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au 31 Mai 21 :
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Erreur de jugement
Par Sir Bictor
Harry Potter  -  Angoisse/Tragédie  -  fr
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    Chapitre 1     4 Reviews    
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Chapitre unique
[OS - Je l'ai écris il y a un moment déjà, je l'ai relu en diagonal... Désolé pour les fautes ^^'] 
 
ERREUR DE JUGEMENT

Il n’avait pas de nom. Et quand bien même il en posséda un, personne ne le connaissait à part lui-même.

Son parcours était des plus singuliers. Emprisonnés 6 fois dans les prisons les plus sécurisées du globe. Par 6 fois il s’était échappé. Comment faisait-il ? Personne ne le savait.  Une chose était sûre cependant. Il était moldu, ce qui rendait ses évasions encore plus spectaculaires.

Il n’existe pas de mot pour définir au centième l’atrocité de ses crimes. Mélangeant séquestration, barbarie, viol et meurtre, ses actes étaient indéfinissables. Ce fût le meurtre de la petite Vera Claythorne qui décida le Ministre de la Magie à intervenir.

Il aura fallut 18 vies dont 6 enfants et 2 nouveaux nés pour que Rufus Scrimgeour lève enfin le petit doigt. Il faut aussi préciser que la petite Vera était d’origine sorcière. Détail qui, selon le Ministre de la Magie, n’est d’aucune importance.

Dorénavant, le monde entier recherchait cet Homme, ou plutôt cette bête. L’humiliation était cuisante pour les membres du Ministère, incapable de capturer un simple moldu. Ce qui inquiétait horriblement les sorciers, et le 1er Ministre qui ne savait plus quoi inventer pour rassurer la population anglaise.

Les journaux avait prit pour habitude de le surnommer « la chauve-souris », en raison de ses longs cheveux noirs et gras, de son nez en forme de bec et de son teint cireux. Sa photo passait en effet dans tous les journaux, moldus ou sorciers, sur toutes les chaînes de télévision et par tous les moyens possibles. Régulièrement, la radio donnait son signalement ainsi qu’un numéro vert à appeler de toute urgence s’il était aperçut. Des prospectus de sécurité, comme au temps de Voldemort, furent distribués.

Dernièrement, par une source non officielle, la chauve-souris avait été signalée dans le Yorkshire, à Rotherham.

Précisément l’endroit où vivait Hermione Granger avec sa fille de 8 ans.

*

Hermione referma doucement la porte de la chambre de sa fille. Elle dormait paisiblement à l’intérieur, perdue dans ses rêves, bien loin d’imaginer tous les problèmes qu’avait sa mère. Celle-ci, après être bien sûre que sa fille dormait, s’en alla dans la cuisine pour éplucher quelques papiers.

Que de factures !

Elle n’en voyait pas le bout. A peine arrivait-il elle à rassembler la somme nécessaire pour l’une qu’une demi-douzaine arrivait. Elle ne savait pas lesquelles étaient prioritaires, si elle pouvait se permettre d’en ignorer quelques unes pendant un temps. Chaque jour, elle se demandait si ce serait l’eau ou l’électricité qu’ils couperaient en premier…

Elle soupira d’un air las, se massa le front machinalement et ouvrit une nouvelle enveloppe. Elle en lut à peine le contenu, voyant marqué « DERNIER DELAIS » dessus en rouge, savant parfaitement à quoi elle avait à faire. La lettre alla rejoindre la pile qui commençait à devenir haute.

Elle continua pendant une vingtaine de minutes à faire les comptes, éplucher le courrier et surtout, soupirer. Bien entendue, elle savait déjà à quoi s’attendre : elle était mal. D’un geste rageur, elle repoussa ses factures et se leva de sa chaise, prête à faire exploser sa colère. Mais elle se ravisa. Sa fille dormait à côté.

Elle alla à la fenêtre et regarda les quelques voitures qui passaient par cette heure tardive. Le quartier était étonnement calme. Aucun jeune n’était dehors à faire quelque connerie. Aucune voiture ne flambait, aucune de police ne passait avec le gyrophare allumé.

Elle décida d’allumer la radio qui se trouvait à côté d’elle. Elle grésillait et le son était très faible, mais elle entendit très bien ce que disait la femme qui parlait :
« Nous vous répétons son signalement : le teint cireux, les cheveux noirs et gras, les yeux noirs, les traits marqués, un nez en forme de bec. Nous demandons expressément à la population d’être très prudente. L’homme est très dangereux. Fermez bien toutes vos portes et fenêtres quand vous sortez - l’homme à l’habitude de rentrer lorsque les habitants sont absents pour les agresser quand ils dorment. Si vous voyez la moindre personne répondant à son signalement, contactez le… »

S’en suivit un numéro vert. Hermione arrêta la radio tout en soupirant une énième fois. On ne parlait plus que de cet homme depuis déjà des semaines et pourtant il n’y avait eut aucune agression depuis sa dernière évasion et qui datait déjà de trois mois. Peut-être était-il mort dans un coin -ou bien avait-il tout simplement décidé d’arrêter ?

Hermione chassa ces pensées de sa tête lorsqu’elle entendit un bruit, un bruit presque inaudible. Qui venait de l’extérieur. Elle regarda à la fenêtre et baissa les yeux.

« Merde ! »

Son chat, Lawrence, était resté dehors. Et jamais depuis que Hermione l’avait adopté, il n’avait passé une nuit à l‘extérieur. Hermione le voyait très mal, mais ses yeux vert luisaient dans la nuit, grand ouvert, la fixant.

Hermione attrapa son manteau et ses clefs et sortit prestement sur le seuil. Elle prit bien soin de fermer la porte et de mettre l’alarme -petit cadeau qu’elle s’était fait, on était jamais trop prudent-, et descendit jusqu’au rez-de-chaussée. Elle habitait au quatrième.

Elle arriva enfin en bas et sortit de l’immeuble. Pas de chat. Pas de miaulement. Pas d’yeux luisant dans la nuit.

-C’est lui que vous recherchez, ma ptite dame ?

Hermione sursauta en poussant un petit cri et se retourna vivement. Devant elle lui faisait face un homme. Un grand homme. Il avait les cheveux long. Noirs. Gras.

Et ce nez… un nez en forme de bec au milieu d’un visage au teint cireux.

Inconsciemment, Hermione fit un pas en arrière et se rapprocha de la porte. Pour pouvoir rentrer, elle devrait taper son code, déverrouiller la porte avec sa clef et la pousser.

« Bon Dieu ! Pourquoi j’ai laissé ma baguette là-haut ? Quelle idiote je suis ! »

-Faut pas avoir peur, ma ptite dame, continua l’homme. Je vous ferai pas d’mal.

Il caressait Lawrence qui ronronnait. Hermione le détailla un peu. Il était très mal vêtu. Un vieux chapeau, un vieux manteau, un vieux pantalon. Maintenant qu’elle y pensait, il avait tout d’un clochard.

« Que dois-je faire ? C’est lui, j’en suis sûre. Il a du se fondre dans la population, voilà pourquoi il est habillé de cette manière. Mon dieu ! Ces yeux ! Il va me tuer, j’en suis certaine ! Est-ce que je dois hurler ? Non, il jetterait sur moi immédiatement… »

-C’est votre chat ? Comment qu’il s’appelle ?

Elle resta silencieuse.

-Si c’est pas votre chat, que faites-vous ici à cette heure-ci ?

Hermione resta silencieuse. Elle pensait à tout un tas de chose. Qu’allait devenir sa fille si elle mourrait ? Elle serait seule au monde.

-Madame ?

« Est-ce que j’ai le temps de sauter vers la porte et de rentrer avant qu’il n’arrive jusqu’à moi ? Est-ce que je dois m’enfuir dans la rue ? Allez jusqu’au quartier suivant ? Je sais que les Wilkes sont en vacances mais les Boyman son forcément là, ils m’entendraient hurler… »

L’homme fit un pas en avant. Hermione recula une nouvelle fois. Elle tremblait. Il la regardait fixement.

-Je suis juste un pauvre homme, madame. Un pauvre homme qui cherche un toit et un peu de chaleur humaine…

Elle frissonna.

« Bon Dieu, Lawrence ! Griffe-le ! Vas-y, énerve-toi, fou lui un coup de griffe et fuis que je puisse ouvrir cette foutue porte ! ».

Mais le chat ne fit rien. Il continua de ronronner, alors que l’homme s’approchait un peu plus de la jeune femme. Elle continua de reculer jusqu’à se retrouver dos à la porte. L’homme avança un peu plus pour se retrouver au final à un mètre d’elle, à peine. Elle serra les points, prête à le frapper si c’était nécessaire.

-Vous habitez seule, madame ?

Elle l’ignora, le fixant toujours.

-Parce que j’connais bien le quartier, moi. Ya plus que trois personnes qui habitent  dans ct’immeuble. La vieille Dicks est chez son fils ce soir, j’l’ai vu partir avec sa voiture et Monsieur Horgast, le jeune écrivain, je sais qu’il bosse au snack ce soir. Alors je me demandais…

Il avait à nouveau avancé. Hermione ne put se retenir plus longtemps. Elle le frappa de toutes ses forces. Quelque chose craqua sur le visage de l’homme, elle l’avait entendu, et son point lui fit tout de suite horriblement mal. Mais elle s’en fichait. Immédiatement, alors que Lawrence fuyait vers sa maîtresse dans un miaulement désapprobateur et que l’homme gémissait de douleur, les deux mains plaquées sur le visage, elle composa son code avant d’ouvrir la porte avec sa clef.

-Hey… attendez ! Je…

Hermione se précipita à l’intérieur alors que la porte de l’immeuble cédait sous la pression de son corps écrasé contre la vitre, laissant à peine le temps à Lawrence de passer avec elle. Hermione n’attendit pas de voir ce que faisait l’homme qu’elle montait quatre à quatre les marches jusqu’à son appartement. Elle reprit sa respiration en haut.

-Et bin, Lawrence, je peux dire que nous l’avons échappé bel…

Elle tremblait toujours.

La jeune femme ouvrit la porte de son appartement. A l’intérieur, les ténèbres régnaient. Elle fit un pas dedans, puis deux. Elle se rendit alors compte que son chat ne la suivait pas.

-Lawrence ?

Il sifflait et crachait, les poils du dos hérissé, les oreilles rabattus sur son dos.

-N’est pas peur, le vilain Monsieur est parti…

Le chat fit exactement la même chose. Il disparu dans les étages supérieurs.

-Tant pis pour toi, hurla-t-elle. Mais ne viens pas gratter à la porte avant 7 heures du matin, je dormirai encore !

Riant légèrement, elle entra dans l’appartement. C’est alors qu’elle entendit un bruit. Un infime bruit.

Un souffle. Sur sa nuque.

Hermione voulut crier. Elle voulut courir. Mais elle n’en fit rien.

Quelqu’un, un Homme, la « Chauve-souris », elle le savait, la happa violemment à l’intérieur.

Avant de sombrer dans l’inconscience, Hermione Granger eut une pensée pour sa fille.

Et l’Enfer commença.

*

-Je me demande pourquoi elle a eut si peur, disait le clochard tout en massant son œil endolori. Je n’allais pas lui faire de mal ! Je voulais juste une ptite pièce…















 
     
     
 
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