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au 31 Mai 21 :
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Ainsi vécut Peter.
Par Prose
Originales  -  Action/Aventure/Fantaisie  -  fr
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    Chapitre 1     0 Review    
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Prologue

Cette « fiction » a été écrite il y a bien cinq ans, je n’ai rien retouché depuis si ce n’est la fin, pour la laisser ouverte au cas où je veuille la continuer, dans un style un peu évolué cela dit, et sans faute d'orthographes enfantines. Cela dit, je ne sais absolument pas si je la continuerais...

 

 

   Dans un petit village perdu près des montagnes du Jura, vivait Geoffrey, jeune héritier de la richissime famille des Hodfraille. Cependant, personne dans le village n’avait jamais entendu d’une telle famille, et pour cause : elle s’était volontairement cachée de la société. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce qu’il s’agissait de l’une des plus vieilles familles de sorciers du pays ! Et attention ! Des sorciers de sang purs ! Pas un seul membre ne s’était « croisé » avec ce qu’on appelle les sangs-de-bourbre. Cette famille luttait depuis des décennies contre ces infâmes créatures de la nuit : les démons et leurs équivalents féminins, les succubes.

 

   Geoffrey était fou amoureux d’une jeune moldue du nom de Johanna. Mais il était bien évident que jamais, au grand jamais, il ne pourrait lui demandé sa main ! Pour deux raisons très simples : un, ces parents le tueraient rien que pour avoir osé y penser, deux, elle ignorait totalement son existence. Et c’est du haut de son balai caché par une cape d’invisibilité qu’il l’observait chaque soir dans sa chambre, en train de se coiffer inlassablement les cheveux…

 

   Cependant un jour, celui-ci décida de braver sa famille et dans un élan d’amour, il se cacha dans les collines lorsque la belle faisait sa promenade. Il l’aborda doucement, fit connaissance, l’invita à venir prendre un verre et ils se revirent bientôt chaque jour, à la tombée de la nuit bien sur, pour que les Hodfraille ne se doute de rien.

 

   Mais un jour, les deux amants se laissèrent tomber dans les bras de Vénus et au petit matin, alors que le soleil n’était pas encore levé, Geoffrey se réveilla et trouva à ses côtés quelque chose qu’il l’effraya : sa belle Johanna n’était plus là ! A la place il y avait une créature à la peu grise et aux longs cheveux noirs qui dormait ! Non, ce n’était pas possible pensa t’il. Mais la réalité était bien là : Johanna était belle est bien une succube ! Geoffrey recula et bascula à terre épouvanté, et dans sa chute il emporta les draps et il découvrit avec horreur, deux immonde ailes qui lui sortaient du dos ! Le bruit de la chute réveilla Johanna qui réalisa ce qui venait de se passer. Elle alla se réfugiée dans une pièce et se mit à pleurer toutes les larmes de son corps. C’est qu’elle l’aimait notre petit sorcier ! Ce n’était pas de sa faute si elle était née comme ça ! Conscient de son erreur, Geoffrey alla la réconforter et lui expliqua que lui aussi était différent, lui était un sorcier. C’est alors qu’une chose lui revint en mémoire, il demanda, affolé, à Johanna si elle était la seule dans le village, sa réponse le fit frémir d’angoisse : non elle n’était pas seule, ses deux sœurs aînés étaient également dans le village, et pas n’importe lesquelles : c’était deux des plus redoutables succubes de la région, c’était leur parents qui avaient été brûlé par les Hodfraille il y a très longtemps, et c’était des Hodfraille qu’elles voulaient se venger maintenant ! Cette nouvelle les glaça tout deux jusqu’au sang.

- Fuit ! Pars immédiatement du village ! Ne reviens pas ! Ils te tueront sinon, avait conseillé Geoffrey.

- Non, non ! Jamais je ne te quitterais !

 

   Le matin se leva et Jo reprit sa forme de mortelle. Geoffrey rentra chez lui sans être prit. Il ne revit plus Jo mais lui envoya sans cesse des lettres, c’était plus prudent. Plusieurs mois plus tard, l’événement que redoutait à présent le jeune héritier arriva : les deux sœurs attaquaient la château ! Aussitôt, les Hodfrailles sortirent pour leur faire face. L’une d’elles, la plus âgée, aperçu Geoffrey qui était sortit mais qui était tout de même en retrait et se mit à crier :

- C’est toi ! C’est toi ! Immonde humain ! C’est toi qui as rendu notre sœur grosse ! Il est de toi l’immonde bâtard que porte dans son ventre Johanna ! Voyez messieurs, mesdames, comment votre sale rejeton pactise avec l’ennemi ! Voyez comme il profite des faiblesses d’une jeune fille ! Nous sommes venus te faire payer ta faute !

A ces mots, Geoffrey prit peur, un enfant ? Jo ne lui en avait jamais parlé dans ses lettres ! Mais il n’eut pas le temps de réfléchir car tous les yeux de sa famille s’étaient posés sur lui. Il s’apprêtait à répliquer lorsque les succubes passèrent à l’attaque, Geoffrey les évita en se réfugiant dans le manoir. Les autres se chargèrent de contre attaquer pendant que lui allait se cacher dans sa chambre, sanglotant : dans quoi s’était il mit ?

 

   Plusieurs heures après, ses parents et ses grands parents le firent venir dans le salon. Comment avait il osé flirter avec ce qui croyait être une moldue ! Comment avait il mettre enceinte une succube ? Il était la honte de la famille, c’était déshonorant…cela dura plus d’une heure. A la fin, Geoffrey remonta dans sa chambre et ramassa deux trois affaires avant de redescendre. Ils l’attendaient en bas, Geo remarqua que sa mère pleurait de rage et tenait un balai à la main. Il ouvrit les lourdes portes d’entrée et fit un pas dehors, sa mère courut vers lui et se mit à le chasser à coup de balais : il était bannit.

 

   Geo se dirigea vers les montagnes et pleura toute les larmes de son corps, s’est alors qu’une voix familière retenti derrière lui :

- Geo ?

Johanna ! Quel bonheur de la revoir ! Elle le prit dans ses bras et il sanglota contre son épaule. Elle était effectivement enceinte. Jo le prit par le bras et le ramena au village, dans sa petite maisonnée. Là, elle lui expliqua que ses sœurs avaient été forcées de battre en retraite, mais la plus jeune avait été abattue dans cette tentative. Jo était très triste de cette perte, mais elle n’en voulait pas à Geoffrey. L’aînée était rentrée, pleurant et avait décrété qu’elle rentrait chez elle, et que si Jo ne venait pas, cela lui était égal. Jo voulait restée ici, avec Geo. Mais celui-ci savait bien que c’était impossible, sa famille ne tarderait pas à se mettre en chasse de la dernière des trois sœurs : Jo ! Non, ils fallaient qu’ils partent.

 

   Le matin, ils partirent donc en secret et se rendirent dans un village aux alentours de celui dont ils venaient, cela serait suffisant…pour le moment. Plusieurs semaines plus tard, une vieille femme arriva dans l’hôtel où ils s’étaient réfugiés ; c’était la tante de Jo. Celle-ci, ayant appris par l’aînée l’état dans lequel se trouvait sa nièce, ne put supporter que l’accouchement se déroule dans ces conditions et avait décidé d’aller chercher elle-même le jeune couple. Car, elle n’avait aucune haine envers Geoffrey. Lorsque la nuit fut tombée, Geo enfourcha son balai, Jo et sa tante leurs ailes, et ils se mirent à voler vers les montagnes où un camp avait était dressé. Ou plutôt une sorte de mini village, à l’abri des regards indiscrets. On accueillit chaleureusement le jeune couple, sauf l’aînée, qui lui jeta un regard malveillant, mais rien de plus.

 

   Quelques jours plus tard, lors de la nuit d’Halloween, Jo mit au monde un magnifique petit garçon ! Selon la coutume, il fut présenté par la sage femme, ici la tante, au reste du village, puis, il fut apporté près du feu de camp qui avait été allumé pour l’occasion, et on égorgea un pitiponks, animal qui aime les ténèbres. La tante, plongea ses mains dans le corps encore fumant, et la ressortit pleine de sang. Elle porta le nouveau né près du feu qui se mit à crier, et de sa main sanglante, et traça sur le front de l’enfant le signe des ténèbres. Il fut applaudit par la foule. Heureuse, la tante retourna auprès de Jo et de Geo qui était resté près d’elle, mais l’ont fit une funeste découverte : Jo, blanche comme la neige était morte suite à l’accouchement. La tête couchée sur son ventre, la bave aux lèvres, le cou sanglant, et un couteau dans sa main droite, le pauvre malheureux n’avait pas supporter de voir son aimée partir et il l’avait suivit. La tante serra contre elle le corps du bébé qui s’était endormi profondément.

 

 

 

 

    Plusieurs années plus tard, le jeune Peter volait au milieu de ses semblables, heureux. Il avait douze ans et ne savait rien de son passé on lui avait dit que son père s’était fait tué par des sorciers et que sa mère était morte à l’accouchement, ce qui était vrai. Cependant, il sentait bien qu’il n’était pas comme tout le monde, il était fréquent qu’il se voit rejeter des bandes de jeunes du village. Suzana, sa tante, l’aimait beaucoup, c’était elle qui l’avait élevé et le considérait comme son fils.

 

   Puis, un événement fit basculer la vie de Peter. Il volait au dessus des montagnes lorsque qu’un éclair vert surgit et le rata de peu, Peter baissa les yeux : des sorciers ! Et celui qui l’avait visé l’avait raté de peu ! Un autre éclair retentit et celui-ci le toucha. Peter se sentit pétrifié et il tomba longtemps avant de s’écraser contre le sol. Il était terrifié, mais touché par le sortilège stupéfix, il ne pouvait plus rien faire. On l’enchaîna avant de rompre le sortilège. Une femme se pencha au dessus de lui, et bizarrement, il semblait reconnaître quelque chose en elle. Sans qu’il ne l’ait jamais vu, il semblait pourtant qu’il la connaissait. La vieille femme s’attarda aussi sur lui, elle lui remit les cheveux en place, lui toucha la peau, Peter ne montra que ses crocs pour lui faire peur, incapable d’en faire plus. La femme vit alors quelque chose qu’il la fit blêmir, elle alla parler avec un homme trop bas pour que Peter l’entende. Ils montèrent un camp pour le reste de la nuit, Peter fut attaché à l’écart du feu, il grelottait de froid. Puis, la vieille femme revint, lui jeta une miche de pain rassis que Peter s’empressa de dévorer, et elle s’assit. Elle le regarda longtemps avant de parler :

- Alors comme ça, c’est toi l’immonde bâtard de mon fils ? C’est toi l’enfant de cette sale créature du mal ?

Peter, la regarda, interdit.

- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler.

La femme rit :

- Allons ! Voyons ! On ne t’a jamais rien dit ? Alors ton père t’a mentit ? Il ne t’a jamais dit que tu étais l’un des descendants de la noble famille Hodfraille ?

- Mon père s’est fait tué par des sorciers…

- Quoi ? Il est mort ? Ce traître à son sang est mort ?

Elle cracha par terre.

- Il a beau avoir été mon fils, il n’a eut que ce qu’il méritait pour avoir engrossé cette sale petite vermine !

Peter la regarda de plus en plus interdit, elle lui raconta l’histoire.

- Mais comment savez vous que c’est moi ?

- Tes yeux ! Même sous cette forme démoniaque je les reconnais ! C’était ceux de Geoffrey ! Mais ne crois pas que cela sera suffisant ! Tu ne mérites pas d’appartenir à notre famille ! Espèce de monstre ! Tu ne mériterais même pas de vivre !

 

   S’en était trop ! Trop de révélations en coup ! Trop de mépris ! Surtout de la part de ce qui était sa grand-mère ! Il sentit une colère immense accompagner d’une chaleur épouvantable l’envahir, elles lui brûlaient ses poignets, elles allaient jusqu’à la pointe de ses ailes. Peter se leva, et brisa ses chaînes, il déploya avec force ses deux ailes. La femme tenta de lui jetait un sort, mais Peter lui fit sauté sa baguette des mains rien qu’en la regardant. Les autres criaient et s’apprêtaient à s’interposer lorsque Peter s’envola. Des éclairs jaillirent de toute part, mais ils ricochaient sur sa peau. La femme n’avait pas mentit, il était vraiment un sorcier ! Enfin, un demi sorcier. Et cette source de force surhumaine et de cette protection n’était autre que la déclaration de ses pouvoirs.

 

   Il rentra au village, et s’écroula dans les bras de sa tante. Elle le coucha, et il s’endormit. Lorsqu’il eut reprit des forces, Peter questionna sa tante Suzanna :

- Pourquoi ne m’as-tu jamais rien dis ? Pourquoi ne m’as-tu jamais dis que mon père étais un sorcier ?

- Com…comment sait tu cela ?

- Explique moi d’abord et je te dirais ensuite !

La tante réfléchi un instant avant de dire :

- Je ne voulais pas t’élever dans la haine des Hodfraille, je ne voulais pas que tu grandisses avec ce mépris au fond de toi. Mais ta famille est ce qu’elle est, et c’est par sa faute que ton père est mort, car il était malheureux, même s’il s’efforçait de le montrer, on le voyait bien qu’il regrettait sa vie d’avant !

- De quoi parles tu ?

Alors, Suzanna lui raconta l’histoire, de la rencontre de ses parents à leur mort. Et quand elle eut finit, Peter était en pleurs. Ainsi donc, c’était à cause de lui ? Suzanna le laissa dormir, car le pauvre en avait bien besoin…

 

   Peter se réveilla le soir, ses yeux le piquaient. Il y avait de la fumée noire dans sa chambre, et des cris retentissaient dehors. Sa maison brûlait ! La nuit était tombée depuis longtemps et il avait repris sa forme de démon. Il sortit en courant de sa chambre et dévala les escaliers. Dehors, les sorciers qui avaient rencontré, lançaient sur toute les maisons des sorts d’incendie et frapper ses semblables. Il vit sa tante, écroulée à terre, les ailes repliées et le visage ensanglanté qui était en train de se faire frappée par…sa grand mère ! Suzanna leva des yeux suppliants vers lui et cria :

- Peter ! Sauve toi !

Peter hésita, voulant lui porter secours, mais lorsque sa grand-mère s’avança vers lui, la baguette levait, celui ce tourna les talons et décolla, les larmes aux yeux. Derrière lui, le village brûlait, il laissait derrière lui ceux qu’il l’avait accueillit à bras ouvert.

 
     
     
 
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