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Home is where the heart is
Par Narcheska
Placebo  -  Romance/Poésie  -  fr
One Shot - Rating : K (Tout public) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     2 Reviews    
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 Bonjour à ceux qui passerons par là,

Me revoila avec un court OS, sur un paring tres peu utilisé, Shannon Leto batteur des 30STM, et Steve Forrest nouveau batteur de Placebo.

Je pense qu'on peu dire que cette OS est à la limite de UA. Le style est particulier aussi, comprennais par là que j'ai volontairement laissé libre court au 'lyrisme'. Donc j'espere que vous aimerez.

Donnez moi votre avis.

Bien sur je ne les connais pas, et bien sur rien de ceux ci n'est vrai.

 

 

POV Shannon



Du bout des doigts, j’efface une ligne trop marquée, je trace une ombre. La courbe du menton est un peu forte, les épaules un peu minces. Mais c’est lui… ou du moins cela lui ressemble, assez pour le sourire idiot qui s’étend sur mes lèvres. La nostalgie a quelque chose de doux parfois, d’un peu amer encore, comme un tabac trop froid qui saurait rester agréable. Elle laisse un goût d’espoir sur ma langue qui fait frémir mon âme.
Avec lenteur, je dépose le fusain sur le bord du cahier, avec la peur sans doute de briser quelque chose. Et je reste immobile, à ne savoir que faire. Il est étendu là, comme un éphèbe absent. Il me nargue, caché sous le drap imaginaire que j’ai glissé sur ses hanches, le dos à découvert et la jambe repliée, il est beau… Il ne vaudra jamais l’image vivante qui s’imprime sous mes paupières quand je ferme les yeux. Il s’en approche assez, pour que je puisse en rêver.
Il suffit d’un instant, que mon regard se voile, pour retrouver son monde. Cet univers qu’il crée et qui n’a pas de prix, celui que sa présence nous pose entre les mains.
Il y a toujours sa voix dans un coin de ma tête, il a toujours son goût sur le fond de mon palais, son odeur et son souffle sur ma gorge serrée.
Bien sûr, il est parti. Il ne m’a pas quitté. Il a franchi le pas qu’il pensait nécessaire, sans vouloir dire adieux, mais sans pouvoir rester.
Je vis au bord d’un gouffre à attendre un mirage, sachant qu’il reviendra, même si seulement peut-être.
Ardant soleil dans mes nuits bien trop froides, ces messages qu’il me laisse sur mon ordinateur. Il m’invite avec lui, à venir le trouver, l’avion n’est pas si loin et le sable rouge me plairait. Mais comment lui avouer que je ne veux rien laisser, que tout ce que j’ai créé ici m’enchaine. Qu’il ne suffirait pas, même si ce vide me tue.
Mes lèvres tremblent soudain d’un espoir trop présent, mes doigts hésitent à quitter l’image que mon fantasme a posé sur le vélin, pour saisir la bouteille qui n’est jamais très loin.
J’essaye toujours de savoir ce qu’il se passe là où il se trouve, et cet après-midi la télévision m’a montré des images qui font trembler mon âme.
Une respiration douloureuse s’étrangle sur ma langue, et je décide qu’il est temps de songer à autre chose sous peine de m’y noyer. D’un mouvement délicat, je dépose le cahier sur le bras de mon fauteuil, sans plus regarder les ombres que je viens d’y tracer. Mon dos craque et j’étire les muscles douloureux qui maintiennent mon assise. Sur l’horloge, l’aiguille a bien avancé. Les étoiles doivent briller dans son ciel…

Je pourrais croire encore un peu, être seul dans ma bulle, ne rien voir au dehors, et n’entendre aucun bruit. Pourtant le son pesant de mon vieux téléphone me relit au présent. Quelqu’un semble décidé à se rappeler à moi. Je soupire en silence en me reliant au monde.
Mais lorsque que la voix monte jusque dans mes timpants, c’est mon cœur qui frémit, qui sert et qui angoisse, qui bat à s’en faire mal. Et qui hurle de joie…

¤


Il y peu de mots qui disent ce que l’âme seule ressent, à l’avoir face à moi, je n’en trouve plus aucun. Ma bouche voudrait crier, mes mains voudraient l’étreindre. J’attendais chaque seconde, une seconde enfin là. Il semble plus capable que moi, et son corps m’emprisonne contre lui. Le mien répond, sans réfléchir, parce qu’ils ont toujours su mieux se parler que nous.
Sa voix à mon oreille murmure des mots à l’infini. Je retiens seulement sa chaleur sur mon torse, sa respiration sur mon cou, son odeur qui éveille mon désir. Je n’entends pas ses explications, ses excuses, ses regrets. Je tremble un instant, quand il parle de la tempête qui a noyé sa maison, qui a dévasté son village. Il n’a pas eu le courage, de tout construire deux fois. Le bout du monde a brisé ses espoirs.
J’aimerais ne pas sourire, j’aimerais lui dire que je suis désolé, regretter sa douleur. Je peux seulement poser mes lèvres sur les siennes, passer ma main sur son ventre plat, gouter sa peau, lui faire traverser le salon, l’entrainer sur ce lit qui a été le notre, qui a été trop vide, et lui apprendre à vivre, un peu ici aussi.
Je n’entends plus qu’un mot, alors que la passion m’envole, plus qu’une phrase, qui fait battre mon cœur.
- Je suis revenu pour toi.

 
     
     
 
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