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Prologue. L'Annonce
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Bien, alors les personnages, sauf ceertains, appartiennent à Mrs JK Rowling. Les couples prévus sont: Harry Potter/Draco Malfoy & Hermione Granger/Ron Weasley. Le Rating est T, parce que certains passages seront sombres, d'autres plutôt érotiques; bref. Je vous souhaite une bonne lecture, et j'espère que ça vous plaira. ______________________________________________________________________
Peuvent-ils m’entendre? Sentent-ils ma présence en ces lieux? Hermione sait-elle que le vent qui fait virevolter ses cheveux n’est autre que mon souffle? Ron ne voit-il donc pas mon reflet dans l’eau du lac? Comment savoir? Ma voix n’est plus, mon corps n’est plus. Je n’ai plus que mes yeux, qui scrutent ces visages éplorés ou fermés. Je n’ai plus que mon esprit, qui analyse la situation.
Seule la voix de Minerva McGonagall s’élève dans le parc ensoleillé de Poudlard, interrompue à intervalles réguliers par un sanglot qu’elle étouffe avec peine dans son mouchoir. Même les oiseaux semblent s’être tus. Lorsque Minerva s’arrête pour reprendre contenance, un silence de plomb s’abat sur l’assemblée. Seule la plume de Rita Skeeter se fait encore entendre, malgré les regards haineux que lui lancent une dizaine de personnes. La professeur de métamorphose se reprend.
« Après plusieurs semaines à espérer un retournement de situation, le Ministre de la Magie s’est résigné. Il a, ce matin, annoncé l’état de fait suivant.. »
Elle s’interrompt, cherche un papier froissé quelque part dans sa robe noire, toussote, essuie les quelques larmes qui coulent lentement sur ses joues.
« L’état de fait suivant: Harry James Potter, fils de Lily et James Potter, en sixième année à l’académie de sorcellerie de Poudlard, porté disparu depuis l’attaque des Mangemorts à Pré-au-lard le 3 Janvier 1996; est déclaré… »
Nouveau silence, pendant lequel des sanglots se font entendre dans la foule présente ce jour-là.
« Est déclaré, ce jeudi 15 Mars 1996, décédé. »
Le silence, qui se faisait plus lourd à mesure que la femme parlait, est soudainement déchiré par un hurlement facilement reconnaissable: celui de la douleur. Hermione Granger, effondrée sur le sol, arrache l’herbe par poignées qu’elle jette devant elle. Son corps, replié de souffrance, tressaute sous les assauts de ses larmes. Elle n’a émit qu’un seul cri. Son esprit n’est plus capable de rien, pas même de lui faire extérioriser son infinie détresse. Ses traits sont déformés dans un hurlement silencieux, bien vite caché par ses cheveux qui tombent sur son visage, comme pour cacher au monde entier le visage du désespoir. Elle ne sent ni les bras de Ron, dont les mâchoires serrés font barrage aux larmes, l’entourer, ni le souffle de Ginny, blême, lui chuchoter des mots doux, pleins de douleurs, qui se veulent apaisants.
La foule, toujours silencieuse, observe l’étrange trio que forment les Gryffondors. Le soleil, toujours éclatant, se reflète sur chaque visage, prenant les larmes à parti. Et puis, le moment vient. Celui où chacun reprend le contrôle de son corps, ou les esprits se concentrent sur les pas vers le château, où les larmes sont maintenant silencieuses mais bien présentes. Hermione, Ron et Ginny sont toujours assis, incapables de se relever.
Et lorsque la nuit tombe, lorsque la lune vacille au dessus de leur cœur, ils sont toujours là.
Qu’on m’aide! |
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Par Elwyn le 09 Avr.. 09 - 19:21 :
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Bonsoir.
Tout d'abord, l'intrigue de ta fic me fait penser à un roman de Phillipe Besson, 'Un garçon d'italie', par hasard, l'aurais-tu lu ?
Si ce n'est pas le cas, je te le conseille.
Ensuite, il est difficile de se prononcer sur un début aussi court, mais je l'ai trouvé plutôt intéressant, assez bien écrit dans l'ensemble. En fait, j'ai envie de lire la suite. (Et là, tu as le droit de t'auto-acclamer parce que je suis difficile à satisfaire).
J'ai cependant quelques objections à soulever.
En premier lieu, les répétitions. C'est vraiment quelque chose qui m'est insoutenable, or j'en ai relevé quelques unes dans ton texte, qui sont les suivantes :
'Seule la voix de [...] Seule la plume de'(premier paragraphe)
'est soudainement déchiré par un hurlement [...]déformés dans un hurlement silencieux, ' (septième paragraphe)
'celui de la douleur. [...] mots doux, pleins de douleurs,' (septième)
'La foule, toujours silencieuse [...]Le soleil, toujours éclatant'
Je note également les occurrences de silence, silencieux, soleil, ensoleillés. Tu n'es bien évidemment pas obligé(e) (?) de trouver un synonyme foudroyant chaque fois, mais évite tout de même de trop te répéter, car ca donne l'impression que tu ne possèdes qu'un vocabulaire limité et que cela t'handicape pour raconter une histoire sans lasser le lecteur.
Quelque phrases dénotent, par exemple 'Même les oiseaux semblent s’être tus', c'est court, inutile, banal, cliché. Je me demande combien de fois suis-je tombée sur cette expression depuis le jour où j'ai appris à lire.
"Elle s’interrompt, cherche un papier froissé quelque part dans sa robe noire, toussote, essuie les quelques larmes qui coulent lentement sur ses joues."
Déjà, pur avis personnel, je trouve que le lentement est de trop, il fait mélo, lyrico-intense et alourdit le reste, sans rien rajouter à la scène. De plus, le 'quelque part' suivi peu après de 'quelques larmes', ça fait deux fois 'quelque' et ne passe donc pas très bien .
"Nouveau silence, pendant lequel des sanglots se font entendre dans la foule présente ce jour-là."
Le "ce jour-là" est une faute de concordance de temps. Le récit étant au présent, au temps de la narration, tu aurais du dire 'aujourd'hui'. C'est comme si tu écrivais 'Ce matin, je me suis levée la rage au ventre. Le lendemain, j'espère que je me réveillerais de meilleure humeur'. Littérairement, c'est faux.
J'ai aussi été dérangée par le 'pendant lequel', que je trouve 'langage parlé', et pas réellement adapté à la phrase. 'Au cours duquel', 'à la suite duquel' ce genre de choses auraient, je pense, produit un meilleur effet.
Voilà. J'espère ne pas t'avoir vexée, et que tu ne considère en rien ma review comme une attaque ou une tentative de déstabilisation. Au contraire, si je prends la peine d'approfondir ma critique, c'est que je considère que, si tu décides de faire attention à l'avenir à ce genre de détail, ton écriture y gagnerait beaucoup, ce qui ne pourrait qu'être positif, et pour tes lecteurs, et pour toi.
Tu as aussi le droit de te moucher dans mes remarques avant de balancer ce mouchoir au fond de la cuvette, libre à toi.
Sache simplement qu'il s'agit de conseils gratuits et que je ne suis pas rémunérée pour en donner.
Je te souhaite une bonne continuation et une bonne soirée.
Bien à toi,
Elwyn. |
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