Les personnages ne sont pas à moi mais à J.K Rowling -une femme créative- On en vient à des couples de plus en plus improbable et cette fois c'est la faute de Chris52. Perdre la raison Neville avait toujours été un excellent ami. Quand on avait un problème il était toujours là pour nous écouter. Le genre de personne que vous adoptiez dès la première seconde. Lorsque nous nous sommes rencontrés pour la première fois dans le train de Poudlard, soyons honnête, il n'avait rien de passionnant à raconter. Mais il était adorable donc nous sommes naturellement devenu ami. Nous avions dix-sept ans à cette époque là, phase d'insouciance et de découverte. Neville a commencé à agir bizarrement un Vendredi. Je hais les Vendredi. Et moi, je mis ça sur le compte de la guerre que nous allions bientôt mener. Mais je me demanderai toujours comment ai-je pu manqué ça ? Ce que je sais aujourd'hui c'est qu' il a commencé par nous éloigner petit à petit, les uns après les autres progressivement, comme on dit doucement mais surement. Et ça nous a blessé. Ça m'a blessé. Mais en ce temps là, on s'est dit ce n'est qu' une crise ça passera avec le temps. Mais le temps, apparemment, n'est toujours pas passé, et ne passera pas je le sais. Évidemment, il dormait toujours dans le dortoir, il était là physiquement mais son mental, lui, était ailleurs. Il ne nous regardait plus dans les yeux et nous ignorait simplement, et on s'y habitue. On ne lui garde plus de place à côté de soi, on n'oublie simplement de lui raconter la dernière blague de Dean ou la dernière blague que l'on a faite à Draco Malefoy. On l'oublie. Depuis ce Vendredi là, il restait simplement seul à la volière, entre chaque cours, chaque foutu temps libre, chaque putain de seconde. A cette époque là je ne comprenait simplement pas, ou je ne cherchais pas à comprendre. Et puis ça ne faisait que quelques semaines qu'il avait changé, alors on se convaint que ça va lui passer, que c'est sans doute rien. Mais un jour, on s'inquiète plus qu'un autre, trois jours qu'il ratait les cours. Sur le coup aller lui parler m'a semblé être une bonne idée, la meilleur idée que je n'avais jamais eu depuis un moment même. Il s'avère que ce ne le fut pas loin de là. Flash Back Je me dirigeais donc tranquillement vers la volière, et le vis assis sur le bord de la fenêtre, il écrivait consciencieusement un lettre une rose à la main et je me dirigeai vers lui, puis lui tapai légèrement l'épaule. Il lâcha son stylo aussi vite que possible et rapprocha le papier, face caché contre sa poitrine en bondissant à plus d'un mètre de moi. -Excuse moi je t'ai fait peur. Dis-je penaud -Qu'est ce que tu fous ici, tu m'espionnes ? Me cracha t'il. -Non du tout, ça fait trois jours que tu n'es pas en cours je m'inquiétais. Dis je le toisant effrayé. -Pas la peine de gâcher ta salive, t'écouter est la dernière chose dont j'ai besoin. Dit il soudain calme. -Mais tu sais que tu peux me parler ! Tu as quelqu'un dans ta vie c'est ça ? C'est d'elle la rose ? Mais ça n'a rien d'honteux pas la peine d'en faire un drame. Tu nous manques tu sais, viens tu vas tout me raconter. Finis je dans un sourire. -Tu ne comprends dont rien ! Je ne veux plus vous parler, je ne vous pas vous voir, je ne veux pas que tu t'inquiètes parce que je m'en fous de toi. Tu n'es rien, tu m'insupportes. -Mais...dis je vaine tentative de l'interrompre. -Je reste seul parce que je le veux, je ne vais pas en cours parce que je n' en ai pas envie et oui j'ai quelqu'un mais je préférerais crever que d'en parler avec toi. Dit il méchamment. Ce fut trop et je partis les larmes aux yeux, le laissant derrière moi lui et son sourire victorieux. Fin Flash back Il avait changé, mais le mot 'changer' semble inapproprié, on l'avait remplacé. C'était devenu un autre. Cependant je n'en ai jamais parlé à personne. Je ne voulais pas qu'on sache que j'avais été humilié, jeté violemment par ce qui fut mon premier ami à Poudlard, mon meilleur ami. Alors j'ai fermé les yeux et pensé très fort que ça n'était jamais arrivé. Et vous savez quoi ? Ça ne fonctionne pas. Parce que quoi qu'il arrive, quelque soit le nombre de fois ou on essaye, on voit toujours son visage ravie de vous avoir brisé en milles morceaux. J'ai donc continué de le regarder, de loin. Je le surveillai, j'essayai de savoir s'il y avait de la magie pour justifier son comportement Mais après maintes et maintes Finite incantatem lorqu'il passe près de vous -sans vous voir- on arrête et on sait. Il est en possession de tous ses moyens, aucun mangemorts ne l'a ensorcelé et rien ne lui est arrivé. Pas rien non, parce qu'il ne veut juste plus être votre ami. De sa propre volonté, il vous voue tout simplement du jour au lendemain une haine viscérale. Le mois de décembre est arrivé, amenant avec lui son lot d'attaques mangemorts de plus en plus fréquentes et sanglantes. Neville n'avait pas recouvré la raison. Il continuait. Cependant il était devenu bien pire. Il n'avait de cesse de lancer des remarques acerbes à chaques personnes qui osaient le regarder ou même lui adresser la parole. Un vrai cauchemard. Mais j'avais, je pense, déjà fait le deuil de notre amitié. Le jour du combat est arrivé et Neville semblait de plus en plus étrange. On se préparait tous fébrilement aux combats, les mangemorts était déjà là, autour de Poudlard à essayer de pénétrer dans l'enceinte. Harry Potter était là lui aussi entouré de l'ordre et la lueur déterminé dans ses yeux ne faisait qu'accroitre ma confiance en ses talents. Nous étions tous dans la grande salle attendant le signal du début du combat. Hermione Granger et Ron Weasley restaient près du survivant, tous main dans la main. Cette amitié là, le fait de se dire qu'on pourrait mourir pour quelqu'un, je crois que c'est ce que je ressentais pour Neville. S'il me l'avait demandé, je l'aurai fait. Dumbledore est arrivé dans la grande salle et nous a dit de nous préparer. Ça y'est ils avaient trouvé le sort, les mangemorts pouvaient rentrer. Nous sommes tous sorti. Près au combat baguette en main, serré les uns contre les autres commençant déjà à lancer des sorts partout et n'importe où. Un capharnaüm innommable, des bruits de chutes, déjà certain d'entre nous tombaient. Et là je le vis, il se dirigeait baguette en main traversant la foule, marchant déjà sur des cadavres vers lui. Je le regardais abasourdi ce poster a ses côtés et lui donner la main. Et là je compris. Voldemort avait la rose, sa rose, accroché à sa robe et là j'ai su, j'ai su qu'il avait perdu la raison. Voilà c'est court mais j'espère que ça vous a plus. Merci. |