Titre Os : L'ange Déchu
Perso principal : Draco
Particularité : pas de couple
Rated : Tout public
Genre : Drame
Univers : Harry Potter
Béta correctrice : Jes Cullen-Malfoy
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Il s'arrête devant ce bâtiment, un vent froid lui traverse le corps. Personne ne l'accompagne à l'intérieur et maintenant il est seul, totalement seul ...
Les portes s'ouvrent, laissant apparaître un endroit glacial, noir et sans vie. Il s'y engouffre et y voit un couloir sombre, humide, qui se trouve devant lui , il s'y avance lentement...
Il passe d'un coin obscure à un autre, il traverse une première porte, fait quelques pas. Le temps a l'air d'être suspendu mais Draco continue sa marche silencieuse. Puis il s'arrête juste un instant, se retourne et reste planté là. Combien de temps ? Il ne sait pas.
Il regarde en arrière une dernière fois puis soupir, ce dernier est profond et rempli de désespoir.
Cet espoir, cet amour qu'on vient de lui enlever laisse la place à de profondes douleurs du mal qui lui a été fait.
Il se replace devant cette porte, reprend sa marche vers cet enfer qui lui est désormais destiné…
Des bruits lointains, on dirait même des murmures, lui arrivent à l'oreille : « Tu es à nous », « Viens, avance ! », « C'est par là », « Droit devant » . Il suit le son de cette voix venue de cet enfer, ce qui l'entraîne dans un endroit inconnu…
Cette voix se fait plus intense, il entre dans un endroit mal éclairé, il y voit des gens meurtris, des âmes errantes comme il les appelait. Il s'avance toujours, sans but précis ni réel, il est juste guidé par cette voix…
Il avance jusqu'au mur, se retourne et s'y colle, se laissant glisser à terre.
Il n'entendait plus cette voix qui n'avait cessé l'appeler…
Des âmes errantes vinrent voir cet ange déchu, comme on l'appelait. Elles lui proposèrent qu'il se laisse aller, qu'il prenne ses choses sans regret, son heure avait peut-être sonnée.
Le regard de Draco était vide, se laissant partir sans état d'âme, sans remord, avec juste des reproches de ne pas sauver ... Une porte qui se referme derrière lui a jamais.
voila |