne se parle pas, je ne pense pas avoir meilleur ami que lui. Sauf sur le sujet Potter, où là je vois bien pourquoi il est serdaigle et non serpentard. Au moins il ne lui voue pas un culte ou une quelconque attention particulière, il est juste aussi susceptible que moi, mais encore plus froid et rancunier. Moi je le suis juste avec Potter et sa bande, mais lui … je me souviendrais toujours de la fois où c’est moi, son meilleur ami, que sa colère visait. Je vous l’assure, il est Vraiment plus serpentard que moi ! Toutefois, cela ne m’étonne pas, après tout nous sommes cousins. Enfin, nous sommes éloignés de trois degrés dans la famille, mais sa mère porte bien le nom des Malefoy. Il est de sang pur tout comme moi, ses parents sont aussi mangemorts que les miens, mais je l’envie, lui il a eu le choix. Moi non. Mais je ne suis pas là pour parler de moi et je commence à en avoir marre d’écrire, mais bon, il fallait bien que je présente celui qui m’avait offert ce journal intime, alors voilà c’est fait. Je stoppe ma plume dans son parcours sur le parchemin sec et la dépose délicatement sur mon bureau, veillant à ne pas répandre de l’encre partout. J’admire un instant les fines lignes savamment entrelacées que je viens d’écrire, l’encre émeraude luisant faiblement à la lumière de la bougie qui éclaire encore doucement mon bureau. Mes paupières menacent de se fermer définitivement de sommeil et je m’étire légèrement, referme mon journal noir au bord argenté, garnis d’entrelacs élégants au blason des Malefoy puis le range à sa place habituelle, sous mon lit, coincé entre les lattes de bois pour que personne ne le trouve. Non pas que j’y inscrive des secrets croustillants de ma vie, mais par simple habitude. Je faisais ça aussi avec l’ancien … celui ou le « moi » d’avant écrivait … celui de quand j’étais un mangemort. |