| Bonjour à tous et à toutes ! 
 Je recommence donc  une histoire sur HP, j'emprunte donc tous les personnages à JK Rowling,  par contre je compte faire un certain nombre de rectifications "à ma  sauce" dans cette fanfic', puristes peut-être pas s'abstenir mais  attention ! Je vais rester notamment volontairement floue sur l'année,  les évènements extérieurs, le contexte,etc.  Ce premier  chapitre est une mise en bouche et une simple ébauche. Pour l'instant,  vu mon scénario, l'histoire sera assez courte ; mais je pense qu'elle  est prometteuse, et je compte beaucoup sur vos avis pour l'améliorer.  Donc reviews, j'ai besoin de vous, et bonne lecture ^^ ! Littérairement vôtre...   « AAAAAHHHH ! - Ron ! Oh mon Dieu, Ron ! - Attends, on arrive ! » Seul  un geignement plaintif répondit aux appels affolés d'Harry et  d'Hermione alors qu'ils dévalaient à leur tour l'escalier pour porter  secours à leur camarade. Enfin arrivés au bas des marches, mais  plus élégamment que Ron, ils se penchèrent avec inquiétude sur la  tignasse rousse de leur ami. « Ron, mon vieux, ça va ? - Ron, réponds, je t'en prie ! Rien de cassé ? - Ça… Ça va, je crois. Enfin, ça peut aller. Vous pourriez m'aider à me relever ? - Tu nous as fait une sacrée peur ! Dévaler un escalier comme celui-là… C'est un miracle que tu sois encore vivant ! -  Qu'est-ce qui s'est passé, sur le palier ? Tu as perdu l'équilibre ? Tu  as fait une sorte de pirouette, et puis… Tu as basculé. - Oui, non, je… je ne sais pas trop, en fait… je crois que… Ron  s'interrompit sur un hurlement de douleur. En voulant se redresser, il  s'était appuyé sans faire attention sur son bras gauche, lequel avait  cédé sous son poids. Le coude formait à présent un angle bizarre, qui indiquait sans nul doute une fracture. - Mon bras ! -  Oulà ! Remarque, ce n'est pas cher payé pour une chute pareille ! Ça  fait mal, d'accord, mais Madame Pomfresh va te régler ça en un rien de  temps, tu verras, et bientôt tu pourras tout oublier, blessure et  mésaventure ! - Pauvre Ron… Viens, on va t'emmener à l'infirmerie. Ça va aller ? - Oui… je crois. Allons-y. » Le  groupe s'était à peine mis en route, Harry et Hermione jouant le rôle  de béquilles humaines pour le pauvre Ron, qu'un horrible caquètement se  fit entendre, évoquant irrésistiblement une poule géante. « Oh non … - Peeves… Allons-nous-en. - PEEVES ! MONTRE-TOI, ESPÈCE DE SALAUD ! » Ron avait manifestement repris du poil de la bête ! L'œil  furieux, le visage congestionné, il invectivait à pleine voix l'esprit  frappeur de Poudlard, en levant bien haut son poing valide. Complètement  interloqué, Harry consulta discrètement Hermione du regard avant de  saisir Ron par le bras – celui encore intact, évidemment. « Ron, ça ne va pas ? Qu'est-ce qui te prend ? Tu t'es cogné trop fort la tête ou quoi ? - Lâche-moi ! Je veux que ce salaud s'explique ! - Mais ça ne va pas ou quoi, Ron ? Qu'est-ce qui te prends ? La douleur t'égare à ce point ? - Ce salaud, mais quel salaud ? - Peeves ! Il faut qu'il s'explique ! -  Un salaud ? Peeves ? D'accord, il est taquin, ok, la plupart du temps  il est même assez cruel… Mais là, Ron, je ne voie vraiment pas où tu  veux en venir ! - Il m'a poussé dans l'escalier ! - QUOI ? -  Sur le palier je vous attendais et, quand j'ai jeté un coup d'œil en  bas, j'ai senti un courant d'air dans mon dos, violent, et qui m'a fait  perdre l'équilibre ! Pourtant, il n'y avait personne avec moi, et  maintenant on entend Peeves qui rigole ! Par déductions, il n'y a qu'à  conclure : ce n'est pas bien sorcier de deviner que c'est Peeves qui m'a  poussé dans l'escalier ! - Mais bon sang, pourquoi ? - Je  n'en sais rien, peut-être qu'il voulait ma mort, ou qu'il s'ennuyait,  c'est tout ! Mais en tout cas il a failli me tuer, donc je veux des  excuses ! Et si jamais il recommence un coup pareil, je lui flanque un  exorcisme de derrière les fagots ! Peeves, montre-toi ! - D'habitude on demande « Esprit, es-tu là ? », et plus gentiment… Les  trois amis se retournèrent. Peeves se tenait derrière eux, flottant  nonchalamment dans les airs, un étrange sourire sur ses lèvres fines. - Peeves ! Tu vas m'expliquer : pourquoi tu as voulu me tuer ? - Je te demande pardon, Weasley ? -  Pourquoi tu m'as poussé ? J'aurais pu me fracasser la tête sur les  marches, et tout ce que tu aurais gagné, c'est ma mort sur la conscience  ! - Je ne sais pas de quoi tu parles, Weasley. - C'est ça ! Ne fais pas l'innocent, tu sais très bien ! Tu m'as poussé dans les escaliers il n'y a pas dix minutes. - Ce n'est pas moi. -  Menteur ! Qui d'autre, alors ? Tu es toujours en train de faire des  mauvais coups, mais là, c'est différent ; je te garantis que ça va  barder, tu vas en entendre parler ! - Ce n'est pas moi, te dis-je ! Pourquoi aurais-je fait une chose pareille ? - Je te l'ai dit, je n'en sais rien, mais tu n'as pas vraiment besoin de raison, d'habitude, alors… Peeves  poussa un horrible gloussement avant de faire une triple pirouette et  de les regarder à nouveau dans les yeux… la tête à l'envers. -  Tu ne sais rien de mes motivations, Patte-Folle, et tu ne sais rien de  manière générale, alors tu ferais bien de faire attention à l'avenir ! - Oh ! Des menaces, à présent ? Si tu crois me faire peur, tu te trompes ! Et si tu crois m'arrêter, tu te trompes aussi… - Prends garde, Weasley, les apparences sont parfois trompeuses, et ce qu'on voit n'est souvent qu'une illusion… L'œil  de Peeves se mit à briller de la lueur mauvaise des coups tordus et des  méchantes blagues, alors qu'il commençait à marcher au plafond, tel un  gros cafard blanchâtre et orange. - Oui, l'apparence n'est  qu'une illusion… Il faut aller au fond des choses, Weasley ! Tu ferais  bien de ne pas l'oublier, à l'avenir ! Et Peeves repartit, non pas en gloussant et caquetant comme de coutume, mais en chantant une curieuse chanson… - Qu'est-ce qu'il a voulu dire par là ? - Je n'en sais rien. Que tu es borné, peut-être ? - Oh ça va, très drôle hein ! Vraiment très spirituel. On peut aller à l'infirmerie, maintenant, ou… - Oh, excuse-nous ! Tu avais encore mal ? - Bien sûr ! Mais la rage a servi de morphine. Maintenant, l'effet s'estompe… - Ok, alors allons-y. - Dites, vous ne l'avez pas trouvé un peu bizarre ? - Qui ça ? - Peeves ? - Qu'est-ce que tu veux dire par là, Hermione ? - Je ne sais pas, on aurait dit qu'il n'était pas comme d'habitude, qu'il était… calme. - Je vois ce que tu veux dire… - C'est parce que c'était sa première tentative de meurtre. Ça calme toujours, ces choses-là ! - Ron, arrête. Je suis d'accord, il n'était pas comme d'habitude. Maintenant, quand à dire pourquoi … -  Dites, si vous restez planté là, c'est vous qui allez avoir ma mort sur  la conscience, alors si vous pouviez vous dépêcher un peu… - On arrive, Ron, on arrive. De toute façon, ça va prendre à peine quelques minutes. - Oui, mais en attendant, j'ai mal ! - Il faut toujours que tu te plaignes… - Oh ça va, hein, M. le spécialiste des plaies et des bosses ! - Rigole, mais j'ai appris à ne plus pleurnicher pour un simple bras cassé ! - Ah oui ? La dernière fois, tu faisais tellement pitié qu'on a dû s'occuper immédiatement de toi ! - Quand on voit le résultat… - Bon, les garçons, vous finirez vos démonstrations d'amitié virile plus tard ! Allez, on se bouge ! - Ouais, ouais… - Et plus vite que ça ! - Doucement Hermione, je suis blessé… Aïe ! - Continue comme ça et tu vas l'être un peu plus ! Allez, on accélère le rythme ! - D'accord, on a compris ! Tu es pressée, ton petit copain t'attend ou quoi ? Aïe ! - Mais non, tu n'as rien compris, c'est sûrement sa dernière trouvaille poussiéreuse de la bibliothèque ! Aïe ! - Mione, arrête… Aïe ! - Aïe ! Aïe ! - Vous êtes si bêtes, tous les deux… » Et  tandis que les bruits de la dispute amicale se faisaient de plus en  plus faibles, trois paires d'yeux sortirent afin de l'ombre, brillants  d'une lueur intense. La lueur de la victoire… Mais la guerre ne faisait que commencer.   Le  lendemain, Harry s'étira de tout son long dans son lit avec un  grognement de bonheur. Bon sang, que c'était bon d'être à Poudlard, avec  les autres, plutôt que coincé seul à l'autre bout du pays ! Ici,  non seulement il y avait ses amis et des condisciples, mais il  bénéficiait en plus d'une certaine liberté : il n'avait pas à cacher sa  vraie nature, il était juste un élève comme les autres, qui devait  respecter le règlement… Et pour ça, c'était assez sympa d'être le  Survivant de temps en temps ; ça lui donnait un statut spécial, et de  plus en plus la cote avec les filles ! Décidément… Son humeur était au beau fixe ce matin. Et ce, malgré le rêve bizarre qu'il avait fait. Un  rêve où il était ligoté dans un chaudron, avec Hermione et Ron, et  d'autres personnes qu'il n'avait pas reconnu. Le chaudron se mettait à  tourner, tourner, dans une espèce de vapeur blanchâtre, fantomatique,  avec des lumières étranges, pendant que retentissait une curieuse  chanson, au rythme un peu lancinant et morbide, comme une musique de  manège détraqué... Harry avait failli se réveiller, le cœur au  bord des lèvres, mais son univers avait finalement arrêté de tournoyer  et il avait pu se rendormir. Il allait raconter ça à Ron en allant le  chercher à l'infirmerie, tout à l'heure, et ils en rigoleraient comme  deux bossus ! Il bâilla un bon coup avant de se gratter la nuque, puis se frotta un peu les yeux avant de passer sa main dans ses cheveux impeccablement coiffés. Alors qu'il tendait la main pour écarter son rideau, il suspendit son geste, les sens en alerte. Quelque chose n'allait pas… Un  petit rayon de sommeil matinal, passant par une petite déchirure du  rideau de son lit, venait timidement caresser le dos de sa main,  maintenant crispée sur le couvre-lit. Mais ce n'était pas ça qui n'allait pas. Non, c'était plus grave. Beaucoup plus grave. Car  non seulement Harry était en mesure de distinguer chaque brin de laine  effiloché dans le bord de la déchirure du rideau, jusqu'à pouvoir les  compter, sans ses lunettes, mais ce qu'il voyait de sa main en plus dans la lumière le pétrifiait : il voyait les veines, les os sous sa peau, et, sur sa peau, il voyait un fin duvet ; ses poils. Des poils blonds…     Et  nous voilà partis pour une nouvelle aventure ! Que va-t-il se passer ?  Que s'est-il passé ? Comment et pourquoi ? Si vous aussi vous vous posez  ces questions, et que vous voulez des réponses, alors reviewez !  Si vous trouvez que j'écris comme une merde, que je fais tâche dans le  paysage des fanfics et que vous avez autant envie de connaître la suite  que de vous pendre, reviewez aussi ! Et enfin si cette fanfic' ne  vous inspire rien, à part une bête indifférence et pas un seul  commentaire, allez vous faire pendre ailleurs !  Désolé je suis très nerveuse, mais alors très nerveuse, je crains pour mon deuxième chapitre ! Rassurez-moi, please ^^ ! Bises, et à la prochaine ! (S'il y en a une, ce que j'espère...)
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