Auteur : Bapades56, moi :D

Genre : 100 % deathfic :'( Beaucoup de romance, de tristesse et de nostalgie.

Couple : HP/DM comme toujours

Rating : Je dirais tout public mais on ne sait jamais, la mort peut effrayer donc je met quand même une réserve

Disclamer : Joanne prête moi tes personnages, juste pour une fiction. Stioooouplait !      Voilà donc tout est à JK Rowling malheureusement.

Mot de moi : J'aime les drames j'avoue, savoir qu'une larmichettes va tomber sur votre joue m'émeut. (C'est surtout que tu es psychologiquement instable ! Oh ça va la conscience on t'as pas sonnée hein !)

Warning : Bien qu'il n'y ai pas de lemon (on peut tout avoir ), je prévient que cet os est basé sur un amour entre deux hommes. Vous êtes prévenus... Lire est à vos risques et périls.

Pour tous ceux qui adore, je vous en prie, l'écran est libre. Vos yeux sont invités...

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Nous, c'est une illusion qui meurt
D'un éclat de rire en plein cœur
Une histoire de rien du tout
Comme il en existe beaucoup.(1)

Je suis complètement saoul. J'ai bu une bouteille de fire whisky pour noyer mon chagrin. Non Harry ne crois pas que je préfère une mort certaine à la vie. Mais j'ai trop souffert et je souffre encore. J'admets que plonger tous les soirs dans des litres d'alcool ne changera rien mais j'ai mal, si mal. Tu aurais pu comprendre. Tu aurais du comprendre. Tu te devais de me comprendre. Tu es mon amour Enfin, je devrais dire, tu étais mon amour car à l'heure qu'il est je suis seul, abandonné au milieu de gens qui ne savent même pas qui je suis. Oui, Harry, tu m'as laissé seul. Je ne t'en veux pas tu sais. Tu n'avais pas vraiment le choix. Je glisse mes lèvres sur ce goulot si frais. Le liquide est chaud, il me brûle le cœur. Il a le goût de tes baiser. Un goût de cendres. Un goût d'amour consumé. Consumé comme ma vie.

Notre amour qu'on croyait petit
A grandi quand tu es parti
Grandi comme une déchirure
Comme une blessure

Je vois tes cheveux couleur ébène balayer ton front, tes yeux, puis les miens quand tu te rapproches de moi. Ton odeur m'enivre. Cette odeur de sapin froissé mêlé à l'arôme du santal. Une senteur subtile, virile, impulsive, entière, vraie comme toi. Je pleure. Ce parfum cela fait deux ans que je ne l'ai pas senti. Pourquoi ? Pourquoi ne m'as-tu pas suivi ? On aurait pu être ensemble. On aurait pu mener la vie dont ont avait rêvé. Harry tu me manques. Je te jure, je fais ce que je peux. Je survis. Enfin, j'essaye. Et depuis là où tu es tu dois bien t'amuser à me savoir si triste. Oui je suis triste, je porte le poids d'un amour non vécu. Ou peut-être trop vécu. Je n'en sais rien, je ne sais plus. Je suis perdu. Je vois ta peau lisse, légèrement hâlée briller devant moi et soudain je me souviens que tu n'es plus là, plus là avec moi. Ma plaie se ré-ouvre. Comme une blessure non cautérisée et qui ne guérira sûrement jamais, mon cœur suinte la nostalgie.

Mais pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
Pourquoi le silence ?
Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
Pourquoi ce grand vide quand je pense à nous ?

Je passe mes bras autour de ton corps. Tout est si réel, tu me souris. Ma main tremble, elle se meut entre tes reins. Je n'en peux plus. Comment as-tu pu me faire ça ? Comment as-tu pu me laisser incompris, incomplet, creux, mort ? Tout est vide quand je pense à nous, noir, sombre, mortuaire et pourtant je vois ton sourire, ta bouche pleine, luisante. Les larmes coulent sur mes joues. Nous, c'est une illusion qui meurt. Tous nos souvenirs s'en sont allés avec toi vers un avenir meilleur. Et pourtant j'ai mal de te savoir vivant sans moi. Moi, qui suis si seul sans toi.

C'était comme un défi au temps
Le printemps avant le printemps
Un chemin qui va n'importe où
Mais semé de roses partout

Je me souviens de notre premier baiser. Si passionné, charnel, empli de haine, de doute, d'amour aussi, sûrement, assurément. Nous, c'était un défi au temps. La guerre nous aura séparé. Pourquoi as-t-il fallu que tu t'éloignes de moi ? Pourquoi ne m'as-tu pas suivi ? Je voudrais tellement que tu sois là, entre mes bras qui épousent parfaitement les courbes de ton corps. Je me souviens, des fleurs rouges, jaunes, roses écrasées par les troupes de mangemorts qui t'ont ôtées à moi. Si tu savais comme je m'en veux, Harry. Si tu savais comme j'aurais voulu partager ces mois avec toi. Notre amour c'était le printemps avant le printemps. Fleuri, parfumé, doux et chaleureux comme un concerto de pervenches.

Nous c'est une illusion qui meurt
D'un éclat de rire en plein cœur
C'est la fin du premier amour
Ma vie qui appelle au secours
J'en rêve et j'en crève

Je me berce de ces illusions où tu partages encore mon lit dans la tour des Serpentards. Je me vois encore pousser Blaise du dortoir pour pouvoir t'offrir une nuit digne de ton nom. Ça me fait mal car cette nuit meurt comme ton nom dans mon souvenir. On me dit que c'est la fin du premier amour, comme s'il pouvait y en avoir d'autre. Tu es le seul, l'unique. Celui qui dès notre rencontre a fait battre mon cœur au rythme des tambours. Tambours qui jadis jouaient un tempo de haine et qui s'est progressivement transformée en amour. J'en rêve encore de nos fous rires dans le parc de Poudlard à se croire invincibles et pourtant j'en crève car je sais que jamais plus tu ne seras à moi. Pourquoi m'as-tu laisser seul là-bas ?

Mais pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
Pourquoi le silence ?
Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
Pourquoi ce grand vide quand je pense à nous ?

Mon cœur se disloque. Je croyais avoir perdu la vie en te perdant toi mais le fire whisky à dû le reconstruire pour mieux le détruire à nouveau. Je te vois, toi, tes yeux si verts qui bercent mes songes. J'aimerais tellement que tu me prennes dans tes bras comme tu le faisais quand je te parlais de mon père. Pourquoi a-t-il fallu que tu abîmes tout en suivant tes amis ? Pourquoi ne m'as tu pas sauver, gardé avec toi ? J'étais en sécurité contre toi. Je te hais pour m'avoir dis d'aller rejoindre le square Grimauld. Je te hais pour m'avoir séparé de toi. Je te hais car je t'aime. Mes ailes ne me font même plus mal. Je suis un ange déchu. Mes pleures redoublent. Tu m'appelais ton ange.

C'est un cri arraché au ciel
Un rayon qui manque au soleil
Quatre lettres me rendent fou
Et dans ton couplet tu t'en fous

Je hurle en symphonie avec tes cris. Je les entends. Ils sont emplis de sanglots étouffés. Ne te retiens pas. Tu sais je suis prêt de toi, même si je suis loin. Harry je ne t'en veux pas. Je sais que tu as tout fait pour me protéger. Comprends moi, je t'aime mais j'ai peur de te perdre. Pourtant je t'attendrais, à chaque instant de ma mort. Je compterais les secondes qui me séparent de toi. Je t'attendrais. De toute manière je ne peux qu'attendre et laisser la nuit kidnapper mes rêves. Je hurle. Le soleil tombe à l'horizon, faisant voir dans ta main une photo de nous deux, froissées d'avoir été trop serrée entre ton poing. Harry reviens moi. Je t'en supplie, je serais là à jamais mais ma mort se fait trop longue sans toi. J'ai honte comment puis-je te demander de rompre notre promesse ?

Je suis seul à nos rendez-vous
Mais parfois dans nos rêves fous
Une voix de je ne sais où
Me parle d'espoir et de nous

Je vais sur la tombe. Je suis seul à nos rendez-vous. Enfin seul de la haut. Elle est blanche, ma stèle exactement comme je l'avais souhaitée. Merci Harry. Tu sais tu es l'homme parfait. Et je ne pense pas trouver quelqu'un de mieux que toi là où je suis. Je t'observe, mes yeux en accord avec les tiens, rouges comme la douleur. Tu tiens dans ta main cette photo tout en serrant dans tes bras une petite fille au teint pâle. Elle a les yeux de son père, bleus anthracites. Comme moi. Mon dieu Harry qu'elle est belle notre fille. Je te promets de tenir de la haut mais dans mes rêves fous, j'espère que tu me reviendras bientôt. Tu as tenu ta promesse, tu es restée pour Rose. Tu es restée pour elle, pour notre souvenir. La nuit tombe comme un fardeau sur mon âme et une voix de je ne sais où me parle d'espoir et de nous. Je tiendrais mon amour. Même si tout ça me fait souffrir.

Nous c'est une illusion qui meurt
D'un éclat de rire en plein cœur
C'est la fin du premier amour
Ma vie qui appelle au secours

Même si tout ça n'est qu'une illusion qui meurt. Je te promets de t'attendre et quand tu me rejoindras sur mon nuage, il perdra sa couleur morose pour regagner la couleur purpurine de notre amour.

Je te promets de revenir te voir de la haut et vous faire une place à toi et à Rose, mes deux amours. Ne pleure pas mon ange même si tu as mal, je t'offre mes ailes tu en auras bien plus besoin que moi. J'enferme mon âme dans la bouteille que je viens de finir et te l'envoies à travers les limbes qui forment le ciel en attendant que tu viennes me rejoindre. Je t'aime.

Ton image se dissipe, tu ne portes plus de petite fille dans tes bras, tu ne portes plus rien, rien qu'un sourire à en fendre le cœur. L'alcool ravage mon âme et mon corps mais j'oublie. J'oublie que je suis mort il y a de ça deux ans en laissant derrière moi un homme et une fille magnifiques. Je te pardonne Harry, mais pardonnes moi d'avoir voulu te sauvé lors de la bataille. Pardonne moi même si je ne regrette pas t'avoir sauver bien que je sois si seul aujourd'hui.

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(1) La chanson s'intitule "nous" est est interprétée par Hervé Villard (ouais c'est pas top mais j'aime bien, on ne critique pas !!!)

Merci d'avoir lu. Dites moi ce que vous en avez pensé.