Mot de l’auteur (la classe) : J’aurais été mon père, j’aurais débuté par une blague complètement naze, qui m’aurais fait hurler de rire, toute seule, dans mon coin, et j’aurais été ma mère, je n’aurais jamais posté ça… Mais vu que je suis ni l’un, ni l’autre, jvais débuter à ma façon. Cette histoire est un mélange entre réalité et fiction. C’est vrai que j’ai un super gizmo de noël qui chante et qui dance, et que j’ai, déjà eu, à l’occasion, des débats passionnés pour prouver à quel point, il est génial. Par contre, tous mes amis ne s’appellent pas Fille ou Garçon… (Tout compte fait je suis peut-être comme mon père…) Donc voilà, ma première histoire originale que je publie. (Jusqu’à maintenant, j’avais juste publié un OS HPDM, (sur les 6 fics HP que j’ai commencé) ainsi que le prologue d’une fic sur Batman (pour laquelle je n’arrive pas à dépasser le 3° chapitre !!!)). J’ai 4 autres histoires originales qui attendent sur mon PC, mais celle –ci est celle qui me tient le plus à cœur, car il y a beaucoup de moi dans le personnage principale… Enfin bref, Bonne Lecture ! ______________________________________________________________________________ Le jour J ______________________________________________________________________________ Prologue Ma vie avant était simple. Avant quoi ? Avant le jour J, bien entendu… J’avais les Filles et les Garçons, avec qui je passais tout mon temps, et grâce à qui j’avais rencontré l’Autre… l’Autre, c’est mon petit-ami, qui m’aime, et qui est patient, et gentil… surtout gentil, en faite. Maintenant, il y a toujours, les Filles, les Garçons, et l’Autre… Mais y’a aussi Lui. Lui, c’est le stéréotype du mec parfait qu’il ne l’est pas tant que ça. Et Lui, c’est celui qui a arrêté mon cœur, d’un coup comme ça, sans même me prévenir avant. Et en plus, il a le culot de me rendre toute mielleuse, stupide. J’ai l’impression d’être devenue une Barbie brune tatoué, à me pâmer comme ça devant cet espèce de Ken blond. JLe hais… Si seulement c’était vrai. Chapitre 1 : 43 jours après le jour J * Jour J+2 N’avez-vous jamais rêvé que votre homme parfait, que votre idéal masculin vous embrassait de la plus belle des manières ? Qu’Il vous montrait par un simple baisé, juste par ce si simple acte combien vous comptiez pour Lui ? Moi, ça m’est arrivé. Une fin d’aprèm au lycée à discuter de peluches avec Lui, à exposer combien j’adorais ça, et à expliquer pourquoi mon Gizmo de noël qui chante et qui danse est si génial que ça… Puis la sonnerie a retentit interrompant notre si passionnante conversation, et on a du se dire au revoir. Et à ce moment, Il s’est rapproché de moi, a glissé sa main sur ma nuque, ses doigts se sont perdus dans mes cheveux. Et Il a posé lentement ses lèvres sur ma joue tout en glissant son autre main sur ma hanche. Puis Il a rapproché sa bouche de mon oreille pour y glissé « A bientôt ! ». Et Il est partit, me laissant brûlée par son toucher, par sa voix, par sa présence… Juste un baiser sur la joue, même pas sur les lèvres, un bisou qu’on fait sans y penser tous les jours, un geste si commun qui a réveillé un brasier en moi… Un geste innocent, qui m’a donné à ce moment-là, le sentiment d’être aimée, d’être précieuse pour quelqu’un comme jamais auparavant. J’ai pourtant connu différents baiser, certains sensé me montrer combien on m’aime ou me désire, et aucun n’a eu l’impact qu’à eu celui-là sur moi. Aucun ne m’a autant fait frissonner. Etait-ce parce que c’était Lui, parce qu’Il est unique pour moi, qu’Il est spécial ? C’est ridicule un simple au revoir qui me chamboule autant, pourtant quand j’ai croisé une dernière fois son beau regard avant qu’Il ne parte, je n’ai pas pu m’empêcher de penser si ce n’était pas plus que ça, si ce n’était pas plus qu’un simple au revoir. * Il est passé… Il souriait et mon cœur bat à cent à l’heure. A cause de son doux sourire… Qu’est-ce que je peux être niaise ! Arrête de penser à Lui, sombre idiote ! Pense à l’autre ! Mais oui, l’Autre ! Tu sais, celui qui te prends la main, t’enlace dans ses bras, t’embrasse dès qu’il peut, et te dit cent fois « je t’aime » par jour ! Allez, souviens-toi ! Rappelle-toi de toutes les fois où il t’a montré qu’il t’aimait ! Rappelle-toi pourquoi tu es avec lui, de ce qui a provoqué ça !… Oui, je m’en rappelle… l’alcool, le hasard, l’envie de pour, une fois, aller plus loin, qu’une histoire d’un soir… Bref, le romantisme à l’état pure, quoi ! Non, ce n’est pas une histoire de sentiments, du moins pas pour moi. Pourtant il est gentil, adorable, attentionné, attentif, etc. Peut-être même trop ! C’est stupide comme excuse, reprocher à quelqu’un d’être trop gentil… Est-ce une bonne chose d’être avec lui, de rester avec lui ? Mais si j’arrête, ils vont m’en vouloir, c’est leur ami, et je veux pas les perdre…non, je peux pas les perdre…Je n’ai qu’eux à présent. Premier cours de la journée et, toujours le même discours : « Pour le bac, il faut connaître, il faut savoir… » Le bac, sésame pour me barrer d’ici, enfin… 3 ans dans ce lycée à voir chaque jour les mêmes têtes, entendre les mêmes discussions insipides. Vive les week-ends ! Et les fêtes entre alcoolos que l’on est… Et puis, l’Autre est là. Et quand il est là, j’oublie pendant quelques minutes que c’est Lui que je veux, que c’est ce sale blond athlétique aux yeux bleus, et non, ce brun, insipide et commun, aux yeux… Merde ! Trois mois de relation et je ne connais toujours pas la couleur de ses yeux. J’suis pitoyable. Je compte pour l’autre. Il veut même attendre que je sois vraiment prête pour aller plus loin. S’il savait… La sonnerie qui sonne. La libération, enfin. Je sors mes clopes de mon sac et me dirige vers la sortie. Les Filles m’interpellent : - « On va être en retard ! Encore ! » - « Allez-y ! J’vous rejoins… » - « On a math. Il va pas apprécier ! » - « Pas grave. Il a l’habitude… Vous inquiétez pas, vous me connaissez, non ? » - « Ouais… justement ! » Malgré leurs protestations, elles me laissent faire, tellement habituer à mon comportement de sale petite peste qui en fait qu’à sa tête. Je dépasse enfin les grilles de ce putain de bahut. Je m’empresse d’allumer ma cigarette salutaire. Et tout en fumant, je commence enfin à me détendre. Et évidemment, Il arrive. Avec son air nonchalant. Et moi, dans mon jean noir, mes bottes, et ma veste en cuir, je me sens stupide, et si invisible… Et pourtant, je sais qu’Il me voit. Au moins sur ce point, je n’ai aucun doute. On est seul, sur ce petit pont. Et comme à chaque qu’on se croise, Il me fixe, droit dans les yeux. Et comme d’habitude, je sens mon cœur s’arrêter… pour repartir à une cadence folle. Il s’approche de moi, et je tente de paraître blasée. Quelle ironie ! Je passe mon temps à faire semblant de m’intéresser à des choses et des personnes qui m’indiffèrent totalement, et devant la seule personne qui me fait sentir vivante, je feins l’indifférence. Il prend mon feu, dans la poche arrière de mon jean. Il sait que mon Zippo Monroe est toujours rangé là. Et Il en abuse. Il profite de ce rapprochement pour coller son corps contre le mien. Il attise un brasier. Seul Lui est capable de m’allumer aussi facilement. Puis, comme à chaque fois, je ne résiste pas et me jette sur ses lèvres, histoire d’apaiser le feu qui menace de tout bruler en moi. Il m’attrape la main et m’emmène dans un des bâtiments proches. Je devine d’avance où il m’entraine. Une fois arrivé dans des sanitaires déserts, dans un des coins les moins fréquentés de notre lycée, Il me colle au mur, sans douceur. Sans hésiter, je me venge, en le provoquant un peu plus. Je mets de moi-même mes jambes autour de ses hanches, alors que mon blouson et mon chemisier ont été rejoindre le sol. Sa veste et son T-shirt ne tardent pas à les rejoindre, me laissant admirer son torse de footballeur accompli. On se dévore sous la lumière blafarde des toilettes qui dévoilent nos corps sans la moindre pudeur. Dans ses bras, je ne me mens pas. C’est le seul endroit où je suis moi. Et Lui, me marque le corps, me mord le cœur, et s’approprie mon âme. Et je sais ce qu’il va se passer après. Car même si à chaque, le lieu, la façon diffèrent. Je sais qu’il va attraper mon poignet, l’amener à sa bouche, et embrasser mon tatouage, mon code barre, ce masque du passé. Et rien que ce geste le rend spéciale à mes yeux, et me fait atteindre l’orgasme. Au même moment, Il jouit. Par la suite, je redescends de mon nuage. On s’habile, Il jette la capote. Je ne peux m’empêcher de contempler son visage. Je me soule une dernière fois de son visage avant de rejoindre mes cours. Mais, lorsque je me détourne de lui, Il bouleverse mes habitudes et m’attrape le poignet. Je me retourne. Il prend alors mon visage en coupe, et m’embrasse avec une délicatesse troublante. Sous ses lèvres, je ne peux que m’avouer vaincu… Il relâche mes lèvres, à mon plus grand regret, et me dit : - « Tu es en retard… » - « J’suis plus à ça près… « - « Connaissant M. Marome, je doute qu’il apprécie que tu débarques dans son cours au bout de plus d’une heure… » - « Alors, il vaut peut-être mieux que je n’y ailles pas. » - « Si ! Il faut que t’y ailles ! » - « Pourquoi ? » - « T’as un copain… » - « Il est peut-être un peu tard pour t’occuper de ça, non ! En fait, t'as raison, vaut mieux que je me casse… » - « Attend ! » - « Nan, c’est bon ! J’ai cours ! » Mes pas prennent la direction de ma salle de math, sans réfléchir. Arrivé devant la salle, je me pose deux minutes. Pourquoi il a parlé de l’Autre ? Je me décide à frapper à la porte. - « Entrez ! » J’entre, et voit les quatorze autres étudiants de TS1 me dévisager, sans surprise. - « Bonjour » - « Mademoiselle Vermont, c’est gentil de nous rejoindre, au bout d’une heure trente. Quelle est votre excuse ? » - « … » - « J’attends » - « J’en ai pas » - « Comme d’habitude ! J’aimerais vous rappeler que vous avez un examen à la fin de l’année. Le bac, ça vous dit quelque chose ? » - « Vaguement ! C’est pas le truc dont vous nous rabâcher les oreilles à chaque cours ? Enfin, bref, dans tous les cas, je vois pas le rapport, étant donné que, bien que je sois souvent en retard ou absente, j’ai fais tous les devoirs sur table, ainsi que les deux bacs blancs, et je m’en tire, au cas vous l’aurez oublié à 15,80 de moyenne en math. » - « Et ça vous dispense donc de cours, c’est ça ? » - « Non ! Par contre, ça montre que votre argument du bac n’est pas valable. » - « Dans ce cas, si mes cours ne vous sont pas nécessaire, je vous prierais de sortir. » - « Sans problème. Au revoir. » Devant la porte, je vis que les Garçons m’attendaient, moi et les autres Filles. Les Garçons étaient 3 mecs en Terminale Technologique. C'était ceux avec qui je passais tout mon temps. Eux et les 5 filles totalement cinglés qui ressemblaient le plus à des amies. Les Filles sortent, direction le parking, puis le centre ville en voiture. Un moment où au moins je suis sur de pas Le voir. On arrive enfin au Kebab, et là, surprise, l’Autre est ici. Obligé de jouer l’amoureuse, alors qu’il y a une demi-heure encore, j’étais avec un autre. Je me dégoute. Il faut que j’arrête, mais la question est avec lequel ? La journée est finit. Je m’étale sur mon lit, et pleure. Demain, ça ira mieux. Hein ?! Il le faut ! |