Traduction d’une fiction de Mypaperheart sur deviantart. Cette fiction est un peu fluffy peut être, mais la prochaine de ce même auteur sera plus sérieuse ! Toutes reviews que vous lui ferez lui sera transmise directement ! Voici son account deviantart (Anglais) : http://mypaperheart-x.deviantart.com/ Note de l’auteur: Cette fiction ne voulait juste pas se laisser écrire… Je ne suis toujours pas très satisfaite. Mais elle est aussi réussie qu’elle aurait pu l’être, je pense... Inspiré par la chanson « Wonderful » de Rob Thomas. Watson, Holmes, Mary et tout les autres personnages, copyright de Sir. Arthur Conan Doyle. *** Wonderful Il n’y eu jamais de décisions, je peux vous l’assurer, qui fut plus difficile que celle que je fis lorsque je décidais de quitter mon appartement au 221b de Baker Street. J’ai aimé Mary Morstan, ou plutôt, je me suis forcé à croire que je l’aimais. Je ne peux nier qu'il y eu de l’attraction, mais ce n'était pas de l'amour. Je l'ai épousé parce que j'avais peur. J’avais peur que si je restais, ils finissent par découvrir les baisers volés, les caresses secrètes que nous avions partagé... Que je désirais encore partager. Ça me déchirais d'avoir à le laisser comme ça, l’Enfer n’eu pas été plus dur. J’ai prétendu avoir la respiration facile et la marche sûre, mais en dessous, je bougeais à peine, comme si je n’étais plus rien. Je n’aimais pas réellement Mary, de ce fait, lorsque j’appris qu’elle avait une liaison avec un autre homme, la nouvelle ne m’affecta pas aussi durement qu’on aurait pu s’y attendre. En vérité, je me souviens de ce jour-là pour une raison complètement différente. J'étais arrivé tard à la maison, pour découvrir que Mary n’était pas là. Je ne suis certes pas un détective, mais il me fut bien assez aisé d’en déduire qu'elle avait choisi de passer sa nuit avec un autre homme. Je ne pouvais pas passer la nuit dans notre maison, pas en sachant qu'elle était dans quelque autre maison avec un autre homme - même si mon amour pour elle n'était pas vrai – il s’agissait de trahison, et mon orgueil en souffrait. Je n'avais nulle part où aller, et je décidais donc de visiter le pub le plus proche. Je ne suis pas un grand buveur, je n’étais pas ivre, mais il était tard et j'étais fatigué. Je n'avais d’autre endroit où aller, et mon état de légère ébriété me permis d'oublier ma peur, ou plutôt – cela me permis d’oublier pourquoi j’avais peur, et cela me permis de prendre une décision que je fuyais depuis plusieurs mois, dans un état d’esprit encore sobre. Cela me permis de visiter 221b Baker Street. Je ne m’étais jamais débarrassé de mon ancienne clé, et je me permis donc d’entrer sans frapper. Je savais qu’il reconnaîtrait mon pas dans l’escalier ; il m’avait toujours dit que le claquement de ma canne et mon pas traînant, plus la manière dont je manquais certaines marches que je savais être grinçantes, étaient les parfaites indications de mon arrivée. Je marquais un arrêt devant la chambre de Holmes. L’alcool m’avait donné le courage de venir jusqu’ici, mais je n’en avais pas consommé assez pour brouiller mon jugement sur certains aspects importants. Il était stupide de ma part d’être revenu. Avec un soupir, je me retournais pour partir mais avant que j’ai eu le temps de mettre un pied sur la première marche, j’entendis le loquet de la porte et une voix familière prononcer mon nom. « Watson. » Naturellement, sans y penser, je me tournais à la 1ere sommation, et ne pouvait retenir la légère exclamation de surprise et d’horreur qui passa mes lèvres. Sherlock Holmes avait l’air abominable, son visage d’ordinaire si avenant était sale et mal rasé, ce qui n’était pas caché sous la barbe et les taches de produits chimiques que je supposais être le résultat de quelques expériences, était couvert de bleus qui fleurissaient assez fièrement sur la partie gauche de son visage. La touffe cheveux noirs communément indisciplinées était pire que jamais, emmêlées et pointant dans toutes les directions, comme si elle n’avait pas vu un peigne depuis des jours, des semaines peut-être. Pire que la saleté, la crasse et le manque d’hygiène était l’expression vide, hantée qui semblait agrippée à son visage, planquant sa peau pâle contre son squelette, causant de grandes poches sous ses yeux, et causant les dits yeux à regarder dans le vide, même si c’était droit vers moi que son regard se tournait. «Mon Dieu, Holmes. » Ma voix était douce, il paraissait fragile - un adjectif que je n'aurais jamais pensé utiliser pour décrire mon ancien compagnon - et je craignais qu’il ne soit que trop facile pour moi de le briser. « Vous avez une mine abominable, Comment vous sentez vous? » J’aurais préféré qu’il souffre alors d’une quelconque maladie, même si une part de moi-même savait parfaitement que ce n’était pas le cas, car alors cela n’aurait pas été ma faute. "Je me sens plutôt bien». Il se détourna avant que je n’aie pu rajouter quoi que ce soit et retourna dans ses quartiers, laissant la porte ouverte de sorte que je puisse l’y suivre. Je pris le verre de whiskey que Holmes me tendit par politesse, mais je n’en fis rien, je craignais d’avoir déjà consommé bien trop d’alcool cette nuit là. Nous nous assîmes en silence pendant un long moment, Holmes se contentait de regarder par la fenêtre la rue sombre en contrebas, apparemment perdu dans ses pensées. J’aurais voulu lui dire une centaine de choses, mais je n’osais briser le silence avant qu’il ne soit prêt à prendre la parole. Aux petites heures du matin suivant, aucun mot n’avait toujours été échangé. Je m’étais assis sur ce même fauteuil qui avait été mon favori lorsque je vivais dans les pièces de Baker Street, regardant Holmes regarder le monde extérieur. Puis sans avertissements aucun, le détective se tourna pour me regarder droit dans les yeux. Son expression aurait eu de quoi me briser le cœur. «Watson, que pensez-vous de moi - en toute honnêteté. N'essayez pas d'épargner mes sentiments. » Sa voix était douce, mais sérieuse. Sa question me jeta dans la confusion, je ne savais pas ce qu'il attendait de ma réponse, il n’ignorait sûrement pas ce que je ressentait à son égare. « Holmes, je pense que vous êtes vraiment merveilleux. Vous... » « Merveilleux! » S’écria t-il avant qu’aucun autre mot n’eût pu passer mes lèvres. "Bien sûr que je suis merveilleux, je suis fait de merveilles! Cela fait de moi qui je suis, cela fait de moi Sherlock Holmes et je ne peux changer cela! Je voudrais bien, mais je ne sais pas comment faire. Mais si le pouvais, pourriez vous..." Aussi rapidement que le torrent de paroles avait commencé à couler, il s’arrêta. Holmes scella ses lèvres d’une manière que j’aurais pu trouver comique si la situation si était prêtée, presque comme s’il s’était lui-même surpris sur le point de dire quelque chose qu’il aurait du garder pour lui. J'attendis un moment pour voir s'il allait continuer ce qu'il avait laissé en suspens, mais la seule chose qu’il continua fut de regarder par la fenêtre, ou d’étudier la pile de livres sur la table, ou Gladstone endormi dans un coin, n'importe où, sauf vers moi. Je savais que si je n’insistais pas, je ne saurais jamais ce qu’il avait été sur le point de dire. "Pourrais-je quoi, Holmes? Mon vieux compagnon se tourna vers moi, liant ses yeux bruns chocolat avec les miens. "Pourriez vous... » Il s'arrêta encore, prenant une grande respiration avant de laisser s’échapper, dans un très peu caractéristique éboulis de mots. «Pourriez vous m’aimer alors? » Je ne pourrais expliquer avec des mots, l’émotion que je ressentis à cet instant. Comme si quelque chose s’était enroulé autours de mon cœur (cœur métaphorique, Holmes aurait sûrement ressentit le besoin de me corriger) et l’avait serré très étroitement. Les larmes s’accumulèrent derrière mes yeux, et je me battais pour les empêcher de couler. Je ne pouvais croire ce que je venais d’entendre. Holmes me demandait de l'aimer. "Holmes." Je fis un pas vers lui, lentement, soucieux qu’il puisse faire marche arrière. J’avais longtemps été effrayé de la manière dont mes sentiments s’orientaient envers le détective. Ces sentiments qui m’avaient poussé à déménager et épouser Mary. Par peur qu’ils ne soient à sens unique, et par peur de ce qu’ils nous arriveraient s’ils ne l’étaient pas. Mais cela n'avait plus d'importance, parce que Holmes avait besoin de moi. Il a besoin de moi pour l'aimer. «Je vous aime». |