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au 31 Mai 21 :
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Acte 5 scene 6
Par rosenoire47
Harry Potter  -  Drame/Tragédie  -  fr
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    Chapitre 1     1 Review    
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Je faisait du théatre depuis tout petit, ayant été poussé par mes parents.

Certe, j'aimais ça, mais mon visage ne convenait jamais pour les grand rôles, trop laid pour les personnages beaux, et trop beau pour les personnages laids.

Je me contentais donc de rôles secondaires, souvent celui du méchant qu'on ne voyait pas beaucoup et qui mourrait à la fin, ou qui finissait par tuer le héros, un flingue ou un couteau dans les mains.

D'après mon directeur artistique, mon visage et mon allure étaient fait pour ça, rester dans l'ombre, sans parler, entretenir le côté mystérieux du personnage que j'incarnais, puis tuer, encore et encore, représentation après représentation, pièce après pièces...

Tuer... Un mot qui résume bien ma carrière...

Je songeais à quitter ma troupe, aller voir ailleurs, si je pouvais faire un bon comédien, sans « tuer », mais l'envie me passa à l'arrivée de Drago, véritable prodigue des planches.

Il était venu interpréter le premier rôle de notre pièce.

En le voyant jouer, je sus de suite qu'ici ou ailleurs je ne serai bon qu'à tuer et à rester dans l'ombre, car mon talent et ma beauté étaient bien maigres comparés à ce que j'avais devant les yeux.

Il était d'une tyranie incroyable en ce qui consernait les mises en scènes, les costumes, le maquillage...

Avant chaque représentation c'était pareille : « Plus haut les lumières ! Plus haut, nom d'un chien ! Il ne faut aucune ombre ! Et mettez plus de poussières sur le costume de Untel ! Modifiez le maquillage de Machin ! »

Mais là où les assistants en suaient un maximum, c'était pour la dernière scène, où il redoublait d'impatience, de perfectionnisme.

Les assistants n'en pouvaient plus.

« Maquilleuse ! Plus grand les cernes ! Et le teint ! Plus blafard ! Pierre (son rôle) est au bout du rouleau ! Mettez le vous dans le crane bon sang ! Et les lumières ! Encore et toujours les lumières ! Moins fortes ! On est dans une petite chambre crasseuse, pas à Hollywood ! »

La dernière scène était vraiment importante, c'était la conclusion qu'attendaient tout le monde, où le suspence est à son comble, et pour cela, il fallait un final grandiose, parfait.

C'est aussi là où j'entre en scène, moi, le tueur inconnu, faisant grincer la porte en entrant, et brandissant un revolver vers le jeune homme appeuré qui me faisait face.

Je tire.

Le jeune homme s'effondre, et appui d'un geste frutif sur sa poche de faux sang... une large flaque d'hémoglobine s'épand sur le planché, suivant les fines rainiures du bois lustré.

Silence, puis applaudissements du public.

Le rideau se ferme, et tous les comédiens vont saluer.

Tous sauf moi.

Je reste dans l'ombre du début à la fin, je ne vois pas pourquoi je la quitterai.

Mais Drago n'est pas de cet avis, il m'attrappe la main, et me tire vers le devant de la scène, levant bien haut mon bras.

« Sans lui, cette pièce n'aurai jamais été celle que vous venez de voir ! Applaudissez notre tueur ! » cria-t-il.

Des hourras lui répondirent.

Dès lors, nous passames plus de temps ensemble, et il me donna des conseils pour la dernière scène, afin que je parraisse plus effrayant, tous en sortant de l'ombre.

« Non, avance toi, viens plus pars ici. Voilà, ne bouge plus. L'ombre de ton nez et celle que tu projettes au sol donne un air terrifiant. Fait grincer la porte, ni trop vite ni trop doucement... Parfait, tu es parfait ! Je t'invitte à boire un pot, tu viens ? »

Nous devinrent des amis, se racontant nos joies et nos malheurs autour d'un verre de bière, dans le bar d'à coté, après avoir travaillé toute l'après midi.

Il me confiais son appréhension pour la représentation du surlendemain, car un grand producteur de film allait venir le voir sur scène.

Jouer dans un film...

Son rêve...

Pour l'aider le plus possible, je mettais les bouchée doubles dans les répétition, et ses regards remplis de fièrté et de remerciment m'encourageais.

Vins le grand jour.

Il était vraiment sur les nerf, redoublant de tyrannie pour évacuer tous le stress qu'il avait acumulé.

La pièce se passait admirablement bien, Drago était sur scène comme un poisson dans l'eau, oubliant tout, même le producteur.

La dernière scène, LA scène, arriva.

Il faisait sombre, mes mains étaient moites.

Je savais que tous reposait sur ma performance.

J'ouvre la porte, la faisant grincer, ni trop vite, ni trop doucement.

Je m'avance, juste a l'endroit que Drago m'a indiqué, là où mon ombre est terrifiante.

Le silence plane parmis les spectateurs, un silence pleins d'angoisse et d'attente.

"Pierre" est là, recroquevillé dans un coin, équarquillant les yeux de peur.

Je lève mon arme.

"Pierre" se lève d'un bond et tente de s'enfuir.

Je tire.

Ma victime s'efondre, le sang jaillit, maculant sa chemise blanche.

C'est la fin.

Le rideau se baisse, et un tonerre d'aplaudissement retenti.

« Allez me le chercher immédiatement !! C'est un pure génie !! »

Apparement Drago a plu au producteur.

Je sors de scène précipitement, soulagé.

J'ai fait de la mort de "Pierre" une mort plus vrai que nature

C'est l'heure du salut.

Le rideau se reouvre, tous le monde est là, même moi.

Sauf Drago, qui ne s'est pas relevé.

Et qui ne se relèvera jamais...

Tous se precipitent sur lui, les spectateurs se lèvent de leur siège curieux de voir se qui se passe.

Moi, je ne bouge pas.

Je reste sur le devant de la scène, tournant le dos a toute cette agitation, et je m'incline devans les spectateurs.

Je sors du théatre, sans un regard en arrière, mon armes toujours a la main...

La pièce n'est pas fini, au contraire, elle ne fait que commencer...

 
     
     
 
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