Petit Os sans prétention écrit pour la Saint-Valentin.

Le rating est T car  pas de lemon, seulement des suggestions… Je dirais, :-)

Le couple : Harry/Draco

Genre : Drame/Tragedy et aussi Deathfic pour la première version (une version alternative (Ou suite)  sous forme de fiction sera postée d'ici peu)

Béta Correctrice : 77Hildegard et Emmoirel

L'histoire se déroule pendant la sixième année D'Harry Potter qui se déroule en 1996 selon JKR.

Disclaimer : Tout les personnages appartiennent à JKR… rien n'est à moi (snif snif)

Bonne lecture

Jes Cullen-Malfoy

POV Harry

J'étais nerveux au réveil. J'avais tant attendu ce jour, que maintenant qu'il était là, je voulais arrêter le temps et ne pas vivre ce que j'allais vivre. Pourquoi avions nous décidé de nous rencontrer aujourd'hui ? Et d'ailleurs, pourquoi se rencontrer tout court ? Cela faisait plus de quatre mois que nous nous écrivions et cela m'allait très bien. Je n'avais pas besoin de le ou la rencontrer. D'ailleurs, cette personne pouvait très bien être Ron, voire même Hermione ! Je ne supporterais pas d'être tomber amoureux d'un de mes amis !

Une fois habillé, je m'assis sur mon lit et sortis ma petite boîte de ma malle. J'avais gardé chacune des lettres reçues et de temps en temps, je les relisais… Comment avais-je pu tomber aussi bas ? Certes, c'était moi qui avait lancé cette histoire avec ma petite annonce sur le tableau devant la grande salle au début de l'année, la nuit, quand personne ne pouvait me voir, mais maintenant que cette chose devenait réel, j'avais peur… peur de connaître cette personne, peur qu'elle ne me plaise pas, peur de ne pas lui plaire. Nous n'avions jamais évoqué de près ou de loin notre physique ou notre sexe et cela, sans même se concerter sur la question. Moi, je savais pourquoi ! Des cheveux bruns/noirs, des yeux verts avec une cicatrice ne courraient pas les couloirs de Poudlard mais l'autre personne ? Pourquoi ? Était-elle laide, pas très belle, pleine de boutons ? Et si cette personne était Russard ! Non, cela ne pouvait pas être Russard, la personne qui entretenait cette correspondance avec moi était très intelligente et aussi torturée par ces propres fantômes que moi. La seule chose que j'espérais, était que je ne voulais pas tomber sur Cho Chang ou Ginny… j'avais déjà donné et je ne voulais pas retenter l'expérience.

En même temps, pourquoi j étais stressé, alors que nous étions faits pour être ensemble ? Nous avions les mêmes avis sur pratiquement tout, nous avions les mêmes goûts alimentaires, pour le sport et notre indépendance .Cette future relation ne pouvait que bien marcher. Il me suffisait d'avoir le courage de sortir de mon dortoir et d'aller me poster près de la statue qui se trouvait à proximité de la grande salle. D'ailleurs, j'allais arriver en retard. Je rangeais alors ma petite boîte et me regardais une dernière fois dans le miroir. J'avais opté pour une des rares belles chemises que je possédais. Elle était verte et j'avais aussi enfilé un de mes jeans qui n'était pas trop abîmé. Je n'étais pas un canon de beauté, mais je ne me trouvais pas trop mal. Bon aller, courage Harry, tu vas au rendez-vous, tu l'embrasses à pleine bouche – depuis le temps que je voulais le faire - et puis, tu laisses le hasard choisir pour toi. J'essayais une dernière fois de dompter mes cheveux mais voyant que je n'avais aucunes chances, je sortais du dortoir pour aller rejoindre la personne qui avait volé mon cœur.

OoOoOoOoOoOoO

Depuis que j'avais passé le tableau de la Grosse Dame, je ne cessais de faire la liste des personnes que je ne voulais pas rencontrer près de cette statue et plus j'avançais, et plus je constatais avec horreur, que je ne citais que des filles. Cela voulait-il dire que j'étais attiré par les hommes ? Bon, j'en avais marre de me massacrer le cerveau avec toutes les possibilités alors j'accélérais mon allure pour en avoir le cœur net. Une seule prière résonnait dans ma tête : faite que se soit un garçon !

POV Draco

Recherche personne avec qui correspondre anonymement. La solitude te pèse ? Tu te sens seul(e) ? Tu as besoin de parler tout en restant anonyme ? Moi aussi. Si tu es intéressé(e), prend cette annonce et écris une réponse. Ton hibou saura à qui la rendre ! Merci

Tout avait démarré par cette annonce et maintenant, je devais prendre mon courage, que je n'avais pas, pour aller à la rencontre de la personne qui m'avait volé mon cœur depuis maintenant deux mois. Je jetais un dernier coup d'œil dans mon miroir « parlant » et quand ce dernier me dit ce que je voulais entendre, je sortis de ma chambre et marchais à présent vers la grande salle. Malgré nos quatre mois de lettres échangées, je n'avais aucune idée de la personne derrière ce pseudo que je lui avais donné. « Vif d'or ». J'avais toujours adoré jouer au Quiditch, mais le vif d'or rester une fascination pour moi. Le temps d'un match, mon cerveau ne pensait qu'à cette petite balle ailée et mon correspondant était devenu l'unique cible de ma fascination. Chaque mot écrit, chaque réponse à mes questions sur ses goûts et chacune de ses propres questions m'avaient envoûté petit à petit. La seule chose que je lui reprochais, était que petit à petit, je ne voyais pas un visage de fille mais celui d'un garçon. Flou, certes, mais le visage d'un garçon quand même. Et puis, je m'étais fait à l'idée d'aimer et d'être attiré par le corps d'un homme. Ma seule prière était juste que ce ne soit pas une fille, et en particulier Pansy ! Mais bon, si la personne qui m'écrivait quasi-quotidiennement était une fille, je ferais avec. J'avais trouvé mon âme sœur en « Vif d'or », j'en étais persuadé. Etrangement, j'avais même mis un peu de côté ma mission pour le Lord. J'étais même content que Katy Bell n'ait pas écouté les consignes de Rosmerta par rapport au collier, car je n'aurais pu rencontrer ma moitié aujourd'hui. Pourquoi avais-je lancé aussi cette date pour nous voir enfin ? Cela faisait niais, mièvre et guimauve ! Le jour de la Saint-Valentin ! J'aurais plutôt dû me casser le bras avant d'écrire une pareille bêtise. Je tournais à présent au coin d'un couloir quand une personne certainement pressée, me rentra dedans. J'en tombais à la renverse sous le choc et me cognais la tête fortement. Merlin que cela faisait mal.

-Ah, c'est juste toi Malfoy !

À cette voix, mes poils se hérissèrent et je me relevais aussi vite que possible !

-Même en portant tes affreuses lunettes, tu ne vois rien ! Dis-je d'une voix aussi cassante et froide que possible.

Ce satané Griffondor de mes deux, allait réussir à me gâcher cette rencontre !

-J'ai pas le temps de parler avec toi la fouine…

Sur ce, il partit, mais je ne le laissais pas faire. Il m'avait quand même fait tomber sans me présenter des excuses !

-Pas si vite Potter, j'exige des excuses !

-Plutôt crever Malfoy !

Il essaya alors de se soustraire de ma poigne qui retenait son bras, mais je le plaquais contre le mur en lui lançant un regard plus noir que la nuit.

-Tu vas t'excuser petit con ou je te fous mon poing dans ta tête de balafré, dis-je en serrant les dents.

On ne bousculait pas un Malfoy de la sorte, sans même s'excuser. En plus, recevoir des excuses de cet avorton, me remplissais de joie ! Il me cherchait depuis le premier jour et je n'avais qu'une envie, qu'il me donne de nouveau une opportunité de lui faire mal.

-Lâche-moi… mais lâche-moi Malfoy !

-Je te lâche si tu t'excuses ! Lui dis-je aussi catégorique que possible.

Je n'avais pas tout le temps en plus, je devais déjà être en retard à mon rendez-vous. Et je détestais être en retard !

-Jamais sale mangemort ! Me cracha-t-il au visage.

Mon sang ne fit qu'un tour et je ne pus empêcher mon poing de partir à la rencontre de son nez.

-Putain… fais chier… je saigne du nez maintenant ! Malfoy, tu vas me le payer !

Il se rua alors sur moi et une bagarre s'en suivit. Seule l'arrivée du professeur Chourave, nous fit arrêter les coups. En me relevant avec une petite – toute petite - difficulté, je pouvais sentir que j'avais certainement une côte fêlée ou cassée… et j'avais le visage en feu. Petit con ! Maintenant, j'avais à coups sur dû rater ma rencontre ! Bien sûr, pour ne pas rajouter à ma chance, le professeur nous mena à l'infirmerie ! Je détestais déjà la Saint-valentin avec tout ce qui allait avec. Mais celle-ci, devait changer la donne, ne faisait que la renforcer mon dégoût de cette fête !

POV Harry

J'étais, là, dans l'infirmerie pour au moins une nuit avec ni plus ni moins que la fouine. Ce petit con avait réussi à me casser le nez. J'avais aussi un œil au beurre noir, une côte fêlée et pour couronner le tout, un doigt cassé à force de d'avoir frappé cette sale fouine. Certes le dernier point était plus ma faute mais que voulais vous. Je ne pouvais pas blairer ce mangemort en puissance !

J'étais d'ailleurs sûr depuis le début de l'année, qu'il mijotait quelque chose. Et, avec tout ça, je venais de me réveiller de l'effet d'une potion et je constatais que j'avais à présent huit heures de retard à mon rendez-vous. En plus, madame Pomfresh n'était pas là pour lui demander un parchemin et une plume. Je devais m'expliquer, lui dire que je voulais venir mais que j'avais eu un léger empêchement de dernière minute. J'allais lui dire que je me trouvais à l'infirmerie. Je voulais vraiment rencontrer l'élu(e) – bon autant ne pas me mentir - l'élu de mon cœur… en espérant qu'il comprenne. Je dû attendre au moins une dizaine de minutes le retour de Pomfresh que j'appelais aussitôt près de moi pour lui faire ma demande. Elle partit me chercher ce que je voulais, mais je me rendis compte que j'avais un problème ! Je n'avais pas la dernière lettre sur moi ! Fais chier ! Je ne pouvais pas le prévenir! Il ne me rester plus qu'à espérer, qu'il me comprendra et qu'il ne verra pas là une manière de lui posait un lapin. En plus, il avait certainement dû passer le jour de la Saint-Valentin seul, dans un coin à pester contre moi !

-Merlin Malfoy, je vais te tuer, dès que l'on sortira d'ici, laissais-je échapper.

Bien entendu, il ne me répondit pas et se contenter de regarder par la fenêtre.

-Madame Pomfresh, y aurait-il moyen d'envoyer un message par hibou ? demanda la fouine. Et avoir aussi une plume pour écrire.

-Un instant Monsieur Malfoy !

J'étais jaloux de lui en cet instant ! Je voulais tellement le voir, lui parler de vivre voix et peut être même être dans ces bras mais je ne pouvais rien avoir de tout cela, car je ne pouvais même pas lui envoyer mon message. Et le voir lui, ce Serpentard arrogant, narcissique avoir le droit d'écrire un message à sa petite amie du moment me paraissait injuste. Foutu monde injuste !

OoOoOoOoOoO

Je ne pouvais pas détacher mes yeux qui fixaient sa main et l'enviais comme jamais. Je le vis rouler son parchemin, y déposer un baiser – cela était très étrange, je n'aurais jamais pensé voir une chose aussi improbable qu'un Malfoy faire une chose aussi niaise – et l'attacher à la patte du hibou pour le libérer par une fenêtre. A à peine avait-il fermé la fenêtre et retourner au lit que l'hibou tapa contre la vitre.

-Merde… il n'a même pas voulu lire mon parchemin ! S'exclama-t-il.

Il ? Certainement son ami Blaise pour le prévenir de sa présence à l'infirmerie. Il se releva, mais une chose bizarre se produisit, dès la fenêtre ouverte, l'hibou vola vers moi. Je restais le regard fixe sur le volatil quand un coup de bec me ramena à la réalité. Je décrochais alors le parchemin par automatisme. Puis, voulant le rendre à Malfoy, je tendis ce dernier devant mes yeux et vis qu'il s'agissait du même papier à lettre que j'utilisais pour correspondre avec mon inconnu. Ayant peur tout à coup, je le déroulais en vitesse et vis ce que je ne voulais pas voir ! S'était mon ancien message, qui datait d'hier avec un post-scriptum qui venait sans conteste de mon correspondant.

« PS : je suis vraiment navré mais je suis à l'infirmerie. Une bagarre en venant te rencontrer. Si tu le souhaites, tu peux venir me voir. Je t'attends avec impatience ! »

Cela ne pouvait pas être vrai ! Je ne pouvais pas être tombé amoureux de lui, pas lui !

-Merlin, pas toi, dis-je les larmes aux yeux.

Je ne reçu aucune réponse. Il était toujours debout devant la fenêtre ouverte à me fixer d'un regard vide. Je serrais alors compulsivement le parchemin dans ma main et laissais couler mes larmes. Pendant tout ce temps, j'avais écris à la fouine. Je lui avais confié des choses que je n'avais jamais dites à personnes, il me connaissait même mieux que mes meilleurs amis. Tout ce temps, je parlais avec lui, mon ennemi, celui qui gâché ma vie depuis six ans ! Celui qui faisait de Poudlard un enfer ! Celui que je ne supportais pas plus de deux secondes à moins de quinze mètres de moi. Et s'était lui !

POV Draco

Quand je m'étais réveillé et me rendant compte que j'étais toujours à l'infirmerie, j'avais vite compris que j'avais sans conteste raté mon rendez-vous. J'espérais juste qu'il ou elle allait me laisser une seconde chance. Rien que de supposer l'idée d'arrêter notre correspondance me rendait nauséeux. J'étais raide dingue de cette personne sans même l'avoir rencontrée. Je me foutais même de savoir si il ou elle était quelconque, sang-de-bourbes… je voulais juste le sentir près de moi, l'embrasser quand cela me chantais, lui faire l'amour passionnément. J'en avais fait des rêves érotiques en pensant à mon inconnu. D'ailleurs, s'était toujours un homme dans mes songes.

Et je prenais un malin plaisir à lui caresser son torse bien musclé, l'embrasser partout et lui mordiller ses tétons. J'avais même imaginé l'avoir en bouche. Moi, je m'étais rabaissé à m'imaginer à genou dans mes rêves et cela n'avait était que pur plaisir au réveil! J'avais même imaginé la sensation de l'avoir en moi, bougeant, me faisant monter au septième ciel ! Et je voulais tout ça, je le voulais plus que tout ! J'aurais donné n'importe quoi pour l'avoir près de moi en cet instant. Un Malfoy n'avait pas de cœur et je comprenais pourquoi ! Je ferais tout pour garder l'élu de mon cœur près de moi et l'aimer chaque jour !

Si jamais mon amour ne m'était pas rendu, je ne savais pas comment je réagirais. J'avais idéalisé cette rencontre, l'avais même pensée dans chaque détail. Toujours en imaginant que mes sentiments étaient partagés. J'avais prévu une balade dans le parc, un petit dîner aux chandelles dans ma chambre et une soirée devant le feu de la cheminée. J'avais même espéré secrètement que les choses se termineraient dans mon lit et que ma chambre soit remplie de nos gémissements de plaisirs. Mais je ne pouvais plus rien espérer ayant posé un lapin « involontairement » à mon Valentin ! Je dus me faire violence pour ne pas sauter sur l'infirmière quand elle était rentrée. Chose que ce balafré de malheur n'avait pu s'empêcher de faire. Aucune tenue ce type ! Quand j'estimais que le temps était correct, je demandais à Pomfresh un hibou et une plume. J'avais eu la présence d'esprit de prendre sa dernière lettre comme preuve de mon identité. Je ne me voilais pas la face, j'étais autant admiré que craint et si mon inconnu était d'une autre maison que la mienne, il y avait plus de chance qu'il soit plus que surpris que se sois-moi « Sky » - surnom offert gracieusement par mon inconnu.

Quand j'eus fini d'écrire mon petit mot où je l'invitais à me rejoindre ici, j'envoyais le hibou lui porter ma missive. Étant encore en plein hiver, je refermais aussi vite la fenêtre et retournais sous mes draps pour retrouver un semblant de chaleur. Je ressentais aussi encore une légère douleur au niveau de ma respiration dû à mes côtes fêlées mais je savais par expérience que cela allait disparaître à mon réveil.

TOC TOC TOC

Je fixais alors la fenêtre que je venais de quitter quand je vis avec une certaine tristesse le hibou avec accrocher à sa patte mon parchemin. Etant sur et certain qu'il était impossible qu'il l'ait reçu, je m'exclamais sens même m'en rendre compte :

-Merde… il n'a même pas voulu lire mon parchemin !

Une fois la fenêtre ouverte, je voulus reprendre mon parchemin, mais l'hibou vola jusqu'à Potter. Combien de chance avais-je que mon correspondant soit le balafré ? Je commençais alors à compter, par pur stress, quand j'entendis une voix tremblante.

-Merlin, pas toi !

Mon regard était vide. La personne que j'aimais comme un fou depuis deux mois n'était autre que lui, mon pire ennemi ! Cela ne pouvait être vrai ! Je ne le tolèrerai pas ! Je ne pouvais pas être tombé amoureux de lui. Pourtant, des petits détails écrits me revinrent en tête et plus je me repassais ses réponses et plus je pouvais en comprendre certains sous entendus ! Bon sang, j'aimais Potter.

Je ne pu arrêter mes pas qui m'amenèrent droit devant lui et mû par un besoin bestial, je l'attirais à moi pour enfin l'embrasser. Que se soit lui au quelqu'un d'autre m'était égal, je l'aimais et je voulais le lui dire. Nous nous étions avoué nos sentiments par écris mais jamais encore par des gestes. Mon premier « Je t'aime mon Vif d'or » avait été écris pour la nouvelle année et j'avais reçu dans les heures qui suivirent un « Je t'aime aussi mon Sky ». Mais je n'avais pas prévu que mon identité soit un problème, je pensais que si moi, j'arrivais à passer outre son identité, il pouvait en faire de même avec moi mais non ! Il me repoussa après avoir repris le contrôle de son corps et me jeta au visage avec un regard de haine que je n'avais jamais vue chez lui.

-Ne fait plus jamais ça ! Compris ! Je te déteste Malfoy !

Il accentua alors sa phrase par une nouvelle poussée et je ne pouvais rien faire d'autre que de sentir tout mon corps se briser. Je comprenais pourquoi l'amour était si cruel. Et je devais vraiment aimer mon inconnu qui n'en était plus un, car même sachant que s'était lui, je ne pouvais que ressentir ce petit truc dans mon ventre à chaque fois que je pensais à lui. Mais en cet instant, son regard et sa dernière phrase résonnée en moi telle une litanie. Il ne pouvait pas penser ça !

-Tu ne peux pas penser ça… tu m'aimes, dis-je un tremblement dans la gorges.

-Je ne t'aime pas et maintenant dégage ! Laisse-moi en paix !

Il tira alors le rideau de séparation. Je restais planté devant ce blanc pur et après un temps indéterminé, je retournais dans mon lit avec un certain automatisme. Il ne le pensait pas, non ! J'allais déposer ma tête sur l'oreiller en souhaitant de toutes mes forces être en plein cauchemar quand les portes de l'infirmerie s'ouvrirent sur la belette femelle.

-Harry, Harry où es-tu?

Sans même attendre une réponse, elle fonça vers le seul lit entouré du rideau et l'ouvris dans un geste sec!

-Oh Harry…

Je me retournais alors pour regarder quand ce que je vis me fit encore plus mal. Je les voyais s'embrasser comme des désespérer. Je détournais alors le regard quand je vis que la fenêtre était encore ouverte. Je détestais le froid alors je sortis à nouveau de mon lit pour la refermer quand j'entendis la belette femelle dire :

-Je t'aime Harry… si tu savais comme je t'aime.

Je ne voulais pas entendre sa réponse, je ne voulais pas ! Étant devant la fenêtre, je ne voyais qu'une solution à tous mes problèmes. Voldemort m'ayant confié une bien trop dure mission, mon amour pour mon ennemi et cette douleur qui prenait petit à petit part de moi. Il me suffisait juste de sauter pour tout stopper, pour être enfin heureux. Vivre avec lui, comme dans mes rêves.

-Moi…

Ne voulant en entendre d'avantage, je pris tout mon énergie et ma volonté de ne plus souffrir pour sauter. Cinq étages s'était hauts et en même temps rapide. La seule chose à laquelle mon cerveau pu penser avant que mon corps ne touche le sol, fut que j'avais senti ces lèvres une fois sur les miennes.

POV Harry

Une fois que j'avais fermé le rideau, je pu relâcher mes mains qui tremblaient fortement. Il m'avait embrassé ! Il avait osez m'embrassé ! Et j'avais senti cette chaleur monter en moi malgré moi. Je ne pouvais décemment pas aimer un Mangemort, un Malfoy, un Serpentard ! Non, je ne le pouvais pas ! Alors pourquoi, ne voulais-je pas qu'une chose, rouvrir ce rideau et replacer mes lèvres sur les siennes.

Mais je ne devais pas ! Malfoy ne pouvait pas être mon « Sky » ! Non ! Je repris alors place sur mon lit, encore secoué par les derniers événements. Je fixais le rideau en pesant les pour et les contre sur la question « devrais-je rouvrir ce rideau et lui dire que oui, je l'aimais ? » malheureusement, j'arrivais toujours à égalité ! Et puis, j'entendis un choc et la voix de Ginny s'éleva.

-Harry, Harry où es-tu?

Je voulais en cet instant disparaître car elle était la seule personne que je ne voulais pas voir aujourd'hui ! Je savais qu'elle était toujours amoureuse de moi, mais la mort de mon parrain m'avait au moins appris que je ne l'aimais pas, qu'elle était une amie.

-Oh Harry…

Sans même m'en rendre compte, je sentis de nouveau une bouche contre la mienne. S'était différent ! Étrangement, j'étais plus à l'aise mais je ne ressentais pas ce feu que j'avais ressenti avec Malfoy ! Cela voulait-il dire que je l'aimais ? Pour en être sur, j'approfondis le baiser mais rien, je ne ressentais rien. Elle s'écarta alors de moi et me dit en me prenant dans ces bras ce qu'elle ne devait surtout pas dire.

-Je t'aime Harry… si tu savais comme je t'aime.

Je devais lui dire, lui dire que moi, je ne l'aimais pas comme ça. Ensuite, je devais tout faire pour qu'elle parte. Je devais rattraper les choses avec Mal… avec Draco - autant m'entraîner dès maintenant. Mais je ne voulais pas la faire souffrir. Je n'aurais d'ailleurs pas dû répondre au baiser. Je pris alors une grande inspiration et commençais.

-Moi…

Je fis une pause car comment disait-on à une fille qui vous aime depuis tant d'année, après un baiser rendu, que vous ne l'aimiez pas !

-Ecoute Gin, je… je ne … je ne ressens pas la même chose pour toi… et je m'en excuse !

Elle se sépara de moi et me regarda les larmes plein les yeux ! Je ne pouvais rien ajouter d'autre car mon cerveau était déjà entrain de chercher les mots que je lui dirais pour me faire pardonner. Je l'aimais ! Malgré sa condition, son arrogance, sa famille et sa maison, je l'aimais ! Ginny partit alors et me laissa sans rien ajouter d'autre. Je me levais alors et vis que la chance n'était pas avec moi ! Je me rallongeais quand je vis que la fenêtre était ouverte. Ne voulant pas me relever, je pris ma baguette et la fermer d'un sort.

-Monsieur Potter, buvez ceci !

Je me retournais alors pour voir une fiole près de mon visage. Certainement une potion sans rêves !

-Je dois d'abord parler à Malfoy, dis-je

-Il est certainement parti aux toilettes ! Buvez ceci, vous lui parlerez demain. Vous devez vous reposer !

Connaissant Pomfresh, je pris la fiole de mauvaise grâce et la vidais d'une traite. Elle avait raison, j'aurais tout le temps pour lui dire demain.

OoOoOoOoOoO

J'ouvrais un œil et vis que le soleil était déjà levé. J'avais une faim de loup, n'ayant rien mangé depuis hier ! En parlant d'hier, je devais lui parler et m'excuser. Je me relevais alors près à aller lui dire tout ce que je ressentais quand je vis que sont lit était déjà vide. Ne voyant l'infirmière nulle part, je me rhabillais en vitesse sachant qu'il serait dans la grande salle pour le petit déjeuner.

Une fois dans le couloir, je croisais seulement quelques élèves avec une tête d'enterrement à faire peur. Je supposais que leur soirée n'avait pas tourné comme ils l'avaient souhaité ! Dès que je fus dans la grande salle, je remarquais alors que pratiquement tout le monde avait cette tête. Voldemort avait-il lancé une attaque pendant la nuit ! Je pris alors le chemin de ma table où je vis une Hermione plus blanche qu'un vampire.

-Que ce passe-t-il, demandais-je en m'asseyant et prenant un croissant.

-Tu n'es pas au courant ? Me demanda alors mon ami Ron.

-Non, dis-je la bouche pleine.

Sans attendre de réponde, je commençais à le chercher à la table des Serpentard quand je me rendis compte que la table était vide.

-Pourquoi la table des Serpentard est vide ? Demandais-je de nouveau à Ron sans le regarder !

-Dumbledore leur a donné congé aujourd'hui, répondit-il la voix étrangement émue.

-Pourquoi ?

-Tu n'es vraiment pas au courant ? Me redemanda mon ami.

-Non !

-La fouine a enfin compris qu'elle ne servait à rien, entendis-je alors une voix qui ne pouvait être que celle de Dean !

-Comment ça, demandais-je ayant un étrange pressentiment

-Il s'est suicidé cette nuit, me dit alors Ron

OoOoOoOoOoOoO

(Plus tard dans le futur)

« Salut mon amour,

Aujourd'hui, le soleil a enfin daigné percer le ciel ! Je me suis promené dans le parc en face de chez moi pour en profiter. Tu m'as manqué, encore une fois. Il ne se passe pas un seul instant sans que tu ne me manques d'ailleurs. Mais à un moment, tu es enfin venu à ma rencontre et nous avons parcouru le petit sentier près du lac main dans la main. J'étais tellement heureux !

Savais-tu qu'Hermione et Ron allait avoir un autre bébé ! Je n'en reviens pas. C'est le troisième depuis la fin de Poudlard et il y 5 ans déjà. J'imagine déjà la future génération de Wesley à Poudlard, faisant vivre un enfer à Snape !

Tu sais, hier, j'ai fait un magnifique rêve de nous. Je rentrais du travail et tu avais préparé un repas aux chandelles pour notre anniversaire - c'était il y a exactement six ans aujourd'hui que j'avais reçu ta réponse. Nous avions mangé les yeux dans les yeux et ensuite, nous avions fini par faire l'amour devant la cheminée. Je pouvais presque sentir ta peau contre la mienne, sentir ta bouche parcourir mon corps ! Et j'arrivais aussi à imaginer ta peau si douce sous mes doigts, sentir ton sexe contre le mien. J'en ai pleuré au réveil ! D'ailleurs, je pleure quasiment chaque matin depuis six ans ! Je regrette tellement si tu savais.

Chaque jour, j'ai cette phrase sur le bout de la langue, mais je me suis promis de ne jamais la dire, à personne ! Si je n'ai pas eu le courage et l'intelligence de te le dire à toi, l'homme que j'aime de vive voix, je ne peux le dire à une autre personne. Ron et Hermione ne comprennent pas pourquoi je n'arrive à pas oublier, mais je n'y arrive pas ! Chaque soir, je m'endors avec ta chemise de cette nuit là, celle où il y a ton sang, celui du à notre bagarre. Je la chéri comme un trésor. Elle a encore ton odeur tu sais. Mais tu le sais puisque je te le dis quasiment à chaque fois. Bon, vu que je radote, je vais te laisser."

-A demain mon amour, dis-je tout en repliant ma lettre.

Je lançais alors le sort pour ouvrir ma boîte et la placé ma lettre à l'intérieur. Je ne pu m'empêcher de caresser ta photo qui restait intacte malgré le temps. Je déposais un baiser sur la pierre froide et tournais les talons les larmes aux yeux. Malgré les années, je n'étais jamais parti d'ici sans pleurer.

FIN POV

Dans le froid de l'automne, on pouvait voir un homme quittait le parc de Poudlard. Une petite feuille tomba alors d'un arbre pour finir sa course sur une tombe en marbre blanc où on pouvait y lire.

« Ci-gît Draco Lucius Malfoy,

5 juin 1980 – 14 février 1996

A mon fils, mon ami.

Nous t'aimons, là où tu reposes. »

Sauf que si une personne attentive regardait de plus prêt, on pouvait lire en plus petit, gravé différemment.

« Repose en paix…

Pardonne-moi.

Je t'aime mon Sky.

Ton vif d'or »

Voilà !

J'espère que cet Os vous a plu. La version alternative sera postée sous le nom "Et si..." (Elle fera 22 chapitres + épilogues)

Résumé :

Et si... Draco ne mourrait pas? Et si tout pouvait être changé... Quand sera-t-il alors du reste? La guerre finira-t-elle autrement? Harry et Draco seront-ils s'aimer? Slash, Lemons...

Laissez-moi une tite review si le coeur vous en dit, cela fait toujours plaisir ! (même un j'ai aimé, ou j'ai détesté... bref, votre avis)

Jes Cullen-Malfoy

(^-^)