Voici un one shot un peu triste, mais c'est en écoutant une musique que les mots me sont venus. Je pense que peu d'entre vous comprendront ce texte, mais j'espère que vous l'apprécierez quand même. Je m'excuse par avance si il reste des fautes, j'ai tapé comme ça m'est venu et je n'ai pas fait attention à tout. Bonne lecture. Les ombres se bousculaient et étaient sans cesse en mouvement. Des chuchotements à peine audibles à travers les rideaux, des doigts passant dans les tissus pour admirer les compagnons et sourire, des souffles et le cœur qui s'emballe sous le coup du stress. Son regard posé sur chacun de nous à chaque minutes. Ses doigts passant de play à stop sur le CD et guettant les entrées et sorties de nos compagnons. I dream of gardens in the desert sand. La pièce est sombre, mais on discerne une silhouette féminine, assise au sol. Les larmes coulent et elle ne peut les arrêter tant sa peine est grande. Elle revoit la balançoire de son enfance, puis le rouge coulant le long de la corde. Cette même corde sur laquelle elle s'agrippait pour ne pas tomber quand il la faisait s'élancer dans le ciel. Si haut dans le ciel. No sweet perfume ever tortured me more than this. La joie. Toutes ces nouvelles personnes et ce cercle qui désormais faisait de nous un groupe. Toutes nos soirées passées dans cette salle, à réviser et rire, à faire les cons dans les coulisses ou improviser comme il nous l'avait si bien appris. Toute cette aventure. Ce 25 avril où l'avion nous a porté jusqu'à cette terre encore inconnue.
''Nous allons voir des médecins soigner les corps. On espère, avec notre théâtre, soigner les âmes.''
Toutes ces journées passées dans ce bus, et ces soirées froides où l'on se racontait des histoires pour nous faire peur. Nos chansons que nous seuls connaissions, parce qu'elles nous venaient comme ça et que ça nous faisait sourire. Et tout ces gens de là-bas qui nous apportait plus que des larmes de joies et de rires. Ce bien être, cette liberté, ce stress qui nous faisait monter en puissance et parfois nous faisait porter la voix haute. Et en récompense ces hurlements, ces applaudissements, ces discours, ces cadeaux, ces baisers, ces yeux pleins de larmes. Leur rires et leur présences, tout simplement. La douleur. Parce qu'on était loin de tout. Parce qu'on se raccrochait à toi. Parce que tu vois, on a tout vécu à tes côtés. Toute cette organisation, toutes ces disputes et ces mots sales qu'ils s'étaient crachés. Tous tes silences et tes soupirs. Nos répétitions, surtout cette répétition. Notre dernière avant Paris. Notre première après le Maroc. Tu te rappelles tes larmes ? Ce claquement de porte ? I realise that nothing's as it seems. Mais si tu nous l'avais dit plus tôt. Si tu nous avais confié tes problèmes. Tu voulais tout porter toi même et pourtant tu étais si faible. Alors ton seul échappatoire fût l'abandon. Tu as bêtement baissé les bras et laisser la corde faire son devoir. La petite fille sort de sa poche une babouche, une petite chaussure rose en porte-clef, seul souvenir de cette aventure, hormis les photos. Elle la serra fort contre son cœur et se leva. Elle se dirigea vers la petite fenêtre derrière elle et ouvrit les volets, laissant la lumière et les rayons du soleil se diffuser dans la petite chambre. Elle regarde le ciel. Elle te regarde. Parce qu'elle a compris qu'il ne faut pas cacher sa douleur, elle ne s'enferme pas. I lift my gaze to empty skies above. Une pensée pour toi Maître J. Parce que tu aurais dû prendre nos lunettes, pour voir le monde par nos yeux. Voilà. J'espère que vous avez aimé ( et compris sans doute ^^ ). Merci d'avoir lu. Enjoy ;) |