Poussez la porte, n’hésitez pas à forcer un peu, elle est lourde. Du moins c’est ce qu’à grommeler le dernier bipède en blouse qui est passé devant notre porte au environ de 8h37 ce matin, probablement pour justifier ces 7 minutes de retards. Chez les bipèdes, tout est planifié en modules, en horaires.. Le temps est leur plus grand maître : ils le vénèrent autant qu’ils le craignent et Lui les assouvie. Le temps à sur les hommes comme sur toutes créatures, le droit de vie et de mort. C’est la même chose pour tous, mais les humains sont les seuls que cela terrifie. Et dire qu’il s’agit là de l’espèce la plus dangereuse… Leur vie est rythmée et monotone pour la plupart, oscillant comme un pendule, de droite à gauche, entre la souffrance et l'ennui. Ainsi longues moustaches arrive toujours en premier vers 7h23 précise, en boitillant. Le demi-homme le suit de près, du haut de son siège à roues dans lesquelles personne ne court, des paperasses pleins les sacoches et toujours une proie orangée en forme de griffe courbée (viennoiserie) coincé entre les canines. La brunette aux grands traits sous les yeux trop prononcées ne compte pas ou plus : cela fait plus d’un mois qu’elle dort dans la pièce avoisinant la notre. Ensuite il y a le dernier, le plus jeune. Un incompétent qui défit constamment l’autorité du vieux barbu en voulant s’approprier la femelle. Ho, jamais sous l’œil avisé de l’ancien mais cela ne saurait tarder. Surtout que le vieux traine de plus en plus le postérieur.. Ne croyez pas, ma vie est passionnante : je suis expérimentateur sur bipède et je dispose de plusieurs modèle d’expérimentation de tout âge, condition et sexe. Le grommelant appartient au dernier arrivage, année 2009-2010, la brunette est une post-doc qui rédige un mémoire à s’en bousiller la santé , longue moustache dirige le labo et le demi homme est devenu enseignant chercheur après son accident. Pas qu’ils se soient présentés, mais à force, j’ai apprit à les connaître. Après tout, ça dois bien faire deux ans que l’on se côtois pour certains. J’ai bien tenté de communiquer et avec le barbu qui plus est : puisqu’il est le plus gradé dans la hiérarchie, c’est qu’il doit être le plus intelligent, et puis c’est le premier que j’ai vu alors j’y tiens un peu. Mais toute mes tentatives se sont vu étreindre dans une mer d’indifférence et d’incompréhension pour ricocher sur son crâne dégarnis.. Comme sur cette plage vieillit par le temps et dont N°3 à stupidement grignoté le coin gauche. Pourtant je me suis employé à converser de sujets universels et accessibles pour tout un chacun en plus d’être intéressants. Ainsi je lui ai fait par de ma théorie sur la politique de la terreur à travers les siècles et de l’emploie des médias qui après la grippes aviaires et la vache folle, se sont amusé avec la grippe A. Vrai que le coup de la bestiole empoisonné ça commençait à faire cliché. Et puis le VIH avait bien marché, alors il nous ont remit un peu de virus.. J’avais soigneusement préparé mon discours il était clair et concis grâce à la Boite. Nous ne sommes pas loin l’un de l’autre elle et moi et nous nous côtoyons depuis ma naissance. J’ignore quel âge elle à exactement mais elle doit être âgé ne serait ce que de part l’immensité de ces connaissances et si elle se répète parfois, je feins de n’en rien voir et reste toujours très attentif. Elle m’impressionne. Non par l’étendu de sa connaissance, pas seulement.. mais parce qu’elle continue à parler, inlassablement, elle à tout le temps quelques chose à dire même lorsqu’aucun des bipèdes ne l’écoute. Alors j’en étais venu à penser qu’elle s’adressait à moi. Je ne comprenais pas grand-chose de ce qu’elle disait, mais au fur et à mesure que le temps passait, j’en suis venue à comprendre certains mots et à les associer à ce qu’elle me montrait. Pourtant ce n’est pas pour moi qu’elle parle. Peut être parce que malgré tout mes efforts, malgré le fait que la comprenne, moi je ne peux pas lui répondre. Peut être. Elle ne parle que pour les Hommes : il leur suffit d’une caresse sous le ventre pour qu’elle se lance dans de grands discours, et d’une autres pour qu’elle soit aussi silencieuse que la pierre. Parfois ils osent l’interrompre alors qu’elle n’a pas même finit sa phrase ! Et lorsqu’on la réveille, elle commence parfois au milieu d’une phrase, mais ce n’est pas la suite de celle qu’elle avait commencé la veille. J’ignore si elle essaye par la de se venger ou si elle continue à discourir dans sa tête toute la nuit. En tout cas, elle m’a apprit de nombreuses chose et m’a ainsi aidé à préparer mon discourt sur la maladie… j’avais choisit le point de vue de l’homme au long museau et.. Je nierais avoir poussé le couinement douloureux et agressif qui vient de me couper dans mes réflexion alors oubliez le. Ce n'était que N°6 qui a manqué de me piétiner une fois encore. Qu'on l'emmène ! Celui ci m'exaspère plus encore que les autres. Pourtant je les méprise tous. Et ils ne me le rendent même pas. Je ne peux dire sans mentir qu'ils s'en moquent : ils ne savent pas ce que c'est que d'avoir conscience d'une chose et de décider de ne plus lui prêter attention. Parce qu'ils ne décident rien. Ils sont. Ils ressentent et assouvissent. Nulle réflexion, nulle contrainte. Sans avoir décidé de ne plus y penser, ils sont indifférent. Et s'ils n'ont pas le choix de l'être, les animaux ont le droit d'être indifférents. Ils mais pas moi. Plus moi. Moi, je suis un animal avec quelque chose en plus, quelque chose qui change tout, qui m'ôte le droit à l'indifférence : je sais. Je sais l'écoulement du sable dans le sablier, le passage des jours, l'enchainement des nuits, l'aboutissement des projets des Hommes. Je sais leurs doutes et leurs espoirs puisqu'ils n'ont de cesse de se lamenter en ma présence. Je crois que j’ai toujours été comme cela. Supérieur aux autres, presque l’égal des bipèdes. Je dis presque puisqu’une chose me manque encore : la parole. La boite à dit que c’était ce qui différenciait l’homme de l’animal. Pour le reste je vaux bien mieux que tout les autres : je maîtrise mes pulsions primaires (du moins lorsque les hommes m’observent ), je suis capable de réflexion, d’écoute, de convictions.. N°6 m'horripile. Vivement le second semestre, les secondes années ont une étude poussée de l'appareil respiratoire. Savez-vous ce qu'est un cobaye ? C'est un N°6 post mortem, un animal d'essais qui devient un animal décès. Je suis cynique. L'ironie dans sa macabre splendeur.. Encore une preuve de mon intelligence. C'est l'heure de la pitance, la post doc ouvre les cages du geste las de l'habituée qui à d'autres rapport à taper. Elle n'y survivra pas. Je lui donne 2 semaines, un mois tout au plus. Elle à le même regard vitreux qu'avait N°1 avant de succomber. Overdose, erreur de débutant. Après une surrénalectomie ça ne pardonne pas. Tout un TP de foutu...Mais N°4 à bien rattrapé le coup. En même temps, les hormones c'était son truc. Ne croyez pas que je les apprécie, je vous l'ai déjà dit : je les méprise. Certes, au début je m'en suis amusé, j'ai prit plaisir orchestrer chacune de leurs réactions, prédire chacun de leurs gestes.. mais leurs réflexes binaires et primitifs ne pouvaient pas me distraire bien longtemps.. Ne les dites pas mes semblables, ce ne serait qu’une preuve flagrante de votre bêtise.. Voici le demi homme qui reviens de l'étuve à 37° avec sa palette de boites de pétris. Il s'installe à côté de nous pour les trier, repoussant d'un geste celles qui avaient servit de nouvelle demeure à quelques colonies de champignons avant de replacer les autres dans une boite à l'obscurité de la lumière. TP3 de génétique bactérienne : la PCR. Une histoire de clones et de bactéries.. Je les ai observé toute ma vie, j’en suis venu à les comprendre et si je ne peux pas leur répondre, je n’en suis pas moins leur égale, tout autant capable de réflexion, d’ambition et d’expérimentations. Certes j’ai la Boite, la possibilité de les observer évoluer sous mes yeux jours après jours… Mais j'aspire à plus que cela et j’ai des plans ! Pleins ! Mais à chaque jour suffit sa peine.. je vous expliquerais tout cela demain… ¤--------¤ To Be Continued Heureusement personne n'a donné de limitations.. huhuhu Oui oui j'ai un peu de mal avec les fins.. non pas que le sénario me pose problème ou que j'ignore comment vont finir mes personnages : que néni !! tout est déjà écrit ! Juste que comme d'habitude, ils font n'importe quoi, prônent des droits qu'ils ne possèdes pas et me les brisent avec brio ! Non mais sérieux vous avez déjà entendu parlé de la Déclaration des Droites des Personnages sur leurs Auteurs ou DDPA vous ? Non ! Et de la Condition des Acteurs (même plus des personnages non non) de Fiction Original (rassurez vous ils m'ont assurés qu'elle existait aussi pour les Acteurs de Fanfictions..) ? Sans vous parlez des "us et devoirs d'un bon auteurs" ou "l'art et la manière de chouchouter son personnages en 10 leçons" et je ne sais quelles autres innepties du même genre !! Alos oui forcement que si à chaque fois que je doit faire un bobo à l'un ou faire subir une déception au second je dois remplir x paperasses et me farcir l'administration de la Fanfic on aura jamais finit dans les délais hein ! Ecrirez qu'ils disaient, écrivez ! Mais je vais finir par leurs balancer mon clavier dans les dents moi madame ! Et l'allim' dans l'arrière train de mOnsieur si celui ci continu de me renvoyer mon papelard avec un "dossier en pause pour cause de feuillet 9687439568 non signé en bas à droite" *ZBAAAF* Ne pas écrire quand on est crevé est une chose, ne pas posté dans pareil condition en est une autre... ... je recommance hein ? Damned.. Arrêtez moi !!! *REZBAF* ps: j'ai oubligé personne à lire les petites lignes toutes penchées (vous croyez que bientôt nous auront des rapport à rendre pour avoir le droit de les pencher ces lignes ? erk..) d'ailleurs je n'ai obligé personne à lire les grosses non plus ! Mais non mademoiselle restez avec nous vous êtes juste un peu enrobée.. les provisions pour l'hivers toussa toussa.. c'est brillant en fait... * s'enfuit loin loin loiiiiiiiiiinnnnn* |