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au 31 Mai 21 :
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V.
Par Mantelia
Originales  -  Humour/Drame  -  fr
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    Chapitre 1     5 Reviews    
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Peux pas en dire plus que dans le résumé, c'est-à-dire rien ^^

 

 

************** 

 

 

Mon Adorée...

Mon esprit est brouillé, mais je sais que c’est toi que je veux.

Je ne te quitterais pas avant longtemps. Mes mains épousent parfaitement tes formes : tu as été conçue pour moi seul, tout le monde le dit, tout le monde le sait. Je vois bien que tous te regardent avec envie, mais c’est à moi que tu appartiens. Je te tiens et ne te lâcherais pas. Ils te frôlent, te caressent, croyant qu’ils pourront ainsi te conquérir.

Ton nom tourne dans ma tête comme un bateau en perdition. Ton doux prénom aux accents slaves que j’adore. Celui qui t’a donné ce nom était un génie. Depuis que je te connais, mes sens s’affolent sans cesse. Ma vision habituellement si floue, redevient claire dès que mes yeux se posent sur toi. Mes doigts se raccrochent à toi, tu es ma bouée de sauvetage dans ce monde hostile. Car tous, oui tous ! m’envient. Leurs yeux sont remplis de convoitise et d’avidité.

Leurs mains sont des crochets qui ne cherchent qu’à te dérober lorsque je relâcherai mon intention. Mais ne t’inquiète pas, j’ai trouvé un coin tranquille, notre refuge, où je pourrais te protéger de leur jalousie. Je sais que toi non plus tu ne veux pas t’éloigner de moi. Je  te serre contre mon cœur et je le sens qui résonne contre toi.

Non, non, non, non... je murmure sans cesse. C’est la litanie qui nous sauvera tous les deux. Non, non, non, non, ils ne t’auront pas. Non, non, non, non, je te garde. Des cris, j’entends des cris. Je ne sais pas ce qu’ils font, mais ils ne sont pas très loin. J’espère qu’ils ne vont pas nous trouver, ils nous sépareraient, c’est sûr. Ils rient tous d’un rire cruel, quasi satanique.

Bien sûr, j’en ai connues d’autres que toi. Des centaines d’autres. Toutes plus alléchantes les unes que les autres. Mais je les ais toutes oubliées. Et toi aussi je t’oublierai lorsque tout ceci sera fini. Ne sois pas triste, il en a toujours été ainsi et il en sera toujours ainsi. Je ne pourrais rien y changer quand bien même je le voudrais, c’est une loi immuable.

Je goutte tes larmes, elles sont délicieuses. Elles réchauffent ma gorge, la brûlent presque. J’en ferais ma boisson unique si je le pouvais, mais ça ne dure jamais. Je ne parviens pas à en garder une seule. Toutes m’échappent et disparaissent les unes après les autres. Je suis très ouvert, il m’arrive donc de temps en temps d’en essayer plusieurs à la fois, c’est un délice dont je profite le plus pleinement possible, mais je m’écroule toujours avant la fin. Oui, je sais que je suis faible, mais il m’est impossible d’y renoncer. Ne sois pas triste, je t’aime... au moins maintenant.

Tes larmes coulent à flots et je les bois toutes. Elles sont toujours plus chaudes et merveilleuses. Je n’en perdrais pas une, je te le promets. Je te dois bien ça. Ce sera ma façon de te rendre hommage.

Les cris sont proches, maintenant. A quelques mètres seulement. J’entends même le bruit de leurs pas. Ils nous appellent. Ils nous cherchent. Ils sont dangereux, hostiles, sans pitié. Moi aussi je me mets à pleurer. Je tremble. Une vague de froid vient de me glacer le sang. Je bois tes dernières larmes, comme promis et tu t’éteins entre mes bras. Doucement, sans un mot, sans un son.

Ma vision redevient trouble, je ne vois plus que des tâches de couleurs sombres. Je serre vainement ton corps vide. Je pleure et suis secoué de spasmes maintenant. Je crois que je gémis. Peut-être que je veux qu’ils me trouvent finalement.

Dans un éclair de lucidité, je vois très clairement leurs visages qui s’inquiètent, se détendent, désapprouvent. Puis, à nouveau, la confusion. Seule une exclamation me parvient avant que je ne sombre dans la douceur du sommeil ou de l’inconscience, je ne sais pas.

- ‘Tain, Alban, abusé ! T’as fini toute la vodka !

 

**************

 

C'est vraiment sans prétention, juste un petit craquage qui a pour seul mérite d'être terminé.

 

Merci d'avoir lu =) 

 
     
     
 
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