L'histoire qui va suivre n'est qu'une visualisation de notre futur . Elle ne représente en rien Le futur de l'humanité , car , contrairement au passé et au présent , le chemin menant au passé est pavé d'incertitude. Le futur ne peut être prédit , car chaque acte , pensée ou volonté possède ses échos dans le futur , et le modèle à l'envie. Ainsi donc , nous explorons un des futurs possibles, probables ou réalisables . Cette histoire se passe sur la planète bleue, qui n'est en rien détériorée . Il est impossible de situer son positionnement dans le temps , car , pour l'humanité, le temps n'est plus. Le passé et le présent on été bannis de la conscience collective . Il n'existe que le lendemain. -Lid ! Viens vite ! La télé s'est allumée , c'est l'heure des nouvelles ! Killian était tranquillement vautré sue le grand canapé de cuir noir retrouvé dans la maison abandonnée , lors de l'une de leurs dernières excursions « à l'extérieur » . Killian était un homme comme un autre , fraîchement rasé de la semaine dernière , avec le visage couturé de cicatrices. Lidwina était une amie qui partageait l'habitation qui leur avait été décernée par la « Réflexion » du village . Elle accouru , et poussant du mieux qu'elle pu la masse de son compagnon d'habitation , elle se trouve une place pour pouvoir visualiser les nouvelles quotidiennes émises par le comité d'information de la « Réflexion » . Ils se turent tout deux , et montèrent le son de l'antique téléviseur à un volume audible. Comme chaque jours , la même vois métallique et morte débitait ses informations et recommandations , ainsi que les ordres de la journée à venir .Et comme à chaque fois , toutes les habitations buvaient les paroles , qu'il était possible d'entre à l'extérieur . -Bien le bonjour. Aujourd'hui nous sommes encore vivants. Le village a de nouveau réussi à se réveiller sur une nouvelle aube. Les priorités pour aujourd'hui sont : -de réapprovisionner les réserves en eau , électricité et chauffage du village -chaque homme , femme ou enfant doit aller prendre son poste à la date prescrite dans les zones de défense de la ville -un convoi est organisé pour la ville . Les volontaires seront exempts de service de défense pour la semaine -.... . Ainsi une nouvelle journée commençait , Killian et Lidwina se levèrent , et comme chaque matin , sortirent de leur habitation sans mot dire. Ils savaient chacun quel était leur devoir pour la journée . Ils savaient que s'ils faisaient ce qui était requis, ils pourraient de nouveau passer la nuit. Lidwina se dirigea vers sa zone de travail définie pour la semaine. Arrivée au hangar de stationnement , elle se saisit d'un des trousseaux de clés accrochés sur le mur. Armée de ses clés , elle s'engagea dans la file pour accéder à son véhicule de fonction et attendre à l'intérieur que tout les membres du convoi soient bien attachés et parés au départ. De son côté , Killian parti vers le bureau de recrutement pour se porter volontaire , avec les rares personnes courageuses , pour participer au convoi. Après quelque minutes d'attente , il accéda au guichet pour donner sa carte d'identification et s'inscrire . Il reconnu Julia , une amie à lui , qui occupait le poste pour la semaine . Mais comme à l'accoutumée , ils ne se regardèrent ni ne se parlèrent point . Les longues démarches finies , et l'heure enfin arrivée , l'heure où le soleil atteint son zénith et assassine toutes les ombres. Lidwina fit rugir le moteur de son véhicule pour le préchauffer . Elle démarra lentement et se mit derrière le véhicule de tête , sensé les mener à bon port . Peu à peu , la file d'une dizaine de véhicules était formée de « voitures » , comme on les appelaient dans l'ancien temps, avec toutes les surfaces vitreuses recouvertes d'une épaisse couche de métal blindé translucide . Chaque véhicule possédait 4 meurtrières , pouvant faire passer un fusil , et assez larges pour permettre à chacune de couvrir 90° de ligne de vue et défendre le véhicule en cas d'attaque de manière optimale . Lentement le convoi sortait du village, passant la zone de défense primaire de la ville , sous les acclamations des villageois préposés à la défense , calfeutrés derrière d'épais manteaux de béton blindé , et au mains les commandes des tourelles de défense mobiles patrouillant tout autour du village … |