Je me suis toujours demander ce qu’il y avait au-delà du Pacifique. Quand j’étais petit je passais mon temps allongé dans l’herbe et je m’imaginais que les nuages étaient des bateaux en partance pour l’horizon… Mon plus grand rêve était de partir a la découverte de se qu’il y avait après l’océan. Et c’est a l’âge de 14 ans que j’ais pu le réaliser. J’ouvre les yeux sur la couchette du dessus. Alors ce n’est pas un rêve ? Je pars vraiment pour le Japon ? Je tourne la tête a gauche et regarde la mer tangué a travers le hublot. Me levant maladroitement, j’essaye de rassembler mes idées et d’analyser la situation : il y a 2 semaines, je vivais encore dans ma petite ferme du Texas en compagnie de ma petite amie, Rachel et de Grand Papa Joe et maintenant me voila en partance pour le pays où je rêve d’aller depuis mon enfance ! Il y a de quoi perdre pied ! Je prends mon carnet de voyage et écrit à l’intérieur :"Si peut de jours pour le réaliser, Il me semble que je suis en train de rêver.Les jours défilent et se ressemblent étrangement,Le temps semble prendre un malin plaisir à s’écouler plus rapidement."Je le referme et le range. Je monte ensuite sur le pont et me perd dans la contemplation des vagues. « -Hey ! Salut toi !Je me retourne machinalement et me retrouve nez-à-nez avec un grand garçon . -Je suis le moussaillon de se navire, dit-il solennellement en me tendant une poignée de main. Je la lui serrais timidement… et du déplier mes doigts plusieurs fois pour voir si toutes les phalanges étaient bien en place. -Je m’appelle Noé, Noé Johnson. -Enchanté Noé. Je suis Justin Stanley. -Alors comme sa tu pars au Japon, hein ? C’est ton premier voyage ? -Euh…oui. » Je passai tous le reste de la journée à faire la connaissance de Nono -c’était son surnom- . Il me parla de sa ville natale –Chicago- et de comment il était devenu mousse. Grâce à lui, je sentais que le voyage serait plus agréable. J’étais penché sur le pont et je regardai les dauphins sauté. Cela faisait deux jours maintenant que j’avais quitté l’Amérique et je devais bien avoué qu’elle me manquait affreusement. Si j’avais su qu’un rêve était si difficile à réaliser…je l’aurais fait quand même. Je ne suis pas quelqu'un de très sentimental et je peux très bien me passer de mon pays d’origine même si je ne le verrais surement plus qu’en carte… « -Hey ! Tu broies du noir, Justin ?Un garçon à la taille disproportionné et à la démarche dégingandé s’approcha de moi. -Tiens salut Noé ! Non, je réfléchissais juste… ta ville ne te manque jamais a toi ? Enfin je veux dire… -Ouai bien sur qu’elle me manque ! Mais quand on a un rêve, on s’en fiche bien d’avoir de la nostalgie. Et puis sa passe.Il me lança un regard en coin et souris. -Au fait, pourquoi veux-tu aller au Japon ? -C’est a peut près pour la même raison que toi : je veux devenir un homme en réalisant mon rêve. -Devenir un homme…Dit-il pensivement.Je lui jetais un coup d’œil ; il regardait la mer sans vraiment la voir. Je me demandais bien à quoi il pensait. _ A quoi penses-tu ? -Mmm ? Oh, a rien. Bon et ben je ferai mieux d’y aller. Et il partit. Je regardais le ciel et vu que le soleil allait bientôt atteindre son zénith. Je descendis jusqu'à ma cabine et, a bout de force, me laissait sombrer. Je me réveille en sursaut. Je me lève et me cogne la tête contre le lit du dessus. Je laisse échapper un juron et l’homme qui est installé au dessus remue dans son sommeil. Je sors de ma cabine en titubant et vais sur le pont. L’air frais du matin achève de réveiller mes derniers sens endormis. Je regarde l’horizon, y renonce bien vite ; je ne distingue même pas mes propres pieds. Il devait être dans les une heure du matin. J’ais tellement hâte d’arriver a destination ! Je remue la poche ou se trouve le bonbon que m’a donné Rachel avant de partir. Comment va-t-elle ? A-t-elle, elle aussi réaliser son rêve de devenir boursière dans un collège prestigieux de New York afin de devenir avocate ? Elle me manque énormément mais je dois aller au bout de mon rêve ! C’est primordial ! Je commence a grelotté et rentre donc dans ma cabine ou je m’assois sur mon lit. Je sors de mon sac la vielle photo de ma mère, la seule preuve de son existence qui me reste, et la regarde. Sur cette photo, elle était jeune. Une vingtaine d’années tout au plus. Ses cheveux étaient rassemblés en un chignon serré et son sourire était plus beau que jamais. Je me prends la tête entre les mains. « Maman, pensais-je, pourquoi es-tu partis ? » Quelque chose s’échappe de mes yeux et roule sinueusement sur ma joue, s’arrêtant à la commissure de mes lèvres. C’est salé. J’essuie mes larmes et me ressaisis ; « Maman n’aurais pas voulu que je me laisse aller ainsi. » Je prends mon carnet de voyage et écrit un nouveau poème : "Seul face a cet immense étendu, Je vais là ou mon rêve se situe. L’impatience a atteint est a son comble. Mon passé n’est plus qu’une ombre."Je le referme et le range dans ma sacoche. Je sens que mon voyage touche a sa fin. Je fixe la mer à travers le hublot. Voila maintenant dix minutes que l’on distingue les reliefs de la ville. Le Japon ! Mon plus grand rêve ! Pour y parvenir j’ais du passer mainte épreuves mais je n’ais jamais perdus espoir. Gardé la tête haute et le rêve bien en esprit, voilà la recette pour réussir dans la vie. S’accrocher, ne jamais flanché. Dans a peut près 2 heures, nous débarquerons sur la terre promise. Plus que deux heures. J’ais tellement hâte, je n’arrête pas de gigoter ! 2 heures. 120 minutes exactement. 7200 secondes… « -Justin ! Je me retourne a l’appelle de mon prénom. C’est Noé. -Tiens, salut Noé ! -Alors, près a débarqué ? Dit-il en me lançant un clin d’œil. Je souris. -Pas le moins du monde. Il éclate de rire. -C’est pourtant ce que tu voulais, non ? Ton rêve ! -Oui, tu as raison et sa l’est toujours mais…j’ais peur de se que je vais découvrir là-bas. -Ne t’inquiète pas pour sa. -Mouais, répondis-je, pas très convaincu. -Bon je te laisse, je dois aller préparer l’ancre. Il me tapote l’épaule et s’en va. Sacré Noé ! Il a beau n’avoir que 16 ans, il est aussi robuste qu’un homme. Un homme. Papa Joe me disais souvent que pour devenir un homme, il faut réaliser ses rêves. N’ais-ce pas ce que j’ais fait ? Je m’agrippe au rebord du pont en pensant à ma famille et mes amis que j’ais laissé là-bas, en Amérique. J’espère qu’ils sont fiers de moi ! Je souris en pensant à Mary, Sue, Marguarette, Sofia, Caroline, Rachel… Les reverrais-je un jour ? Je sors enfin du bateau. Mes pieds nus et sales touchent le sol rugueux du Japon. Enfin mon rêve ce réalise ! J’avance d’un pas hésitant ; je n’en reviens toujours pas d’être arrivé jusqu’ici. Grand Papa Joe avait raison : Pour devenir un homme, il faut aller au bout de ses rêves. Je ferme les yeux et hume l’air marin. Je me retourne et regarde les vagues s’échouer sur le sable. Je fouille dans la poche de mon pantalon et trouve le bonbon que m’avait offert Rachel. Je le porte a ma bouche, il a le goût de l’amour, et jette le papier par dessus mon épaule, m’imaginant qu’il représente mon passé. Je reporte mon regard sur l’énorme étendue d’eau salée qui s’offre a moi puis me retourne et m’en vais sans un regard en arrière. "J’ais laissé le Pacifique derrière moi, là, sur le quai , juste en dessous d’un papier de bonbon." FIN^^ |