Défi fic: placer les mots suivants dans la fic: Aspiration Ricochet Plaisir Particule Champignon Armure Ainsi que les deux citations:
Tous les animaux sont égaux, mais il y des animaux plus égaux que d'autres. George Orwell. La ferme des animaux.
Les animaux ont le droit d'etre indifférents. Moi je suis un animal avec quelques chose en plus, quelque chose qui change tout, qui m'ote le droit à l'indifférence: je sais. François Cavanna. Coup de sang. Disclaimer: toute ressemblance avec un animal connu ne serait que pure coicidence... Image : l'image merveilleuse qui illustre cette fic s'intitule "un canard".. c'est l'oeuvre de KlopoToups (aller donc jeter un coup d'oeil à son devianart ;) ) alors qu'il essayait d'extérioriser ses pensées au sujet d'un certain... canard.. Moi je dis, on a tous nos problèmes. ----------------------------------------------------------------------------------------------- Coin. Coooinnn. Coincoin... Que suis-je. Je suis... Je suis... Quelle est cette étrange sensation... le bas de mon corps semble reposer sur un surface humide. Humide, de l'eau. Je sens mes pattes dans l'eau. Le fluide newtonien parcourt mes pattes, opposant une résistance dans un sens, mais pas dans l'autre, me permettant d'avancer sur l'eau. L'eau. J'aime l'eau. Pourquoi j'aime l'eau? Surement la génétique jouant en ma faveur. Quel plaisir de fendre cette surface en deux et de la laisser se reconstituer dérrière moi. Tiens, quelle est cette bestiole... Quatres pattes jouant sur la tension de surface de l'eau. lui permettant de flotter. De mon coté je semble flotter avec une invention, ou plutot une constation, d'un homme génial, un certain Archimède, courant nu en sortant de son bain, hurlant en grec "Eureka". Brave type. La faim... je sens mon gésier s'activer, de manière à signaler à mon cerveau un emplacement vide, à combler au plus vite... Mais dois je vraiment manger maintenant, alors que je découvre de nombreuse choses autour de moi. Moi. Cette notion ne me parassait pas cohérante en me réveillant ce matin. Maintenant, elle est intérréssante, mais de plus en plus mystérieuse à mesure que je me questionne. Que suis-je? Dis moi qui tu es je saurais qui je suis. D'ailleur où sont les "tu" à qui je pourrais demander ce qu'ils sont. Ma vision à 322° azimutale et 160° longitudinale m'offre beaucoup de champ et mais me permet à peine de discerner le mouvement. Quelques mouvements. Mon idicateur d'amis m'indique qu'il s'agit d'etres de la meme espèce que moi. Ils émettent un signal sonore aisémment reconnaissable par mon cerveau dont l'interprétation me gène pronfondément: "Faim", "Nourriture ici". Suis je vraiment comme cela? Oui j'ai faim. Bon, satisfaisont cette pulsion avant de continuer ma reflexion. Une aspiration pronfonde d'air, emplissant mes poumons au plus de leur capacité. Et c'est parti. La mise sous l'eau de ma tete n'est pas désagréable non plus. L'eau, dans laquelle je m'immerge, semble trouble, de nombreuses particules de terre m'obstruant la vue. Mon odorat me guide à partir de maintenant. J'ai le bec dans la vase, la remuant jusqu'a trouver des précieuses protéines sous forme de ver. Un peu cru. Cela glise dans mon gésier. Je sens mes poumons me bruler. Vite faut remonter ou ma breve existence risque de rencontrer une fin prématurée. Bon, je vais me rapprocher de mes compagnons de nourriture et leur demander ce qu'ils sont. Je me rapproche d'eux, nageant avec une grace digne des plus grands flotteurs de notre époque. Quel époque d'ailleur? Je sais juste que la saison des amours débute. Bon, je me questionnerai plus tard sur le terme d'époque. A l'odeur, je me rapproche d'une femelle. Son odeur commence à me faire trembler. Une nouvelle pulsion: l'accouplement. Non, trop bestial comme situation. Je vais tenter une approche plus romantique, comme il se doit chez des males. Son odeur se fait plus forte à mesure que je m'approche... Gardons le controle, il ne faut pas que cette dame me voit avec un appendice plus gros que la normale, elle pourrait se poser des questions. Et puis je veux juste lui demander ce qu'elle est... "Bonjour", tentais-je. Elle fit le tour de mon corps, de mon plumage. Imperceptiblement, je le gonflais légèrement plus que la normale, malgrès la fraicheur de la saisons et de l'eau. Des plumes. Mon corps entier en est recouvert, de différentes couleurs, grises, blanches, vertes. Elle ne parlait pas. "Vous parlez mon langage?". Pour toute réponse, elle m'offrit son arrière train. L'excitation est de plus en plus forte. Je tente de me controler. Résister à la faim est vraiment facile en fin de compte. En tournant, autour de moi, j'ai pu admirer ses plumage et la plupart des éléments de sa constitution. De ma constitution aussi, puisque nous faisons parti de la meme espèce. Un mouvement aérien, rapide. Meme espèce, mais pas amicale. Son approche, plutot leurs approches sont vraiment rapide. Ils amerrissèrent à proximité de moi, soulevant une gerbe d'eau. "Femelle", fut le seul terme venant du male du groupe. Il semblait désirer la femelle dont j'admirais l'arrière train, enfin son plumage. Nouvelles informations, nouvelle pulsion. Le combat. Je voulait défendre cette femelle, ma femelle. Ma? Etrange pensée, comment peut-elle etre "ma", alors qu'elle n'a fait que tourner autour de moi. Pourtant la génétique m'indique qu'il s'agit de ma possession. Etrange. Le male en face de moi commence à gonfler les plumes, signe d'une combatitivité certaine. "Nous pouvons trouver une voie pacifique, inutile de nous énerver. Voulez vous un ver?". Son unique réponse fut un coup de bec sur l'une de mes ailes. La douleur. J'ai déjà ressenti ce sentiment. Un sentiment que l'on cherche à éviter à tout prix. La douleur m'empeche de penser. J'ai mal. J'ai mal... Je recule. Le male devant moi mesure à peu pres 165% de ma taille. Il n'a pas mis toute sa puissance musculaire, mais il prépare une autre attaque. Je recule. "D'accord, d'accord". Tous les animaux sont égaux, mais il y a des animaux plus égaux que d'autres. Je ne semble pas etre leur égal. En guise de soumission, la femelle lui présenta son arrière train. La scène qui suivit me dégouta au plus haut point et mon esprit torturé s'éfforce de ne pas la mémoriser. Pourtant la curiosoté me pousse a regarder en détail, à voir de quoi ils sont faits. De quoi je suis fait en fin de compte. Après leur accouplement, ils plongèrent sous l'eau, surement pour aller chercher quelques vers. Les 2 autres femelles avait assisté aussi à la scène, indifférentes. Mon ver n'est pas digéré, je n'arrive pas à le digérer... Il a une armure antidgestion on dirait. Ou simplement une ommission de ma part... Des cailloux, il me faut des cailloux. Je nage vers la berge. Mouvement fluide, malgrès mon aile endolorie. La profondeur de l'eau diminue rapidement. Mes pattes touchent le sol maintenant. Je sors de l'eau. Si l'eau est agréable, la légère brise me refroidi très rapidement. Secouage du plumage. J'étire mes ailes et le s fait battre un peu pour accélérer le séchage. En m'étirant ainsi, je vois mes pattes. Palmées. Ce doit etre ce qui me sert à avancer sur l'eau. Mais sur terre, cela semble etre plus difficile. Bon, séchage terminé, mettons nous en quete de cailloux. Je marche parmi les herbes, les fleurs et les champignons. Un mouvement, grande ombre. Mon cerveau indique qu'il s'agit d'un animal bipède à potentiel nourrissant et dangereux en meme temps.
Son activité semble étrange. De ce que je vois, il lance des pierres sur l'eau. Certaines rebondissent à la surface, d'autres non. Des ricochets. C'est cela l'effet. Encore un comabt entre les éléments. La vitesse de la pierre, son angle d'attaque, la réaction de l'eau à cette intrusion. Je mange quelques cailloux pour faciliter la digestion de mon ver. Hors de l'eau, ma vue s'affine un peu, la pellicule d'eau sur mes yeux s'asséchant. Ces cailloux sont réconfortant, je les sens dans mon gésier, réduisant ce ver à une bouillie utilisable par mes cellules. J'observe l'animal lanceur de pierres plates, suivant du regard ces différents rochers évoluer. L'un d'eux frappa en pleine tete le male qui m'avait bléssé. Il se retourna et coula. J'entendis le rire de cet animal, alors que les femelles s'envolèrent. J'ai peur. Peur de cet animal. Il est plus grand. Certe il m'a vengé, mais c'était la nature, j'étais plus faible que l'autre, c'est Darwin qui l'a dit. Il part. Je ne sens plus la douleur de mon aile. Aile. Selon ce que j'ai vu, et selon certaines données de mon cerveau, je peux voler. Je recrache les cailloux, étend mes ailes. Comment un plus lourd que l'air peux t-il voler. Bon, réfléchissons. Le Mouvement de va et vient de mes ailes me permet à la fois d'assurer une portance et une poussée. Il faut juste équilibrer les deux. Mais il me faut un minimum de vitesse pour assurer la portance. Je suis plus rapide sur l'eau. Commençons par retourner sur l'eau. Je me sens un peu mieux. Mais au vu de ce que cet animal bipède a fait, il ne vaut mieux pas trainer. Je nage plus vite et étend mes ailes. Je commence à les battre en mode portance maximum, ma vitesse étant assuré par ma nage rapide. Puis je cours sur l'eau, et commence à vraiment prendre de la vitesse. Mais le frotemment de l'eau me ralenti beaucoup , beaucoup trop. Un dernier battement, et mes pattes ne touchent plus l'eau. Les frottemnts deviennent négligeables, et je prend beaucoup de vitesse. Et d'altitude. Mes yeux voient de plus en plus loin. Les différentes zones d'eau ressortent du paysage global. Je vole. Je vole et je réfléchis en meme temps. Quelle béhatitude. Je repense à ce qu'il s'est passé depuis que je pense. Mon espèce. Au plus je pense, au moins je me sens appartenir à mon espèce, comme un programme de sécurité m'empechant de sortir des rails de la nature. Le simple fait d'en avoir conscience maintenant me rend différent. Les autres de mon espèce me voient juste comme l'un des leur, c'est tout. Les animaux ont le droit d'etre indifférents. Moi je suis un animal avec quelques chose en plus, quelque chose qui change tout, qui m'ôte le droit à l'indifférence: je sais. Un bruit sourd, une douleur, le sol qui se rapproche. Pourquoi finir maintenant? Mes pensées m'échappent, la douleur. J'ai mal. Encore plus qu'avant. Le sol. Mes pensées. Le sol... coooiiinn.... |