Note : • Tout est à JK Rowling • Histoire pleine de guimauve écrite pour un concours sur les contes de Noël ^^ • Rating K; soft comme un lapin... très donc 9_9 • Pairing vite découvert entre James Potter et Lily Evans. Sur ce, bonne lecture et merci de votre attention =) [if gte mso 9]> Normal 0 21 Avant même que ses amis n'aient le temps de l'avertir il s'était retourné, mû d'une intuition qui pour lui voulait déjà tout dire. Il s'élança sans réfléchir, parce que la réflexion n'avait jamais été son fort. Et parce que la victoire n'était, selon lui, qu'à portée de main. -"LILY EVANS !!! SORS AVEC MOI !!" Les rires de ses amis fusèrent, tandis que Peter, observant la scène avec une fascination chaque fois renouvelée, semblait chercher à s'instruire. La jeune fille rougit devant l'apostrophe et se tourna vers lui, indéchiffrable. Depuis longtemps, elle avait pris l'habitude de sortir se délasser seule dans le parc après les cours. Habitude qui n'avait pas tardé à gagner James dès qu'il s'en était aperçu. D'autant plus visiblement que par le temps glacial qu'il faisait, personne d'autre ne s'aventurait dehors. -"Arrête de dire n'importe quoi Potter ! Et arrête de m'attendre à chaque croisée ! Je m'attends presque à te trouver derrière chaque porte que je franchis !" fit-elle d'une voix tendue. -"C'est que ma stratégie porte ses fruits, si tu m'imagines partout !" répondit-il, un sourire radieux à son attention. Le positivisme de Potter faillit la faire sourire. Ce qu'elle étouffât en grande hâte, de peur que ses ardeurs n'en soient démultipliées. Ce coureur de jupon devait servir le même plat à chaque fille ayant l'audace de lui résister; en l'occurrence, uniquement elle. Elle parvint à esquisser un regard dénué d'émotion; frôlant la fraîcheur de la soirée, avant de s'éloigner en pas lents vers le château qu'elle n'avait quitté que quelques minutes plus tôt.. La troisième fois l'avait décidée, Lily ne se promènerais plus dans le parc le soir. N'en tienne qu'à lui s'il voulait tomber malade en compagnie des ricanements de ses amis ! De retours parmi les siens, Sirius lui ébouriffa les cheveux, autant pour compatir de ce nouveau fiasco que pour le charrier sur la densité de l'élue de son cœur. Et Remus lui demanda s'il tenait toujours à "se poser un peu dans le parc, juste comme ça" où s'il était d'accord pour rentrer. -"Allez-y, je vous rejoins sous peu..." S'il ne le montrait pas par fierté, tout ceci l'affectait. Sirius et Remus partagèrent un regard sagace. Un peu de retour sur lui-même ne lui ferait pas de mal. Qu'il ai enfin conscience que jusque là ni l'humour, ni l'audace n'avaient touché la jeune fille sur ses gardes. Juste convaincue que tout ceci n'était qu'une vaste blague ne s'étant pas achevée à temps. -"Si tu veux je peux rester Cornedrue !" hasarda Peter. -"Merci, mais je ne préfère pas... vraiment..." -"Dépêche-toi Quedver !" lança Sirius, à quelques mètres de la porte, déjà. -"J'arrive !" OooOOOoooOOOooO Le sort de réchauffage venait de s'achever, quand il lança inconsciemment un regard vers les portes du château. Et elle était là. Debout, immobile, et aussi peu couverte que lui. Une fine couche de neige recouvrait ses épaules mais ne parvenait à ternir l'éclat de ses cheveux. Démasquée, la jeune fille s'approcha de lui d'un pas rendu raide par le froid. -"Ca m'a intriguée." commença-t-elle. "Moi qui te vois partout, le seul endroit où j'aurais vraiment dû t'apercevoir, tu n'y étais pas. Je suis allée jusqu'à questionner tes amis tant ils paraissaient sérieux; Black m'a répondu que faute de pouvoir le noyer sous l'alcool, tu tachais d'enfouir sous la neige un chagrin bien trop gros pour toi. Et Lupin à enchaîné que je saurais certainement où te trouver, si je partageais la même intuition que toi à mon propos." -"...Et tu es là." -"Mais je ne sais pas où est James, tout ce que je vois, c'est un bonhomme de neige doué de parole." Il sourit faiblement, et le surprendre dénué de toute vantardise lui donna pour la première fois l'impression de le voir. Le James capable d'amour. Elle s'assit à côté de lui, et entreprit de l'épousseter. -"J'ai un peu réfléchi..." -"Voyez-vous ça !" -"Et je ne connais rien de toi, Evans. Ou si peu." -"C'est ce que je voulais te faire comprendre, tu ne m'aimes pas vraiment... tout au plus je t'intrigue." -"Tu te trompe. J'ai beau ne pas te connaître intimement, je suis juste certain que... qu'il n'y a rien de toi que je ne saurais accepter." La rougeur qui lui monta passa inaperçue sous celle causée par le froid. Elle avait du mal à le lâcher des yeux. -"Encore à affirmer des choses sans la moindre certitude derrière..." Sa voix vacilla vers la fin. Elle n'avait jusque là jamais douté qu'il ne soit qu'un beau parleur, mais quelque chose, dans son regard en cet instant, l'empêchait d'y croire une seconde de plus. -"Sais-tu que mes deux parents sont moldus ? Tu viens d'une famille de sang pur, tout le monde sait ceci. Et..." -"Je ne savais pas, pour ta famille. Mais je n'en ai cure." Elle le dévisagea, incrédule. -"Toujours à chercher les problèmes, n'est-ce pas ?" -"Certains en valent la peine..." Le regard de Lily trouva instantanément le sol neigeux, et James cru voir l'ombre d'un sourire. Mais rien de moins sûr dans ce ciel chargé de flocons. Le silence menaçant de s'éterniser, et craignant comme par réflexe de la voir partir, il proposa "Parle-moi un peu des moldus, j'en sais si peu à leur sujet. Sont-ils tellement différents des sorciers ? Les élèves d'origine moldue se fondent parfaitement parmi ceux d'origine sorcière, ici." Relevant timidement la tête comme reconnaissante de l'allègement du ton de la conversation elle lâcha sans enthousiasme : -"Tu n'as pas idée. Toute cette soirée ne serait pas suffisante pour entamer le rocher des différences qui nous séparent." Cachant la vague d'amertume provoquée par le rocher en question, il enchaîna aimablement : -"Allons-y." -"...Je vais faire dans l'actualité, alors. Parce qu'une fête vraiment incontournable chez les moldus n'existe pas du tout ici, et que ça m'avait vraiment choquée de l'apprendre." Elle chercha ses mots un instant. Etonnée d'avoir son attention sur un tel sujet. "Une fête religieuse à l'origine, se répétant tous les 25 décembre; où tout le monde se retrouvait en famille, partageait un repas et de maigres cadeaux pour célébrer la naissance de Jésus, le fils de Dieu sur terre. Une sorte de célébration de l'amour simple et sans artifice envers les personnes proches car ce jour était heureux. De nos jours, le côté religieux est... on peu presque dire totalement passé à la trappe" elle eut un petit rire "mais le gros de la tradition est resté. Alors, de nos jours, les moldus décorent leur maison par un sapin tout endimanché, et s'offrent mutuellement des cadeaux. Pour se témoigner de toute l'affection qui reste bien souvent silencieuse..." -"Sauf la mienne !" -"Si tu y tiens... C'est vrai que le silence n'est pas ton fort" Il bougonna et la fit rire. Elle adorait le voir si différent en son unique présence. Elle le croyait désormais sincère, mais ne savais pas encore ce qu'il en était pour elle. -"Et désormais, ce serait un peu trop long de tout t'expliquer en détail, mais depuis un coup commercial, le symbole de Noël est une espèce de grand-père rubicond tout habillé de rouge et de blanc avec une barbe valant celle de Dumbledore et un chapeau à pompon !" -"Quoi ?" -"Ouii, ce n'est qu'un fantoche, mais tous les enfants croient au Père-noël. Dans l'histoire, c'est lui qui apporte les cadeaux aux enfants sages, en volant dans le ciel sur un traîneau tiré par des rennes. Ce brave bonhomme bedonnant est même censé passer par la cheminée. Heureusement les enfants ne réfléchissent pas à ça, et tant qu'ils y croient, c'est probablement pour eux le meilleur moment de l'année." -"Incroyable ! Mais moi, je ne me serais pas fait avoir." affirma-t-il d'une voix assurée. Elle s'apprêtait à le taquiner, mais fut assaillie par une quinte de toux violente. Après une seconde de battement il pris sa main gelée dans la sienne, étonnamment chaude, et la précipita vers l'infirmerie, ne lui laissant nul temps pour résister. Il l'abandonna là sous la demande appuyée de Mrs Pomfresh, la tête bourdonnante de ce soudain rapprochement. De l'infirmerie à l'entrée de son dortoir, une idée avait eu le temps de naître, de grossir et d'éclipser tout le reste dans son esprit. Noël. Elle aime Noël. Son évocation avait empli ses yeux de nostalgie brillante. Mais cette fête n'existe pas ici, elle n'aura donc pas de vacances pour y assister chez elle. Elle ratera cette fête, une fois de plus, en silence. Mais le silence et les yeux éteints de cette fille !, quelle idée intolérable ! Alors c'était certain, plus qu'une seule chose à faire. Pour elle, il créerait Noël chez les sorciers. Une fois lancé, son plan fut facilement définit : y arriver. Il n'avait cependant, fichtrement aucune idée de la marche à suivre. Demander à ses amis ? Ceux-ci l'aideraient certainement à organiser une fête, peut-être même la plus grandiose que Poudlard aie connu... Mais pour cette fois, il se devrait d'agir seul. Un cadeau de lui à Elle. Se documenter ? Probablement l'étape la plus certaine de son plan. Une conversation de quinze minutes ne rattrapait pas des années d'Histoire. Ses amis, comme omniscients mirent leurs projets personnels en avant dans les jours qui suivirent sa décision. Patmol prit un malin plaisir à approcher cette jolie brune de cinquième année, celle qui semblait perdre tout contrôle de sa magie lorsqu'il était dans les parages. Lunar trouva enfin le temps de lire cet ouvrage ressemblant à un pavé et dont le titre, James s'en était rapidement détourné, semblait écrit en latin, ou du moins dans une langue tout aussi décourageante. Quant à Quedver qui ne semblait pas pouvoir se décider de qui suivre, il avait finit avec Lunar, suite à la proposition de celui-ci. Au grand soulagement de James, et surtout de Sirius. Se documenter sur cette étrange coutume lui occupa deux jours entiers, dans un fauteuil confortable de la gigantesque bibliothèque de Poudlard. Parce qu'il tenait à tout connaître parfaitement, mais peut être aussi parce qu'il n'avait aucune idée de ce qu'il allait faire par la suite. Il découvrit les moldus sous un jour inconnu, s'émerveillant de l'évolution du mythe alimentant leurs croyances au fil des années, et de l'idée saugrenue de créer pour les enfants un personnage haut en couleur dont ils avaient la peine d'apprendre l'inexistence, révélation qui ne semblait pas les choquer tant que ça, à en croire la pérennisation de la chose. Une fois la tête emplie d'une connaissance approfondie sur Noël dont la plupart des moldus n'auraient pu se vanter, et le délai jusqu'à la fête-à-créer atrocement amputé, il se vit contraint d'agir. Dans le néant de ses pensées exploitables une idée désespérée le frappa enfin. La salle sur demande avait jusque là, toujours pu alimenter le moindre de ses caprices. Il se devrait au moins d'essayer. Il se rendit à la salle du septième étage le cœur battant, ne sachant pas très bien lui-même ce qu'il aurait désiré trouver derrière cette porte chaque fois franchie pour la première fois, fit semblant de s'intéresser à la tapisserie de Barnabas le Follet en attendant qu'un groupe d'élève, qui décidément n'avait rien à faire là, passe son chemin, hésita un instant; le temps de se dire que si ça ne marchait pas, il l'aurait vraiment dans le nifleur, puis commença enfin le rituel de cette salle si spéciale. La porte fut incroyablement lourde à ouvrir, et James dû pousser dessus de tout son poids. A l'intérieur se dressait une salle carrée, comme grossièrement creusée dans la pierre, sans aucune fenêtre. La seule source lumineuse venait du plafond, où une substance vaporeuse, brillante et lumineuse tourbillonnait sans fin. Le silence y était fascinant, à l'exception d'un écho de froissement répétitif. Fermant la porte derrière lui, non sans hésiter, il aperçut en s'avançant une sorte d'autel où reposait un livre massif, dont les pages tournaient toutes seules comme portées par un souffle léger. Il venait d'amorcer un pas quand un son râpeux éthéré, sur son extrême gauche, le figea. Plus par réflexe que par curiosité, il tourna très lentement les yeux dans cette direction. Un point blanc se détachait sur le fond gris foncé de la roche, qui ne tarda pas à s'élever. Une voix rauque, comme rendue sèche par les années fit de même: -"Qui ?" James hésita, tétanisé et peu enclin à commencer une conversation avec un mur, mais moins encore à le quitter des yeux pour chercher la porte. -"Qui tu ?" -"J...James Potter." -"...Pourquoi ici venir ?" -"Eh bien vous allez r... ..." évitant à temps de recourir à son sempiternel second degré pour apaiser ses nerfs, il se rattrapa : "Où somme-nous ?" -"Ici être base de tout. Je être ici depuis années... années... Longtemps personne... toujours..." -"Oh..." répondit-il la parole appauvrie, ayant momentanément oublié les coutumes d'usages face aux cailloux parlants. -"Pourquoi ici venu toi ?" Il fixa le point blanc, faute d'un point d'ancrage plus explicite, et se sentit incroyablement stupide de sa réponse : -"Je souhaite créer chez les sorciers une fête existant chez les moldus depuis des siècles." et enchaîna donc d'un maladroit "Mais je crois bien m'être trompé en venant ici, je vais repa..." -"Ici bon. Ici bon pour tout... C'être ici, tout décidé, tout créé." -"Vous pouvez m'exaucer ?" Comme quoi, la salle sur demande ne l'avait pas simplement envoyé au casse-pipe pour se venger d'une utilisation trop fréquente et parfois bien peu avouable. "Par exemple, si je sors de cette salle, vous aurez créé le Noël sorcier tel que je le souhaite, on s'offrira des cadeaux et tout le toutim ? Et ça ne choquera personne ?" -"Demain ? Histoire infinie. Pas possible trouver demain. Petit... Très petit demain..." -"Mais alors..." -"Moi pouvoir trouver dans livre fête moldue. Ecrire changer... elle exister..." Oubliant ses craintes, James se pivota vivement vers l'ouvrage animé. De plus près, il pouvait deviner la page se remplir de caractères illisibles avant de glisser lentement de l'autre côté de la tranche. Le niveau des pages ne semblait pas changer. Comme perpétuellement ouvert en son milieu. -"Vous parlez de "ce" livre ?" lâcha t'il incrédule. -"Être livre de tout. Je là pour occuper de. Nous très compter." -"Et écrire dedans peut changer le monde ?" cria-t-il presque. -"Non... non... Je seul à pouvoir écrire dans. Car je sage, décide... Toi expliquer, moi décider... tout dire tu." -"Et je vous devrais quelque chose en échange ?" -"Juste parle... parle." Et la roche s'approcha d'un pas lent, et James l'aperçut enfin. De la nuance exacte de la roche derrière lui, un être fossilisé d'environ un mètre quatre-vingt et semblant peser une tonne d'années était son interlocuteur. La tâche blanche était son oeil, comme appartenant à son orbite gauche. Un point sombre en son milieu était visible. Et totalement indéchiffrable. OooOOOoooOOOooO Quand il sortit de la salle, il eut l'impression qu'une année entière venait de s'écouler. Peut-être étais-ce la vérité d'ailleurs; sa robe avait pris une étrange teinte délavée et sentait la poussière. Mais il n'était plus à un choc près, et se pensais désormais incapable de s'étonner sincèrement de quoi que ce soit. Il se dirigea vers la grande salle pour, s'il s'était montré suffisamment pertinent, y célébrer sous peu le tout premier réveillon de Noël... à quelques "premiers" près. Rien encore n'avait été décidé lors de son départ car apparemment la délibération devait se faire après "longtemps réfléchir, penser... pas erreur, non... Je seul savoir...". Doutant sérieusement que sa propre notion de "durée convenant à une bonne réflexion" soit la même que pour cette être éternel, et n'étant plus à ce moment d'aucune utilité, il était parti sur un "au revoir... et merci..." hésitant, comme étonné que cette affaire puisse prendre fin si simplement. Il marcha d'un pas chaque seconde plus rapide et la trouva dans la grande salle, prête à prendre le repas anodin du soir au milieu de ses amies. Le sourire qu'il lui adressa aurait immédiatement fait tomber sous son charme toute fille à peine moins butée qu'elle. Elle lui avait tellement manqué ! Elle lui offrit un sourire timide, abandonnant ses préjugés pour voir ce que jusque là elle s'était inconsciemment dissimulé. Sa réaction l'encourageant, il s'avança vers elle et "Oh, James, tu n'aurais pas dû ! Merci ! Mais je suis désolée je ne pensais pas que tu... je n'ai rien pour toi..." lui fit-elle d'une voix piteuse, caressant entre ses mains l'écharpe hideuse qu'il venait de lui offrir; un-quart verte, trois-quarts rouge et visiblement faite main. -"Ne te sens pas obligée, tu sais... ça fait trois jours entiers que Pat... Sirius se moque de moi. Il a même fait le pari avec Remus que tu me demanderais ce que c'était et..." -"Non, vraiment, très réussi ce balai de course" le taquina t'elle "l'idée de la laine est plutôt originale, pas franchement aérodynamique mais avec un peu d'entraînement je..." -"C'est bon" rigola-t"il. "En tout cas, désolé pour la couleur, mais tout ce que j'ai pu trouver... Au début, j'avais assez de laine pour la faire entièrement rouge mais après quelques erreurs... bref. Je voulais la faire entièrement sans magie, à la moldue..." Il baissa vers elle son regard gêné, qu'il avait levé pour cette même raison. Ses yeux à elle, étaient intensément brillants, ce qui le fit avaler de travers. Elle s'approcha de lui et, sur la pointe des pieds, posa sur ses lèvres un baiser plus léger qu'une plume, si bien qu'il craignît de n'avoir fantasmé. Mais ses joues écarlates lorsqu'elle entreprit de mettre l'écharpe qu'il venait de lui offrir en grands mouvements désordonnés l'assurèrent de la véracité des faits. Alors il la souleva sans peine et la serra dans ses bras, sous les applaudissements enthousiastes de ses fidèles amis assis au fond de la salle, et sous les rires gênés de celle qui deviendrait un jour sa femme. OooOOOoooOOOooO Cette nuit là, elle ne lui avait pas parlé de Noël, mais de sa famille, et un peu d'elle. Allant jusqu'à échapper que les cadeaux faits main l'avaient toujours profondément touchée. Il ne l'avait par la suite abandonnée à Mrs Pomfresh que sous la menace de la fête approchant, et du cadeau à fabriquer à temps. Chaque maille avait été nouée d'un sourire rempli d'espoir. OooOOOoooOOOooO -"Tu sais, tu n'es vraiment pas obligée de porter cette écharpe..." -"Mmhh ?" Devant son air malicieux, il ne put qu'abdiquer. |